Avis du vol entre Hong Kong et London en classe Affaires avec British Airways

Bonjour, 

Bienvenue sur ce FR qui marque notre retour vers l'Europe.   

On commence ce voyage par l'in-town check in, particulièrement pratique quand on a un vol en soirée et qu'on doit laisser l'hôtel dans l'après midi. 
On part donc vers l'aéroport à 16h30, ce qui va nous permettre de profiter à fond du lounge de Cathay Pacific.  

Arrivée une vingtaine de minutes plus tard dans le magnifique terminal de l'aéroport de Hong Kong. 

Les contrôles sont rapides et maintenant on prend la direction de The Pier, notre lounge favori à HKG. Bien que les passagers de British Airways sont envoyés chez Qantas, nous pouvons profiter de toute l'offre de CX grâce à nos statuts chez Iberia (OneWorld). 

Un  A330 de Fiji Airways

En chemin j'aperçois le 777 du soir. Il est en porte face au salon de Qantas, complètement à l'opposé de The Pier. 

Peu importe, on ne va pas laisser le salon First de CX pour celui de Qantas, aussi bien soit-il. D'autant plus que nous avons bien 5h avant l'embarquement. 

L'entrée de The Pier est située face à la porte 63, ça fait une trotte. 

L'entrée n'a pas changé et tant mieux, je suis fan du design. 

Le couloir principal

Petit tour au buffet pour voir ce qu'il y a de disponible. 

Les journaux et magazines. Pour les francophones on trouve le Figaro et le Monde. 

Le business center avec des Mac

Mon compagnon se charge d'aller réserver un massage. 20h50 est le plus tôt possible, on a le temps donc ce n'est pas un problème. 

On s'installe dans la zone du bar pour prendre un verre et se reposer un peu. D'ici on a une petite vue sur le tarmac.  

Je lance les festivités et prends une coupe de champagne depuis le bar et m'installe pour écrire un FR face à un (deux) A380 d'Emirates. 

C'est du Pierre Jouet. Fini la Veuve Clicquot chez CX. 

Le bar et sa zone est, à mon avis, le meilleur endroit de ce lounge pour passer le temps. Malheureusement ce jour là il faisait un froid de canard, heureusement que je voyage toujours avec une veste. Au moins ce froid permet de boire lentement mon champagne tout en le gardant au frais. 

Mon compagnon est fatigué et aimerait faire une sieste. Je lui propose d'aller aux Day Suites dont il ignorait l'existence. 
Il y a entre 5 et 10 suites pour se reposer et qu'on ferme avec un rideau (coucou AF) 

Les règles sont claires, 1 personne par suite, pas de bruit et 1h30 maximum. 

L'endroit est plutôt sympathique, il y fait tout aussi froid que dans le reste du lounge et je me demande si il est possible d'avoir une couverture. J'aurais du demander aux hôtesses plutôt que de me le demander à moi-même. 
Il n'empêche que la vue sur l'avion en porte, dans ce cas un A380 d'Emirates, est assez exceptionnelle pour ceux qui ont la suite sans le pylône ce qui n'est pas mon cas…

Je finis mon FR quand le buzzer s'agite. Je réveille mon compagnon car c'est l'heure du massage. Chaque passager a le droit à un massage de 15 minutes à choisir entre pieds, cou et épaules, ou visage. 

L'endroit est bien fait avec de quoi s'occuper de 3 passagers en même temps. Pour qui cherche de l'intimité pur, il faudra revenir. 

Une fois le massage terminé on décide de se rendre au restaurant pour dîner. L'endroit n'a pas changé depuis mon dernier passager (en mai 2017). 

Par contre le menu a changé

Le Wagyu Beef cheese burger a l'air incroyable, et je l'ai vu, mais malheureusement je me suis pété le bide dans Hong Kong pour le déjeuner et je n'ai pas l'estomac pour un burger, surtout que je souhaite manger à bord pour voir ce que BA a à offrir. 

Je préfère commencer par un mocktail Lemon, lime, ginger and bitters.  

Puis le Braised Sichuan-style beef shin. Un délice et pas trop épicé, ce qui est surprenant pour un plat Sichuan-Style

Puis je prends le Poached Chicken with Asian warm spices. C'est bon mais pas forcément mémorable. 

Le dîner est rapidement terminé, les employés savent que les passagers n'ont pas 2h à passer ici et effectuent le service à grande vitesse sans que ce soit oppressant pour autant. On prend maintenant la direction de la douche. 
Il n'est pas superbe ce salon? 

La douche est grande et les produits sont d'Aesop. Lors de mes 6 mois à Hong Kong, je venais des heures avant mes vols pour me doucher et diner dans ce lounge. En même temps la douche du lounge fait deux (voire trois) fois la taille de la salle de bain de mon logement. 

Les produits disponibles. Il est aussi possible de demander du déodorant, un peigne, et d'autres amenities du genre.

C'est tout propre et tout frais que je retourne vers le bar prendre un verre avant de devoir partir vers la porte d'embarquement. Il fait tellement froid à l'intérieur du lounge et chaud à l'extérieur que de la condensation s'est formé sur les vitres. 

Dernière vues de ce lounge avant de partir. 

C'est parti pour une loooooongue marche vers la porte 16. 

On y arrive après bien 10mn de marche. 

L'avion pour Londres est le G-STBF, un 777 de 5 ans. À côté embarque l'A380 de BA pour Londres qui part seulement 30mn avant nous. 

A l'étage se trouve le salon Qantas

Ainsi que…The Deck! J'avais complètement oublié ce nouveau salon de Cathay Pacific, voilà ce qui arrive quand on est obnubilé par The Pier. Malheureusement je n'ai plus le temps d'y faire un tour, l'embarquement va commencer à n'importe quel moment et on est déjà en retard sur l'horaire initial. 

L'embarquement commence à 23h20, je laisse mon compagnon qui tourne à gauche vers la First et prend la direction de la business. 

On la connait, la Business class en quinconce de British Airways est fameuse dans le monde entier. C'est aussi la configuration 2-4-2 qui est connue, une configuration qu'on retrouve plus souvent en Premium Economy. D'ailleurs la Premium Economy de British Airways est en 2-4-2 mais ici on a un flat-bed et sur un vol de nuit de 12h+, ça fait toute la différence. 

Au moins il semblerait que cette cabine ne soit pas des plus anciennes, ce qui est un poil rassurant. 

J'ai pu sélectionner mon siège en avance grâce à mon statut OneWorld. Un passager lambda devra débourser près de 80-90 euros pour sélectionner son siège avant le check in. J'ai aussi eu la chance de pouvoir sélectionner le 16K, au dernier rang de la cabine business.

Chance? Parce qu'avec le 16A il s'agit du seul siège hublot qui a un accès direct au couloir. De l'or pur sur la J de British Airways où enjamber les pieds du passager couloir est peu pratique. 

Sur le siège je trouve l'oreiller, le casque ainsi que la nouvelle literie signée The White Company. 

La configuration de BA est aussi connue pour les moments gênants qu'elle peut créer avec des inconnus. On est en face à face tant que la partition est baissée. 

Ici se trouvent l'écran et la tablette ainsi que les contrôles du siège. 

La télécommande. 

L'IFE n'est pas grand mais assez proche du visage donc ce n'est pas gênant.

Au pied se trouve le seul et unique rangement de ce siège. En position lit, le rangement est inaccessible. 

Notre voisin, l'A380 de British Airways

L'offre de l'IFE est pauvre, j'avais un bien meilleur souvenir, mais là le choix de films est décevant, tout comme celui de séries. 
Je suis cependant agréablement surpris de voir un épisode de Rupaul's Drag Race mais je redescends sur terre quand je réalise que c'est Drag Race All Stars et en plus le 1er épisode de la saison 1.   

Une hôtesse passe distribuer une bouteille d'eau et le kit de courtoisie. Je vois qu'on a enfin une trousse et non un simple sac. 

Le contenu n'a rien de fascinant. 

Puis on reçoit les menus. 

Une boisson de bienvenue et je prends un simple verre d'eau. 
Pendant ce temps mon voisin est arrivé et j'ai de la chance puisqu'il est épuisé et s'endort de suite. Pas de regards gênants, yay! 

Puis on reçoit des chaussons. 

Ça commence à en faire des choses à mettre par terre. 

Je plaisante (à moitié), on a de la place dans le rangement mais seulement si on se limite à y mettre un passeport, un chargeur et un porte feuille comme effets personnels. 

Le pilote prend la parole à 00h05 pour souhaiter la bienvenue et annoncer que le retard est dû à la pluie et au vent qui ont mis les équipes au sol en difficultés pour charger l'avion. On prend 10-15mn de retard supplémentaire mais le vol ne dure que 12h et c'est plutôt court pour un HKG-LHR d'après le pilote donc on devrait arriver à l'heure. 

Le temps de chercher un film dans cet IFE bien vide pour une compagnie comme BA. Le casque est le même que celui d'Iberia, ce qui signifie que niveau qualité on est plutôt bon mais niveau confort on est bien bas.  

à 00h15 on prend 10mn de retard supplémentaires à cause de la congestion des pistes. Le temps de profiter des consignes de sécurité de BA que je trouve insupportable et gênante. Peut être de l'humour anglais auquel je ne suis pas suffisamment habitué. 

On repousse enfin à 00h30, avec 45mn de retard. 
Deux compagnies sur lesquels je préfèrerais être, Cathay et Singapore.  

Une autre compagnie avec possiblement un produit supérieur à BA, Hong Kong Airlines.

Après le décollage je lance un épisode de The Big Bang Theory, je n'ai pas envie de voir quelque chose qui doit me faire réfléchir. L'écran ne tient pas parfaitement droit et c'est un peu gênant. 

Je fais tomber l'ottoman, c'est l'heure de se mettre à l'aise. 

Distribution d'une serviette chaude par une hôtesse qu'on va nommer, par pur hasard, Monique. 

Je peux maintenant lever la cloison. Une fois fait, on a un siège très intime, un véritable petit cocon, et j'apprécie énormément. 

45mn après le décollage Monique me propose un verre du bar. C'est l'heure de (ré-)ouvrir le menu. 

On a un choix de deux champagnes et deux cocktails a base de champagne. 

Deux blancs

Deux rouges et un Porto

Puis le reste

Je prends un verre de champagne qui est amené sur une réglette avec des noix dans un ramequin. La collègue de Monique, beaucoup plus sympathique, prend ma commande pour le repas. Je souhaite repousser au plus possible mon sommeil pour m'adapter à l'horaire Européen et manger est une bonne manière de faire. 

On a le choix entre trois entrées. 

3 plats principaux

Puis deux desserts ou du fromage. 

Monique amène mon plateau, le pose sur ma tablette sans un regard et repart sans que je puisse dire quoi que ce soit.
Vous allez me dire: qu'est-ce que je pourrais bien lui dire? Trois choses:
- Que j'ai demandé une entrée avant mon plat principal
- Que je voudrais bien une boisson pour accompagner mon repas. 
- Que j'ai fini mon champagne et mes noix et que la tablette est trop petite pour tout tenir. On ne le voit pas sur la photo mais ma main gauche est occupée à tenir la réglette avec le champagne et les noix terminés.  

Au bout de quelques minutes j'arrive à lui faire signe puisque le bouton d'appel ne fonctionne pas ou est ignoré. En fond de cabine et dans le sens inverse de la marche, appeler un PNC demande de la flexibilité.
Monique s'excuse, reprend le champagne et les noix et repart chercher mon saumon. Elle fait demi-tour mi-chemin pour revenir me proposer un verre de vin avec. 
Et bien voilà! On arrive enfin à quelque chose. 

Il est intéressant de noter que le service se fait sans trolley. Tout est au plateau et en fonction du rythme de chaque passager, ce qui est agréable et remarquable pour des PNC qui travaillent dans une cabine en 2-4-2.  
 

Elle revient avec le saumon ayant encore son couvercle en plastique. 

Ce n'est pas génial mais je lui ai trouvé une utilité à ce couvercle. Il me permet de garder au chaud mon plat principal servi prématurément. 

Par contre une fois le vin reçu je n'ai plus de place. J'ai mangé le saumon avec la main droite tout en gardant le vin dans la main gauche. 

L'entrée est bonne, le Balik est une valeur sûre et ce n'est pas Mogoy qui va me contredire. 
Pour le plat principal j'ai pris le seabass qui est correct.
Pour terminer j'ai pris le strudel qui est bon. J'ai enfin de la place pour poser mon verre de vin. 

Le plateau et la tablette ne sont pas très grands alors tout tient plus ou moins bien sur une moitié de tablette, ce qui permet de sortir et de se préparer à dormir en attendant que les PNC passent récupérer. 

Vue de la cabine. J'aime bien les lampes centrales, même si la lumière est un peu agressive. 

Il est temps de découvrir ce que The White Company a à nous offrir. On trouve dans le sac un sur-matelas, une couverture épaisse et une couverture plus fine. 

Le sur-matelas fait plus de la décoration qu'autre chose. Il n'est pas très grand et surtout il est très fin et donc sans intérêt. Pour voir à quoi ressemble un vrai sur-matelas en business, je vous invite à lire le Casablanca - Muscat sur Oman Air. 

Sur-matelas ou pas, je suis fatigué et il est l'heure de dormir. Avec 9h20 restants de vol j'ai le temps de faire une bonne nuit. 

Je dors par intervalles, me réveillant et m'endormant à nouveau immédiatement. 
Finalement je termine ma nuit au dessus de l'Estonie.  

Il reste 2h20 de vol, ce qui signifie que j'ai dormi plus ou moins 7h. Pas mal mais on est encore loin de mon meilleur sommeil en vol (Santiago de Chile - Madrid sur LATAM). 

La lumière du jour apparaît au loin

Un désavantage de ce siège, et ça peut être un gros désavantage pour certains, est sa position proche des toilettes. Le bruit ne me dérange pas spécialement puisque je le couvre avec de la musique ou les réacteurs du 777 s'en chargent. Par contre, chaque fois qu'un passager entre aux toilettes (ou sort), un faisceau lumineux envahi la zone. 
Les deux photos qui suivent permettent d'avoir une idée entre 1- quelqu'un entre aux toilettes et 2- en temps normal.  

Pour passer le temps, je rédige un FR que j'ai apprécié écrire pour ses nombreux rebondissements: Le Casablanca - Muscat sur Oman (voir début de ce routing). 

La bouteille d'eau est terminée mais je n'ai pas vraiment d'espace où la mettre, le sol étant déjà bien occupé. Je la cale entre l'accoudoir et la paroi centrale. 

Puis vient l'heure du petit déjeuner. Il reste 1h40 avant l'arrivée à Londres. Les PNC viennent demander si on veut le petit déjeuner et ce qu'on souhaite. Je demande un smoothie et Monique s'en va avant que je puisse lui donner mon choix de plat principal. 

Je reçois le plateau avec un croissant, du muesli, des fruits pas mûrs et un smoothie sans goût. L'hôtesse (collègue de Monique) me demande quel plat principal je souhaite. 

Breakfast crêpes, je suis du type sucré le matin. C'était bon, même pour un Breton. 

Message du cockpit 40mn avant l'arrivée, il est temps de ranger un peu. Voilà mon bordel qui ne tient pas dans le seul et unique petit rangement. 

Après avoir rangé les couvertures dans le sac The White Company, récupéré mes chaussures, rangé le masque dans la trousse de confort, on arrive à ça: C'est tout de suite mieux. 
Personne n'a baissé la séparation entre mon siège et celui de mon voisin pour l'arrivée, tant mieux. 

Dehors le jour commence à se lever. 

En approche

Pas de tour d'hippodrome aujourd'hui, on est des petits chanceux!

Atterrissage à 5h35, on se parque à côté d'un B767. 

Dernière vue de mon siège lors du débarquement. 

Je retrouve mon compagnon, qui a volé en First, avec les yeux rouges et des cernes sous les yeux. Il a eu 3 enfants qui courraient et criaient dans toute la cabine pendant les 12h de vol. Il n'a pas dormi une heure et est remonté contre les parents des gamins et contre l'équipage de British Airways qui n'a rien fait pour limiter les dégâts. 
Mis à part ça, il a trouvé le service moyen, un équipage désagréable (sauf le chef de cabine), le même casque qu'en business, et pas de dine-on-demand. 
D'après lui, une bonne business mais même pas une très bonne business.

Lui, comme moi, on préfère continuer avec Iberia.

Merci d'avoir lu.