Avis du vol entre Pakse et Bangkok en classe Economique avec Lao Airlines

Bonjour à tous et à toutes

L'introduction

Voici donc mon routing des vacances de Noël. Tous derniers moments de liberté avant de reprendre le collier dans ma nouvelle affectation vosgienne. Un nouveau poste est souvent synonyme de moins de temps libre et je sais par expérience que je vais nettement moins voyager par manque de disponibilité.

Et je ne compte pas l'isolement de ma nouvelle résidence en termes aéroportuaires !

Bref, autant partir loin, au soleil naturellement et avec un petit agenda culturel.
Entre le lendemain de Noël et le 2 janvier, je ne dispose pas de beaucoup de temps, donc mon choix se porte sur le sud du Laos, que je n'ai jamais visité.

Pour m'y rendre, j'ai directement choisi de cramer des miles de mon programme Star Alliance. Comme beaucoup, j'ai tendance à les thésauriser. Et ce n'est pas une bonne stratégie. Economisons donc de l'argent et armons nous de flexibilité pour trouver un itinéraire le plus sympathique possible.

A ce petit jeu, le choix n'est pas bien grand chez OZ. Pour l'aller, je n'ai pas réussi à trouver une place en J.
Il faut donc faire contre mauvaise fortune, bon coeur et je décide de prendre un grand détour par Seoul ICN.
En voyageant sur Asiana (OZ), je pourrai éventuellement me faire surclasser : j'ai un statut élevé chez eux.

Pour rejoindre BKK - car les liaisons vers le Laos ne sont pas pléthores - je trouve aisément et toujours en Y des vols de la Thai (TG) avec un stopover à TPE, histoire d'avoir des choses à raconter !

Les vols vers, depuis et dans le Laos, seront payés séparément.

Quant au retour, ce sera glamour. Avec un BKK-CDG sur A380 de la Thai et en classe affaires. J'avais pris cette ligne en sens inverse (et en F) juste avant de prendre mon poste en Iran.

Le tout me revient à 95 000 miles et 464 000 won, soit un peu plus de 350 EUR. C'est donc un rapport honnête si on valorise le mile à un centime d'euro.

Place au routing qui devrait occuper un peu de mémoire vive de votre cerveau que je vais m’employer tout de même à rendre disponible du mieux que je peux.

Si l'aller avait été particulièrement long avec pas moins de 5 vols pour arriver sur place, le retour sera beaucoup plus simple.
Un vol avec Lao Airlines pour rejoinder BKK et puis la Thai pour CDG en direct.

Le prelude

Tout commence au petit matin, depuis ma chambre donnant sur une belle vue du Mékong.

Je bénéficierai cette fois de la navette de l'hôtel pour rejoindre l'aéroport. Papi se fait vieux, Papi s'embourgeoise.
Départ 8h00 précises. C'est gratuit, alors pourquoi s'en priver ?

Me voici à bon port.

Je m'enregistre mais avant j'ai pu observer une bien triste situation. Un ressortissant chinois s'était trompé de mois dans sa réservation. Il est booké sur le vol du 31 janvier et non du 31 décembre…

je ne m’apitoie pas plus sur son sort. Cela m'est arrivé une ou deux fois mais jamais à l'enregistrement.
Charité bien organisée commence par soi-même.
Allons vers la PAF.

Je suis arrivé juste avant la terreur de tout touriste qui se respecte : les hordes de chinois charterisés.

La PAF et le PIF prendront 5 minutes. Et me voilà à attendre dans une salle de repos d'un service d'urgence français.

Il y a bien une échoppe nommée Maxim's mais je doute des intentions du propriétaire quant au choix de la marque.

Les docs de voyage, en vert.

L'embarquement commence, et je laisse les pax embarquer.

Une autre tondeuse laotienne à l'arrivée.

Allez, allez on se dépêche.

Après vous Mademoiselle, galanterie française oblige.

On arrive à la fin.

C'est mon tour. Sur ce genre de vol, le remplissage ne doit pas être extraordinaire. Choisir un doublet vide permet de se mettre plus à l'aise.

Mince, RDPL-3176, c'est un ATR 72-500, pas un 600…

C'est un comme cela, que je voulais (merci les immatriculations, car pour différencier les modèles à l'oeil nu, j'en suis bien incapable).

Le glorieux foyer du rayonnement international aérien de la République Populaire du Laos, secteur méridional.

Le flight report

Allez embarquons l'agent impérialiste et contre révolutionnaire.

Fichtre, ces rideaux indiqueraient-ils un service business ?

Question futile, mon but est d'arraisonner le premier doublet disponible.
Dont acte.

17D donc.

Et je suis derrière le rideau. Or, pour un ATR, c'est noble signe !! Vais je me faire virer pour poser mon séant de manant céans ?

En tout cas la moquette est propre à pouvoir la fumer. Hallucinations colorées garanties !

Le pas se chargera de vous rappeler à votre triste condition terrestre.

Repoussage à l'heure à 9h22.

Je n'ai pas de voisin.

En route pour le pays du sourire.

Décollage.

Adieu, terre radieuse du communisme aménagé.

Saison sèche, vol sec ?

Mékong purement laotien. A ce niveau, le pays détient les deux rives.

Le bout de l'aile.

Les deux mixés.

Nous en éloignons, indice indicible de notre destination.

Khong Chiam, nous sommes en terres Thai.

Le siège peut reculer.

Ubon Ratchathani

UBP.

Les rideaux n'ont pas été tirés. Je perd espoir de ripailler aux frais de la princesse.

Encore que ?

Mon voisin s'offrira une bière. L'équipage devant retourner au galley pour la chercher.

Quant à moi, je reste sage pour une fois.

Deux sandwichs et de l'eau pour faire le poids.

Comme je suis libre de mes mouvements, autant aller voir à l'arrière si j'y suis.

Hommage à Katia.

Instant porte arrière tribord.

Et bâbord.

La soute cargo. Floue, mais j'étais en mission spéciale.

Comme vous pouvez le voir, la cabine n'était pas bien remplie.

Une piste quelque part !

Le bruitomètre est sévère mais juste.

Ici c'est nettement plus vert. Les charmes des pays développés.

Phase d'approche qui comportera un passage maritime.

La grande banlieue de la cité des anges.

Derniers souffles.

Atterrissage.

BKK s'agrandit. Déjà ! Que cela aurait pu être sans la réouverture de DMK !!

SQ chez son frère ennemi.

Kuwait airways, enfin en nouvelle livrée.

Et on débarque pour rejoindre l'inévitable paxbus.

Dernier shoot.

Florilège. MH et SQ.

KL.

Le bus lâche sa cargaison de chaire humaine odorante.

Le bétail suit son coral.

Pour ma part, c'est le circuit correspondance qui m'intéresse.

Merci de m'avoir lu et place à l'ultime bonus de cette série.

Le bonus

Vous l'aurez compris, le but ultime ce de voyage était le Wat Phu. Proche de la ville de Champasak, il faut prendre un transport quelconque pour y parvenir. En l'espèce, un tour semi organisé que j'avais acheté la veille à Pakse.

J'ai dû attendre une bonne demie heure de plus que l'heure prévue, et après quelques cafouillages , un minibus m'emmène sur le site avec d'autres tourises.

Je reprend ma liberté à l'entrée du site.

Dans le prix du billett, la navette électrifiée est comprise.

Nous y voilà. Rien de comparable à Angkor, mais il n'y a pas un chat en comparaison.

Le plan du site.

L'allée processionnelle.

Deux bâtiments l'encadrent avant de gravir la colline.

Une volée d'escalier pour atteindre le sanctuaire proprement dit.

Merci de m'avoir suivi sur ce bonus. Un peu écourté du fait d'une mauvaise manipulation qui m'a fait perdre le reste de la visite du site mais l'essentiel est là !