FRistes, bonjour !
Bienvenue sur le deuxième vol d'un week-end estonien datant de mai dernier, qui nous amènera de Tallinn à Copenhague sur SAS… Mais d'abord, pour ceux qui l'auraient loupé, le récapitulatif du routing est présent dans le spoiler ci-dessous :
Je me résigne donc à réserver le retour avant l'aller, histoire de ne pas me retrouver le bec dans l'eau avec des prix impossibles aux horaires que je vise. Petit soucis n°2 : Chez LH, les vols en aller simple sont hors de prix (c'est la dernière compagnie européenne à surfacturer les allers simples pour les vols intraeuropéens, non ?). Comme d'habitude, AF/KLM ne propose rien d'intéressant car que des départs en matinée, ou bien via Riga mais à un prix très élevé. Lot n'a rien de mieux à me proposer…
Par contre, je remarque qu'Easyjet, avec son programme d'été qui débute le 1er avril, a décalé son vol Lyon <> Copenhague du week-end du samedi au dimanche, ce qui est plutôt intéressant puisque le vol part à 20h25 de Copenhague, et qu'un vol SAS fait Tallinn - Copenhague en début de soirée, départ 17h05 arrivée 17h40 à CPH, avec un peu plus de deux heures de marge à CPH, parfait pour assurer la correspondance. Le vol Easyjet est à un tarif plutôt raisonnable, 65€.
Petit souci n°3 (oui, j'ai plein de petits soucis quand je prépare mes routings) : Le vol SAS TLL-CPH est extrêmement cher, plus de 150€. Je cherche donc autre chose, via CDG notamment, un vol atterrissant à 19h30 me permettrait de récupérer le dernier TGV pour Lyon… Et surprise, joie des tarifs de l'aérien, je tombe sur un TLL-CPH-CDG sur SAS, à 93€, avec le segment TLL-CPH que je visais. C'est de suite plus correct, je pars donc sur ce routing TLL-CPH sur SAS, no-show sur le CPH-CDG de SAS (qui arrive trop tard pour avoir le dernier TGV), pour à la place aller prendre le vol Easyjet CPH-LYS.
Je réserve le tout, je rajoute sur le vol U2 un très cher supplément de 15€ pour le siège 1A, mon expérience sur LYS-KRK m'ayant convaincu de l'intérêt de ce siège avec pitch infini, "full-access" bien qu'en hublot, embarquement prioritaire, et surtout sortie en premier, assez utile pour passer rapidement la PAF au terminal low-cost de LYS. Petit détail qui aura son importance, alors que le LYS-KRK était effectué en A319, ce vol sera effectué en A320…
Je me retrouve donc avec un retour à 173€, avec un départ à 17h le dimanche soir et pas de nuit d'hôtel à rajouter. C'est un peu cher, mais comme toujours, difficile de faire mieux depuis TLL si je veux optimiser le temps sur place.
Un mois après, mi-avril, mon demi-RTT est enfin validé, je peux donc me pencher sur le problème du vol aller. Parce que c'est bien beau de revenir pour un tarif correct, mais encore faut-il que j'y aille, à Tallinn… Le constat est rapide : Pour partir le vendredi après-midi et arriver avant minuit à Tallinn, tout est cher ! Ne me souvenant plus du détail de mes recherches, je me contenterai de la solution retenue : TGV de Lyon Part-Dieu à Roissy (pour 60€), puis airBaltic de CDG à TLL qui part à 18h40 et arrive à 22h35. Sur ce vol, j'ai le choix entre acheter directement à airBaltic, ou bien à AF en partage de codes. AF est quelques euros plus chère, mais je cumule un segment Medium, soit 5 XP. C'est rentable, je choisis donc cette solution, pour un prix tout à fait prohibitif de 204€.
On arrive donc au programme de vols suivant :
Enchainement de vols
- 1TGV9866 - Première - Lyon Part-Dieu → Aéroport Paris CDG en TGV Réseau
- 2
- 3SK1789 - Économique - Tallinn → Copenhague en Bombardier CRJ900
- 4EZY4426 - Économique - Copenhague → Lyon en Airbus A320 (Cliquez ici)
Un peu d'exclusivité pour la base de données (et pour moi), la ligne Tallinn - Copenhague n'ayant jamais été reportée, quelque soit le sens et la compagnie.
Bon, après, ça reste un vol en Y en CRJ900 SAS, ça reste donc un sujet connu, par moi comme pour la BDD…
Pour le placement à bord, lors de l'enregistrement en ligne, il reste des sièges en issue de secours, je me met donc en 17F, les issues en CRJ900 étant vraiment très spacieuses !
Reprenons les bonnes vieilles habitudes bis, avec un premier retard…
Après un jour et demi à profiter du beau temps pour se promener dans la capitale estonienne, c'est déjà l'heure du retour… On monte dans un tram à proximité de notre auberge de jeunesse, qui nous emmène pour 2€ à l'aéroport en une vingtaine de minutes.

On arrive à 15h pile à l'aéroport, deux heures avant le départ de mon vol.

La passerelle reliant le terminus du tram au terminal, d'où l'on peut constater l'avancement des travaux des parkings et accès.

Il y a quelques mois encore s'étendait ici un parking découvert tout ce qu'il y a de plus classique. Les travaux avancent vite en Estonie (du moins ici, dans la partie russophone il faut des années pour refaire une petite place… J'exagère à peine).

Pour rappel, une vue datant de novembre dernier de la zone maintenant en travaux :

De l'autre côté, un petit parking, qui est utilisé par les employés (et qui le fut un temps par Avis aussi, mais je ne sais pas si c'est encore le cas).
Au fond, l'A321Neo OY-PAC de la toute récemment défunte Primera Air… L'appareil était ici stocké à Tallinn après son delivery flight de Hambourg-Finkenwerder à Tallinn deux jours plus tôt. Il est parti vers Londres le lendemain de mon passage à TLL pour effectuer son premier vol commercial de Stansted à Malaga…
J'aurais bien aimé tester cette compagnie pour me faire un avis sur le low-cost long-courrier… Je me rabattrai sans doute sur Norvegian un jour pour tester ça.

On arrive au bout de la passerelle dans la partie "Arrivées" de TLL…

Comme d'habitude, descente à l'étage inférieur…

… Pour accéder aux sanitaires nettement moins fréquentés qu'à l'étage, et donc plus propres (et encore plus propres car le ménage vient tout juste d'y être fait, le sol est encore humide).

La patère sur la porte décorée a été arrachée visiblement… Ça n'est pas la première fois que je le remarque, la maintenance tarde un peu à régler ce genre de petits détails à TLL.

Quand je ressors, je jette un œil au FIDS, qui indique mon vol à l'heure, avec un enregistrement aux comptoirs 23 à 25…

Direction donc la zone d'enregistrement. Des agrandissements de dessins d'enfants, auparavant accrochés dans la partie airside, sont exposés sur les murs. Sur l'écran de télévision, des informations sont diffusées en boucle, ici une anecdote intéressante : "Lors de son ouverture en 1936, l’aéroport de Tallinn était le plus grand aéroport d'Europe".

Les comptoirs SAS sont tout au fond, juste avant le PIF. A gauche, un bas relief représentant l'ancien président estonien Lennart Meri (dont l'aéroport porte le nom).

Après deux minutes d'attente, le temps pour un petit groupe termine son enregistrement un peu compliqué, puisqu'ils transportent des armes à feu, c'est à mon tour. L'agente me remet avec le sourire ma carte d'embarquement jusqu'à Paris. Je suis placé en 28C sur le vol CPH-CDG, mais je ne compte de toute façon pas prendre ce vol…
Les plus observateurs auront noté mon passage chez A3 pour le programme fidélité *A, sur les bons conseils entre autre de ce cher RYRthebest !

Je reste un peu à discuter avec ma douce et tendre, et je vérifie le départ à l'heure de mon vol depuis Copenhague… Ah, et bien c'est raté ! Le vol est annoncé avec 35 minutes de retard au départ… Le vol devant partir dans les minutes qui suivent, je reste serein quant à la fiabilité de cette information, on ne va sans doute pas passer soudainement à 2 heures de retard…

Après des adieux déchirants (comprenez un "A plus" de Madame qui s'en va prendre son car sans se retourner), direction le PIF que je passe sans aucune attente, grâce à la disposition du tapis permettant à 4 personnes/ligne de déposer les affaires dans les bacs simultanément.

Passage obligé ensuite par le duty-free, où je fais le plein de cigarettes à moitié prix pour la famille (fumer tue, mais quitte à se tuer, autant le faire à moindre coût)…

A la sortie, je note cette salle de prière qui n'était pas accessible lors de mes précédents passages, puisque située dans une zone qui était jusqu'à il y a peu en travaux.

Je m'engage dans le terminal tout en longueur…

L'ambiance est toujours aussi cosy. J'aime bien l'aquarium, les libellules Nordica, un peu moins les voitures en expo, omniprésentes. Mais il faut bien faire avec la culture du pays, où avoir une grosse voiture est encore LE symbole de réussite par excellence.

Mon vol est prévu de la porte 4, qui est sponsorisée par Tallink, une compagnie maritime estonienne (notez la mezzanine en forme de bateau à gauche).

J'avance un peu plus dans le terminal pour trouver de quoi recharger mon téléphone…

Je trouve mon bonheur à proximité de la porte 6, qui est elle sponsorisée par une chaîne de salles de sport.

Mon vol est finalement affiché en retard au départ également, nous devions partir initialement à 17h05, le nouvel horaire est fixé à 17h45. La porte a également changé, on passe de la porte 4 à la porte 16.
Même si c'est un peu illisible suite à la mauvaise compression du fichier, je n'ai pas trop à me plaindre, puisque le vol Nordica pour Copenhague, qui lui était prévu à 17h30, est annoncé avec pas moins de 4h15 de retard, suite à un problème avec un appareil (c'est un avion de la base Nordica de Groningen qui viendra à la rescousse pour effectuer le vol).

Je me dirige vers la porte 16 donc, qui est située tout au fond de la zone Schengen, au bout d'un étroit couloir qui sert de salle d'attente…

Le problème de cette zone est que, contrairement au reste de l'aéroport, elle est très inconfortable pour patienter : Manque de sièges, un seul accès (le couloir ci-dessus), qui se bouche très vite car les gens ont tendance à s'y installer pour attendre, et c'est loin de tous les services et commodités. Les portes dans cette zone peuvent être en configuration Schengen ou hors-Schengen, il suffit de verrouiller/ouvrir les portes. Les espaces d'attente confortables sont malheureusement dans la zone hors-Schengen…
Au passage, un mot sur la PAF : Il y a 4 agents dans les guérites, amplement suffisant pour gérer le seul vol au départ dans les 3 heures à venir (TK vers Istanbul).

La zone est d'autant plus bondée qu'à la porte voisine, un vol pour VIlnius est annoncé, avec un départ quinze minutes après notre vol.

L'appareil atterri finalement en provenance de Copenhague à 17h12, le débarquement des passagers commencent une dizaine de minutes plus tard. Pendant ce temps, une employée distribue les tags "Delivery at aircraft" pour les bagages cabine volumineux qui devront voyager en soute.

A 17h30, l'embarquement est lancé, sans respect des priorités. Nous n'aurons pas droit à un embarquement par passerelle (seule Nordica semble pratiquer l'embarquement par passerelle sur les CRJ à Tallinn), direction donc les escaliers, peints eux-aussi du jaune typique des zones d'embarquement/débarquement de TLL.

Une fois arrivé en bas, on patiente devant la porte close, le temps que la cabine soit nettoyée. Le numéro de porte "12" ou "16" dépend de si elle est en configuration Schengen ou non. A gauche, la pelle à neige et le balai sont en pause estivale…

Une grande baie vitrée permet d'observer l'activité sur le tarmac en patientant. Un ATR Norra s'en va pour Helsinki, tandis qu'un camion de refueling et de catering s'occupent d'un CRJ Nordica en partance pour Stockholm.

Après quelques minutes, la porte est ouverte et nous pouvons embarquer. Un chariot est à disposition pour réceptionner les bagages tagués en salle d'embarquement.
C'est donc le CRJ-900LR EI-FPS qui m'accueillera à son bord aujourd'hui, dans cette livrée que j'aime beaucoup. Cet appareil appartient à Cityjet, qui le loue à SAS (SAS ne possède aucun CRJ en propre, ils sont tous à Cityjet, sans compter les locations temporaires, à Nordica ou Air Nostrum notamment), et il est tout récent puisqu'il a effectué son premier vol fin août 2017, l'appareil n'a donc que 9 mois quand je monte à bord… Il porte le doux nom de Sifka Viking.

L'accueil à bord est souriant, je file m'installer à mon siège, à la deuxième issue. Mon voisin se dévoue pour illustrer le pitch particulièrement généreux aux rangs 16 et 17.

La vue plus classique du pas.

Malgré le rapide nettoyage, la cabine apparait plutôt propre…

… Tant que l'on ne va pas chercher trop loin, une bouteille se cache ainsi sous mon siège. Test Marathon raté ! Mais je préfère avoir une bouteille sous le siège et un vol un peu moins en retard qu'une cabine immaculée et de louper ma correspondance…

Un des deux défauts de ce siège : L'accoudoir côté carlingue est court, pour ne pas empiéter sur l'issue en cas d'urgence.

Celui de l'autre côté est de taille normale, mais plein, car il contient la tablette.

L'autre défaut est que le hublot est un peu loin, il faut se pencher en avant pour avoir une bonne vue.

Pour les maniaques des boucles de ceinture comme moi, un troisième défaut : Cette dernière n'est pas siglée.

Pendant ce temps, l'embarquement se poursuit tranquillement… Il y a beaucoup de français, au moins un bon tiers de la cabine, qui poursuivent pour beaucoup sur le vol vers CDG (comme moi, si l'on en croit mon billet).

Le plafonnier, classique des CRJ. Les coffres à bagages ne seront pas pleins, malgré un très bon taux de remplissage de la cabine : Le dépôt des valises au pied de l'avion a été bien respecté !

Une petite patère est accessible sur le siège de devant.

Le dossier du siège de devant comporte les instructions pour ouvrir l'issue de secours. La tablette est bloquée en position fermée.

Dehors, nous avons vue sur l'A321Neo Primera Air, quelques ATR et CRJ Nordica, ainsi que des jets privés…

L'embarquement est annoncé terminé à 17h45, j'ai récupéré un voisin, le dernier passager à être monté à bord… Frustrant.
L'hôtesse passe pour le speech habituel des issues de secours, qui est on ne peut plus succinct : "Lisez la notice de sécurité, merci". Bon, et bien, obéissons ! La notice est siglée Cityjet.

Pendant ce temps, les démonstrations manuelles sont réalisées, avec bande-son en anglais uniquement, puis un résumé en danois.

Le cockpit prend ensuite la parole pour nous annoncer un vol de 1h15, que nous allons partir dès que possible, et il s'excuse également pour le retard, du à l'équipage précédent qui a subi lui-même des retards dans la journée à cause du contrôle aérien.
Le soucis vient certes de là, mais c'est surtout le planning de vol de l'appareil qui amplifie la situation, puisqu'il est calculé au plus juste avec des temps d'escale depuis son début de service (à sept heures du matin) ne dépassant pas 30 à 40 minutes. Dur de rattraper un retard dans ces conditions…
Bref, nous repoussons à 17h55, avec 50 minutes de retard donc, et nous débutons notre roulage à 18h.

On s'aligne vers l'est (avec le lac Ülemiste visible sur la droite au bout de la piste)…

Et on s'élance pour décoller, à 18h01 ! TLL est fort agréable pour les roulages extra courts (à peine 400m entre notre position de parking et le seuil de piste)…

Une petite zone de parking est située le long de la piste…

On vire très rapidement vers l'ouest, ce qui m'offre une belle vue sur l'aéroport que nous venons de quitter…

… Et bien entendu sur Tallinn ! C'est de mémoire la première fois que j'ai une aussi belle vue sur la capitale estonienne. J'aperçois même un train partir de la gare d'Ülemiste pour Narva, la ville où Madame réside…

Au centre, le lac d'Ülemiste, et à gauche, les lacs artificiels Männiku et Raku, issus de l'exploitation de gisements de sable. On aperçoit également l'autoroute vers Tartu qui file quasiment plein sud.

On retrouve les lacs artificiels à droite de l'aile, la capitale derrière, la baie de Tallinn où un ferry en provenance d'Helsinki fend les flots… Ça ne rend malheureusement pas bien sur la photo, mais on voyait assez bien les côtes finlandaises également.

On longe les côtes estoniennes… Devant le bord d'attaque de l'aile, la base aérienne de l'OTAN d'Ämari.

On termine le survol de l'Estonie en passant, comme à l'aller, au-dessus de l'île d'Hiiumaa. On devine l'aéroport de Kärdla (une flèche, louée soit-elle, peut vous aider à le visualiser), qui ne reçoit en mouvements commerciaux que deux vols par jour effectués en BAe Jetstream 32 vers Tallinn, une DSP attribuée à Transaviabaltika (qui n'a rien à voir avec la compagnie Transavia que l'on connait tous).

La mer Baltique est rapidement atteinte, profitons-en pour regarder le contenu de la pochette du siège ! On trouve le menu, le doggy bag, le magazine duty-free, et… un intrus teuton ! Si j'étais pointilleux, je dirais que le test Horatius est raté ! Par contre, plus gênant, il manque le magazine de la compagnie… Dommage.

La carte du BoB (un peu floue, désolé), qui a un choix assez restreint, mais théoriquement avec des produits de qualité (je n'ai pu confirmer cela qu'avec des cookies personnellement). Notons tout de même un petit choix de cocktails assez simples…

Pour la plupart des vols européens, il est toutefois désormais possible de précommander des repas (à priori pour les vols de plus de deux heures). Pas certain que ça vaille autant le coup que les propositions airBaltic ou Austrian, puisque SAS ne propose que des plats froids, avec seulement une boisson en accompagnement visiblement, le tout pour 13€. A voir ce que ça donne niveau qualité…
Sinon, comme d'habitude chez SAS en CC/MC, il y a tout de même un service offert de thé ou café.

Le sac à incident gastrique, à déchirer pour ouvrir. J'ai un doute sur le fait que ce système d'ouverture soit une bonne idée : en cas d'urgence absolue, la panique qui prend le dessus peut rendre l'opération un peu trop longue pour ouvrir à temps le sac délivreur…

Faute de magazine, pas de flotte ou de réseau ! Je note par contre dans le magazine du duty-free qu'il est possible d'acheter des cigarettes avec des Miles. J'aurais pensé qu'il y avait des restrictions sur ce genre de produit à ce sujet !

Pendant ce temps, le service a débuté, effectué par l'hôtesse, le steward s'occupe pour le moment du service SAS Plus (possibilité de choisir un élément de la carte du BoB gratuitement).

Comme d'habitude, le service est effectué au plateau (ce que j'aime beaucoup), en commençant par le café, que transporte l'hôtesse. Je préfère le thé, je ne récupère donc pour le moment qu'un gobelet vide, une touillette, une serviette, du sucre, et un peu de lait…

En attendant que mon thé arrive, je regarde le paysage défiler… La pointe du Gotland apparait rapidement.

J'ai vraiment bien envie de me rendre sur cette île l'été prochain. Nous verrons bien !

Le steward arrive finalement à mon niveau, me voilà donc muni d'un délicieux thé avec un petit nuage de lait. Comme d'habitude, je regrette que les serviettes ne soient pas siglées !

Je bois mon chaud breuvage en regardant les nuages apparaitre alors que l'on aborde la Suède continentale…

Puis je marathone le tout.

Petit passage aux WC, qui sont propres…

… Mais toujours aussi étroits !

La cabine, qui est bien remplie, je ne compte que quelques places libres. Même les deux rangs de SAS Plus sont complets.

Après de coutes mais intenses turbulences, la descente débute, on se rapproche doucement des nuages… Les déchets sont ramassés, les gobelets cartonnés sont mis à part pour les recycler, un bon point pour SAS.
La copilote prend la parole pour nous annoncer un atterrissage dans dix à quinze minutes selon la densité du trafic aérien à Copenhague.

Les nuages se dissipent un peu alors que l'on commence à les traverser, laissant apparaitre la baie de Køge, et l'île d'Amager au fond, sur laquelle est situé l'aéroport de Copenhague. L'équipage commercial nous annonce que malheureusement ils n'ont pas pu avoir les informations pour les passagers en correspondance courte, et qu'il faudra se renseigner à l'aéroport.

On vire pour s'aligner sur la piste 04L.

La terre apparait enfin, les volets sont sortis.

Le paysage est assez campagnard… Au fond, on aperçoit les piles du pont de l'Øresund.

Le bâti est assez typique de la région, ça me donne encore plus envie de retourner en Scandinavie…

La piste apparait sous nos roues…

Le plaqué est assez puissant, on croise des Airbus SAS pendant la décélération…

Puis un CRJ1000 Air Nostrum loué à SAS, qui part vers Amsterdam.

On arrive en porte, en passant à proximité du terminal low-cost, monopolisé par Easyjet, en ancienne et nouvelle livrée.

On se parque à côté d'une zone de travaux, alors que le steward nous donne les infos de correspondance qu'il a finalement réussi à obtenir, ce qui a permis d'en rassurer plus d'un en cabine (de mémoire, aucun vol n'a été annoncé comme étant déjà parti). Il est 18h25, nous avons récupéré 5 minutes pendant le vol, ce qui nous amène à 45 minutes de retard en porte.

C'est suffisamment rare pour le noter, mais pas d'instant Danette massif à l'arrivée, malgré le retard !

Je quitte l'appareil sans me presser, mon vol Easyjet ne part que dans deux heures… J'aime beaucoup la paroi en faux bois clair à l'avant de la cabine.

Les bagages cabine placés en soute sont déposés dans des chariots devant l'appareil, je me permet un dernier cliché de l'appareil… J'ai failli avoir droit à un "No photo", une employée se dirigeant vers moi après ce cliché pour me dire quelque chose, mais je me met en marche vers l'escalier, ce qui suffit à éviter la remarque.

L'escalier donc, qui nous mène en bout de passerelle.

Je profite des vitrages de la passerelle pour tirer le portrait à deux jolis A340-300 qui, comme tout A340, font partie des appareils que j'aimerais beaucoup prendre un jour. Le premier partira vers Shanghai, le second vers Pékin. Un CRJ SAS repousse juste derrière eux.

A la sortie de la passerelle, nous sommes accueillis par un FIDS. Mon vol SAS pour Paris, que je ne suis pas censé prendre, est prévu avec 10 minutes de retard, tandis que mon vol Easyjet pour Lyon, que j'espère bien pouvoir prendre, est indiqué à l'heure. Mais le restera-t-il ? Vous le saurez au prochain épisode !
(… Petit indice : Le 27 mai 2018 était jour de grève du contrôle aérien en France…)

C'est donc ici que je vous laisse, sauf si un très court bonus sur Tallinn vous tente. Quoiqu'il en soit, vous n'échapperez pas à la trace radar du vol !

La vieille ville médiévale est dominée par plusieurs clochers, dont le plus grand, celui de l'église protestante Saint Olaf, qui culmine à 124 mètres. Les tours des remparts marquent la délimitation de la ville médiévale…

Juste derrière ce centre historique s'élèvent des grattes-ciels, qui poussent rapidement depuis quelques années, signe de l'économie florissante de l'Estonie… L'IGH plus ancien au centre date par contre de 1972, il s'agit de l'hôtel Viru, qui servait entre autre à loger les éventuels occidentaux en visite dans la ville. Forcément, qui dit hôtel avec une clientèle internationale en URSS dit centre KGB pour l'espionnage des chambres, ici au 23e étage de l'hôtel, qui est devenu un musée du KGB…
A gauche, des ferrys, principalement pour Helsinki, sont au port, et derrière eux au loin la tour de télévision.

De l'autre côté de la colline, c'est un paysage plus simple, composé de petits immeubles, maisons et de quelques industries qui s'étendent jusqu'à la mer… L'immeuble en verre est le siège des chemins de fer estoniens (Eesti Raudtee).
Tout à gauche au premier plan, sur la colline, la façade de la Maison Stenbock, construite à la fin du 18e siècle par un certain… Stenbock, suite à un appel d'offres de la province, normalement prévue pour être un palais de justice. Le conflit russo-turque de la fin de ce siècle ne permis cependant pas à l'administration de la province d'Estonie (qui appartenait, je ne vous l'apprends pas, à l'empire russe) de terminer le financement du bâtiment. Stenbock en devint donc le propriétaire et y habita jusqu'à sa mort en 1828. Le bâtiment est ensuite passé entre plusieurs mains avant d'être enfin racheté par le gouvernement en 1899, pour le reconvertir, plus d'un siècle après sa construction, en un palais de justice, comme prévu initialement…
C'est resté sa fonction jusqu'à l'indépendance de 1991, le tout nouveau gouvernement estonien entreprit alors de le rénover, la maison était assez abimée faute d'entretien suffisant sous la période communiste… C'est finalement depuis 2000 le siège du gouvernement.

Descendons de notre colline, pour aller se promener dans le parc qui longe les remparts de Tallinn… C'est verdoyant !

Mais, s'il y a moins de neige qu'en mars, il y a beaucoup, beaucoup plus de monde… Tallinn est très touristique en été, de fait, si comme moi le froid ne vous gêne pas, je ne puis que vous conseiller de visiter la ville en hiver ou au début du printemps. L'atmosphère y est bien plus authentique, et la ville plus belle avec de la neige…
Pour éviter la foule, on s'éloigne donc, direction le bord de mer. A droite, l'ancien terminal Linda Line Express, une compagnie exploitant des ferries trimarans entre Tallinn et Helsinki. Hors-champ juste à droite, on trouve aussi un héliport, utilisé jusqu'en 2008 par Copterline, avec une ligne commerciale Helsinki - Tallinn.

En tournant un peu la tête, on aperçoit au fond le musée maritime, installé dans un ancien hangar de construction d'hydravions.

Juste à côté, une curieuse esplanade en béton, qui semble assez abandonnée…

Il s'agit du Linnahall, une salle de concert et de sport construite en 1980, faisant partie d'un complexe destiné à accueillir les épreuves de voile des JO de Moscou. Sous nos pieds, on trouve ainsi une salle de concert abritant 4600 places, ainsi qu'une patinoire… Après avoir également servi de boîte de nuit depuis l'indépendance, le bâtiment est abandonné depuis 2009.

L'esplanade comporte aussi des escaliers d'accès vers un parking souterrain, abandonné également. Elle devait servir, dans l'idée de l'architecture, de lien entre le front de mer et la vieille-ville…

La vieille-ville est en effet toute proche, même si l'ancienne centrale électrique de Tallinn est un peu sur le chemin !

Le complexe est entretenu de manière minimaliste, pour éviter que le bâtiment ne s'abîme trop. Des plans de rénovation sont envisagés depuis plusieurs années, mais ça ne débouche pour l'instant sur rien de bien concret… En attendant, la zone fait le bonheur des explorateurs urbains, en espérant que l'éventuelle rénovation à venir ne fasse pas perdre à ce bâtiment son charme et son style on ne peut plus soviétiques !

A bientôt pour le dernier segment du récit, n'hésitez pas à commenter !
:)
Merci Ronin pour ce FR,
TLL parait être un aéroport plutôt sympa et à taille largement humaine!
Les séparations sont toujours délicates et je comprends ta compagne, car éterniser les "au revoir" ne fait que rendre le moment plus délicat.
A bord, la prestation est minimaliste mais bon on est chez SK!
Le gain de miles était-il intéressant?
Comme tu le dis, CPH est une sorte de grand centre commercial...à prix scandinaves!
Bonne après-midi et à bientôt
Merci Beboit pour le commentaire :P
TLL est vraiment agréable oui, même s'il y a des petits défauts, l'aéroport mise tout sur ce côté taille humaine justement.
Madame a en effet bien raison de ne pas trop en faire, ça ne fait que rendre les au revoir plus difficiles, mais le gros nounours que je suis a du mal à l'accepter ^^
Il n'y a pas grand chose à attendre de SK niveau service, j'apprécie quand même ce petit quelque chose gratuit... C'est l'ambiance scandinave que j'apprécie beaucoup chez eux, c'est calme et reposant.
Le gain de miles est extrêmement intéressant chez Aegean quand on vole SAS, puisqu'il y a un seuil mini de gains à 600 Miles, donc même sur un vol aussi court, c'est un bon pactole à engranger. Et pour les vols plus longs, on gagne mini 100% de la distance parcourue, donc là encore c'est bien plus rentable que d'autres qui ne proposent que 25% de la distance ou 125 Miles mini... En plus la plupart des classes de réservation rapportent.
CPH est vraiment tout ce que je déteste dans un aéroport, mais bon, beaucoup de passagers aiment occuper l'attente en faisant du shopping, donc je comprends ce positionnement...
A bientôt !
Merci pour ce FR très sympa à lire.
L'aéroport de Tallinn à l'air agréable et confortable.
Un vol tout à fait correct à bord de ce CRJ flambant neuf. Prestation honnête avec ce choix de café ou thé.
Seul point négatif : le léger retard.
A bientôt,
Merci pour ton retour Mathieu,
L'aéroport de Tallinn est vraiment très confortable, si tant est que l'on trouve un siège où s'asseoir... ^^
La prestation gagnerait à être complétée d'un petit snack type Prince Polo, mais au moins ce service minimaliste chez SAS s'accompagne de vrais prix bas, c'est loin d'être le cas de toutes les legacys qui passent en service réduit ou payant...
A bientôt !
Merci Robin pour le partage !
Tallinn semble être un joli aéroport, tout comme la ville (merci pour le bonus) faudra que j'y fasse un tour prochainement (mais en hiver, sans les touristes et avec la neige !!).
A bord sans surprise on retrouve du SK typique, au moins les boissons chaudes sont à l'oeil :)
A bientôt !
Salut Stephan, merci pour le commentaire !
N'hésite vraiment pas à faire un tour à Tallinn, cette ville (comme d'autres en Estonie, Tartu notamment) vaut le coup d'oeil, et comme ça reste une petite capitale, on peut en faire un tour assez exhaustif en quelques jours... L'hiver est vraiment beaucoup, beaucoup plus agréable pour la visite si on n'est pas dérangé par le froid et la luminosité plus faible.
Pas de surprise à bord, mais même si le service est réduit, il est agréablement fait, et très attentionné et discret... A la scandinave quoi ^^
A bientôt !
Bonsoir Robin,
Merci pour ce FR. Vol sans surprise.
Joli bonus qui donne envie :)
Bonne soirée
Dorothée
Merci pour le commentaire Dorothée !
Pas de surprise à bord en effet, il n'y a pas grand chose à attendre de SAS sur le catering ^^
Les pays baltes méritent une visite, avec des belles villes mêlant histoire ancienne et soviétisme...
A bientôt
Merci Robin pour ce FR !
Ton bonus le donne assez envie de visiter Tallinn !
Pour le reste vol sans surprise opéré par Cityjet qui affrète maintenant presque la majorité de sa flotte.
Bonne soirée !
Merci Nico pour le com' !
Si tu as l'occasion de passer dans le coin, n'hésite pas ! D'autant plus que Tallinn peut facilement s'enchainer avec Helsinki, à deux heures de ferry à peine...
Vol classique. Cityjet offre sans doute une meilleure compétitivité avec je suppose des équipages basés en Irlande également... Par contre le jour où SAS changera de partenaire pour le wet-lease de ses appareils régionaux, la compagnie irlandaise sera bien mal en point ^^
A bientôt !
Salut Robin
Des adieux dignes d'un couple se préparant à fêter leurs noces de diamant ! ^^
La pitch est excellent, vraiment une belle place avec vue sur cour...
Le service BoB propre à SAS, avec thé, café et eau, rien de transcendant,
"un petit nuage de lait"=>Tu as lu "Astérix chez les Bretons " ?
Une arrivée avec 45 minutes de retard, et pas de quoi stresser pour la correspondance suivante !
Merci pour ce FR, à bientôt pour la suite !
Salut Hervé !
C'est quasiment ça ! A force de se séparer tous les mois depuis deux ans, on s'habitue ^^
Les sièges en issue sur les CRJ900 sont vraiment une bonne pioche, c'est du full-access même au hublot avec ce pitch, ce qui est particulièrement rare sur les appareils régionaux !
SAS est passée à la mode du service minimum, ça semble être le destin des legacys européennes malheureusement...
J'ai du lire chaque Astérix plusieurs dizaines de fois, en effet... C'est même grâce à cet album que j'ai testé le "petit nuage de lait" quand je me suis mis au thé ^^
Le retard fut presque bénéfique, puisque je préfère de loin attendre à TLL plutôt qu'à CPH !
A bientôt, merci pour ton commentaire :)
Merci pour ce récit Robin, sur une ligne originale.
Un "petit" aéroport de Talinn qui semble fort agréable. Sauf ta salle d'embarquement lol
2€ le ticket de tram n'est pas cher du tout :)
A bord c'est toujours un plaisir de bénéficier d'un avion neuf et d'un pitch royal ^^
Dommage que la majorité du catering SAS soit du BOB, surtout pour l'éco basique.
Joli bonus de Talinn, et à bientôt pour la suite qui s'annonce... pas des plus reposant lol
Salut Benjamin ! C'est ça l'avantage de mes navettes à Tallinn, il y a une foultitude d'exclusivités FR à écrire depuis les pays baltes ^^
L'aéroport est très agréable, on sent pour ces salles d'embarquement que les concepteurs de l'aéroport ont essayé d'augmenter la capacité en Schengen sans avoir à construire un nouveau bâtiment ^^
Le ticket n'est pas cher pour nous pour le tram, pour les locaux c'est encore mieux puisque c'est gratuit !
Au final, pour ce genre de "petits" vols, je préfère avoir ce pitch et un petit thé qu'un service plus complet mais le siège de devant dans les genoux... C'est très relaxant, surtout dans une cabine "cosy" de CRJ !
La suite fut moins agréable en effet, même si ça n'a pas été désastreux non plus ^^
A bientôt !
Merci Robin pour ce FR
Après des adieux déchirants (comprenez un "A plus" de Madame qui s'en va prendre son car sans se retourner) => réaction saine de madame ^^
une grosse voiture est encore LE symbole de réussite => symbole bien vivant dans moult pays.
A gauche, la pelle à neige et le balai sont en pause estivale… excellent
L'autre défaut est que le hublot est un peu loin, => ça je déteste, moi qui adore regarder les nuages.
Le sac à incident gastrique, à déchirer pour ouvrir…, la panique qui prend le dessus peut rendre l'opération un peu trop longue pour ouvrir à temps le sac délivreur… => entièrement d’accord.
A bord , un léger service sans chariot ce qui est agréable.
Le bonus me donne envie de prévoir une escapade à Tallin.
A bientôt
Merci pour ta lecture et ton commentaire Valérie :)
Réaction plus saine que la mienne en effet, je suis resté planté devant le PIF à la regarder partir jusqu'à ce qu'elle disparaisse de mon champ de vision ^^
Les années soviétiques où avoir une voiture (et donc pouvoir se déplacer librement dans le pays) était un luxe ne sont pas si loin, c'est assez logique que ça reste bien ancré dans les mentalités...
Un peu compliqué de regarder les nuages en restant bien installé au fond du siège en effet. Mais je préfère devoir "juste" me pencher et avoir un full-access à mon siège plutôt que de devoir faire lever mon voisin pour sortir !
Le service sans le chariot est plus direct et agréable, quand c'est pour un simple service de boisson c'est très appréciable !
Une rencontre FR à Tallinn devrait avoir du succès, vu le nombre de personnes qui semblent intéressées par la capitale estonienne :P
A bientôt
Merci Robin pour ce sympathique ajout à la BDD
TLL à l’air plutôt sympa, j’aime le parquet au sol qui rend l’endroit chaleureux
Bien triste cet a321neo de Primera, je ne sais pas où il va finir
Un vomito bag à déchirer pour ouvrir, je n’avais jamais vu. Ça évite surement à la compagnie de changer les sac à chaque vol, lorsqu’un pax y glisse des déchets ou un chewing-gum
Dommage pour les 45 minutes de retard, il est vrai que le planning de vol de l’avion n’aide pas
Sympa ce bonus, je ne connais pas trop la capitale Estonienne et je ne connaissais pas du tout le Linnahall
A bientôt :)
Merci pour le commentaire Hugo !
C'est très sympa en effet, le parquet donne un côté scandinave appréciable, on se sent presque "à la maison".
Espérons que ces appareils trouvent preneurs rapidement...L'essor du transatlantique vers de plus petits aéroports devrait leur trouver rapidement des compagnies intéressées.
C'est sans doute pour éviter que l'on s'en serve comme sac poubelle, en effet... Même si ce n'est pas avec le service à bord que l'on a beaucoup de déchets à jeter ^^
Au final, le retard ne m'a pas gêné, ça a réduit d'autant mon attente à Copenhague ! Mais les passagers qui étaient en correspondance courte étaient bien stressés...
Les pays baltes de manière générale sont assez méconnus (je n'en savais pas grand chose non plus avant que Madame n'y aille !), pourtant leur histoire et les villes sont très intéressantes...
A bientôt ;)
Merci pour ce FR Robin !
J'aime bien TLL, il semble lumineux et bien agencé pour un aéroport de cette taille.
Après SK c'est pas terrible... Rien d'intéressant malheureusement, comme c'est la norme en Europe désormais !
A+
Merci pour le com' Jules :)
TLL est bien fichu oui, avec des espaces d'attente assez réduits et donc plutôt "cosy" devant les baies vitrées, et un couloir central au milieu...
Rien à relever, mais ça devient en effet la norme, AF s'y met aussi à mon grand désespoir !
A bientôt ;)
Merci Robin pour cette nouvelle route ex TLL.
Pas mal de retard, heureusement que le temps de battement avec le vol U2 était très large car sinon c'est la galère dans ce type d'itinéraire décousu.
Merci Quentin pour le commentaire !
Je ne prévois jamais moins de 2 heures dans le cas d'une correspondance sur des billets différents, pour éviter de me retrouver le bec dans l'eau "coincé" sans billet à 1500km de chez moi... Je n'aime pas vivre dangereusement sur ce point !
A bientôt