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- 11AF 7488 - Economy - Paris Orly → Biarritz - Airbus A319-100
Je vous invite à lire le récit du vol précédent que vous trouverez ICI pour mieux comprendre pourquoi ce report est aussi court et pour mieux appréhender mon état d'esprit au moment d’embarquer sur ce vol.
Car entre le stress de rater l’avion et le risque de me retrouver sans valise à destination, on ne peut pas dire que l'humeur sur ces vols furent très zen
Je vous avais laissés juste avant l’ouverture de la porte du vol en provenance de Nice.
Bien entendu, c’est dans ces moments de tension qu’on trouve que les gens prennent bien trop de temps pour se lever, prendre leurs affaires laissées dans les compartiments et pour enfiler le manteau. L’envie de les presser m’est venue à l’esprit mais je savais bien que ce serait inutile.
A Orly, on doit remonter un escalier après avoir débarqué.
J’espère que la PIF se fera sans encombre. J’ai de toute façon une excellente raison de demander à passer devant tout le monde.
Orly est déjà en préparation pour passer de Orly Ouest-Orly Sud à Orly 1, 2, 3 et 4.
Fort heureusement, dans ma précipitation, je vois un panneau qui indique la zone d’où part mon vol pour Biarritz.
Le couloir débouche pas loin du salon Air France du hall 2 et je n’ai qu’à descendre l’escalier pour me retrouver en zone d’embarquement sans à avoir à passer de nouveau les formalités de sûreté.
Je repère la porte où il n’y a plus personne.
Deux dames Air France sont derrière le comptoir. L'une d'entre elles me fusille d'un regard dédaigneux à travers ses lunettes à peine posées sur le nez et me dit sèchement que le vol est fermé.
Sa collègue qui est un peu plus sympathique me demande si je suis bien le passager en provenance de Nice. Elle donne alors l’ordre à sa collègue de ré-ouvrir la porte et de me laisser passer.
Je suis bien évidemment le dernier à embarquer et la cheffe de cabine m’enjoint de lui donner ma valise car les packs sont pleins et qu’il faut la placer en soute.
J’ai bien voulu lui dire que cette situation n’est pas de ma faute mais je me suis dit que c’est peine perdue. Une fois ma valise remise au personnel au sol, la porte de l’avion est aussitôt fermée.
J’ai une fois encore choisi un siège hublot en issue de secours grâce à mon statut Platinum.
Je m'avance dans l'allée de l'avion et je vois le passager du 10E prendre ma place avec un très grand sourire.
Sa joie ne sera que de très très très courte durée.
Même si le vol est court, l’espace pour les jambes est très appréciable

La cheffe de cabine qui m’a accueilli de façon plutôt revêche revient avec un grand sourire pour m’informer que le Boco que j’ai commandé est bien à bord.
Ce service est prévu disparaître dans quelques mois, c’est le moment d’en profiter surtout que je ne souhaite qu’une seule chose une fois arrivé à Biarritz, me coucher. Il sera trois heures du matin à Bali quand on atterrira, autant se restaurer le plus tôt possible.
Après le décollage, la cheffe de cabine me remet assez rapidement le sachet avant de commencer le service de collation au trolley

J’ai choisi le menu de la ferme

Boco à base de poulet et de légumes

C’est la première fois depuis que je commande le Boco que le pain est servi chaud.
Et ça donne à ce repas une saveur encore plus appréciable

La mousse passion framboise fraîches et coulis est également très bonne


L’Airbus entame sa descente sur Biarritz sous les derniers rayons du soleil

Quand on n’a pas d’impératif de rendez-vous ou de correspondance, le débarquement nous semble si normal et si tranquille alors que rien ne le différencie de celui que j’ai vécu à Orly il y a à peine deux heures.
Au cas où, je me dirige vers le tapis de livraison de bagages. Je ne me fais pas d’illusion mais je me dis que l’équipe au sol à Orly a peut-être fait des miracles surtout que les deux avions étaient voisins immédiats à Orly.
Ben non, pas de Alleluiah.
Le service bagages à Biarritz est effectué par le personnel de l’aéroport et non par un personnel Air France.
Il faut pour cela se diriger vers le comptoir Accueil de l'aérogare.
Je suis très bien accueilli par Michèle qui m’informe sans surprise que la valise est restée à Paris. Le dernier vol de la journée est prévu arriver vers 22h30 et le service de livraison ne pourra me la livrer qu’en fin de matinée le lendemain.
Me voyant très embêté par la situation, elle me demande où je suis logé.
Mon hôtel étant situé en centre-ville de Biarritz, elle se propose de la déposer dès qu’elle finit son service.
Je lui dis que je suis gêné mais elle me répond que l’hôtel se situe sur le chemin entre l’aéroport et sa maison et elle insiste pour le faire.
Et j’ai en effet reçu ma valise peu après 23 heures.
J’ai adressé un mail à la direction de l’aéroport pour leur faire part de ma très grande satisfaction suite à ce service d’une qualité exceptionnelle.
Dans ma vie de voyageur, je n’ai jamais vu un tel niveau de gentillesse.
Merci pour le FR :)
Le coup du bagage livré le soir même est bleuflant ! :)
Merci pour le commentaire,
Un vol qui fut banal dans son ensemble mais remarquablement ponctué grâce à l'excellent service de la part de Michèle.
Merci pour ce FR
Connexion tendue à ORY mais finalement le vol suivant t'attendais bien !
Top le service rendue par Michèle !! C'est vraiment agréable de rencontrer des gens si serviable.
A bientôt
Merci pour ton commentaire, Kevin
On ne peut pas dire que les vols aient bien débuté depuis Nice mais j'ai été sur le cul quand Michèle m'a dit qu'elle déposerait elle-même.
C'est un fait si rare que je me devais de le souligner
Très Bonnes Fêtes
Merci pour le partage Bernard !
Pauvre passager 10E a qui tu as fait une fausse joie :)
Bon j'ai récupéré les deux pièces pariées sur le FR précédent (promis je ne suis pas allé lire celui ci en premier !)
Quelle jolie attitude de Michèle, cette dame est une perle ! J'espère que tu en as parlé à notre Alexis ^^
A bientôt !
C’était peut être McFly déguisé ??
Non, pas la même coupe de cheveux (LOL)
Merci pour ton commentaire, Stephan
Si tu avais vu son sourire quand il a change de siège.
Mais je me voyais mal voyager entre deux gaillards et surtout que l'hôtesse aurait pu lui donner mon Boco.
C'est la première chose que j'ai dite à Alexis quand on s'est vus le lendemain.
C'est un geste qui n'est pas resté inaperçu
Vol attrapé dans l'urgence mais qui au final c'est bien passé.
Chapeau à la dame de l'accueil de BIQ ça c'est du service 5 étoiles.
A bientôt
Merci pour le commentaire
J'étais d'autant plus gêné que la valise n'était pas forcément des plus légères après avoir bourlingué une semaine en Asie
Très Bonnes Fêtes
Bon tout va mal qui finit bien !!
Et avec la valise livrée à domicile par une agente en dehors de son travail : chapeau !
Bien le menu BOCO, j'ai du être un des derniers (FRistes) à l'avoir gouté.
C'était début avril (le 2 je crois) sur Hop (Avanti air) en direction de Lourdes.
A l'aller comme le retour, j'avais apprécié ; dommage qu'ils l'aient arrêté.
A bientôt.
Merci pour ton commentaire, Patrick
J'avais déjà eu vent de la disparition du Boco quand je l'ai commandé. J'avais déjà prévu de l'acheter avant de le savoir. Mais je l'ai toujours eu (car parfois réclamé) et je n'ai jamais été déçu.
Merci pour ces récits Bernard!
Tout est bien qui fini bien avec cette correspondance chopée à la dernière minute! Pour la valise pas de miracle à l'arrivée... enfin si, le miracle d'avoir croisé Michele et sa gentillesse remarquable! Bravo Madame!
A bord un Boco sympa et une issue de secours non négligeable même pour 1h de vol ^^
A bientôt !
Merci pour ton commentaire, Benjamin
Le trafic à BIQ n'est pas très important et le service de livraison des bagages n'est prévu que deux fois par jour.
L'offre de la part de Michèle a été spontané. C'est ce qui a rendu le geste encore plus appréciable et apprécié
Très Bonnes Fêtes
Merci de ton récit et des anedoctes qui l'accompagnent Bernard.
La personne de l'aéroport a vraiment été plus que génial de t'apporter ton bagage à l'hotel : peu l'aurait fait. Alexis peut etre fier !
Le Boco était une bonne idée mais les 2 fois ou je l'avit commandé il n'était pas chargé à bord ( j'ai été remboursé avec excuses)
Equipage au final bien une fois le stress de l'embarquement passé.
très bonnes fêtes !
Merci pour ton commentaire, Christophe
Alexis m'a dit qu'il leur arrivait souvent au personnel de l'aéroport de personnellement livrer les bagages chez le passager quand la situation le demande.
C'est un des charmes de ces petits aéroports à taille humaine mais surtout très humains.
Par deux fois, j'ai dû demander le Boco au PNC. Comme par hasard, il avait oublié de me le donner ou ne savait pas à qui il était réservé ;-)
Je te souhaite de Très Bonnes Fêtes
La correspondance s'est finalement déroulée sans anicroche. Pour le 10E, disons que c'est de bonne guerre ! La dame de BIQ est juste au top!
Merci pour le commentaire,
J'avais surtout peur que le PNC ne livre le Boco la mauvaise personne.
J'avais trop faim (LOL)
Merci Bernard...depuis Biarritz ! Les joies des correspondances courtes....on sait tous que la valise ne suivra pas mais on est tellement contents de monter dans l’avion....
Merci pour ton commentaire, Xavier
Il est vrai que j'en ai raté des vols en correspondance. Et avec plusieurs vols quotidiens entre Paris et le Pays Basque, je ne risquais pas me trouver sans vêtements propres durant très longtemps .
Je te souhaite de Très Bonnes Fêtes
Quelle disparité de courtoisie entre la revêche en porte à ORY qui t'as dit que la porte était close, et la gentille employée de BIQ qui c'est déguisée en livreuse !!!
Le Boco était bienvenu après toutes ces péripéties...
Tout est bien qui se termine bien !
Merci pour ce FR, à bientôt.
Merci mon Savoyard
Je comprends un peu mieux pourquoi les provinciaux sont plus aimables que les Parisiens et pourquoi les provinciaux ne veulent pas vivre dans la capitale.
Un Boco et une place au hublot que j'ai pu récupérer et c'est un bon vol assuré
Merci Bernard pour le FR.
Un squale qui a trouvé son chasseur de requin !
Quel sale vol entre la correspondance chaude et la valise qui évidemment ne suit pas.
Le boco apporte heuresement un peu de réconfort. C'est dommage que cela ait disparu mais le peu de succès commercial rendait le tout certainement financièrement pas tenable.
Si le passager était un oiseau, j'aurai dit que je lui aurais coupé les ailes en plein vol. La chute fut brutale.
Comme je l'ai écrit, on ne s'improvise pas low-cost.
Si le Boco peut s'apparenter à un BoB, les différentes spécificités du modèle legacy AF ainsi que la haute qualité des Boco ne pouvaient à l'évidence pas coller au modèle low cost
Merci pour le commentaire