À l'heure où certains sont réunis quelque part en Europe pour discuter avions, miles, avions, miles et… avions, d'autres profitent de ces week-ends où ils n'ont pas grand chose d'autre à faire que de constater le retard pris dans la rédaction de leurs FR pour justement rattraper ce retard.
Suite et fin donc de ce routing estival qui m'a emmené en Asie pour la première fois, avec le retour depuis Kuala Lumpur sur Malaysia Airlines, ligne qui appartiendra peut-être à l'histoire d'ici quelques mois si l'on en croît certaines rumeurs de restructuration.
Rappel du routing
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- Vol MH21 CDG-KUL - Économique / 54H - 25/08/2014 - A380-800
- Vol MH715 KUL-DPS - Économique / 16K - 26/08/2014 - B777-200
- Vol QZ504 DPS-SIN - Économique / 20B - 31/08/2014 - A320-200
- Vol MH616 SIN-KUL - Économique / 17A - 03/09/2014 - B737-800
- Vol MH20 KUL-CDG - Économique / 57H - 03/09/2014 - A380-800 (vous êtes enfin ici)
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Nous voici donc de retour à Kuala Lumpur
Je vous avais donc laissé il y a quelques temps à notre arrivée à Kuala Lumpur par un court vol depuis Singapour. Dès la sortie de la passerelle, pour rappel le FIDS indiquait ceci :

… il est actuellement 20h15 (notre vol précédent était prévu arriver à 20h25), ce qui nous laisse évidemment largement trop de temps pour attraper notre correspondance vers Paris prévue à 23h40. Enfin, ça sera toujours plus court pour nous que pour les pauvres anglais…
Quoi qu'il en soit, on suit tranquillement le flot pour se rapprocher du lieu où on nous attendra…

Et c'est parti pour un tour de train ! (Et pas de photo traditionnelle des maquettes d'avions de KUL puisque j'ai apparemment réussi à passer pas très loin sans même les voir moi-même…)


C'est évidemment très propre, ça marche bien… sauf quelques portes apparemment.

En quelques minutes, nous arrivons dans le satellite d'où partira notre vol. L'occasion d'une petite photo pré-floutée.

Mon précédent passage dans cet aéroport s'étant effectué vers 7h le matin, j'espérais que cette fois-ci l'horaire soit un peu plus favorable à la « visite » de la fameuse jungle. C'était sans compter la faute à pas de chance.

Bon, on s'occupera autrement, tant pis. Pour nous, ça sera la porte C37…

… mais bon, vu qu'on a beaucoup de temps, on parcourt tranquillement le terminal, où en fait il n'y a pas grand chose de très intéressant à faire…

Il est regrettable également qu'il y ait si peu de coins où s'asseoir. Heureusement, cette fois-ci, le Wifi marche, même si la qualité n'est pas exceptionnelle. Ça permettra toutefois de se divertir de manière un peu plus efficace que la vue que nous aurons.

Notre position se révélera d'autant plus inconfortable qu'au bout d'un moment, l'odeur nous rappellera que nous avons réussi à nous asseoir à proximité d'un coin fumeurs…
Après avoir tué le temps comme on pouvait, direction les toilettes pour se changer avant le vol (et troquer le short contre un pantalon, on a la confiance qu'on peut en le temps parisien) puis c'est le moment de rejoindre effectivement notre porte C37.

Déjà pas mal de monde (il est dans les 22h30), toutefois en moins de 10 minutes le PIF/PAF sera passé. L'agent qui contrôlera mon passeport s'efforcera de me dire, dans la langue de Molière s'il-vous-plaît, un « Bonsoir » et un « Bon voyage ».
Nous voici dès lors dans la salle de pré-embarquement qui se remplira petit à petit.

Puis une bonne demie-heure plus tard, lancement de l'embarquement.

La cabine est sans surprise la même qu'à l'aller. D'ailleurs, mon siège est presque le même qu'à l'aller. En fait, l'appareil est même le même qu'à l'aller (9M-MNE).

Les hôtesses courront un peu partout durant l'embarquement, apparemment elles sentaient que le vol n'allait pas être de tout repos. Et pour cause : la cabine sera pleine de chez pleine, pas mal de passagers du vol pour Londres ayant semble-t-il été rebookés sur notre vol (je ne saurais vous dire dans quelles proportions pour pouvoir jouer au jeu des statistiques de remplissage MH).
Concernant la cabine, mêmes commentaires qu'à l'aller : pitch tout à fait confortable (même si la photo ci-dessous peut paraître peu flatteuse, la faute à ma pochette), le siège est relativement large et l'IFE est grand et de très bonne résolution.

Décollage à l'heure, peu après le service du repas commence avec pour débuter le fameux paquet de cacahuètes.

Puis vient le plateau repas :

Les quantités sont tout à fait correctes, le tout se laisse très bien manger… mais le tout faisait plus quelconque que lors du vol aller au départ de CDG.
Vue plus précise du plat chaud, qui illustre ce que je disais.

Évidemment, dès qu'on parle du pain, les commentaires sont bien moins élogieux (mais bon, encore heureux qu'il soit meilleur en partant de Paris qu'en partant de Kuala Lumpur ! :p)…

Et dès fois qu'on ne l'ait pas compris, l'IFE nous rappelle que le vol sera long. Ce n'est néanmoins pas très gênant dans la mesure où le vol sera intégralement de nuit (ce n'est pas tous les jours qu'on peut se faire une nuit de 12h entre minuit et 6h).


À la fin du repas, distribution du kit de survie pour la nuit.

Puis… c'est l'heure de la sieste ! Je ne vous cacherai pas que j'ai quand même ouvert les yeux de temps en temps (l'histoire de constater que les hôtesses passaient quelques fois avec des boissons sur plateau), mais globalement j'ai quand même bien dormi puisque quand je reprends mes esprits de Flight-Reporter, nous en sommes déjà là…

Et c'est l'heure du petit-déjeuner.

… avec cette fois-ci bien du café ! ;-) Comme la photo le laisse penser, les croissants étaient évidemment de la qualité qu'on peut attendre de croissants d'avion. Toutefois, la collation me paraît dans l'ensemble suffisamment généreuse.

Ça sent définitivement la fin des vacances et la cabine se prépare doucement mais sûrement à arriver…


Les zooms de la géovision laissent désormais place à des sonorités plus connues…

Et atterrissage en douceur vers 6h35 heure locale, pour une arrivée initialement prévue à 6h40.


Débarquement via passerelles aveugles à l'effigie de La Banque.

La salle d'embarquement est encore bien vide à cette heure-ci.

Passage du PIF fluide malgré le passage par la file « normale ». Pour le coup, j'ai presque l'impression que la file s'écoulait plus rapidement que Parafe…
Bon, néanmoins, on ne va pas non plus en demander trop question amabilité : alors que dans une guitoune un agent était occupé avec un passager et sa collègue n'avait personne (mais était néanmoins occupée à trifouiller dans son ordinateur), une personne d'ADP me fait signe d'avancer vers le comptoir libre. Aucune réaction de l'agente qui reste les yeux fixés sur son ordinateur, jusqu'à ce que son collègue me rabroue d'un « ah non, pas ici monsieur, faut faire la queue ! » et s'occupe de vérifier mon passeport. Pardon de suivre bêtement les consignes qu'on m'indique.
Bref, avec tout ça, à 7h05 j'étais devant les tapis bagages à attendre ma valise, qui arrivera relativement rapidement.

Siège et cabine confortable c'est le principal pour arriver à dormir lors
d'un vol de nuit.
Service et catering qui remplissent leur rôle.
Merci pour ce FR et la série !
Merci pour ce FR
Siège confortable qui vous a permis de vous reposer
Le repas parait moyen et le petit déjeuner aurait mérité un plat chaud
Merci pour cette série et à bientôt