La fin de mon périple Paris-Tokyo via Abu Dhabi, avec le 4ème et dernier vol, AUH-CDG.
Vols précédents:
- Paris-Abu Dhabi EY32
- Abu Dhabi-Tokyo EY878
- Tokyo-Abu Dhabi EY871
Après un repos de quelques heures au salon Etihad d'Abu Dhabi Retour dans ma cabine habituelle, la 2K, sur un A340-500 immatriculé A6-EHB et mis en service en avril 2006.
Oshibori et champagne à bonnes températures (champagne frais ma non troppo, oshibori agréablement chaud et pas trop humide), courrier d'accueil, dattes. Tout va bien.
Aperçu de la cabine
L'ottoman avec le pyjama Etihad et la couverture
Un cargo Etihad en cours de chargement à nos côtés
Coupette de Gosset 2004 en sacrifice aux dieux du ciel, pour que les vents nous soient cléments.
Et nous voilà en route. Passage devant l'étonnante mais majestueuse tour de contrôle d'Abu Dhabi
Aperçu des réacteurs Rolls-Royce à pleine charge (?) au moment du décollage
L'écran de contrôle tactile contrôlant la position du fauteuil…
…ainsi que la gestion de l'éclairage de la cabine/suite
La télécommande de l'IFE, mal conçue, peu ergonomique et passablement fatiguée
Vue dans la pénombre de la cabine éteinte, hublots fermés
Le ridicule bar, non réfrigérée, dans lequel se trouvent deux bouteilles d'eau et un sachet cochonneries à grignoter, que je laisserai soigneusement à sa place sans m'en infliger l'ingestion.
La très laide trousse de toilette au dessin ethnico-tribal by Barbès…
Et son contenu, quelque peu incomplet à mon avis (ni déodorant, ni peigne/brosse)
Je retrouve ma bonne amie PNC du vol EY32 qui me reconnaît et se réjouit d'avoir le plaisir de me servir à nouveau (et ça a l'air parfaitement sincère, son enthousiasme n'était pas feint!). Me revoilà donc avec mon Rosso di Montalcino 2012 Il Poggione, indigne de la première, mais savoureux et sans défaut.
La table est dressée pour le déjeuner. J'ai trouvé un compagnon de dégustation pour accompagner mon Rosso di Montalcino. Ce sera un Pinot Noir sud-Africain de Stellenbosch de 2012 (Muratie wine farm).
Comme pour le mauvais Saint-Julien goûté à l'aller (La croix de beaucaillou 2011) je suggère de l'utiliser en cuisine plutôt qu'en dégustation. C'est en sauce avec un coq au vin ou un bœuf bourguignon que ces vins se présenteraient sous un meilleur jour, mais certainement pas dans un verre.
On ferme la cabine pour se soustraire aux regards indiscrets (bien que nous ne soyons que 4 PAX pour 12 sièges) :D
Une mise en bouche fraîche, légère et savoureuse: tartare de saumon et crème fraîche surmonté d'une sorte de chips
Et j'ai récidivé avec le steak-frites!
Bien m'en a pris cette fois, puisque j'ai opté pour le filet, lequel était infiniment plus tendre que le faux-filet commandé à l'aller.
Suivi d'un petit dessert que j'ai accepté pour faire plaisir au chef embarqué, qui me regardait d'un air triste, l'œil humide, visiblement résolu à toutes les extrémités pour que je goûte à sa création (je le soupçonne de n'être pas parvenu à le refourguer aux autres PAX, mais je me suis tout de même dévoué par courtoisie ce qui m'a permis de le voir glousser de plaisir. J'ai même cru qu'il allait se mettre à ronronner…). C'était très bon!
Un café pour digérer tout ça, avant de faire une courte sieste
Un steak-sandwich signature au réveil, qui s'avèrera délicieux!
Une petite vue du tapis de nuage au-dessus duquel évolue notre vénérable appareil
Un autre café alors que l'appareil amorce sa descente vers Paris
Une vue du sol français quelques 30 minutes avant l'atterrissage, avec une poignée de ravissantes éoliennes qui défigurent le paysage mais ravissent sans doute l'amère Duflot.
Statut en vol sur l'IFE
Et un dernier aperçu des valeureux réacteurs alors que nous nous apprêtons à fouler aux pieds le plancher des vaches.
Nous atterrirons avec un peu d'avance et gagnerons sans retard la porte de débarquement.
Encore un très bon vol, auquel je ferai cependant les mêmes reproches qu'à ceux qui l'ont précédé: carte des vins nulle, IFE vieillissant et peu pratique. Confort et service toujours aussi excellents en revanche. C'est une première expérience concluante malgré tout, je pense voler à nouveau sur cette compagnie.
Merci pour ce FR
On y retrouve les qualités et les défauts des autres vols
La présence de ce steak sandwich (servi également en Business je pense) va dans le même registre Flunch que le steak frites, donc au final cela reste cohérent
A bientôt et encore merci pour cette série
Avec plaisir :)
En fait le steak-sandwich Etihad est vraiment pas mal. En offre snack j'ai trouvé ça parfait.
Merci pour ce FR.
Vol qui paraît correct grace visiblement à un très bon équipage. La cabine est bien, pas bling bling par rapport à d'autres...
En revanche, je ne suis pas emballé par l'offre solide qui ne me parait pas mieux que la carte des vins, sans aller jusqu'à utiliser les termes de 007, je ne trouve pas un steak frites digne d'une P
Merci :)
En réalité l'offre catering est vraiment bonne dans l'ensemble, et il y-avait pas mal d'alternatives au steak-frites, mais ce dernier (tenderloin) était nettement plus tendre et savoureux que ne l'était celui essayé à l'aller (rib-eye). Donc c'est mon choix qui est en cause, plutôt que la carte par ailleurs très généreuse.
Je suis moins fan des commentaires après les photos.
Moi j'aime un bon steak frites. Surtout que la cuisson à bord d'un avion ne doit pas être aisée.
Mais avec du recul, il est vrai qu'on attend mieux d'un voyage en Première.
Même si la carte des vins est très médiocre, je serais plus enclin à voyager sur EY que sur QR.
Merci pour cette série.
Merci :)
Désolé que les commentaires vous déplaisent, j'ai opté pour un ton un peu décalé pour rendre la chose plus amusante à lire. Mais c'est un peu raté visiblement...
D'accord avec vous sur le steak-frites, mais c'est un tour de force de préparer un plat pourtant si basique à une telle altitude et avec une cuisine si minuscule. Et ça n'est pas au détriment de plats plus sophistiqués puisque la carte, abondante, en proposait tout même pas mal.
Pour ce qui me concerne j'ai tendance à croire qu'il n'est pas de vraie gastronomie dans ces conditions. Tout au plus l'image de la gastronomie (caviar d'élevage, foie gras, truffes etc.), mais les conditions ne permettent pas d'atteindre des sommets gustatifs. De là ça peut être cohérent de privilégier des basiques qui seront moins flatteurs à l'œil mais pas moins sympathique au palais.
Le catering - bien que visuellement très plaisant - n'est pas au niveau d'une première (excepté le dessert qui semble travaillé)
Le personnel à bord semble être au petit soin, dommage que le service au sol ne soit pas encore au point. (cela dit, Qatar n'excelle pas non plus sur ce point)
Merci pour ce FR!
Avec plaisir :)
Le catering d'Etihad est vraiment bon pourtant (hors vins), c'est mon choix de steak frites qui peut donner l'impression que l'offre est modeste, mais ça n'est pas le cas du tout. La carte proposait un choix des plus décents.
Il est vrai cependant qu'Etihad n'est pas le mètre-étalon de la cuisine en première, bien que n'ayant pas grand chose à envier à bon nombre de compagnies de premier plan.
Merci de ce nouveau FR sur Etihad.
La qualité de l'accueil avec le courrier, les dates , l'oshibori et le champagne donne le ton d'un très bon vol.
La trousse n'ets pas au niveau dans la forme mais son contenu est tout de même très complet.
Le repas me convainc beaucoup moins et j'avoue que j'aurais testé le steak sandwich ( j'adore) mais choisi un plat plat raffiné et digne d'une première que ce steak accompagné de frites. Un petit beurre de truffes ou autre chose auarit pu améliorer ce plat.
La cartes des vins n'est en effet pas assez élaborée et l'on attend à mieux en Première. Le dessert est beau et doit être bon. La présentation ( nappe , vaisselle est sobre mais raffinée et me plait bien .
Equipage au top comme apparemment très souvent sur Etihad qui a l'air moins mécanique que chez Qatar et Emirates.
Pour le service au sol je pense que tout sera bien mieux quand la nouvelle aérogare sera ouverte , mais il faudra être encore patient un moment.
Tout ceci dit , Etihad semble excellente compagnie qui a de beaux jours devant elle si elle maintient la qualité de son personnel et améliore son offre de restauration.
Cette première expérience m'a en tout cas semblé concluante, au point de compter voler à nouveau sur Etihad. Le service à bord est tout simplement parfait, et le confort des cabines, ajouté à l'intimité qu'elles procurent, est un sacré atout à mes yeux (je pense d'ailleurs que j'aurai désormais du mal à voler dans des cabines ouvertes).
Je crois réellement que si Etihad était en mesure d'avoir un service au sol qui soit à la mesure de ses standards en vol, très élevés, ainsi qu'une carte des vins digne de ce nom, elle serait sans doute une des meilleurs compagnies au monde. De l'excellence au sommet il n'y-a pas forcément bien loin...
Merci pour ce beau FR
Je pense que c'est sa le vrai luxe, un steak frite à 11 000 mètre d'altitude en First entre AUH et CDG :D
A bientôt
Le luxe c'est peut-être aussi de cultiver un certain détachement devant la vacuité des choses dont on s'autorise cependant à jouir? ;)
Merci pour ce joli FR.
Dommage pour les vins. Le dressage du dessert est très bien réalisé pour un montage en galley ! Le steak frites a toute sa place en P pour moi, si un client déçu par celui-ci conserve l'envie de le retenter :)
Merci Pititom :)
C'est en me rappelant de notre échange à ce sujet que j'ai, en pensant à vous justement, employé le terme de récidive. Mais je suis un récidiviste sans regrets en l'espèce.