Bonjour à tous et bienvenue à bord de ce nouveau report pour une petite expérience av-geek que je voulais faire depuis un petit moment à savoir le célèbre vol en 5ème liberté entre Madrid et Francfort de Latam.
Une nouvelle fois mon travail me permet d’avoir quelques jours de repos en semaine et cela tombe plutôt bien les prix du vol en 5ème liberté Latam sont redevenus abordable (merci Moritz pour l’info) 86€ A/S et je décide donc de tester le produit offert par la compagnie Chilienne en J sur cette liaison européenne. Ce sera l’occasion pour moi de tester le Boeing 787 pour la première fois.
Pour compléter ce routing (car il me faut bien rejoindre Madrid et rentrer de Francfort) je prends le vol Ryanair du matin à 36 € avec 2 bagages à main pour Madrid et pour le retour de mardi ce sera l’un des 4 vols quotidiens de tante Lufthi (Ryanair ayant bien trop rapidement jeté l’éponge sur cette liaison) au tarif prohibitif de 100€ !
Pour une fois, un collègue de travail lui aussi passionné d’aviation sera de la partie !
Ce qui nous donne le routing suivant :
Enchainement de vols
- 1FR3012 - Economy - Toulouse => Madrid en Boeing 737-800
- 2
- 3
Cette liaison est un classique de l’aéroport de Toulouse, avec pas moins de 5 reports sur cette ligne monopolisée par Iberia via sa filiale Air Nostrum et ses 4 vols quotidiens (voir mon report de l’année dernière) + 1 vol Iberia express (voir mon report dans l’autre sens). Toutefois aucun reporteur n’a présenté le challenger Ryanair qui opère un vol quotidien sur la liaison (ils en opéraient 2 jusqu’à l’été dernier).
Ce report me permet aussi d'annoncer l'ouverture d'une base Ryanair à Blagnac à partir la saison hiver 2019 avec l'ouverture de pas moins de 11 nouvelles destinations pour Blagnac (Marseille, Brest, Lille, Valence, Alicante, Porto, Luxembourg, Budapest, Tanger, Palerme, Oujda) le tout opéré par 2 appareils basés.
Blagnac ready for departure
Une nouvelle fois le réveil sonne tôt pour me permettre d’être à l’heure pour mon vol, réveil à 5h30 pour être à l’aéroport aux alentours des 6h45. Challenge relevé et rempli avec une arrivée à l’heure prévue.

Ayant rejoint mon partenaire d’aventure, nous grimpons au niveau des départs, un arrêt au distributeur et quelques euros en poche plus tard, nous filons vers le bout du hall D où se situe le désormais unique PIF de l’aéroport.

Passage devant le FIDS, pas de problème notre vol est à l’heure.

Nous passons les formalités liés à la sécurité avec un passage du PIF dans un temps correct, à la sortie Volotea fait de la pub pour sa nouvelle liaison vers Nice (en concurrence avec Easyjet).

Il y a toujours possibilité d’acheter des bouteilles d’eau à 1 euro.

Ce que ne fera pas la pouffe en pantalon rose… se servant sans payer…

Le passage dans l’habituel duty-free se fait en quelques petites minutes.

La seconde zone avec les quelques boutiques est plutôt jolie, mais une nouvelle fois c’est un passage obligatoire qui rallonge le parcours passager.

En effet il faut désormais passer pas le Hall C, une zone elle aussi agréable qui a bénéficié d’un bon lifting.

Pour nous comme à l’habitude à Toulouse il faudra passer par la case contrôle à la PAF heureusement là aussi aucune attente. On ressort donc après le contrôle dans cette petite zone de vente duty-free.

Le hall D de l’aéroport que vous devez commencer à connaitre si vous suivez mes reports, c’est une zone elle aussi plutôt agréable. Bien que l’ajout d’un café n’ait pas arrangé l’espace disponible pour les passagers.


Dehors il fait encore nuit noir mais le trafic s'active déjà comme cet A319 d'Easyjet qui se prépare à partir vers Londres Gatwick.

Le jour se lève progressivement et permet des clichés plus présentables comme cet A319 de BA au départ toujours vers Londres mais cette fois-ci Heathrow.


Au loin un A320 d'AF arrive depuis Orly.

Ce qui me permets de vous montrer l'A350 d'Air China qui attends sa livraison au delivery center de l'avionneur européen.

L'embarquement est lancé alors que notre 737 fait son entrée, il arrive de Madrid dans les temps.

Je me hâte donc de passer dans la zone de pré-embarquement cela sera immédiat à l'aide de l'embarquement prioritaire inclus avec mon option de second bagage à main (coût 6€).

Me voici donc avec mes congénères dans la zone d'embarquement prioritaire qui présente l'avantage de se situer le long des vitres.

Notre appareil se rapproche tranquillement.

Et vient se positionner devant notre porte. Il s'agit d'un des vieux de la flotte, EI-DLD à fêté depuis peu ses 13 printemps tous sous les couleurs de la low-cost Irlandaise.

Détail que vous retrouverez rarement sur d'autres compagnies le débarquement à l'aide de l'escalier embarqué, ici en cours de déploiement.

Les fauves sont libérés de leur cage ! Étonnamment vu l'heure Mogoyesque du vol aller l'appareil est relativement plein (l'avion décolle de Barajas à 6h20).



C'est à nous de faire un tour de manège O'Leary. Nous descendons prudemment par l'escalier extérieur glissant, les priorités sont respectées.

Toujours sympa de pouvoir shooter notre appareil lors d'un embarquement en faux contact, surtout quand les agents de pistes ne sont pas trop iconomécanophobes.



L'Embarquement d'un PMR par la porte arrière me permettra de jouer les prolongations sur le tarmac l'accès par la porte 2L restant condamnée quelques petites minutes par les PNC. Voici donc l'un des 2 réacteurs CFM56 qui équipe notre 737-800.

Dérive à la harpe.

Une nouvelle fois le vol s'annonce bien plein, sa bouchonne à l'entrée.

Fuselage shoot

Et instant porte pour Esteban ! L’accueil à bord sera poli avec le steward en porte qui vérifiera les BP des passagers grimpant à bord.

A bord du 737 de Ryanair ancienne mouture
Malheureusement qui dit appareil ancien chez Ryanair dit aussi ancienne cabine au jaune criard.

Je rejoins mon siège au rang 23, cette version de cabine ultra basique est connu sur le site, le pas y est toujours réduit, les couleurs hideuses, et le PSU soo early 90's.



L'embarquement se poursuit, comme vous le savez Ryanair à la fâcheuse habitude de séparer les passagers d'une même réservations aux quatre coins de la cabine ce qui donne de drôle de scène d'embarquement.

La vue depuis mon siège du jour alors que le soleil se lève.

Au loin les Belugas sortent de leur sommeil pour attaquer le boulot !

La cabine est prête et les consignes de sécurités sont diffusées en audio en français et montrées en anglais.

Nous ne tardons donc pas à repousser, les pompiers font le plein d'eau d'un des camions.

Depuis le hall D le roulage sera court pour ce départ en piste 14L, avec en prime un petit passage devant la tour.

C'est à notre tour de rejoindre les airs, notre pilote Ibère nous gratifie d'un rolling take off pour gagner de précieuses secondes.

Au loin les Belugas se mettent en mouvement le #4 (F-GSTD) s'envolera pour Hambourg peu de temps après nous.

Rotation avec une belle vue sur la piste parallèle et les usines Airbus.



Ça roule plutôt bien ce matin sur la rocade Toulousaine, le bâtiment en forme de pyramide inversée accueil une partie des bureaux d'études de l'avionneur européen.

Nous grimpons au dessus de l'ouest Toulousain avec le survol de Tournefeuille.


On aperçoit le lac de la Ramée.

Au loin le soleil se lève sur la chaîne des Pyrénées.

Sur notre droite l,'ancienne base aérienne de Francazal, le terrain sert aujourd'hui pour l'industrie aéronautique notamment au fabricant d'avion régionaux ATR.

Nous prenons ensuite un cap à l'ouest sous nos ailes la confluence entre l'Ariège et la Garonne.


Dernière vue sur la ville rose.


Et le terrain de Francazal.

En cabine l'ambiance est calme, le service de vente à bord ne tardera pas à commencer.

Seul documentation à disposition la safety card collée sur la têtière du siège devant nous.

Notre montée nous amène rapidement à ne plus voir le sol, celui-ci étant caché dans la brume.

Vu sur notre winglet brandé.

Malheureusement ça se couvre vraiment à l'approche de la frontière.

Les nuages nous offres quelques formes aquatiques.

Et belle surprise, alors que nous survolons la frontière, les nuages se déchirent littéralement et nous offre des vues spectaculaires sur la chaines de Pyrénées.


On aperçoit la partie Espagnole des Pyrénées au Sud de Lourdes notamment le Balaïtous




Dernier regard sur la chaîne des Pyrénées.

Le relief s'adoucie alors que nous progressons vers le Sud de l'Aragon.

En cabine c'est à présent l'heure de l'annonce pour les cartes à gratter. Il faut toutefois souligner que les annonces des PNC Ryanair ont tendance à diminuer, ma voisine fera même un petit somme.

Le bon moment pour faire un point sur la route suivi par notre vol du jour, aujourd'hui croisière à 33 000ft.

Au loin on aperçoit les cimes enneigées des Picos de Urbión frontière en Rioja et Castille et Léon.

On croise à pleine vitesse cet A350 de Qatar Airways qui vient de décoller de Madrid.

Nous survolons les gorges du Tage, célèbre fleuve qui se jettera dans l'Atlantique à Lisbonne.


Les annonces concernant notre arrivée prochaine à Madrid sont prononcées en Anglais et Espagnole par notre équipage PNT et PNC.

Nous faisons quelques virages d'attentes, pour rejoindre l'approche vers Madrid.

Nous survolons à présent la retenue d'eau de l'Entrepenas plus connu sous le nom de mer de Castille.






On aperçoit au loin la centrale nucléaire de Trillo.

Nous filons ensuite au Sud-Est de Madrid avec les belles couleurs de la terre Castillane.



Au sol on voit les cultures d'oliviers.

La cabine est prête pour l’atterrissage.

Nous sommes en finale sous nos ailes, des lotissements vides mais aussi cette autoroute abandonnée au niveau de Mejorada del Campo.

On aperçoit la base aérienne de Torrejón située à quelques kilomètres de Barajas.

Dont on survole la zone industrielle.

Il ne reste que quelques secondes de vol alors que nous croisons l'autoroute M50.

Bienvenido a Madrid !
Nous touchons le sol Espagnol et plus exactement la piste 32 droite en douceur.

Freinage plutôt doux on ne force pas sur les patins mais l'on sort toute la ferraille dehors.

En cabine les trompettes de l'apocalypse retentissent pour annoncer l'arrivée à l'heure de notre vol ! Elles seront suivi de quelques applaudissements de la part de la classe de lycéens/collégiens située au fond de la cabine.

Nous quittons la piste, place aux suivants…

C'est là que l'on voit que le T4S est bien situé, dès la sortie de la piste on se trouve à proximité du terminal intercontinentale d'Iberia/One World.


Au loin on devine les Cuatro Torres quartier d'affaire de la capitale Espagnole.

Le T4S c'est pour bientôt…

Au loin on voit l'immense T4 tout en longueur.

Cet A330-200 de la compagnie Ibérique reliera Rio de Janeiro dans l'après-midi.

Le Terminal 3 à l'architecture moderne accueil une partie des vols Air Europa et de ses partenaires Skyteam.

Devant nous cet A220-300 assure une rotation depuis Zurich arrivé il y a peu il rejoint lui aussi sa porte.

Nous longeons à présent le T2 avec pas mal de compagnies (Wizz, Air Europa mais aussi Norwegian).

Visiteur un peu moins habituel ce 737 max-8 flambant neuf arrivé d'Addis Ababa tôt ce matin. Il passera toute la journée à faire du béton en attendant son vol du soir … dommage.

L'ancienne tour située au dessus du T2 partie "ancienne" de l'aéroport de Madrid.

Ah oui, il y a aussi pas mal d'appareils Ryanair plus l'on s'approche du T1.

Au bout du T1 on trouve des appareils longs courrier avec une belle brochette de 787 (Air China/Etihad ainsi qu'UX).

L'on se parc aux cotés de ce confrère arrivé un peu plus tôt de Marrakech.

Il est temps pour nous de quitter notre boite à sardine jaune canaris. Le débarquement sera rapide par les portes avant et arrière. L'équipage en porte nous salueras poliment nous souhaitant une bonne journée.


Bien que garés près d'une passerelle nous n'y aurons pas droit (voir notre voisin) celle-ci menant dans une zone non-Schengen. En effet notre taxi partira sur le coup des 10h en direction de Birmingham. Le débarquement sera rapide l'aéroport mettant à disposition pas moins de 3 bus dont 2 de grande capacité pour nous évacuer, bravo !



Au loin belle brochette de LC avec UX en A330-200 et B787 et la charter Plusultra (sorte d'équivalent Espagnole d'Air Belgium) en A340-300.

Le trajet en bus sera extrêmement court moins de 3 minutes, bon on a de la place mais les vitres sont crades.

Dernier regard sur notre destrier du jour byebye Lima Delta.

Dès la sortie de l'appareil on tombe sur ce FIDS géant trouvez vous mon prochain vol ?

Quelques mètres plus loin et un portique plus tard l'on arrive dans la salle de livraison bagage où le carrousel à déjà rendu les quelques bagages enregistrés.


C'est ici que je vous laisse, la suite bien que connu sur notre site sera comment dire quelques classes au dessus. D'ici là je vous souhaite de très bon vols à tous !
Merci Hugo pour ce FR.
Un vol utilitaire à moindre coût.
L'essentiel c'est la suite.
Une belle visite côté tarmac des différents terminaux de MAD.
A bientôt
Bonjour Valérie et merci pour ce commentaire, vol utilitaire à faible coup Ryanair fait le travail basique on en a pour son argent... pour le reste il y a la business de Latam. Pour m'y être rendu 3 fois en 6 mois je commence à connaitre un peu l'aéroport Madrilène ^^.
Bon vols !
Merci pour ce FR!
Merci aussi pour toutes ces connaissances géographiques, on en apprend sur les aéroports et le relief c'est sympa!
Bonjour et merci pour ce retour, avec plaisir pour les différentes découvertes pour ma part dans un aéroport où en regardant la terre vue d'en haut je suis comme un gamin !
Merci Hugo pour le partage !
Nous aurons donc bientôt le droit à une suite en J sur LATAM, parce que RYR est pour moi la pire des compagnies européennes, avec leur nouveau process pour les bagages à main et cette façons de systématiquement séparer les passagers d'un même PNR si ils ne payent pas pour leur siège. Vade retro ryanairas :)
A bientôt !
Bonjour Esteban et merci pour ce commentaire en effet la suite sera plus en ligne avec la ligne éditoriale du site. Pour Ryanair et le nouveau système de bagage on trouve le même chez Wizz depuis un bon moment. Après franchement au vue des tarifs planchers l'option à 6€ rends le vol agréable car au moins pas de soucis pour mettre les trolleys dans les racks à bagages comme chez U2 ou même AF...
Bon vols !
FR semble presque agréable à la lecture de ce report agrémenté de bien belles photos!
MAD-ADD en 7M8...ça doit être long quand même!
Hâte de lire la suite!
Bonjour Lysflyer et merci pour ce sympathique retour FR n'est pas si horrible que cela surtout avec cette petite option priorité + 2 bagages à main. Pour le B38M j'aimerais bien connaitre la config cabine.
Bon vols !
Merci Hugo pour ce préacheminement en mode bétaillère ;-)
La cabine fait bien datée, et je n'ai jamais compris pourquoi Ryanair ne s'est pas mise aux planches à repasser en même temps que les legacies: plus léger et plus facile à entretenir.
Mais néanmoins, le confort du siège n'est pas si mauvais, et la tarification permet de construire d’improbables interurbaines, voire même de marier la carpe et le lapin comme dans ton cas^^^^
Bonjour Philippe et merci pour ce retour, les planches à repasser sont arrivées avec l’avènement des nouvelles cabines sky interior. Il est vrai que le routing est un mariage des genres que ne peut réaliser qu'un réel avgeek et cela est possible grâce notamment aux low-cost.
Bon vols !
Salut Hugo
Ce vol LATAM en 5ème liberté fait des émules, Moritz devrait toucher quelques royalties ^^
Vol classique et sans histoire avec FR, même si cette compagnie ne m'attire toujours pas.
Merci pour cette publication, à bientôt !
Bonjour Hervé et merci pour ce commentaire, Moritz est le fournisseur n°1 de bon plan à Madrid pas de doutes. Vol efficace à prix raisonnable et service réduit mais efficace même si je comprends de la firme O'Leary ne fasse pas rêver les foules.
Bon vols !
Merci Hugo pour ce FR !
Le MAD-FRA en 787 LA est la suite logique au MAD-LHR en a346 IB quand on est avgeek. Cette liaison me tente aussi
Chez RYR, le fait que les gens soient séparés entraîne toujours un beau jeu de chaises musicales entre les pax. Les PNC sont parfois conciliants et font des arrangements
Jolie vue sur les Pyrénées, bien enneigées ce mois-ci
La cabine est effectivement hideuse. Et tu as eu de la chance, il n’y avait pas de publicités sur les racks à bagages
”Les trompettes de l’apocalypse”: désagréable et pas très élégant de la part d'une compagnie dont le symbole est la harpe
A bientôt
Cette ligne a été supprimée parce que l'aéroport de Madrid a refusé de réattribuer le même créneau à cette "compagnie" la saison d'après, du coup ils l'ont carrément fermé :)))))) -1, allez la suite, et vite !!!!