Avis du vol entre London et Seattle en classe Economique avec British Airways

Bonjour et bienvenue pour la suite de mon routing qui m'aura mené en ce mois de février sur la côte Ouest des États-Unis, et plus particulièrement dans un premier temps à Seattle.
Rappel du routing
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- Vol BA331 ORY-LHR - Économique / 7A - 13/02/2015 - A320-200
- Vol BA53 LHR-SEA - Économique / 29K - 13/02/2015 - B777-200ER (vous êtes ici)
- Vol US622 SEA-PHX - Économique / 4D - 17/02/2015 - A320-200
- Vol AA5382 PHX-LAX - Économique / 9F - 18/02/2015 - CRJ900
- Vol BA268 LAX-LHR - Économique / 75G - 18/02/2015 - A380-800
- Vol BA336 LHR-ORY - Économique / 9F - 19/02/2015 - A320-200
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Introduction - Rappel du contexte
La recherche du billet est expliquée un peu plus en détails dans le premier FR de cette série.
En résumé, le billet a été réservé environ deux semaines avant le départ, trouvé un peu par hasard via les moteurs de recherche de billets bien connus, en profitant du fait que j'étais très flexible puisqu'ayant envie de partir quelque part plus que de partir à un endroit bien précis, et que j'avais tout mon mois de février disponible.
Finalement, je m'en sors pour un routing réservé pour 505€, plutôt très honnête.
Début du FR - Bienvenue à Heathrow
Je vous avais donc laissé à la fin du FR précédent sur le panneau des connexions du terminal 5 de Heathrow, où je viens d'arriver depuis ORY avec un peu d'avance. Il est 7h45 heure locale et mon vol pour Seattle est prévu pour 9h20.

Pour les correspondances British Airways, c'est très facile : on arrive au terminal 5, on repart du terminal 5… même si le terminal 5 se révélera être tout de même une grosse machine. ;-)
À noter que du personnel de l'aéroport est disponible en nombre juste à côté du panneau des correspondances, aiguillant si besoin les passagers. Très bon point.
Direction le chemin de transit. Cela passe par tout d'abord par une zone en serpentins dans laquelle est rappelée à l'aide de nombreuses vitrines les produits interdits en cabine, avec encore une fois du personnel présent pour aider les passagers, et les fameux petits sacs de 100 mL disponibles. À y réfléchir, l'intérêt semble relativement limité vu qu'on vient quand même… d'un avion (et que le cheminement semble être celui réservé aux correspondances), mais bon, pourquoi pas.
Contrôle PAF de la carte d'embarquement et du passeport. Il y a un peu de monde mais suffisamment de guichets d'ouvert, le tout est donc relativement fluide et les agents plutôt sympathiques.
Direction un escalator pour monter au niveau de la sûreté.

On voyage un vendredi 13, au diable les superstitions, allez passons également au PIF n°13 !

Beaucoup de monde à cette heure-ci. Des agents répètent fort dans les files qu'il faut enlever ses produits de toilette, ses produits électroniques, ses talons, vider ses poches, etc. en précisant que si on ne fait pas les choses correctement, c'est nous qui serions pénalisés en perdant 1/4 d'heure à ce qu'une vérification plus poussée de nos affaires soit entreprise. Vu le monde, je veux bien croire que ça ralentirait d'autant !
L'organisation du PIF est assez différente que ce que j'ai connu jusque là, avec en gros des « blocs » où quatre passagers peuvent se préparer simultanément en vidant leur sac dans les bacs, avant de pousser ses bacs sur les tapis et passer. Malheureusement, certains ne comprennent pas qu'il faut avancer quand un de ces blocs se libère (on a certes l'impression de doubler les gens), et du coup ça prend un peu de temps.
Une « chance » si on peut dire, pour le passage du portique les flux homme/femme sont séparés (chaque personne étant fouillée si besoin est par une personne du même sexe), et il semble y avoir plus de femmes que d'hommes sur mon poste (et les rares hommes ne semblaient encore une fois pas comprendre que les flux étaient séparés).
Finalement, je mettrais quand même une dizaine de minutes à passer, et il est finalement 8h05 quand je suis repassé côté piste (certes sans jamais l'avoir vraiment quitté).
Des bornes sont disponibles sur lesquelles on peut scanner sa carte d'embarquement pour connaître sa porte d'embarquement. Là encore un très bon point, manque de bol ma porte n'est pas encore connue et je suis donc seulement invité à attendre dans le hall.

J'en profite du coup pour découvrir un peu Heathrow, que je ne connaissais pas. Première impression : c'est un très grand centre commercial !

Quoi qu'il en soit il y a aussi de grands espaces où il n'est pas difficile de trouver une place assise. J'en profite pour tester le Wifi de Heathrow très facile à rejoindre : il suffit de créer un compte avec son e-mail, ses nom/prénom et son numéro de vol. Vous avez ensuite le droit à 4h de Wifi gratuites ; en vérité, je pense qu'il s'agit plutôt de sessions de 4h renouvelables (à mon vol retour, j'ai été reconnecté tout de suite au Wifi sans rien avoir à faire).
Vers 8h20, la porte est affichée. Immédiatement (en fait, même un peu avant que cela ne s'affiche sur les écrans), je reçois une notification via l'application British Airways m'indiquant mon numéro de porte et m'invitant à m'y rendre. Excessivement pratique.
Du coup, direction les portes B via le métro automatique et auparavant, une fois n'est pas coutume, des ascenseurs.

Heathrow reste Heathrow, et quand il s'agit de remonter, ouf, de nouveau des escalators ! ;o)

Arrivé en haut, je découvre un endroit formidable pour tous les passionnés de gros engins (volants) !

Vues avec une perspective très inhabituelle. J'en profite pour voir mon second oiseau du jour : ce sera le 777-200ER immatriculé G-VIIX pour les amateurs d'immat'.

Il est 8h35, il y a un peu plus de trois quarts d'heure j'étais de l'autre côté du taxiway !

Petit tour aux toilettes l'histoire de vider la vessie avant le vol. C'est grand et très propre.

Beaucoup de places assises disponibles un peu partout, il n'y a pas grand monde par ici. Vers 8h45, l'embarquement est lancé et, encore une fois, immédiatement une notification sur mon téléphone de l'application British Airways me l'annonçant.
Pour changer, descente d'un escalator pour accéder aux passerelles. Sur le côté, j'aperçois quelques tables disposées avec quelques agents chargés de vérifier les appareils électroniques de passagers choisis aléatoirement. De même, en haut, il semblait y avoir des agents qui posaient aléatoirement quelques questions à certains sur leur voyage. Rien de tout ça pour moi quoiqu'il en soit !
Nouvel endroit et nouvelle vue sur notre voisin à la livrée OW.

Accueil à bord, assez chaleureux de la part des deux hôtesses British Airways présentes en porte. J'ai un petit faible personnellement pour leur uniforme.
En revanche, dommage que ce ne soit pas aussi chaleureux de la part des autres membres d'équipage. Typiquement, vous passez à côté de ceux qui bossent à préparer les boissons de bienvenue, vous leur lancez le « bonjour » c'est à peine s'ils vous répondent…
Traversée de la Club World particulière de BA, avec les sièges en quinconce, puis de la classe WT Plus, toutes deux non prises en photo. Cette dernière est en configuration 2-3-2 (contre 3-3-3 pour le reste de la cabine) et ne m'a pas apparu plus enviable que ça d'un point de vue confort pur.
Bref, j'arrive à mon siège 29K hublot, où sont déjà installés la couverture (que je n'utiliserai pas sur ce vol mais très confortable), un oreiller très quelconque et une pochette contenant le casque (correct) et, petit détail agréable, une brosse à dents.

La cabine est vieille, ça ne fait aucun doute, mais les sièges sont du coup relativement confortables. Le choix de garder une configuration en 3-3-3 y est aussi pour beaucoup.
Côté IFE, ça sent aussi la Préhistoire…

Celui-ci ne sera disponible que peu de temps après le décollage. En revanche, bonne surprise malgré les apparences, c'est de l'AVOD.
Petite vue autour de moi alors que l'embarquement continue.

Et vue de mon hublot sur notre voisin de droite ce coup-ci qui, pour changer, est un… 747 en livrée OW !

Fin de l'embarquement. Bonne surprise, je n'aurais pas de voisin sur le siège central à côté de moi… (Et une charmante voisine côté allée… :p)
Présentation de l'équipage, mot du commandant qui nous annonce un départ avec une dizaine de minutes de retard mais un temps de vol qui nous fera arriver un peu en avance. Insistance pendant les annonces que l'équipage est là pour nous rendre ce vol agréable, et de ne pas hésiter à les appeler si on a besoin de quoique ce soit… et ça semble sincère. To fly, to serve…
Bref, mise en route, départ plutôt rapide de Heathrow le trafic étant encore relativement calme, traversée de la (très) grosse couche nuageuse londonienne puis retrouvailles avec le ciel bleu.

Vers 10h20, soit un peu moins d'une heure après le décollage, distribution d'une première collation. Je choisirais un simple jus d'orange.

Cette collation intervient alors que nous passons Glasgow et nous apprêtons à débuter notre grande traversée.

Quelques notes sur le siège 29K. Initialement j'étais assigné au 26A (au niveau des portes). J'ai changé de façon, un à éviter la place en porte qui n'est pas forcément le meilleur choix, et surtout pour être du côté Pôle Nord de l'appareil. ;) Même si la photo ne le montre pas vraiment, c'est un bon choix car on dispose de deux hublots rien que pour soi.

D'autre part, aucun soucis pour les jambes : la boîte IFE est située sur la gauche du siège du milieu, et il n'y a pas de fixation du siège entre les deux sièges côté hublot. Sans voisin, j'ai donc toute la place pour moi !

Vers 11h, les hôtesses commencent à passer avec des plateaux repas, ceux pré-commandés par les passagers. L'horaire du vol est un peu bâtard : avec un départ à 9h20, c'est bien tôt pour servir le repas dès le décollage, mais en même temps c'est délicat de faire attendre trop longtemps s'il y a des gens qui veulent se reposer…
Le compromis trouvé semble être plutôt bon, avec un service qu'on sentait volontairement un peu « au ralenti » l'histoire d'avoir un repas à des heures correctes.
Il est 11h15 lorsque je reçois mon plateau repas. Ma (presque-)voisine avait pré-commandé un plat végétarien, et elle semblait attendre que je sois servi pour commencer son repas. Je crois avec le recul que j'avais possibilité d'une touche… :)

Le choix était un très classique « chicken or vegetarian ». À noter lors du service qu'arrivée à mon niveau, l'hôtesse n'avait plus de « chicken » (les chariots se rejoignaient grosso modo à mon niveau). Pas d'option facile « il ne reste plus que l'option végétarienne » mais plutôt un « je vous prie de vouloir attendre quelques instants, je vais en chercher au galley ».
Concernant le plateau, que dire ? Ça peut paraître un peu chiche mais ça me convenait parfaitement. Dommage pour l'opercule un peu « délavé » parce que sinon je trouve la présentation sympa, avec le rappel des couleurs de la compagnie et la salade assortie à la bouteille d'eau lol.
De même, en réponse au FR de K2World LHR-HKG, je peux donc vous annoncer que non, BA n'a semble-t-il pas décidé de généraliser les couverts en métal sur tous ses vols… ;) Néanmoins, les couverts en plastique disponibles sont suffisamment rigides et ça n'est pas un problème.
Le repas débute donc alors que nous arrivons bientôt sur les côtes islandaises.

Vue « zoomée » sur la salade de chou rouge en entrée. J'ai bien aimé et apprécié l'originalité… même si je suppose que l'avis doit être bien différent lorsqu'on voyage fréquemment sur BA. J'ai en effet l'impression au vue des FR que c'est une sorte de « Homard du Maine » version éco BA… :p

Le plat principal « honey and pepper chicken ». Très bon, ça permet d'allier le classique du poulet avec une recette plus originale. Même si le miel de la sauce ne se sent pas trop au goût (bien que la sauce semble suffisamment épaisse pour croire que le miel n'est pas qu'anecdotique), le poivre relève le tout et j'ai vraiment apprécié ce plat.

Pour la boisson en revanche, ce n'est pas la générosité des compagnies américaines… mais si besoin est, tout est dispo au galley sans problème.

Court intermède pendant lequel je jette un coup d'œil par le hublot. Comme depuis le début du vol, c'est très nuageux, si bien que je peux faire une croix sur toute tentative de voir l'Islande ailleurs qu'à travers l'IFE… je croise alors les doigts pour avoir plus de chance au-dessus du Groenland.

Puis retour au repas avec le dessert, le même que sur le FR sus-mentionné. Un simili-pudding sur lit de crème type cheese-cake et nappée de caramel. Tout ce que j'aime !

Passage au-dessus de l'Islande, toujours couverte.

À la fin du repas, deux hôtesses passent, l'une avec du café et l'autre avec du thé. Je demande un café, et je ne sais pas si je dois le prendre comme un compliment, mais apparemment je dois ressembler à un anglais car l'hôtesse prend ma tasse en me précisant bien qu'elle verse du café et non du thé…
Bref, le repas s'achève. J'ai également très apprécié le fait que les hôtesses ne nous pressent pas pour nous débarrasser : elles nous laissent le temps de manger, sans sembler nous arracher le plateau de la tablette comme on le voit parfois.
Il est bientôt midi GMT, et ça se découvre (très) timidement…

… avant de se recouvrir de nouveau.
Dépité, je me dirige vers les toilettes arrières. Apparemment bien plus souvent libres que les toilettes à l'avant de la cabine éco où tout le monde semblait aller.

Des toilettes classiques de B777, avec toujours ce robinet très peu pratique à utiliser je trouve (le principe de devoir appuyer avec la main sur le robinet pendant qu'on se les lave me semble peu ingénieux).
Je profite d'être debout et à l'arrière pour faire une vue globale de la cabine. Sans être vraiment capable d'estimer un pourcentage de remplissage, elle me semblait bien clairsemée et les passagers bien répartis.

Je somnole ensuite un peu, profitant en plus de la luminosité plus faible en cabine du fait que nous nous rapprochons dangereusement de la ligne jour/nuit (sans toutefois véritablement assister à un coucher de soleil).

J'allais m'endormir plus profondément quand je me réveille brutalement en pensant que j'ai de la banquise à tenter d'apercevoir. Et justement, coup de bol, nous arrivions à la fin du Groenland et ça commençait à se dégager.
Je vous laisse apprécier le spectacle auquel j'assistais pour la première fois. Splendide.

Arrivé au-dessus du Canada, c'est toujours aussi blanc, toujours aussi désert… mais avec des reliefs supplémentaires qui prennent une jolie teinte avec le Soleil au raz de l'horizon.

Deux heures plus tard, alors que nous avons bien entamé notre descente en latitude vers Seattle, les paysages changent encore et le jour s'installe un peu plus sûrement.

Environ une heure avant l'atterrissage, distribution de la deuxième collation. Pour un vol vers la côte Ouest, je m'attendais à quelque chose qui ressemblait à un vrai repas, mais en fait non.
À bien y réfléchir, il est vrai qu'en même temps il n'est que 10h à Seattle…

Au menu, café (mon hôtesse doit encore s'étrangler !) et scone/confiture/crème qui rend bien mieux une fois préparé…

… et un sandwich poulet-césar correct, à la présentation très « pique-nique ».

Puis c'est le moment de préparer la cabine pour l'atterrissage. Survol de paysages magnifiques avec la chaîne des Cascades.

Chez British Airways, les ceintures ne sont pas bouclées sous une certaine altitude mais au « 20 minutes before landing » annoncé par le commandant. Une annonce est faite une dizaine de minutes avant cette échéance invitant à commencer à ranger ses affaires et aller aux toilettes si besoin est.
Survol de la région d'Everett bien connue des #avgeek, et où apparemment certains haut-placés de FR semblent être en ce moment même… ;o)

L'approche se faisant par le Nord, cela nous offre un magnifique survol du Downtown Seattle. Notez le brouillard juste au-dessus des eaux du Puget Sound.

Pour les amateurs, je vous laisse la vidéo de l'atterrissage, avec effet de condensation sur l'aile vers 1min49s. L'atterrissage est assez impressionnant l'aéroport étant assez surélevé par rapport au sol environnant (le coin n'est que collines).

Les amateurs d'accent so british seront également ravis d'écouter les annonces de l'équipage… ;) Petit point, je vous l'accorde, très anecdotique mais que j'ai apprécié, pestant assez souvent sur ma Navette ORY-TLS sur les équipages parisiens qui souhaitent nécessairement un bon « séjour » (dans le meilleur des cas) ou « week-end » (dans le pire des cas) à Toulouse (la réciproque étant vraie) : ici, l'annonce prend le temps de distinguer le cas des gens qui vivent à Seattle, des gens de passage et des gens en correspondance !
Bref, ce qui auront vu la vidéo l'auront aperçu, nous nous garons à côté d'un bel oiseau revenu lui aussi au nid de son enfance.

Débarquement rapide et prise de congé très chaleureuse de la part de tous les PNC ainsi que du commandant à la sortie.
Dernière vue sur l'avion qui m'aura amené à Seattle.

Puis direction l'immigration. Non seulement Seattle n'étant ni un grand hub, ni une grosse destination touristique, il n'y a pas grand monde. Mais en plus, l'aéroport est équipé des bornes automatiques accessibles aux ESTA non primo-entrants.
Du coup la procédure sera très rapide, l'agent(e) TSA s'avérera très sympathique, me posant des questions presque plus sur le ton de la conversation informelle, terminant par un grand sourire et un « welcome to the US! ».
Le temps de descendre au tapis bagage, ma valise est déjà là.
Passage de la douane rapide avec encore un agent sympathique qui me souhaitera de lui-même une bonne journée.
Résultat, entre le moment où je me lève de mon siège dans l'avion et le moment où je sors de l'aéroport, il se passera moins de 25 minutes, record à battre !
Direction le « Link Light Rail » pour rejoindre le centre-ville, où il faut un peu marcher dans le parking couvert pour le rejoindre.

Pour 2.75 USD, vous avez votre ticket pour vous retrouver en plein centre-ville via ses rames de tramway très agréables…

… qui ont en plus le mérite d'offrir au départ de l'aéroport une belle vue sur les avions (et après, de belles vues à travers la banlieue de Seattle).

Et après une petite heure de trajet et m'être perdu une première fois dans la ville (les angles particuliers entre les rues du Downtown parallèles aux rives du Puget Sound et celles des quartiers alentours Nord/Sud font qu'il est facile de se planter, surtout quand on est un peu décalqué), me voici prêt à découvrir cette charmante ville !