Bonjour à tous,
Ultime étape vers Toulouse et les vacances de fin d’année en famille. Ce vol est mon dernier en 2014. Je terminerai donc ce récit par mon modeste bilan annuel.
Rappel du routing.
Après un très agréable « déjeuner de travail » en compagnie de Cobra au Novotel Roissy, riche lieu de mémoire où notre serpent trublion est honoré comme d’autres à Lille, il est l’heure de la séparation, non sans se congratuler, devant cette représentation du monde que nous aimons tant survoler.

Mon vol est annoncé à l’heure et, contrairement à Marathon, je n’ai pas de raison de ne pas faire confiance à AF.

Ce n’est pas la foule des grands jours au 2F en ce vendredi de vacances. A croire que les passagers à destination de la province sont tous en transit.

L’affluence est à peine plus forte au comptoir SP.

Je remercie Cobra d’être venu jusqu’à moi égayer mon attente –les remerciements sont désormais publics- et me dirige vers l’accès Numéro 1 tel un nouveau Gilbert Carpentier .

Le temps est toujours bien gris. Le spotting se limite à des monocouloirs monochromes.

Me voici sous la célèbre jetée du 2F.

Direction le salon non pour me restaurer, mais dans l’espoir d’une douche avant de passer une tenue plus appropriée au climat métropolitain.

Le wifi est désormais gratuit… mais je ne parviendrai pas à me connecter…

L’entrée du salon.

Je vous en épargne la visite. D’abord il est bien connu des lecteurs de FR, ensuite il était bondé.
Après une certaine attente qui m’a fait craindre de devoir renoncer, j’obtiens une douche.

Serviettes et kit d’aménités.

Gros plan sur les produits l’Occitane.

La douche.

Je ne suis pas encore sec que retentit l’appel pour l’embarquement de mon vol. Je me hâte donc de remonter d’un étage…

…bien inutilement d’ailleurs ! La communication au sein d’AF n’est pas toujours excellente.

Je mets à profit les derniers instants de lumière pour présenter notre A 320.

Au loin j’aperçois l’un des deux A 340 d’Air Mauritius. L’Océan indien se rappelle à mon bon souvenir.

L’agente en porte nous fait mander à bord. Nous nous engageons dans la passerelle, SP en tête.

Monocouloir étihado-italien.

L’embarquement traine en longueur. Près de 45 minutes seront nécessaires pour que chacun rejoigne son siège et trouve une place aux trop nombreux bagages à main emportés par la faute des tarifs Mini et de l’incapacité des agents AF de faire respecter le règlement. C’est à ce genre de petits détails que l’on réalise que l’on est de retour au pays.

Le pas ou pitch ou « espace entre les jambes » n’est pas très grand mais la présence en ces lieux est brève… si on arrive à partir…

Porte-gobelet rond.

Safety card, pour ceux qui n’en auraient jamais vue, cela signifiant qu’ils sont en attente de leur baptême de l’air et qu’ils lisent leur premier FR ! ;-)

Le magasine de décembre, en meilleur état que sur le vol précédent. Il se murmure que le Conte de Noël aurait pour sujet la baisse de la « surcharge carburant. »

Dos d’A 380. La météo ne s’améliore pas. Quelle idée saugrenue de venir passer ses vacances en France en décembre !

B-777. Si je me trompe, je pourrai me défausser sur la visibilité incertaine ;-)

Au décollage.

Terminal 2A-C. Le 777 UU manquera à mon comité d’accueil : j’ai en effet spotté depuis mon atterrissage ce matin toutes les compagnies desservant Madagascar !

La cabine est complète et l’ambiance studieuse.

Réacteur dans les nuages.

Le même au-dessus des précédents. C’est toujours agréable de revoir le soleil.

Crevette. Contrairement à celles qui peuplent les étals en cette période de fêtes, celle-ci n’a pas été élevée à Madagascar.

Le rafraîchissement est rapidement servi par un sympathique « équipage toulousain, » présenté comme tel par le CC.

Les biscuits sont remplacés par des chocolats.

Wing-tip-let.


Le couchant offre de somptueuses vues propices à se pencher sur les grandes questions…



Ce n’est qu’en toute fin de descente que nous apercevons à nouveau le plancher des vaches.

L’Île du Ramier.

La voie d’accès au Leclerc de Blagnac est encombrée.


Nous nous posons avec 30 minutes de retard à TLS, aéroport au centre de polémiques depuis la cession quelques jours avant de 49% de son capital à un consortium sino-canadien.

Freinage.

Nous coupons la 14 L pour rejoindre notre point de stationnement.

Retrouvailles familiales, cheminement jusqu’au tapis de livraison des bagages dans un environnement en travaux jusqu’en 2016. Mes valises arrivent parmi les premières.
Direction le parking.

Pour terminer, mon bilan aérien 2014.

Merci pour votre lecture et à bientôt pour les vols retour.
Merci pour le partage ! Tiens, des chocolats au lieu des biscuits, du changement dans l'air ?
Merci du commentaire.
Changement lié à la saisonnalité je présume.
c pas exclu !!!
Merci de ton commentaire.
10 000 mètres est une altitude parfaite pour mêler transcendance et métaphysique ;=))
Plus tu en prends, plus tu te muscles l'esprit. Et c'est indétectable dans ton pipi lol
Merci Franck!:)
Un bon petit moment en effet, tu aurais du prendre ta douche au Novotel !!:))
C'est moi ou la faïence de la douche du salon est de guingois?
Le vol en lui même est classique et le temps était aussi pourri à Toulouse qu'a Paris.
Le truc drôle c'est que tu es arrivé à Toulouse avec ton 320 avant que moi à Paris avec mon Roissybus, un camion avait eu le bon gout de se renverser sur l'A1 ! :))
Merci Arnaud.
Ton aventure sur l'A1 m'en rappelle une arrivée à Mayotte. Ayant conduit ma mère à DZA, je quitte l'aéroport au moment où elle embarque et, par la faute à une panne d’amphidrome, je suis arrivé chez moi, à 25km de DZA après son débarquement à RUN...
Merci pour cette suite.
Salon et terminaux bondés : Accueil guère agréable après un vol de nuit en Y+ AF.
Les chocolats de la J proche de la date de péremption sont maintenant recyclés en collation sucrée des vols CC ?
A bientôt.
Merci de ton commentaire.
L'intermède avec Cobra a conféré un agrément certain à cette escale. Pour le reste, il était temps d'arriver...
Moi non plus, je n'ai jamais réussi à me connecter avec mon PC dans les salons AF de CDG (avec mon smartphone oui, mais il est beaucoup moins ergonomique).
Les Français imitent progressivement les Américains en maximisant leurs bagages à main, tirant vers le bas le confort de ces vols CC.
Merci pour ce récit qui me confirme que tu es bien arrivé à TLS pour Noël ! :)
Merci de ton commentaire.
Avec les temps d'embarquement plus longs et des retards plus fréquents, est-ce que la politique du tarif Mini sans vérification du gabarit des bagages par un agent est rentable?
et me dirige vers l’accès Numéro 1 tel un nouveau Gilbert Carpentier, un bon mot difficile à comprendre
pour les moins de 20 ans :)
Dommage qu'il n'y est pas de Carlton à CDG...
Vol classique sans histoire.
Douche chaude au salons ?
Merci pour ce FR !
Merci Patrick pour ton commentaire.
Serais-tu le seul lecteur attentif ou le seul qui a plus de 20 ans? ;=))
Le Carlton, c'est pour cet été ;=))
La douche était parfaite.