Avis du vol entre Los Angeles et Paris en classe Affaires avec Air France

Pour les fêtes de fin d’année, me voici reparti pour un nouveau voyage en famille avec le fiston qui a maintenant 4 ans, par un itinéraire des plus classiques sur cette route.

ACTE 1 : Voyage aller Tahiti France Papeete [PPT] – Los Angeles [LAX], Air France AF77, B772, Eco, 7 décembre 2014 CLIQUEZ-ICI Los Angeles [LAX] – Paris [CDG], Air France AF65, A388, Business, 9 décembre 2014
C’est maintenant Paris [CDG] – Toulouse [TLS], Air France AF7794, A320, Eco, 10 décembre 2014 CLIQUEZ-ICI ACTE 2 : Voyage retour France Tahiti Toulouse [TLS] – Paris [CDG], Air France AF7787, A319, Eco, 8 janvier 2015 CLIQUEZ-ICI Paris [CDG] – Los Angeles [LAX], Air France AF76, B772, Eco, 8 janvier 2015 CLIQUEZ-ICI Los Angeles [LAX] – Papeete [PPT], Air France AF76, B772, Eco, 8 janvier 2015 CLIQUEZ-ICI

L’aérogare n’est pas surpeuplée

Nous arrivons plus de 3 heures en avance, peu de monde chez Air France

Ce qui me permet d’enregistrer rapidement et obtenir nos cartes d’embarquement

Mais ce n’est pas fini. L’existence d’un numéro unique pour les vols PPT LAX CDG rend un surclassement en business quasi impossible sur ce vol PPT CDG (et interdit de se surclasser sur 1 seul segment). Un stop over à LAX décomposant le trajet en 2 vols permet d’envisager un surclassement sur un segment, et ce LAX CDG en A380 avec sa cabine Business généreusement proportionnée est la cible idéale.
Je surveille donc depuis 8 mois l’évolution du Yield en Business sur ce vol : il n’y a que du J ou C en vente (les classes tarifaires les plus chères), y compris le matin même du vol alors qu’il reste de nombreux invendus. Sur les conseils d’Aerogusz, je me rends au guichet de vente

Air France permet de se surclasser au guichet tant qu’il reste des invendus dans une classe supérieure, même si les billets ne sont pas en classe O (billet prime Business) : Day of Departure Upgrade.
2 propositions me sont faites :
- Miles uniquement : 35 000 miles par personne (ce qui est le tarif normal pour un billet éco classe H)
- Miles & cash : 25 000 miles et 150 € par personne
Je choisis bien évidemment la première solution, et nous voici en Business pour ce vol. IL faudra une demie heure pour effectuer toutes les démarches, dont le transfert du plateau Childmeal de notre dossier de l’éco à la biz (qui au final ne suivra pas, mais ce n’est pas grave)

Il ne me reste plus qu’à espérer passer un agréable vol et ne pas vivre un remake d’un précédent vol en A380 sur cette ligne, qui vit naitre le mythe de Monique (VOIR ICI)
Un coup d’œil au tableau des départs (mon vol apparait sous le numéro du code share ATN 1008)

Direction les contrôles de sécurité où il n’y a aucune attente

Par là pour la zone d’embarquement

Un petit guide des Lounges à LAX. On peut remarquer que les « indépendants » Emirates et Etihad optent respectivement pour les salons Skyteam et StarAlliance, et que JAL apparait à la fois chez OneWorld et dans le salon indépendant

Arrivée dans le duty free du TBIT

Cette aéroport est désormais très agréable, je laisse parler les photos

Juste au dessus du DFS se trouve le Salon Skyteam tenu par Korean

Nombreuses options de restauration sur plusieurs niveaux en zone centrale

Mais certaines échoppes sont plus attirantes que d’autres

Ambiance visuelle très agréable

L’écran des départs est visuellement très réussi

Bon point pour LAX : des prises électriques sur les sièges en zone d’attente

Petite séance spotting : LAX est un repère de mérous, avec à l’heure où je passe
Emirates

Singapore

Manquent à l’appel Qantas, British, Korean, China Southern, AF (dont certains apparaitront plus tard)
Fiji Airways expose sa magnifique livrée

La porte 150 se prépare à accueillir l’A380 d’Air France

Qui arrive à l’heure. Il s’agit de F-HPJE, donc équipé des anciens sièges NEV3 (mais je le savais déjà au moment de demander notre surclassement)

Depuis quelques mois cet avion porte le symbole de l’amitié franco chinoise

Maintenant direction le Salon Korean Air

L’endroit ne change pas depuis mon dernier passage et nous trouvons facilement des places libres

Une terrasse surplombe la zone centrale du TBIT

L’offre de restauration (dans une pièce dédiée) ne change pas non plus : offre froide exclusivement

Offre de boissons soft avec la nourriture

Les alcools sont en libre service (et en faible quantité) dans un bar dans un recoin du Salon

3 douches sont également en libre service

A 15 heures, un appel est effectué dans le salon pour l’embarquement de notre vol, nous descendons en porte où l’embarquement SkyPriority touche à sa fin

Par ici pour le pont supérieur

Entrée dans la grande cabine business équipé en NEV3

Voici nos sièges pour le fiston et moi même

Différents agréments nous attendent sur le siège

Une petite sacoche

Contenant chaussettes et chaussons

Une couverture qui s’avèrera très chaude

Commande du siège

Prises électriques et USB

Liseuses

Ecran d’une bonne taille

Télécommande et casque (ainsi qu’une petite bouteille d’eau) dans l’accoudoir central

Le casque sera d’un niveau correct et la télécommande peu utile (écran tactile, et on n’est pas si loin de l’écran que ça)

Différentes versions de magazine de bord

Safety card

Après ce tour du propriétaire, me voici bien installé

Vue d’ensemble

Distribution des journaux, j’opte pour un titre cuturel

Un illustre voisin par le hublot

Distribution de la trousse de confort

Contenu légèrement amélioré depuis mon dernier passage en biz

Un verre de bienvenue est distribué. Choix entre eau et jus d’orange, pas de Champagne. J’opte pour le jus

En attendant le repoussage j’observe les mouvements par le hublot
L’A380 Emirates a disparu laissant apparaitre une brochette de 777 au contact (TG, BR, NZ) et un A380 Korean au large

Puis passe un B748 Lufthansa

Suivi par l’A380 Emirates qui réapparait

Repoussage du 773 Eva Air

Puis du 773 Air New Zealand

Distribution d’un oshibori juste avant le repoussage qui intervient avec 20 minutes de retard sur l’horaire prévisionnel

Le roulage dure 10 à 15 minutes et me laisse le temps de spotter l’A380 Korean

Ou bien d’immortaliser le célèbre panneau Hollywood

Prêt à décoller

Pendant que l’avion s’élance, je jette un regard sans regret au terminal 2 où opèrent encore manifestement VA et HA

Le Pacifique parqué au large

Et nous quittons la terre ferme vers le Pacifique

Virage à gauche

Permettant une vue sur LAX

Et sur Santa Monica

C’est parti pour un long voyage. Voici un appendice que je suis bien heureux de ne pas voir en fonctionnement

Distribution du menu pour une hôtesse qui sera très gentille avec nous et surtout le fiston durant tout le vol

Un peu de vente duty free avec le menu, c’est de bonne guerre

Le chef à l’honneur actuellement est Joël Robuchon, ce qui n’est pas pour me déplaire

Carte des boissons

Menu (sur lequel je reviendrai au fur et à mesure des prestations)

Pour la sélection des vins, Olivier Poussier a laissé la place à un meilleur sommelier du monde plus récent (Paolo Basso) et aux critiques Bettane et Desseauve

Voici donc les vins sur lesquels je reviendrai également au fur et à mesure des dégustations

Notre gentille hôtesse revient pour offrir différents jeux au fiston

Le soleil se couche très vite alors que nous filons vers le soleil levant (tiens cette phrase pourrait paraitre paradoxale)

AF propose différentes formules de repas, mais je préfère la formule classique pour agrémenter mon récit

Voici donc le rappel du programme

L’apéritif est servi une demi-heure après le décollage

La cuillère de saumon balik et de pommes granny smith est vraiment très bonne

Le Champagne Billecart-Salmon l’accompagne parfaitement

Le service continue 40 minutes après cet apéritif avec le plateau repas servie par notre hôtesse accompagnée d’un steward tout aussi sympathique qu’elle

Focus sur différents éléments du service :
Couverts en métal

Le beurre d’Isigny servi dans sa coupelle d’aluminium, ce qui personnellement ne me dérange pas

L’entrée gourmande, terrine de canard aux pistaches, chutney de figues et de noix de coco sur un pain aux raisins et canneberges, crevettes pochées et mayonnaise crémée est bonne

La salade, toute simple, est bien assaisonnée avec la vinaigrette balsamique

J’accompagne cette entrée d’un vin rouge pour lequel je choisis le Languedoc de Gérard Bertrand, et qui me plait bien

Voici 2 plateaux télé pour le fiston et le papa

Quand vient le moment du plat principal, je choisis la suggestion du jour de Joël Robuchon

Ce poulet au curry vert, riz au pavot est épicé et me convient parfaitement

Pour le fiston, en l’absence de plateau childmeal, je choisis les raviolis aux cèpes. C’est un plat simple qui convient parfaitement, que j’ai gouté et apprécié

Je passe au vin pour accompagner le plat, le Bourgogne blanc ma satisfait et s’accorde bien avec mon plat

Comme trop souvent, la réglette de fromages est bien décevante

Vient enfin le dessert, trio et sorbet

Le trio mousse chocolat et ganache à la framboise, délice à la mangue à la noix de coco et à la framboise, macaron est bon

Le sorbet à la mangue est très bon

Notre steward qui est toulousain et décidément bien sympathique, ne me laisse pas le temps de refuser un digestif et me sert un Armagnac

Le repas se termine alors que nous n’avons pas encore atteint les grands lacs

Le mood lighting annonce les prémices de la nuit

Voici donc le NEV3 en position lit, un vrai lie flat qui ne cache pas son caractère toboggan

Je profite du moment pour me dégourdir les jambes dans l’espace des pas perdus (ou plutôt l’espace perdu)

Retour à mon siège pour le dodo dans une cabine maintenant dans la pénombre

Je somnole plus que je dors vraiment, mais je parviens à me reposer, ce qui est déjà pas mal dans un NEV3
Je me réveille complètement avec le mood lighting au large de l’Irlande

Il reste un peu plus de 1h30 de vol

A l’extérieur le soleil pointe le bout de son nez

C’est l’heure du service du petit déjeuner

Voici le plateau

Les dés de fruit au mascarpone (que j’avais déjà goutés) sont très bons

Les fruits frais sont bons également

Je profite des derniers moments de liberté dans l’avion pour visiter le pont supérieur :
Petite cabine éco à l’arrière dans laquelle nous avons failli faire le vol

Cabine Premium éco

Et cabine Business

Winglet

Distribution d’un dernier oshibori

Nous virons au dessus des nuages

Pour nous aligner

Atterrissage

Touchdown avec 15 minutes d’avance sur l’horaire

Après 20 minutes de roulage, nous sommes au contact et le débarquement commence rapidement

Dernier coup d’œil au mérou

Cheminement dans les couloirs du S4 (portes M), bienvenue à Paris

Je croise une célébrité que j’avais vue au Salon de LAX et qui a donc pris le même vol que nous (en Première ?)

Ce n’ai pas fini, direction le 2F pour nous

A suivre…