Bonjour Mesdames, Messieurs :)
Bienvenue sur ce troisième et dernier opus d'un voyage en Estonie datant de mai dernier, avec ce vol Easyjet qui me ramènera de la capitale danoise à la capitale des Gaules. Pour ceux que ça intéresse, vous pouvez lire ou relire la création du routing dans le spoiler ci-dessous :
Je me résigne donc à réserver le retour avant l'aller, histoire de ne pas me retrouver le bec dans l'eau avec des prix impossibles aux horaires que je vise. Petit soucis n°2 : Chez LH, les vols en aller simple sont hors de prix (c'est la dernière compagnie européenne à surfacturer les allers simples pour les vols intraeuropéens, non ?). Comme d'habitude, AF/KLM ne propose rien d'intéressant car que des départs en matinée, ou bien via Riga mais à un prix très élevé. Lot n'a rien de mieux à me proposer…
Par contre, je remarque qu'Easyjet, avec son programme d'été qui débute le 1er avril, a décalé son vol Lyon <> Copenhague du week-end du samedi au dimanche, ce qui est plutôt intéressant puisque le vol part à 20h25 de Copenhague, et qu'un vol SAS fait Tallinn - Copenhague en début de soirée, départ 17h05 arrivée 17h40 à CPH, avec un peu plus de deux heures de marge à CPH, parfait pour assurer la correspondance. Le vol Easyjet est à un tarif plutôt raisonnable, 65€.
Petit souci n°3 (oui, j'ai plein de petits soucis quand je prépare mes routings) : Le vol SAS TLL-CPH est extrêmement cher, plus de 150€. Je cherche donc autre chose, via CDG notamment, un vol atterrissant à 19h30 me permettrait de récupérer le dernier TGV pour Lyon… Et surprise, joie des tarifs de l'aérien, je tombe sur un TLL-CPH-CDG sur SAS, à 93€, avec le segment TLL-CPH que je visais. C'est de suite plus correct, je pars donc sur ce routing TLL-CPH sur SAS, no-show sur le CPH-CDG de SAS (qui arrive trop tard pour avoir le dernier TGV), pour à la place aller prendre le vol Easyjet CPH-LYS.
Je réserve le tout, je rajoute sur le vol U2 un très cher supplément de 15€ pour le siège 1A, mon expérience sur LYS-KRK m'ayant convaincu de l'intérêt de ce siège avec pitch infini, "full-access" bien qu'en hublot, embarquement prioritaire, et surtout sortie en premier, assez utile pour passer rapidement la PAF au terminal low-cost de LYS. Petit détail qui aura son importance, alors que le LYS-KRK était effectué en A319, ce vol sera effectué en A320…
Je me retrouve donc avec un retour à 173€, avec un départ à 17h le dimanche soir et pas de nuit d'hôtel à rajouter. C'est un peu cher, mais comme toujours, difficile de faire mieux depuis TLL si je veux optimiser le temps sur place.
Un mois après, mi-avril, mon demi-RTT est enfin validé, je peux donc me pencher sur le problème du vol aller. Parce que c'est bien beau de revenir pour un tarif correct, mais encore faut-il que j'y aille, à Tallinn… Le constat est rapide : Pour partir le vendredi après-midi et arriver avant minuit à Tallinn, tout est cher ! Ne me souvenant plus du détail de mes recherches, je me contenterai de la solution retenue : TGV de Lyon Part-Dieu à Roissy (pour 60€), puis airBaltic de CDG à TLL qui part à 18h40 et arrive à 22h35. Sur ce vol, j'ai le choix entre acheter directement à airBaltic, ou bien à AF en partage de codes. AF est quelques euros plus chère, mais je cumule un segment Medium, soit 5 XP. C'est rentable, je choisis donc cette solution, pour un prix tout à fait prohibitif de 204€.
On arrive donc au programme de vols suivant :
Enchainement de vols
- 1TGV9866 - Première - Lyon Part-Dieu → Aéroport Paris CDG en TGV Réseau
- 2
- 3
- 4EZY4426 - Économique - Copenhague → Lyon en Airbus A320
Encore un peu d'exclusivité sur ce vol, avec l'ajout dans la base de données de la liaison Lyon - Copenhague, jamais reportée quelque soit le sens et la compagnie (en même temps, seule Easyjet l'opère, depuis son ouverture en 2015).
Pour moi, on ajoutera un premier vol sur un A320 Easyjet, mes dix vols U2 déjà effectués jusque là ayant tous été effectués en A319.
J'ai cependant déjà voyagé sur la ligne Copenhague - Lyon, mais du temps de Brit Air, en avril 2009, sur un CRJ700. Les vols étaient alors effectués avec une escale à Strasbourg (c'était alors mes 3e et 4e vols de ma carrière d'avgeek… Ce vol Easyjet était quant à lui le 124e !). Brit Air était en concurrence avec SAS, et a abandonné la ligne en octobre 2010, laissant la scandinave sans concurrence, jusqu'à fin 2012 où cette dernière a aussi abandonné la ligne…
Mais revenons au vol : Comme précisé dans le routing, j'ai sélectionné le siège 1A, payant, mais qui sur un précédent vol Lyon-Cracovie m'avait convaincu grâce au pitch infini qu'il offre, en plus de l'appréciable embarquement prioritaire.
Reprenons les bonnes vieilles habitudes ter, avec encore plus de retard !
Fraîchement arrivé de Tallinn avec 45 minutes de retard, je m'étais arrêté devant ce FIDS, indiquant mon vol pour Lyon à l'heure…

… Mais comme je le disais sur le récit précédent, ce dimanche 27 mai 2018, c'est jour de grève du contrôle aérien en France, avec les retards et annulations que ça implique ! Je jette donc un œil à l'application Easyjet, et ce que je craignais apparait devant mes yeux écarquillés d'horreur (oui, j'en fais un peu trop, dans mes notes j'ai simplement écrit "retard, c'est relou").

Il est 18h35, avec ces 1h14 de retard dans la vue (notons d'ailleurs la précision dans le retard annoncé… Trop précis pour être crédible ?), je vais donc devoir tuer au moins 2h avant qu'un début de pré-embarquement ne démarre…
Je pars donc faire un petit tour aux portes F, d'où partent les low-cost, portes qui sont situées bien loin du reste du terminal. Les travaux aperçus à l'arrivée de mon vol précédent sont ceux du bâtiment qui fera la jonction entre les portes D et F (je pense pouvoir affirmer sans trop m'avancer qu'il s'agira des portes E…), il faut donc pour le moment passer par un long couloir totalement aveugle (sauf à un endroit) et totalement dépourvu de tapis roulants. C'est donc assez long et pénible comme cheminement…
Mais à l'arrivée, quelle vision bénie des dieux ! Ou pas… Ryanair qui embarque pour Malaga. Ya pas à dire, je préférais les A340 pour la Chine vus depuis l'autre jetée…

Allez, de quoi me consoler doublement : Les baies vitrées sont propres et facilement accessibles, parfaites pour contempler l'activité aéroportuaire, et en plus un Q400 airBaltic est en train d'arriver à son parking !

Même s'il repart sur Riga, et pas Tallinn, j'ai bien envie de le prendre, en tout cas beaucoup plus que mon vol Easyjet…

Bref, j'ai fait le tour du terminal, et il n'y a vraiment rien à faire à part quelques snacks ou attendre. On est vraiment dans l'architecture classique des aérogares low-cost, de type "hangar". Les WC sont à moitié condamnés, et assez sales, contrairement au reste de l'aéroport… Cela dit, ça se comprend, les taxes aéroportuaires doivent être nettement moins chères pour cette zone, il y a donc moins de moyen mis pour améliorer l'expérience passager. Par contre, je croiserai tout de même quelques cafards, et là, ça me rebute quand même un peu plus.

Comme je n'ai rien de mieux à faire, je vais assister à l'embarquement de mon autre vol, celui vers Paris (en plus, si mon vol Easyjet est annulé, je serai sur place pour sauter dans la solution bis).
Quand je vous disais que le couloir reliant les portes F aux D étaient des plus agréables à parcourir… (c'est plusieurs minutes de marche dans cet environnement. Au moins c'est coloré…)

Petite pause en chemin auprès de la zone vitrée, histoire de tirer le portrait du CRJ900 qui m'a amené jusqu'ici, ainsi qu'à l'A343 toujours en porte.

Je me rends donc jusqu'aux portes B, d'où part ce vol SAS pour Roissy. L'accès à la zone B est en travaux également, décidément… Je ne prends pas de photos en chemin, puisque je passe mon temps au téléphone avec Madame pour me plaindre de ce retard (après tout, c'est pour elle que je subis ça, donc nous devons bien partager l'ennui mortel de la situation également…).
Je m'installe à proximité de la porte, les sièges ne sont pas inconfortables…

Je n'ai pas choisi mon fauteuil par hasard, c'est le seul que j'ai pu voir où il y avait une prise à proximité. Beaucoup de passagers sont à la recherche d'un endroit pour recharger leurs compagnons électroniques, malheureusement pour eux je n'ai pas de multiprise avec moi.

Je patiente en bouquinant un peu, tandis que le vol SAS pour Paris accumule les retards supplémentaires. De dix minutes, on passe à 20, puis 30, puis 45, puis une heure… Bref, l'heure tourne, et je me rends compte qu'il va peut-être falloir que je me rende à ma porte Easyjet, parce que le retard annoncé de 1h14 semble cohérent avec une arrivée désormais toute proche de l'appareil sur la plateforme danoise !
Pour rire, le vol SAS pour Paris aura finalement trois heures de retard… (qui n'auraient sans doute pas donné lieu à une indemnisation si j'avais pris le vol, le retard aurait probablement été imputé au contrôle aérien en grève, ce qui fait partie des circonstances extraordinaires sur lesquelles la compagnie n'a aucun pouvoir, contrairement à une grève du personnel de la compagnie, n'en déplaise à MOL).

C'est donc en clopinant (orteil cassé peu avant, pour rappel) que je me rends péniblement en porte F, connaissant la manie d'U2 de pré-embarquer bien à l'avance ses vols… Avec seulement deux petits tapis roulants sur toute la distance, il me faudra quinze minutes pour rejoindre ma porte. Un kilomètre à pied, ça use, ça use…
Je suis plutôt ravi en arrivant de bénéficier du Speedy Boarding (inclus avec la réservation de siège au premier rang), puisqu'à peu près toute la cabine de l'avion fait déjà la queue pour l'embarquement général, alors qu'il n'y a que deux personnes devant moi dans la file prioritaire…

Le pré-embarquement est lancé juste quand j'arrive, je peux donc profiter de la très vaste zone réservée aux passagers prioritaires, avec des sièges en quantité suffisante, tandis que le tout-venant doit s'entasser dans une zone à peine plus grande alors qu'ils sont une grosse centaine. Je veux bien qu'il faille pomponner l'égo des passagers payants pour l'accès prioritaire, mais quand on est à peine une dizaine à être éligibles, autant agrandir la zone pour le reste des passagers plutôt que de nous laisser dix mètres carrés chacun…
A noter que l'agente s'occupant du contrôle des billets tentera de rassurer des passagers quant au fait que l'avion va bien arriver, et que le vol ne sera pas annulé, le tout dans un français certes moyen, mais qui a le mérite d'être utilisé (les passagers en question ne maitrisant clairement pas la langue de Shakespeare). Même si ça ne me concerne pas directement, j'apprécie l'effort.

A peine arrivé, je m'assied pour soulager mon pied, et un doux bruit de réacteur CFM56 attire mon attention : C'est notre avion qui arrive enfin de Lyon, avec un retard d'1h07 très exactement. C'est l'A320 G-EZUF qui assurera notre vol, il appartient à Easyjet depuis sa sortie d'usine en avril 2011.

Le débarquement se fait par l'avant et l'arrière, assez efficacement.

Pour une raison que j'ignore, mes neuf co-pax prioritaires font la queue debout dès que l'appareil pointe le bout de son nez. Je conçois l'intérêt de monter dans les premiers plutôt que les derniers pour avoir une place pour un bagage cabine, mais là nous serons uniquement dix à embarquer en priorité, et je doute sérieusement que la dixième personne à monter à bord doive déjà faire face à la saturation des coffres à bagages…

Bref, quinze minutes après l'arrivée de l'appareil, soit cinq minutes après la fin du débarquement, l'embarquement est lancé, avec logique respect des priorités, sous le regard de la Lune qui pointe le bout de ses cratères au-dessus de l'avion… Cette nouvelle livrée Easyjet est vraiment pour le moins flashy !

L'accueil à bord est un peu empressé, l'équipage s'affaire pour préparer la cabine et ne prend donc pas le temps de saluer les passagers. Je ne leur en tiens pas rigueur, si ça nous permet de partir sans trop de retard supplémentaire…

… Et je suis de toute façon saisi d'horreur devant la vision qui s'impose à moi : Le rang 1 A à C, qui, sur A319 Easyjet offre un pitch "infini", c'est à dire avec jusqu'aux jumpseats de l'équipage de l'autre côté de la porte, est honteusement raccourci par une paroi inutile et détestable sur les A320 de la compagnie orange ! Me voilà donc encore une fois eu par la low-cost britannique, avec un siège payant pour avoir moins de place pour les pieds qu'avec un siège classique, et aucune vision sur l'avant.

Car la paroi remonte en effet bien haut, et seule une petite ouverture laisse apercevoir ce qui se passe devant. J'ai à ce moment précis une assez intense envie de retourner prendre le vol SAS pour Roissy, mais ça serait peut-être malvenu de quitter l'appareil.

La sellerie indique que je suis dans un appareil avec la nouvelle cabine, et donc un siège "slim" qui ne s'incline pas. Ça reste confortable pour un vol de cette durée toutefois. Et au moins je n'aurais pas de voisin en 1B..

Que serait une cabine décevante sans sa boucle de ceinture non siglée ?

L'embarquement se poursuit, avec des annonces très régulières de l'équipage pour nous dire que nous avons un créneau de décollage dans 30 minutes et qu'il faut donc que l'embarquement et l'installation des passagers soient les plus rapides possibles.
A côté de nous, un petit frère A319 repousse vers Milan, avec 1h05 de retard.

Quelques miettes au sol, mais comme sur le vol précédent, je préfère des miettes et un vol moins retardé…

Ma voisine en 1C voyage avec sa fille qui s'est installé en 1F, mais visiblement elle préfère ma compagnie à celle de sa progéniture, à mon grand regret !

L'embarquement est terminé dans les temps, et la porte est fermée à 21h30. Le pilote s'exprime en français, uniquement pour nous annoncer que nous allons partir au plus vite pour respecter le créneau de décollage. En effet, nous n'aurons pas de "restrictions en France et à l'atterrissage" suite à la grève du contrôle aérien, mais seulement si nous respectons ce créneau. L'annonce est donc très courte, et n'est traduite en anglais que par les PNC. C'est plutôt bien de la part du pilote de prendre quand même le temps de donner ces quelques infos malgré le rush !
Les démonstrations de sécurité sont réalisées dans la foulée en français, puis une bande-son est passée en danois sans la gestuelle, alors que nous repoussons devant un 737 Transavia.

Une fois le roulage débuté, à 21h40, l'équipage se présente et de nouvelles démonstrations de sécurité sont réalisées, cette fois en anglais, en insistant beaucoup plus sur l'aspect "Votre sécurité est la priorité d'Easyjet". Curieux ces démos en deux temps !
Le temps de vol annoncé est d'1h50. On approche de la piste 04R

Pas mal de trafic, à l'atterrissage comme au décollage, on patiente quelques minutes. Nous aurons 3205m de piste, ça devrait suffire !

On s'aligne finalement après l'atterrissage d'un frangin Easyjet…

Pleine puissance, on s'élance à 21h50 !

On est déjà dans les airs quand on croise la piste 12/30.

Vue générale et un peu floue (que voulez-vous, à 22h dans un avion au décollage, dur de faire mieux !) de l'aéroport, avec au premier plan le terminal low-cost, où se dirige le vol Easyjet que nous avons généreusement laissé atterrir

Les hangars de maintenance, avec à l'extrémité du parking l'A330 Air Greenland, une compagnie que j'ai extrêmement envie d'emprunter…

On vire rapidement vers le sud, ce qui permet d'apercevoir les lumières de Malmö de l'autre côté de l'Øresund…

… Puis le pont traversant le détroit (pont que j'ai aussi envie d'emprunter, si vous voulez tout savoir !).

On passe au large de la péninsule de Falsterbo, l'extrémité sud de la Suède, tandis que la Lune guide nos pilotes (ainsi que, je l'espère, les contrôleurs aériens, mais c'est un peu moins poétique).

Le ciel s'assombrit rapidement alors que nous filons vers le sud-ouest, survolant la partie occidentale de la Mer Baltique… Penchons nous donc sur la documentation de bord, avec tout d'abord la notice de sécurité.

Et son verso..

Pas de magazine dans mon rangement, je me penche plutôt sur ce qui m'intéresse, le magazine du BoB ! Il commence à se faire tard, et je n'ai pas mangé depuis midi, les prix à l'aéroport de CPH étant dignes d'un… aéroport scandinave, logiquement.

Le BoB "Bistro" de chez Easyjet est assez classique, et la compagnie ne dispose pas de repas pré-commandables (du moins rien de différent que ce qui est proposé sur la carte). Les tarifs sont raisonnables, même si vous aurez du mal à le constater vu la netteté du cliché…

La carte des boissons, avec toujours ces vins extrêmement chers, 6 à 7€ la mini bouteille de 18,5cL de vins très basiques, même dans les terrasses des cafés parisiens ils n'osent pas aller jusque là !

Mon choix est fait, il y a un choix de sandwichs assez raisonnable, ça devrait me caler… En attendant que le service débute, petit coup d’œil dehors où je me permet un dernier cliché avant de sombrer dans la nuit, avec la plage de la péninsule d'Ulvshale sur l'île de Møn, au sud-est du Danemark…

Le trolley est en cours de préparation, les hôtesses discutent un peu fort de leur lassitude, notamment de leur doux espoir que "[les passagers] vont dormir plutôt qu'acheter à manger, comme ça on pourra aller manger rapidement". Un discours bien compréhensible, surtout quand c'est le dernier vol de la journée avec plus d'une heure de retard, mais je pense qu'il serait mieux de le tenir un peu plus discrètement, certains passagers pouvant trouver cela "non professionnel" ou autre…

Les hôtesses continuent de discuter, elles attendent que les stewards qui font le service en partant du fond aient terminé de préparer leur chariot, pour lancer le service en même temps à l'avant et à l'arrière de la cabine, j'en profite donc pour vous présenter ce magnifique plafonnier !

Le service commence enfin, précédé par une annonce qui m'achève : Il n'y a plus aucun sandwichs, froids ou chauds, ni la pizza, il ne reste en "repas" que les mezze ou tapas box… Pour un vol devant partir à 20h30, c'est vraiment très dommage de n'avoir quasiment rien à manger.
Je me rabats donc sur la tapas box, que j'accompagne d'un Coca, et quelques sucreries pour me consoler, la dernière (et seule) tapas box que j'avais mangé en avion, sur Brussels Airlines, ne m'ayant pas laissé de mauvais souvenirs (ni de bons d'ailleurs, ça se mangeait, c'est tout).

Le résultat est bien moins convainquant que le produit SN : La présentation n'est pas sous forme de boîte (avec 4 emplacements à snacks + la sauce au milieu, assez pratique pour piocher dedans), mais avec des blisters empilés. Moins de variété aussi, puisque SN proposait des tomates séchées en plus des deux viandes et des biscuits salés. Niveau praticité, on est proche du néant puisqu'il n'y a aucun couvert fourni, je finirai donc avec les doigts aussi gras que si je venais de manger un kébab frites. Au niveau du goût, absolument aucun, même le chorizo n'avait aucun aspect gustatif autre que celui du carton (pour ceux qui n'en ont jamais mangé : c'est fade, le carton).
Pour couronner ce délicieux repas, le Coca est servi chaud, donc imbuvable (pour moi du moins).

Une fois ce simili-repas terminé, je regarde la nuit par le hublot… A 22h45, j'aperçois les lumières d'un orage qui semble assez violent, dans la région de Francfort. Notre trajectoire de vol montre d'ailleurs que nous l'avons contourné par l'ouest. Le cliché ne rend vraiment pas grand chose, on va donc dire que c'est une vue artistique.

A 23h17, le cockpit nous annonce un atterrissage dans 30 minutes, nous venons de débuter notre descente. Le ramassage des déchets commence seulement à ce moment, un peu long de garder une heure ses restes…
Une vingtaine de minutes plus tard, on aperçoit les lumières de Bourgoin-Jallieu…

On vire longuement à droite, pour s'aligner avec la piste, les lumières de Lyon sont toutes proches…

C'est ensuite au tour des lumières du parking éloigné de LYS d'apparaitre, parking utilisé en général par les charters.

Toucher à 23h42, le freinage est vraiment très rude pour dégager la piste au plus vite.

On sort au niveau des portes Hop!, le roulage est assez court, nous arrivons au parking au terminal low-cost à 23h46, avec 1h11 de retard.

Étant au premier rang, je débarque parmi les premiers, et je presse le pas, puisque la PAF est de la partie à LYS ! Prenons tout de même le temps de faire un dernier cliché de la bestiole qui m'a ramené ici, parqué à côté d'un copain aux anciennes couleurs.

On est curieusement un peu "abandonnés" sur le tarmac, il n'y a pas d'agent pour guider, et l'entrée de la rampe d'arrivée n'est pas bien visible de nuit, la dame devant moi aura un peu de mal à trouver la voie ("Lao-Tzeu l'a dit : Il faut trouver la voie !" Pardon, je m'égare, nous ne sommes pas sur OO-SNB).

On arrive dans un couloir commun où les passagers d'un autre vol à l'arrivée se pressent vers la PAF.

Heureusement, les policiers ont tout autant envie que nous d'aller se coucher, puisqu'ils font uniquement semblant de contrôler les passeports : La policière s'occupant de mon cas prendra mon passeport, et me le rendra aussitôt sans même l'ouvrir, en me souhaitant une bonne soirée avec un grand sourire. Je la remercie, lui souhaite bon courage, et file sans demander mon reste.
L'inutile et coûteux obstacle est donc passé en deux minutes.

Le nouveau terminal 1 n'a malheureusement pas éliminé le long cheminement souterrain reliant le satellite au terminal. Au moins le tapis roulant est fonctionnel.

Je passe sans m'arrêter en salle de livraison des bagages, encore à moitié en travaux. Je note la présence d'une borne Rhonexpress, LYS est mieux équipé que CDG sur ce point…

Et me voilà landside, 7 minutes après la sortie de la PAF. Un peu de monde aux arrivées, forcément, mais le niveau des départs est bien désert…

C'est de là que part la "nouvelle" passerelle reliant le T1B au T1A, qui venait juste d'ouvrir lors de mon passage.

A droite, une vaste zone en travaux, la mezzanine des départs accueillera probablement des commerces dans le futur.

Tout le cheminement est une zone de travaux en fait, Easyjet en profite pour faire sa pub.

On arrive finalement au bout de la zone Départs du T1A, ex-Terminal 1. C'est d'ailleurs la première fois que je met les pieds dans cette zone, je n'ai jamais pris l'avion qu'au T2, T3, et T1B à LYS.

Sans surprise, c'est encore plus mort ici. Je continue mon chemin vers le T2…

Après cinq minutes de marche depuis ma sortie landside, les ascenseurs pour le parking P0, situés dans le terminal 2, sont en vue !

La zone entre les deux terminaux, pompeusement dénommée "Le Square", offre un plan d'évacuation plutôt compliqué…

Mais comme il n'y a pas d'incendie en vue, je monte plutôt dans l'ascenseur, direction le niveau -3, où ma voiture m'attend sagement ! J'arriverai chez moi à 00h45, soit 1h03 après l'atterrissage, un score tout à fait honorable (et je vous vois venir : si, j'ai bien respecté les limitations de vitesse !).

C'est ici que je vous abandonne, lâchement, avec la trajectoire de notre vol (notez le petit écart en Allemagne pour éviter l'orage).

On se retrouve d'ici quelques jours pour une nouvelle série de reports, sur une destination incroyablement originale, puisqu'il s'agira de… Tallinn !!
A bientôt, et n'hésitez pas à commenter !
Merci Robin pour le partage !
Longue attente à CPH dommage que la partie Low Cost de l'aéroport soit si froide et pas vraiment propre au niveau des toilettes.
Double merci pour avoir signalé le bulkhead du rang 1 sur les 320, j'ai un vol de 4H prévu sur 320 EZS et je me posais la question de changer ma sortie de secours pour le rang 1 et après ton report, c'est non merci :)
La boite tapas est vraiment triste à voir, les produits d'une qualité très médiocre et très mal pensés. Dommage.
A bientôt !
Merci pour le retour Stephan !
C'est souvent le cas quand un aéroport a une zone low-cost dédiée... Je préfère encore CPH à LYS dans la zone LCC !
Mais de rien, c'est là tout l'intérêt du site ! On y trouve des infos nettement plus précises que sur seatguru et Cie... J'avais sélectionné mon siège 1A sur LYS-KRK après avoir vu un FR de Chevelan sur un appareil identique justement. L'issue de secours est bien plus avantageuse en effet !
C'est quand même dommage pour une LCC qui fonctionne au BoB de ne pas savoir présenter mieux que ça ses produits...
A bientôt
Merci Robin pour ce FR!
Bien vu pour la prise électrique qui te permet de donner un peu plus de vie à ton téléphone!
Concernant l'embarquement, j'ai toujours trouvé cela dingue de voir des PAX bondir dès l'arrivée de l'appareil.
On ne sait jamais au cas ou il parte sans eux^^
Dommage de payer pour un siège plus (j'en aurai fait de même), pour au final se retrouver les pieds dans la cloison. EZY devrait repenser ses cabines pour fidéliser ses PAX.
Monsieur avait grande faim! Tu as bien testé le catering!
Bonne journée à toi et à bientôt!
Merci Benoit pour ton com' !
Il fallait la trouver cette prise, vu qu'elle est pour le ménage, elle était bien cachée derrière les sièges...
Je comprends que l'on tente de monter dans les premiers pour avoir une place pour le bagage cabine, mais ceux qui débutent la queue 30mn avant, ça me dépasse...
C'est clair que donner l'impression au pax de se faire avoir ne donne pas envie de revoler... Je suis magnanime, mais je dois avouer que je vais éviter la compagnie orange quand je le peux dorénavant.
Heureusement que le cookie et le Twix ont répondu à mes attentes, ça m'a un peu consolé ! J'avais pourtant bien mangé le midi à Tallinn ^^
A bientôt :)
Merci pour cette suite.
Quel changement cette première rangée sur les A320 d'EZY par rapport au A319! Les jambes devaient être douloureuses après le vol!
Entre l'atitude de l'équipage et les restes du catering dispo, cette prestation globale de la compagnie orange n'envoie pas du rêve...
A bientôt!
Merci pour le commentaire Thomas !
En effet, je déteste avoir les jambes coincées dans une cloison, je finis avec des courbatures...
U2 était très décevante, d'habitude elle est pourtant plutôt bien vue (tant qu'on ne touche pas à son BoB), mais là on sentait que l'équipage était à bout...
A bientôt
Salut Robin
J'ai tout lu du début à la fin ! ^^
Mauvaise nouvelle en apprenant le retard, et ce satané terminal ou on a plus envie de se tirer une balle dans la tête que d'y rester !
Finalement pas d'annulation c'est déjà une bonne chose
Déception de se retrouver derrière la paroi ...
Nouvelle désillusion avec un BoB vide, et pas très ragoutant lorsque l'on prend ce qu'il reste.
Ce n'est pas vraiment professionnel de la par des PNC de discuter de leurs états d'âmes, qui plus est en élevant la voix
L'arrivée à LYS est aussi une plaie avec ce très long cheminement entre le terminal low cost et le Hall B, puis d'aller vers le T1 est aussi long, j'ai trouvé une combine pour relier le P2, c'est de passer à l'extérieur, le trajet est simple... Uniquement valable si la météo est favorable !
Les PAF man étaient aussi pressés d'aller se coucher lors de mon dernier passage à la PAF, on ne va pas s'en plaindre...
Merci pour cette contribution, à bientôt !
Hello Hervé, merci pour ta lecture !
C'est que j'ai été trop succinct dans mes descriptions et commentaires alors si tu as tout lu :P
Je craignais vraiment l'annulation, d'autant plus que je suivais les départs en temps réel à LYS, et que des vols prévus après le CPH partaient avant lui... L'attente fut bien longue.
Rien à rattraper dans ce vol. Je comprends que l'équipage soit fatigué, c'est bien normal, mais mieux vaut en parler avant que les passagers montent à bord, ou bien à voix basse...
Tu passes par la gare TGV pour atteindre le P2 depuis l'extérieur, ou bien tu passes devant le T1 ?
Vu l'utilité du contrôle, on ne peut qu'encourager les PAFMan à expédier le tout en effet...
A bientôt !
3Tu passes par la gare TGV pour atteindre le P2 depuis l'extérieur, ou bien tu passes devant le T1 ?=> Je passe à côté de la gare TGV, et au dessus du parking couvert, (ou tu laisses ta voiture), puis traverse le rond point et entre sur le P2 par un petit passage ouvert situé sur le rond point...
Merci Robin pour ce FR un peu chaotique!
Tu n’as vraiment pas eu de la chance... Outre le retard, c’est vraiment décevant d’avoir payant et finir dans une cloison. Au moins tu as eu le speedy bording.
Le BOB, enfin ce qu’il en restait, ne fait clairement pas rêver non plus.
Point positif, l’arrivée tardive qui fluidifie bizarrement le passage à la PAF! Avec ton retard sur TAP l’autre fois, tu commences à être habitué à LYS de nuit ^^
A bientôt
Merci Noëllie pour ton commentaire :)
Le speedy boarding était en effet le bienvenu, la queue pour embarquer de l'autre côté faisait peur à voir... Le seul point positif du vol au final, avec la PAF à l'arrivée :P
Entre mes départs à 6h et les arrivées à minuit ou après, je vois plus souvent LYS de nuit que de jour ^^
A bientôt !
Bonsoir Robin,
" je pense qu'il serait mieux de le tenir un peu plus discrètement, certains passagers pouvant trouver cela "non professionnel" ou autre…" => c'est limite effectivement...
"je finirai donc avec les doigts aussi gras que si je venais de manger un kébab frites" => hum vraiment pas pratique, le genre de détail qui m'agaaace !!
Bref un vol qui ne restera pas dans les annales.
A bientôt
Dorothée
Bonjour Dorothée !
L'équipage semblait assez agacé par le retard, ça peut expliquer le comportement, mais c'est limite en effet.
La box chez Brussels Airlines fournissait un petit "pic" en plastique pour prendre les aliments et les tremper dans la sauce, ça ne coûte rien du tout et c'est quand même un minimum je trouve...
Un vol à oublier au plus vite, heureusement, le vol suivant (que je devrais publier bientôt), un mois après, fut l'exact opposé ! :D
A bientôt, merci pour ton commentaire :)
Merci Robin pour ce FR.
Damned, le retard est important mais bon choix d'être resté avec EZS plutôt que le vol vers CDG.
Des cafards beurk CPH me semblait plus propre dans mes souvenirs.
Plus de sandwich, ni de pizza, le vol précédent à finis les stocks.
Et les tapas bien huileux, on repassera.
Et des PNC fatigués, vive la fin de journée.
A bientôt
Hello Valérie, merci pour ton commentaire :)
J'aurais été nettement moins ravi sur le vol de CDG en effet, le vol en lui-même aurait été plus agréable, mais arriver à quasiment minuit à Paris en devant prendre un TGV à 6h le lendemain pour aller bosser... Non merci !
CPH était propre partout ailleurs que dans le terminal LCC et dans les zones de travaux, mais on sent que cette zone n'est pas logée à la même enseigne...
Tout le monde, des passagers à l'équipage en passant par la PAF, avait hâte d'aller au lit...
A bientôt !
Merci pour cette suite Robin!
Des cafards à CPH? C'est pas dans cet aéroport qu'on pense en croiser en priorité lol, quoi qu'il en soit c'est plutôt "grave" quand même pour un lieu public! Je n'en ai jamais croisé dans d'autres aéroports.
Ahhh les passagers debout avant l'embarquement... un reflex bête qui arrive même sur des cies legacy.
Dommage que la rangée 1 du 320 ait une cloison :/
L'assiette de tapas semble quant à elle très mauvaise.
Arrivée avec plus d1h de retard, ce qui bien évidemment n'est pas imputable à EZY ce jour là.
A bientôt!
Merci pour ton com' Benjamin :)
C'est aussi la première fois que j'en vois. Après ça peut s'expliquer car certains blocs WC étaient en travaux, et donc ouvert sur la partie tuyauterie, et c'est souvent là que les cafards se cachent... Quand je bossais pour les URSSAF, il y avait eu une invasion de cafards quand il y avait eu des travaux dans les sanitaires pour cette raison.
Essayer de se mettre au début de la queue c'est compréhensible, mais quand on est 9 à embarquer en premier... Je comprends pas ! Du même genre que les gens qui se lèvent 20mn avant l'arrivée en gare dans le TGV ^^
C'était bien mauvais ces tapas, il n'y avait vraiment aucun goût, même le pire des chorizos chez Lidl a un minimum de goût épicé, là, rien du tout, ça relevait de l'exploit presque...
Pour le coup, le retard n'était pas de leur faute, et l'équipage a tout fait pour que l'on garde notre créneau d'atterrissage !
A bientôt
Merci Robin pour le partage
Le pitch au 1A est vraiment décevant à cause de la cloison, je ne vois pas l’utilité de celle-ci. La collègue Ryanair fait mieux sur ce point
”le couloir totalement aveugle et totalement dépourvu de tapis roulants” : de quoi me remémorer mon dernier passage à CPH, je me souviens encore de ce couloir mais je n’ai heureusement pas eu le privilège de croiser les cafards ^^
Jolie vue sur le pont/tunnel de l’Oresund au décollage qui me rappelle aussi des souvenirs
A bientôt
Merci Hugo pour ton commentaire ;)
Même U2 fait mieux sur ses propres A319, je ne comprends pas non plus le pourquoi de cette cloison... Ça alourdit l'avion et ça gêne les passagers, aucune utilité...
Le couloir est vraiment long, et sinueux, on n'en voit pas le bout... Les cafards c'était le petit "+" pour terminer en beauté :P
J'ai fort envie de prendre un train pour traverser ce pont, quand même une belle prouesse de génie civil !
A bientôt
Merci Robin pour ce FR.
Quelle abnégation à faire des longeurs alors que tu es handicapé temporairement !
« autant agrandir la zone pour le reste des passagers plutôt que de nous laisser dix mètres carrés chacun… » Bah, non je ne vois vraiment pas pourquoi !
"Le pitch, le drame. Récit d’une vie ruinée. » déjà paru sur FR.com
Des PNC LCC qui espèrent que les pax n’achètent rien, on aura tout vu !
« elles attendent que les stewards » attitude un peu idiote si elles voulaient vraiment manger plus rapidement. Certes elles auraient plus bosser mais tout le monde aurait fini plus tôt. Bel esprit d’équipe…
La pénurie du BoB est navrant. Vraiment bcp de choses à revoir chez U2 sur ce chapitre.
Bref une anti pub pour l’agent orange.
Merci Quentin pour le FR !
La zone "low-cost" était tellement déprimante et sans intérêt que je ne me voyais pas y attendre plusieurs heures...
J'aime trop partager ! D'autant plus quand tous mes copax sont agglutinés sur 2m² ^^
Je suis sûr que je peux demander des dommages et intérêts pour le préjudice moral subi.
Beaucoup à revoir en effet... Je suis bien mal tombé, d'habitude U2 a bonne presse.
A bientôt :)