Avis du vol entre New York et Montreal en classe Economique avec Delta Connection

Cela fait plus d'un an que je ne vous ai pas écrit. Normal, je n'ai pas pris une seule fois l'avion de toute l'année 2014. Grave erreur ou honte à moi me direz-vous!!! Et je vous répondrais : oui, je sais…
Alors pour remédier à cette énorme manquement de ma part, j'ai décidé de débuter 2015 avec un petit vol entre New York LGA et Montréal Trudeau. Alors voilà, je suis très loin des grands de ce site mais depuis que je vis au Canada, j'emmagasine des miles FlyingBlue avec l'espoir (l'espoir fait vivre comme on dit) que peut-être un jour, je pourrais me payer un vol sympa, pour une destination sympa avec un tarif réduit sympa, enfin vous voyez quoi. Sauf que voilà. Comme dit plus tôt, je n'ai pas pris l'avion depuis mon retour à Montréal en Août 2013 et nos pauvres petits miles n'ont une durée de vie que de 20 mois s'il l'on ne vol pas. Du coup, pour sauver ces petits bouts de choux que je garde précieusement dans ma carte FlyingBlue, je me suis empressé de booker 2 petits jours à New York avec un aller en car (budget d'étudiant oblige) et un retour : EN AVION, enfin !!!
Allez, je ne vous fait pas plus attendre, je passe aux choses sérieuses!
Notre voyage commence au coin de Lexington Avenue et de la 125ème rue, où je vais prendre, pour me rendre à l'aéroport de La Guardia, le bus M60. Alors bon, ce n'est pas le moyen le plus court pour vous rendre à l'aéroport depuis Manhattan (1h en période de forts bouchons), mais c'est de TRES loin le plus économique puisque cela ne vous coûtera que le prix régulier d'un ticket de bus, soit 2,75$ (ou 2,50$ si vous avez la carte à bande magnétique). De plus, la borne de paiement dans le bus étant cassée, je n'ai finalement même pas eu à débourser un sou.
Après un peu moins d'une heure de trajet dans un bus plein à craquer, mais qui par contre fût fort sympathique car il offre une dernière vue magnifique que Manhattan, nous arriverons au terminal D de l'aéroport de La Guardia qui est un terminal exclusivement dédié à Delta (et à son partenaire WestJet). Aux premiers abords, le terminal fait un peu vieillot et donne une impression d'arriver dans une vieille gare routière des années 60 un peu défranchie. Mais ce ne sera qu'une première impression…

Juste le temps de jeter un petit coup d'oeil sur le tableau d'affichage pour vérifier que notre vol est bien à l'heure (il neige à Montréal alors on ne sait jamais…). Mais oui, tout va bien! Nous au moins on ne déclare pas les plans d'urgences pour trois flocons. N'est-ce pas New York City!!! ;)

Cartes d'embarquement en mains, il est maintenant temps de passer le PIF. Alors bon, nous aurions été en France, je vous aurais tout à fait fait un très joli reportage photo sur ce moment très agréable du parcours du voyageur, mais là, nous sommes aux Etats-Unis et voulant rentrer chez moi sain et sauf j'ai préféré éviter… Au moins, je vous met tout de même la photo de l'entrée du PIF et de sa file d'attente complètement vide.

Le passage aura été très rapide! M'étant délesté de toutes mes affaires y compris mes chaussures (ils sont fous ces américains, comme dirait Obélix), je ferais ensuite mon baptême du scanner corporel que je n'avais encore pas eu l'occasion d'emprunter. Yahou!
Nous arrivons donc ensuite en zone réservée, et là, le vieille gare routière défraichie fait place à un terminal d'aéroport plutôt neuf et complètement américanisé!!! Des iPads ont envahi les tables de bars, restaurants et divers bureaux afin que les PAX puissent surfer sur le net tout en mangeant un sandwich hors de prix. Ca fait presque froid dans le dos!

Bon alors oui, je râle mais je me laisserais quand même tenter par un sandwich, accompagné des bretzel au cheddar et de son thé glacé à la pêche. Qu'elle faiblesse!

J'en profite pour faire un petit points sur les documents de voyage. Je n'ai visiblement rien perdu! :D

Alors que je tente de terminer mon sandwich d'un sècheresse digne digne des sud de la France en plein mois de Juillet, ce B717 repousse lentement vers de nouvelles aventures et de nouvelles contrés.

Petite précision: sur ce vol, je voyage avec ma copine qui n'a encore jamais pris l'avion (et oui ça arrive…). Ce court vol, sur ce petit appareil sera donc son baptême de l'air! Avant le grand départ pour l'Europe dans quelques mois. S'en suit alors une longue discussion sur la fiabilité de l'avion et sa sûreté. Elle m'assurera d'ailleurs à plusieurs reprises que la car ou le bus est plus fiable et moins dangereux, et vous allez voir, nous aurons l'occasion d'en reparler durant ce report… ;)
Pendant ce temps, d'autres passagers embarquent pour d'autres vols à notre porte d'embarquement…

Il me reste un peu de temps pour faire un tour du terminal et essayer d'apercevoir notre appareil. Il n'est pas à la porte d'embarquement puisqu'un autre vol embarque actuellement. Notre petit CRJ700 est en fait celui qui se trouve de dos et qui nous montre <S>ses fesses</S> ses réacteurs à gauche de l'image. Il ne viendra pas pas se parker à la porte, se sera donc un embarquement via PAX-bus pour nous ce soir.

Embarquement à l'heure, une demie-heure avant l'heure dite de départ. Le chauffeur du bus est fort sympathique et discutera un peu avec nous en attendant que les autres PAX embarquent.

Après à peine 30 secondes de voyage, nous arrivons aux pieds de notre petite aéronef, volant pour la compagnie GoJet pour le compte de Delta Connection. Une jeune hôtesse nous accueillera très cordialement, mais sans jeter un coup d'oeil à notre carte d'embarquement. C'est drôle, aux Etats-Unis, la sécurité est à cheval sur beaucoup de points, mais pas à tous les moments du parcours du voyageur avant l'embarquement.

Nous serons aux sièges 7 A et B. Hublot pour ma copine afin qu'elle puisse apprécier au mieux cette première expérience de vol. J'ai fait exprès de choisir des sièges sur la gauche de l'appareil puisqu'ils se retrouveront côté sud lors de l'approche à Montréal ce qui nous permettra d'avoir une superbe vue sur la ville. Voilà donc le siège que j'occuperais pour ce vol dont la durée devrait être d'1h50 mais qui sera, en revanche beaucoup, beaucoup, BEAUCOUP plus courte!

L'avion est plutôt récent, petite vue du plafonnier et des consignes lumineuses de sécurité. Le commandant prendra la parole pour nous souhaiter la bienvenue et nous parler quelque peut du temps à Montréal mais aussi du plan de vol (logique). Il nous annoncera ensuite le temps : seulement 45 minutes de vols pour arriver à Montréal!!!!! Whaaaaaaat?????? Il nous dira d'ailleurs, je cite : Le temps de vol sera seulement de 45 minutes, nous allons tout faire pour vous faire sortir le plus rapidement d'ici!

Le legroom est très très bon pour mes 1m70, bien plus bon que sur les appareils d'AF qui, ont le sait, sont de vrais bétaillères (Je ne vous parle même pas d'AirTransat ;) ). C'est d'ailleurs, je pense l'un des meilleurs legroom que j'ai pu avoir sur l'ensemble de mes vols, dans diverses cabines éco, de diverses compagnies, plus ou moins reconnues.

Contenu classique de la pochette, carte de sécurité Be Safe, magazine de la compagnie et sac à V… bon passons! Quoi que avez vous vraiment déjà vue quelque un vomir en avion???? En bateau ou en voiture ok, mais en avion, franchement???? (J'espère que vous ne me lisez pas en mangeant, pardonnez-moi).

La porte de l'avion est maintenant fermée, pas de balais d'armement et toboggans, je suis tellement déçu… Cette petite phrase si belle liée à AF me manque tellement!!!!! Les consignes de sécurité débutent et une fois de plus je suis déçu de voir que chez Delta, les hôtesses se gardent une petite gêne et ne font pas le canard avec leur masque à oxygène…. :,(

Début du roulage qui sera d'ailleurs très court (à peine dix minutes), heureusement pour mes phalanges qui sont actuellement broyées par ma copine. Ouch!
Nous longerons la piste puis nous alignerons par un U-turn à droite.

Les moteurs s'emballent, je ne me souvenais plus à quel points ces petits appareils sont nerveux! Ca change de l'A380 qui prend son temps et peine à s'arracher du sol. Décollage!

Nous traverserons rapidement la couche nuageuse et le service débutera juste après. Soda et mini bretzels, classique en Amérique du Nord. A noter qu'ils proposaient également du thé mais pas de café. Est-ce à cause de l'heure tardive du vol? Peut-être…

Juste après le service se sera jeu sur iPad pour ma copine et remplissage de la carte de déclaration pour les douanes canadiennes pour moi.

A peine eu le temps de terminer de remplir la carte que le commandant de bord prend la parole pour nous annoncer un atterrissage à Montréal dans moins de 17 minutes. Déjà! Début de la descende, les peu de passagers qui se sont levés durant le court pallier retournent s'assoir et je profite que tout le monde soit retourner à son siège pour prendre une photo quasi globale de la cabine eco.

Le commandant nous annonce que la visibilité est de quatre miles et nous approchons de Montréal par la rive sud en longeant le Saint-Laurent, ce qui nous donne une superbe vue sur l'île avec le port et downtown au premier plan. La grosse tâche noir en haut à droite de la photo n'est autre que le Mont-Royal.

Nous arrivons quasiment au bout Est de l'île et entamons un demi-tour à gauche qui nous offre une superbe vue sur le stade Olympique et sa tour penchée, qui est encore aujourd'hui la plus haute tour penchée du monde.

Cette fois-ci nous sommes enfin alignés avec la piste et allons donc traverser l'île d'Est en Ouest durant la descente pour enfin se poser tout en douceur sur le sol de YUL avec par contre un freinage plutôt brusque une fois au sol.

Il n'y a quasiment plus aucun appareil sur le tarmac ce soir et regagnons assez rapidement les portes du terminal C, terminal exclusivement dédié aux vols en provenance et à destination des Etats-Unis.

Dernier virage! Nous nous parkons juste à côté d'un petit jumeau.

Débarquement rapide par un tunnel au sol. Il s'en suivra un long dédale dans des couloirs plus ou moins grands pour ensuite regagner l'immigration. Je profite d'une grande baie-vitrée pour prendre une dernière photo de notre oiseau de nuit.

Le passage de l'immigration sera plutôt rapide, le douanier prendra le temps de me ré-expliquer les démarches de mon renouvellement de visa, ce qui est plutôt sympa bien que toujours un peu angoissant. Avant de partir de l'aéroport, je passerais par les bureaux de la douane canadienne afin d'y déposer mon formulaire de l'immigration américaine (petit papier vert agrafé dans le passeport lors de l'entrée aux Etats-Unis qui est à rendre avant sa date de péremption, il permet de pouvoir séjourner et/ou retourner aux Etats-Unis pendant trois mois sans avoir à repayer les frais de 6$).
Nous quittons ensuite l'aéroport par le fameux bus 747 qui relie le centre-ville et là… Souvenez-vous nous avons précédemment parlé de la fiabilité bus/avion. Ma copine m'assurait avec vigueur que le bus était bien plus fiable que l'avion. Et bien coup du sors nous sommes tombés en panne sur l'autoroute!!!!

Alors, c'est qui le meilleur maintenant??? ;)