Avis du vol entre Toulouse et Paris en classe Economique avec Air France

Bonjour à tous,
Après 14 jours bien trop courts à revoir famille et amis sous une météo devenue froide et beaucoup de brouillard, les valises sont prêtes pour le retour.
L’aller, très simple, pour mémoire.

1. TNR – CDG le 19 décembre 2014, Air France, Premium éco.
2. CDG – TLS le 19 décembre 2014, Air France, économy.

Le retour est par contre beaucoup moins direct sans que l’itinéraire soit pour autant compliqué. Trouver fin novembre de la place en J à un tarif en miles correct sans partir le dimanche ne laisse pas énormément de latitude. Ce sera KQ au départ de CDG. Mais pas CDG-NBO : c’est un vol de jour qui implique de passer la nuit à NBO ce qui ne me tente pas, d’autant plus que KQ semble n’offrir l’hôtel que par le biais d’agences de voyages. Pour info, à partir de février, une correspondance pour Tana sera possible 4 fois par semaine le soir via Moroni. Je préfère passer par AMS pour prendre le vol de nuit qui connecte rapidement avec le vol pour Tana. Je regarde s’il n’est pas possible de partir de TLS, mais dans ce cas le montant de miles demandé est ridiculement élevé. Ce sera donc un billet prime ex-CDG auquel je rajoute, sur un dossier différent, un TLS-CDG.
Voici le résultat.

1. TLS – CDG , Air France, économy, c’est maintenant
2. CDG – AMS, Air France, Affaires
3. AMS – NBO, Kenya Airways, Affaires
4. NBO – TNR, Kenya Airways, Affaires

Je m’enregistre la veille pour mes deux billets. Pas de problème pour le TLS – CDG. Par contre, pour la suite, seule la carte d’embarquement du CDG – AMS est éditée…
Tout commence donc à Toulouse où malgré les craintes de certains, les idéogrammes chinois n’ont pas remplacé l’alphabet latin ;-)

Qui dit Air France dit bien sûr Hall C.

Pas énormément de monde en ce milieu de journée.

Personne à l’entrée Sky Priority.

Je me présente à une agente très souriante et courtoise. Echange de vœux pour la nouvelle année. Je lui remets mes deux billets, les cartes d’embarquements d’ores et déjà imprimées et lui demande s’il est possible d’enregistrer mes valises jusqu’à TNR.
Elle se met au travail, réussit à fusionner les deux dossiers, édite la carte d’embarquement pour la totalité du voyage, puis une première étiquette bagage, la colle, évacue la valise correctement taggée ; je dépose la seconde valise et là surprise : l’enregistrement n’est réalisé que jusqu’à NBO.
L’agente essaye à nouveau, se renseigne auprès de ses supérieurs, puis à Paris, distribue des bonbons pour me faire patienter… s’excuse, puis passe le relais à plus expérimentée qu’elle.
La situation s’éternise et il m’est suggéré d’aller me promener dans l’aérogare –à la recherche de la brigade sinophile (???)- et de revenir dans 30 minutes.
Je m’exécute et vous invite patienter en ma compagnie en parcourant l'aérogare.

Boutique Icare.

Gadgets Stade Toulousain siglés par leur nouvel équipementier, australien mais made in China, BLK qui jusqu’à présent repousse les limites de l’équipe dans une médiocrité inconnue en ces terres ; et conduit le fan à revoir sa garde-robe.

Le bar restauration rapide.

Un peu de spotting au niveau du Hall A. AF en porte et Italien sur le départ.

ATR de je ne sais pas qui au loin.

Plan de l’aéroport.

Allons faire un tour au Hall D.

Aigle Azur pour Alger et TK pour IST terminent les formalités d’enregistrement.

On trouve aussi au Hall D ces décorations de Noël tristounettes…

…Des bornes internet…

…« La dépouille du Minotaure et costume d’Arlequin » d’un célèbre artiste espagnol exilé en France dont l’original est au musée des Abattoirs…

Mais de Chinois, point.
La demi-heure est quasiment écoulée ; je reviens donc prendre des nouvelles de ma seconde valise et accessoirement récupérer mes BP.

Je retrouve la gente dame qui n’a pas résolu ce casse-tête… chinois. Malgré ses efforts, elle ne parvient pas à étiqueter la valise au-delà de NBO par la faute, selon ses dires, de nouveaux systèmes informatiques chez AF, de non communication avec ceux de KQ et j’en passe. Elle me prie donc de bien vouloir m’assurer que mon bagage sera étiqueté à nouveau à NBO, me promettant que je pourrai réaliser cela sans devoir récupérer le bagage… et donc régler un visa de transit. A franchement parler, ce n’est pas la perspective de me faire délester de 30 USD qui me chagrine le plus mais le fait que je ne dispose que d’1h30 de battement entre les deux vols… si mon LC est à l’heure…
Quoiqu’il en soit je ne puis pour l’instant faire plus. Et c’est en imaginant une nouvelle galère bagages à TNR que je me demande où montrer mon PIF.

D’humeur désobéissante je me dirige vers le PIF B… qui s’avère être désert. Vu que ce n’est pas la première fois que je constate l’inexactitude des temps d’attente affichés, j’en viens à me demander si ce n’est pas piloté par les employés désireux de faire une pause… D’autant que si le cheminement est vide de pax, les postes d’inspection et de filtrage le sont aussi quasiment d’employés…

Me voilà airside, sans le moindre trafic en vue.

En zoomant un peu on aperçoit deux couples de Belugas qui n’échapperont pas quelques heures plus tard à la vigilance de Marathon en route pour LYS.
Celui de gauche.

Celui de droite.

Easyjet n’est plus en grève.

Je parcours une nouvelle fois la totalité de l’aérogare, ma porte étant au Hall D, mais airside ce coup-ci.
Perspective.

Entrée du salon La Croix du Sud où, contrairement à RAK, on ne vous propose pas un jus d’orange trop chaud si vous photographiez le buffet mais où on vous intime d’effacer vos photos. Pire que dans un salon chinois !!!
N’ayant plus le temps suite à l’épisode bagages, je passe sans regrets mon chemin.

Que les esprits chagrins ou inquiets se rassurent : l’esprit de Toulouse est plus que jamais là.

De même que la fierté locale. Je remarque que l’A350 n’est pas venu le rejoindre.

Un piano trône au centre de la place en attente d’interprète.

La famille est réunie en cette période de fêtes : quoi de plus classique !

Privé.

Saute-avion pour aller saluer cet A 330 d’Avianca ?

Un motoriste s’affiche.

Je me dirige vers la porte 43 dans la zone Schengen du Hall D.

Un embarquement se termine à la 41 voisine. Les lieux sont agréables mais absolument pas spotter-friendly à cause de ces pare-soleil inspirés de moucharabieh.

C’est beaucoup plus chargé autour de notre porte.

Le statut SP me permet d’embarquer après les familles encombrées de jeunes enfants ;=)) C’est un privilège à ne pas mépriser en ces temps où les bagages à mains ressemblent de plus en plus à des bagages que l’on évite de mettre en soute.

Au milieu de la passerelle se trouve le présentoir à journaux. Là aussi, il vaut mieux passer parmi les premiers.

Un voisin.

Sous cet angle le profil de notre A 320 me fait penser à un dauphin.

La horde des pax impatients n’a pas encore pris le contrôle des lieux.

Attention ! Il y a quelqu’un dans le rétro.

Cabine standard vols domestiques « planche à repasser » mais sans les bandes rouges foncées le long des coffres à bagages.

Le pas-pitch est pas fameux.

A notre gauche.

Magasine de janvier.

Choix de presse. Les feuilles de chou n’étant pas bien garnies en ce 2 janvier ces trois titres parviendront à peine à meubler l’heure et demie qui vient.

Nous repoussons. Le vol quotidien de TK vient d’arriver.

L’un des 3 ou 4 vols quotidiens pour AMS.

Notre repousseur nous abandonne.

Le roulage commence : La signalétique n’a pas non plus changé airside.
Le CDB prend la parole. Jeu au sein de l'équipage, volonté de manifester l'entente retrouvée entre PNC et PNT, à chaque fois qu'il s'adresse aux premiers, il emploie l'expression chers PNC…

Qu’il doit être doux de voyager à bord de son propre avion…

Duo de cargo.

Anonyme, cheval de Troie où se cachent peut-être les Chinois du FBI, Hermès mais sans ailes au train et l’explosif TNT.

Nous décollons rapidement. Vue sur l’espace livraisons.

Le plafond nuageux est bas. Au loin les « Montagnes Pyrénées…. »

Il ne sera pas aisé de réaliser des clichés pendant la croisière.

Mon choix.

Le ciel s’éclaircit un peu lors de la descente.

La Seine, mais où donc ?

Aérodrome ?

Nous commençons la traversée de l’agglomération parisienne.

Quartiers résidentiels et grands ensembles : la frontière est nette. Se pourrait-il que ce fût Mantes-la-Cobra ?

A l’aplomb du Bourget.

Nous allons nous promener dans l’est parisien ce qui donne l’occasion de visiter CDG.
Terminal 1.

2E et 2F.

Wingtip.

Nous virons, je me retrouve en contre-jour total. Atterrissage en douceur, rien à voir pendant la première partie du roulage.
Le mythe.

Un mythe naissant.

Un Italo-émirati.

Frangin.

Nous voici en porte. Le débarquement est assez rapide.
Disposant de 3 heures de battement – sécurité prise au cas où j’aurais dû récupérer mes bagages et les réenregistrer comme je voyage sur deux billets- je me dis que je vais tenter de solutionner mon souci de valise…

Reste à trouver la personne idoine…
A bientôt !