L’ascension de l'escalier monumental de la gare Saint-Charles permet de saluer une dernière fois Marseille, avant d'embarquer à bord du TER qui me conduit en 15 minutes à la gare de Vitrolles-Aéroport Marseille-Provence. J'y attends la navette qui assure la liaison entre la gare et les deux terminaux. Il faut l’appeler au moyen de l'interphone GSM intégré au panneau d'arrêt, mal indiqué. L'opérateur m'envoie un bus, qui arrive en 10 minutes au lieu des 3 requises. Il attends ensuite l'arrivée de plusieurs trains avant de nous convoyer vers l'aéroport. Il a fallu près de 25 minutes au total entre le débarquement du TER et l'arrivée à MP2. Y'a pas plus concurrentiel… Vivement la réalisation d'un appendice ferroviaire entre Vitrolles et l'aéroport pour des trains-navettes directs.
Arrivé à MP2, le terminal low-cost de Marseille, je me dirige directement vers les contrôles de sécurité et pénètre en salle d'attente. L'ancien hangar de fret, transformé en 2006 et rénové le mois dernier, offre des espaces plus vastes et épurés qu'autrefois. Quelques murs en parpaings rappellent que des finitions restent à achever. Une étroite baie vitrée permet désormais de jeter un coup d'oeil sur l'extérieur, ce qui n'était avant pas possible.
La signalétique est une plaie à MP2. Que ça soit à l'extérieur pour gagner les navettes ou à l'intérieur, elle est confuse, parfois absente ou inexacte. Je le constate une nouvelle fois avant de passer en porte-cellule d'embarquement. Rien n'indique le couloir à emprunter pour gagner la porte, ni la nécessité de traverser -pour certains vols- le contrôle de Police. De nombreux passagers s'y perdent.
Les passagers patientent, entassés dans la cellule face à la porte d'embarquement fermée par des cloisons en plexiglas gris-blafard. Le vol accuse une vingtaine de minutes de retard à l'arrivée. Autant de minutes qui s'écoulent péniblement lorsqu'il faut attendre debout dans une file d'attente surpeuplée.
Je gagne mon siège attribué automatiquement avant de l'échanger contre une rangée libre au cours du vol. Environ 80% des sièges sont occupés.
Deux-heures et quarante-cinq minutes de vol écoulées, nous atterrissons à Istanbul. Je dois y prendre une correspondance. L'aérogare est banale, sans confort autre que ceux des rangées de sièges face aux portes. Il n'y a pas de wifi gratuit et le Burger King est hors-de-prix.
Une rangée complète de siège et cela change la physionomie du vol.
Terminal MP2 pas génial si l'on compare à celui Billy de Bordeaux.
Merci pour ce FR!
Pas genial le service de navette de MP... Rien ne sert de promettre 3 min de delais avant arrivee alors qu'ils ne le font pas... Ca m'aurait vraiment enerve. MP2 qui a l'air spatieux mais tres sombre!
Pitch tres insuffisant meme pour une charter... pas de BOB a bord?
Merci pour ce FR
Merci pour le FR :)
Si on a du mal à monter les escalier monumentaux du Bd d'Athènes (valises par exemple), il faut rentrer dans le métro (entrée à gauche au pied des escaliers), accéder à la salle d'échanges puis prendre les escalators qui mènent directement dans le bâtiment voyageur !
Pour ce qui est des navettes, le train c'est la région, le car c'est le département, l'aéroport c'est la CCI... logique que personne ne veuille que cela fonctionne :)
Après le mp² reste ... le mp² :)