Avis du vol entre Abu Dhabi et Paris en classe Affaires avec Etihad Airways

Bonjour à tous et bienvenu.
Toujours un peu de mal à publier vite ces derniers temps mais voici le vol retour de ma dernière navette professionnelle à ce jour à Abu Dhabi. Autant le vol aller présentait une petite nouveauté avec l'introduction du Boeing 77W autant celui-ci est toujours assuré par l'A346. Pas de suspense ici : il s'agira de l'ancienne cabine et même pas de livrée spéciale pour compenser !
Ci-dessous les références et l'autopromotion usuelles :
- Le vol aller est ici (EY32) : http://flight-report.com/fr/report-8473.html
- Mon dernier EY37 : http://flight-report.com/fr/report-8137.html
- Mon autre EY37 à cette date (sur A343 d'Air France) : http://flight-report.com/fr/report-5614.html
Pré-vol
Etant accompagné par un collègue sur ce vol et ne souhaitant pas lui expliquer le concept de Flight-report je n'ai pas de photo avant l'arrivée dans l'avion. Par contre et suivant le protocole bien connu maintenant d'Etihad pour sa classe Pearl, nous avons eu droit à un chauffeur devant la porte de notre hôtel en temps et en heure. L'Audi A6 de service nous a déposé devant l'entrée First & Business Class au niveau du Terminal 3 de l'aéroport d'Abu Dhabi. Nous serons pris en charge immédiatement et toujours pas de bip miraculeux mais les places pré-réservées sont respectées. Du coup j'aurais mon sacro-saint hublot !
Ensuite vient le coup de gueule habituel : notre vol partant du Terminal 1 mais comme nous enregistrons au Terminal 3, nous allons passer deux fois la sécurité et faire une bonne petite marche. Les chauffeurs sont en faute puisqu'il existe une possibilité d'enregistrement Etihad au Terminal 1 qui évite ce problème… Mais ils ne veulent pas : ils ont eu la consigne de déposer tout le monde au T3 ! Bon la sécurité au T3 est toute moderne avec notamment les machines rayons X qui permettent de tout laisser dans les sacs (ça change la vie :-)), mais bon quand même…
Nous prendrons donc la direction du long couloir qui mène au T1 et au salon Etihad situé juste derrière la PAF du T1. Celui-ci est comme la dernière fois à la même heure très plein ce qui nous encouragera à l'explorer jusqu'au bout où nous trouvons à nous poser au bar. La partie intéressante du salon est clairement la zone de restauration qui est assez importante avec un choix de 5 ou 6 plats chauds et d'un ensemble de choix froids également. On trouve facilement son bonheur.
Après une grosse demi-heure direction la porte et surtout son contrôle de sécurité-bis. Je note un petit progrès puisque les passagers First et Business sont appelés à l'avant de la queue pour la sécurité. Il y a donc une tentative de priorisation qui n'existait pas avant mais qui est rendue difficile par la configuration des lieux. La salle d'embarquement s'est vu amputer de la moitié de sa surface pour cause de travaux (création d'un circuit d'arrivée séparé très attendu). L'embarquement est appelé très rapidement.
A bord
Il est maintenant temps de re-re-re-découvrir la cabine Pearl avec ses sièges verts caractéristiques. Une nouvelle fois la cabine est pleine et tout le monde s'installe. Un verre d'accueil est servi et j'évite l'alcool de si bon matin donc jus d'orange.
La cabine s'installe et un verre d'accueil est proposé

Les classiques : pitch, couverture et menu sur l'ottoman, casque et contrôles du siège

Dehors il ne pleut pas :-) :-)… On aperçoit les travaux du circuit d'arrivée

Un petit mot sur le menu : un grand classique d'Etihad avec le mix de plats arabes ou occidentaux. Il y a à mon sens de quoi se faire plaisir même s'il n'y a pas de produits super exclusifs. Mon choix se portera sur les mezzés en entrée qui sont une valeur sûr et le poulet ensuite pour changer (j'avais pris l'agneau la dernière fois et le bœufs/patates/beurre me paraissait un peu riche). Le dessert sera en fait du fromage. Côté vin, la carte est toujours originale avec des choix intéressants mais pas prestigieux pour un sou (comparé à Qatar par exemple). Je ferais dans le classique tout au long du repas avec le Haut-Médoc (bien mais peut mieux faire…).
La commande du repas est prise en fin d'embarquement. Le stewart qui s'occupera de ma rangée m'a proposé un apéritif (eh ben pourquoi pas un petit Martini !). Je demande aussi à ce que le repas me soit servi vers 13h heure d'Abu Dhabi (le vol arrivant vers 15h30 de la même heure normalement). Cette possibilité de choisir son heure de repas est un avantage intéressant je trouve sur ce genre de vol du matin lorsque le petit déjeuner peut être pris au salon.
Les photos du menu

La trousse de confort et l'oshibori d'accueil sont également distribués accompagné des journaux photocopiés mais disponibles en français (Figaro et Monde).
Le dispositif d'accueil presque au complet… alors que le repoussage se prépare

Séance photo de repoussage avec nos voisins et les travaux du nouvel aéroport servant de fond au trafic du matin

La tour de contrôle en forme de voile alors que les Trent 500 démarrent en silence

Cabine calme et en mood lighting alors que dehors le ballet continu

Une espèce en voie de disparition : 747 Cargo de KLM prenant le soleil

Gros trafic cargo avec les A330F doté de leur bulbe avant caractéristique

Une livrée spéciale décolle alors que nous roulons avec 30 min de retard

Ce n'est pas le lac des cygnes mais le ballet Etihad depuis et vers la piste

Les travaux avancent grâce à une vingtaine de grues… Nous traversons l'ancienne piste qui devrait être réhabilitée un jour

Nous nous éloignons des terminaux alors que l'éclairage vire au bleu

On approche de la piste et de ses mouvements aériens ainsi que de son fortin

Un avion récent : l'A321 Sharklets, puis encore un A330F qui décolle avant nous de la piste 13L

Un complexe paradis de spotters ? Il faut aimer le bruit la nuit :-)

Aller encore quelques photos alors que nous nous alignons

Décollage !

Une mosquée au bord de la route. Celle-ci est un petit peu plus importante que la plupart

Ma télécommande qui est un peu défoncée, elle fonctionne mais il ne faut pas la brusquer

Nous quittons très vite les terres pour survoler le golf Persique direction le Qatar puis l'Iran

Et un winglet un

Et là c'est le drame : mon cher stewart tout propre sur lui n'a pas compris que je voulais déjeuner plus tard dans le vol donc il attaque avec l'apéritif commandé mais dès l'altitude de croisière atteinte. Tout d'abord je suis un peu perdu et un petit Martini cela ne se refuse pas mais quelques minutes plus tard quand il arrive avec le plateau de l'entrée je lui rappellerais que je ne souhaite pas déjeuner à 10h du matin… Il fut à part cette petit incartade tout à fait sympathique et à fait son boulot de manière très pro. Environ la moitié des autres passagers ont fait comme moi en attendant un peu pour déjeuner, l'autre moitié a déjeuné en début de vol. Au final ça permet aux PNCs de se concentrer sur un nombre plus faible de passagers tout au long du vol ce qui facilite le service. D'un autre côté chaque passager suit un rythme légèrement différent ce qui ne doit pas être très facile à gérer.
Mon Martini du matin avec ses toutes ses noix chaudes

Une prise un peu capricieuse pour le PC mais elle marchera au final très bien

Quelques vues sur les campagnes iraniennes toujours survolées d'avions d'une autre époque…

Ça se couvre ensuite sur la Turquie mais j'en profite pour rajouter une troisième photo winglet…

C'est maintenant l'heure du repas avec le premier temps : le plateau d'entrée avec le pain

Les mezzés ont tenus leurs promesses sans difficulté que ce soit gustativement mais aussi en terme de présentation. Le pain par contre a dû subir les conséquences de l'horaire décalé parce qu'il était vraiment sec.
Alors que nous survolons maintenant la mer Noire le plat principal est servi

Le plat s’avérera très bon avec en particulier un poulet très tendre et pas sec alors que la purée est bien assaisonnée et les légumes je ne sais plus (c'est ça de publier avec 6 semaines de retard :-)). Le vin coule à flot suffisamment fourni.
Première tentative d'air-to-air mais on voit que la traînée au final…

Débarrassage du plateau avant le service du fromage. L'essentiel m'est laissé

La côte roumaine avec le port de Constanta (merci Saraoutou de ton commentaire sur le vol aller)

La campagne roumaine parcouru par son Danube

Le début de la sieste pour moi après ce bon repas, il ne manque que l'armagnac mais on n'est pas sur AF

Petite séquence air-to-air spécial Numéro_2 et spécial A340. Pas facile avec un APN mais bon qui ne tente rien n'a rien ! Pour mémoire nous en croiserons deux A340 de Swiss successivement mais je n'ai gardé que les photos regardables

Il est temps de descendre vers Paris/CDG où notre arrivée est annoncée avec 1h de retard

Nous traversons de petites couches de nuages plus ou moins denses

La piste est en vue sur la caméra avant : 26L pour aujourd'hui

Voilà mon prochain avion pour lundi après un petit week-end à la maison…

La faune des T2C et T2A alors que nous traversons la piste de décollage 26R

Direction Colombo pour SriLankan sur fond d'alignement d'appareil Air France

Retour sur le T2C puis après le bâtiment de liaison le T2A où se trouve notre porte (dans le petit satellite)

Notre guide pour l'accostage

Jolie lumière

Post-vol
Après un petit message d'excuse pour l'arrivée retardée, le débarquement se déroule sans anicroche avec le traditionnel double contrôle d'identité en sortie de passerelle et à la PAF classique sans queue. Je retrouve mon chauffeur dans le terminal et me voilà parti pour chez moi en Mercedes Classe E. Ça change du RER B !