Avis du vol entre Singapore et Bangkok en classe Affaires avec Singapore Airlines

Dans la catégorie « Je dépense mes miles », je demande Singapore Airlines Singapour - Bangkok en Business Class

J’ai fait créditer les miles-prime des précédents vols SQ sur le programme TK puis LH, mais comme il n’est pas possible cumuler les segments Silk Air autrement que sur le programme de la compagnie-mère, je me suis retrouvé avec quelques miles KrisFlyer.
Encore une incohérence au sein de la Star Alliance qui devrait disparaître avec la fusion des deux compagnies d’ici l’horizon 2020. Ainsi, tous les vols, même régionaux, seront équipés de sièges Business full-flat
Un détail dans la qualité de service qui devrait valoir à Singapore Airlines encore de nombreuses récompenses.

J’ai donc cumulé suffisamment de miles pour un vol régional en Business Class. Et ça tombe bien, une partie de ces points arrive justement à expiration.

Singapore Airlines propose plus de six vols par jour entre la ville-Etat et la capitale siamoise.
Mais l’un d’entre eux attire particulièrement mon attention puisqu’il est ce jour-là opéré en B777-200ER. J’aurais bien aimé voler à bord du tout nouveau B787-10 mais tous les autres vols sont effectués en Airbus A330-300.
De plus, la compagnie a déjà commencé à retirer de la flotte ses B777-200, c’est l’occasion de voler à bord de ces vieux coucous pour une dernière fois.

Chez Singapore Airlines, le OLCI débute 48 heures avant le départ.
J’ai trouvé les interfaces très sympathiques

J’en profite pour télécharger quelques magazines et journaux

C’est plutôt bien fourni

On arrive tout de même au principal, le check-in

Quelques informations importantes requises par la compagnie

Je ne vois pas de raison de changer de siège

Il n’y a plus qu’à imprimer le document

Singapore Changi est un des rares aéroports où on arrive dans la verdure

En effet, l’aéroport n’est pas qu’un empilement de blocs de béton et de verre puisque la végétation y est parfaitement intégrée.

Pour les vols régionaux, c’est au terminal 2

Il n’est pas des plus récents mais il demeure agréable

Rangée 1 pour les passagers Premium

Personne devant les comptoirs. Derrière non plus.

Ca alors, même la borne a droit à un tapis

Je me rabats donc sur les comptoirs First Class.
Je ne perds pas mes bonnes habitudes

Une nouvelle carte d’embarquement sur papier cartonné est imprimée, je me dirige vers les postes de police
Il n’y a pratiquement plus de vols First Class au départ du terminal 2 mais cet espace est également réservé aux membres les plus élite de la compagnie, les PPS Solitaire. Les heureux membres ont droit à un service First Class au sol ainsi que l’accès aux salons First Class

Changi et Singapore Airlines incitent fortement les passagers à utiliser les bornes. Le mot « Fast » en lettres majuscules serait-il plus persuasif que les mots « Self » ou « DIY: Do It Yourself»?

Il faut d’abord passer un contrôle des cartes d’embarquement. Sans doute pour éviter que n’importe qui passe en zone airside via les portiques automatiques

Nos empreintes digitales ayant été enregistrées à l’arrivée sur le territoire, la sortie est expédiée en quelques secondes

En dehors, l’activité est très calme
Deux Airbus Air Asia font du Bézu et roulent à la même allure

L’un d’eux porte les « Colours of Indonesia »

Trois Dreamliners, deux locaux et un du golfe

Mais avant de me reposer au SKL, je fais un ultime achat en allant vers la nouvelle attraction culinaire locale. Il faut dire que j’en ai vu beaucoup de passagers avec des gros sachets jaunes Irvins.
S’ils en achètent autant, c’est que ces chips au goût d’oeuf salé à base de pomme de terre ou de peau de poisson doivent être sacrément bons.
C’est si populaire qu’il faut faire la queue. Mais ce n’est pas donné côté prix

En attendant, je profite de cette belle vitrine. J’espère bien me restaurer au lounge

Retour sur mes pas pour rejoindre le Silver Kris Lounge

Les bas plafonds donnent un coup de vieux au terminal et la légendaire moquette est toujours là

Les CIP lounges sont localisés au niveau supérieur

Le Silver Kris Lounge est tout droit au fond

Le KrisFlyer Gold Lounge est destiné aux passagers Economique Star Alliance Gold

Je suis attendu

Pour la Business Class, c’est sur la gauche
Ici sont invités les passagers Business des compagnies LH, LX et NH entre autres.

La principale salle de repos

Voilà ce que je n’aime pas avec les salons SQ à Singapour, ils sont aveugles.
Des stores bien opaques sont déployés pour garder l’endroit sombre alors que nous sommes qu’en milieu de journée

On a bien plus de choix dans la e-bibliothèque

Le wifi gratuit me permet d’immortaliser la Une du moment

La salle de restauration

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Voyons ce qui est proposé aujourd’hui
Des ailes de poulet

Des plats végétariens

De la soupe de travers de porc au maïs doux

Ou une crème à la patate douce

Du lard de porc confit

Du poisson et de la purée de pomme de terre

Un plat qui ne fait pas très asiatique

Un curry indien et du riz

De petites bouchées frites

Il y a largement de quoi manger ici

Des fruits frais, sandwichs et pâtisseries

Des crudités et assaisonnements

Du pain et de petits gâteaux

Nous ne sommes pas en Amérique du nord.
Toutes les boissons sont en libre service

Le champagne est le Charles Heidsieck, le même que celui servi à bord

Les vins viennent de France et d’Océanie

Les alcools forts sont secrètement cachés

La machine à kawa

Promotion ponctuelle ou nouvelle proposition?
Mais ce qui est sûr, c’est que le Japon a exporté ses machines pour servir la pression

Le lard confit est succulent et se marie bien avec Charles

#jefaismescoursesausalon

Singapore Airlines a introduit la préparation à la demande de plats bien locaux
La dame présente est ravie de préparer un bol à base de nouilles, Mee Siam
Je demande à ce que la préparation soit peu relevée

Notre avis intéresse la compagnie

Je trouve ça bof. Je préfère une bonne soupe Laksa

Pour terminer sur une note sucrée, de petits desserts qui se mangent mais sans plus

Avant de partir pour la porte d’embarquement, je dois faire une petite vidange
Sans surprise, les sanitaires sont propres et bien tenus.

Il y a de quoi se faire une petite toilette avant un vol

Une des nombreuses cabines de douche

La porte E12 n’est pas vraiment à côté.
Encore pour au moins 7 minutes de marche

Un Boeing 777-200. Je pense que c’est mon avion.

Je suis au tout début de la jetée, porte E3

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Si c’est lui, il est immatriculé 9V-SRQ

Un Boeing que j’aurais bien aimé prendre aujourd’hui

Je suis à la moitié de la jetée. Allez, encore un petit effort

Nous y voici

C’est passé à « Last Call » quand j’arrive au seuil de la porte. Le vol ne part pourtant que dans trente minutes

Les formalités de sûreté sont rapides et efficaces.
L’embarquement a déjà débuté quand je pénètre en salle

C’est bien le 9V-SRQ qui m’amène sur BKK aujourd’hui

Il approche sur les 16 ans de service. Autant dire beaucoup pour la compagnie singapourienne pour qui la moyenne d’âge de la flotte ne dépasse pas en général les 9 ou 10 ans

Certains ne sont pas pressés pour entrer dans l’avion

Mais comme dit mogoy, « c’est que j’ai un Flight Report à faire, moi »
J’embarque de suite. En plus, c’est passé à « Gate Closing »

Accueil très froid à la limite rude de la part de l’agent SQ qui scanne les BP

Pour moi, c’est par cette porte

Je suis accueilli en porte par le Chef de cabine à la cravate rouge Philipp. Sa collègue Leading Stewardess au kebaya vert a des vues insistantes sur mes paquets de chips et entend bien à ce que j’en partage durant le vol

Je suis assis au premier rang et Wow. Le pitch est plus qu’énorme. Il est royal

Le coussin et la couverture sous blister sont déjà disposés

Le pitch aux sièges voisins du premier rang est tout aussi sympathique

Vingt sièges pour la première cabine. Ça fait pas très intime mais presque.
C’est du 2-2-2 alors qu’Air France a réussi à caser 7 sièges de front au temps du NEV.

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Mon voisin aura une belle vue sur le cockpit. Enfin, tant que le commandant laisse la porte ouverte

Un avantage tout de suite compensé par un petit inconvénient, l’écran qui n’est déjà pas très grand est relativement éloigné

L’avion reviendrait-il tout juste du Japon?

La littérature standard est déposée avec le menu et le casque sous l’écran

Le mois d’août n’est pas encore arrivé à son terme que le nouveau programme de divertissement du mois de septembre est déjà sorti et opérationnel.

La carte de sécurité

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La SQ Girl bleue vient en cabine avec des verres de champagne, du jus et un cocktail à base de jus de fruits et de tonic. Ce dernier est très désaltérant. Il est vrai qu’il fait toujours chaud dans cette région du globe

L’écran n’est pas tactile. Il est de toute façon trop loin pour mon bras.
On a donc besoin de la télécommande encastrée dans l’accoudoir

Pour recharger son téléphone ou son laptop

D’autres espaces de rangement sont disponibles à l’avant de l’accoudoir central

Les commandes électriques du siège

Les derniers passagers arrivent et tous les sièges de la première cabine Business seront finalement occupés. Dont le siège voisin. Ce qui n’est pas étonnant quand on voit le pitch énorme.
Priscilla remet à chacun un oshibori bien chaud

Et si on jetait un oeil sur le menu?

L’International Culinary Panel est toujours présent

Une entrée, trois plats chauds au choix, un dessert. Ils appellent ça un déjeuner léger.
C’est vrai qu’il manque le fromage

Le menu du vol retour est inclus. C’est dîner léger: entrée, trois plats chauds, un dessert et toujours pas de fromages.

La carte des vins

Suite des vins et les cocktails

Les autres boissons alcoolisées ou non

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En attendant le départ, je démarre le système de divertissement.
Le casque réducteur de bruits

La télécommande archaïque

Le système de géovision date lui aussi de la préhistoire

Argh, ces publicités

Le visage de Deadpool est déjà hideux.
La qualité de l’image qui est carrément médiocre n'arrange pas les choses

Les portes sont closes à 12H45 et la passerelle est vite retirée

Le film est interrompu par la vidéo de sécurité.
On voit bien que la qualité de l’image est médiocre

Le premier exemplaire du Boeing 787-10 de la compagnie qui se repose avant un prochain vol.
Il est immatriculé 9V-SCA et a été livré à la compagnie en début de cette année

On ne peut pas dire que ce soit l’heure de pointe

Pas de winglet sur les B777-200ER

L’activité est relativement faible en ce début d’après-midi. L’avion n’attend pas longtemps avant de s’engager sur la piste 20C devant cet Airbus A320 JetStar

Décollage à 13H00 plein sud
Les moteurs font un boucan d’enfer. Je n’ai plus l’habitude avec les doux ronrons des A380, A350 ou B787.

Le paysage nautique typique et facilement reconnaissable à Singapour

Virage sur la gauche pour nous diriger vers le nord

Singapore Changi continue à s’étendre

Je me rends aux toilettes situées à l’avant de l’avion avant le début du service.
Comme sur le vol HKG-SIN, tout le personnel est concentré dans les offices localisées entre les portes 2L et 2R

Ces trolleys contiennent les casques pour l’IFE

Sans surprise, c’est propre

On retrouve les cosmétiques britanniques Penhaligon’s

Et différents accessoires de toilette dans le tiroir: brosses à dents, rasoirs, peigne

A mon retour en cabine, le service a déjà commencé.
Comme pratiquement sur tous les vols SQ Business, le trolley est de sortie pour le début

Le verre d’eau est automatiquement rempli sans que la SQ Girl demande au passager

Mon voisin américain est prêt à manger

Moi aussi

Le vol vers Bangkok n’excède pas deux heures, ce sera un service light.
Donc, pas de nappe sur la table et les plats sont amenés au plateau
Pas le temps ni les moyens de faire l’indianocean™ aujourd’hui

L’incontournable pain à l’ail

Et le plat chaud déposé dans la foulée.

Tout y est. L’entrée et le dessert
Repas light, entrée light

Et le verre de vin rouge, Château Cambon La Pelouse, cru bourgeois Haut Médoc 2014

En entrée, thon poêlé, gambas, Saint-Jacques, vinaigrette au sésame.
C’est très frais et bien assaisonné

Le plat principal: boeuf grillé, pommes de terre rôties, jeunes carottes, champignons et sauce au vinaigre balsamique.
Même sur un vol moyen-courrier, la sauce est servie dans un petit ramequin en porcelaine et non dans une coupelle en aluminium.

La viande est absolument délicieuse

Pour le dessert, cheesecake ricotta au chocolat
Il est bon

Et pour terminer, une boisson chaude.
Je regrette que la compagnie serve le lait en poudre. Ça ne fait pas très Business Class.
Je vais donc la boire nature

Le repas est terminé à 13H55. On a donc droit à un petit repos avant l’arrivée
Il est très facile de s’extraire du siège grâce à la table pivotante

Le personnel a récupéré les plateaux.
Il fait attention que les passagers soient assis bien confortablement dans leurs sièges
Priscilla vient déposer une couverture pour ceux qui ont un peu froid

Un dernier oshibori pour la route

Je pars pour une petite sieste en comptant les moutons au dehors

Le siège devient plat à 180° mais présente encore un angle. On n’est donc pas tout à fait à l’horizontal.

Le commandant prend en général la parole trente minutes avant l’arrivée à destination. La fin de son speech est ensuite suivie par la préparation de la cabine pour l’atterrissage. Il est 14H25
Les SQ girls procèdent au retour des vestiaires

Et à la distribution des cartons Premium Lane.
Pour ceux qui auraient encore l’ancienne version, vous pouvez la garder en souvenir chez vous ou la jeter à la poubelle

L’avion aborde les côtes thaïlandaises.

On aperçoit l’aéroport de Suvarnabhumi au loin

Un dernier virage sur la gauche

Plus que quelques minutes

Encore quelques mètres

Et nous atterrissons à 15H02 heure locale. Le posé des roues fut assez brutal

Un Dreamliner version 8 Japan Airlines arrive de Narita

Bangkok est une escale importante dans le réseau Emirates, pas moins de 6 vols par jour en majorité opérés en A380

Celui-ci est sur point de rentrer sur DXB

On continue à contourner l’aérogare pour trouver cette fois-ci un autre Dreamliner 8 nippon mais du concurrent: ANA

Un russe entouré par des thaïlandaises.

Nous arrivons en porte sept minutes après l’atterrissage à côté de deux fournisseurs officiels du PSG

En porte D3, donc en jetée la plus proche de la sortie

Une dernière photo de mon siège avant de partir

En attendant que les portes s’ouvrent

Ce qui n’a pas tardé

Je n’ai pas voyagé avec Thai Airways mais je peux tout de même utiliser cette Fast Lane grâce au petit carton remis à bord.
Tu vois Franck, c’est No Photos à partir de cet endroit

Un seul poste PAF sur deux est ouvert. Fort heureusement pour moi, une seule personne est devant moi et elle a déjà remis son passeport au policier.
Au comptoir voisin où on a déposé une pancarte « Closed », un policier est vautré dans son fauteuil en train de boire et de s’amuser avec son smartphone. Pourquoi pas?

J’arrive au tapis 11 situé à quelques mètres de la sortie de la PAF à 15H18
Des chariots sont déjà disposés près du tapis. Ça, c’est du service

Le premier bagage est prévu être délivré dans huit minutes.
Il arrivera en fait dix minutes plus tard.

Plusieurs sacs de golf arrivent en même temps que les bagages normaux.
Je n’ai donc pas besoin d’aller le chercher sur le tapis spécial.
Mieux encore, un personnel de l’aéroport qui est positionné près de la bouche d’arrivée retire les sacs et affaires volumineuses et les dépose sur le sol. DXB est définitivement au tapis par triple KO

Je suis attendu à la sortie par une sympathique représentante de mon hôtel que je suis vers l’extérieur

La concentration de limousines d’hôtel est élevée en sortie 5

La voiture est arrivée et mon escorte se dépêche d’amener mes affaires au chauffeur.
Pendant que ce dernier charge les valises, elle me demande si je souhaite aller aux toilettes ou fumer une cigarette car le trajet vers l’hôtel va durer 45 minutes

Je pensais que le trafic serait moins dense en milieu d’après-midi. Ce n’est pas le cas
La période de deuil est terminée. Le nouveau roi du pays se nomme Rama X

Je vous quitte sur cette photo de la capitale siamoise et je vous dis à bientôt pour le dernier report de cette série qui sera également ma centième publication.
Merci