Poursuite de mon routing automnal à l’aéroport Jomo Kenyatta de Nairobi.
Rappel de la première étape : TNR-BKK. avec KQ en Premier World
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Cet aller à donc pour destination Guangzhou. Pourquoi ? D’abord, pour une raison tarifaire : TNR-CAN est beaucoup moins cher que TNR-BKK ; ensuite, il est possible d’obtenir à CAN un visa de transit de 72 heures à l’arrivée : comme je ne connais pas du tout cette ville, l’escale sera l’occasion de découvertes ; enfin, cela me rapportera davantage de miles que BKK.
C’est aussi la première fois que le vol NBO – CAN est reporté sur le site.
Le seul hic est que le vol pour CAN est prévu à 0h30 et que je suis arrivé de TNR à 16h30. Il fait nuit de bonne heure à Nairobi : il ne sert à rien de payer un visa de transit pour aller faire un tour. C’est dans ce genre de cas qu’un confortable salon serait apprécié. Mais je ferai contre mauvaise fortune bon cœur… d’autant plus qu’il y a bien plus malheureux que moi en ce vendredi soir.
Pour vous mettre dans l’ambiance de cette longue attente et nous aider à patienter, je vous propose de débuter par un bonus malgache.
Si cela ne vous agrée pas, n’hésitez pas à jouer de la roulette. On se retrouve un peu plus bas.
Sinon, je vous emmène aujourd’hui sur la rivière Tsiribihina dans le centre ouest de Madagascar. Nous allons la descendre à chaland.
Le rustique embarcadère.

La Sirène, notre chaland pour les trois jours à venir. Il est aussi possible de descendre en pirogue.
L’escapade pouvant devenir monotone et les frais de bateau n’étant pas négligeables, nous nous sommes réunis à 4 amis pour l’aventure.

Nous voici partis sur une rivière boueuse en fin de saison des pluies.

Deux des membres de l’équipage.

Le paysage change lentement. Parfois des oiseaux nous rendent visite.

La quiétude est dérangée par le croisement d’un chaland bruyant lourdement chargé de marchandises et de gens.

Dans un pays aux infrastructures rares et en piètre état, le fleuve est le seul moyen d’accès rapide à de nombreux villages.

Le temps d’une halte rafraîchissante dans des piscines naturelles, notre Sirène au mouillage.

Une partie de l’équipage se charge de la corvée de bois pour le feu de camp vespéral.

Batelier est une vocation familiale. Pendant que les femmes sont en cuisine, que les hommes assurent une vigilante navigation, le grand-père veille sur les jeunes enfants.

Si cela n’apparaît pas au premier chef, la rivière est un milieu vivant.
Piroguiers.

Ici c’est l’heure de la toilette.

Jadis la Tsiribihina grouillait de crocodiles. Ils ont été exterminés pour leur peau. Mais touristes et bateliers continuent à jouer à les chercher.

Le soleil est encore haut dans le ciel quand on s’arrête pour monter le bivouac sur un banc de sable.

Les tentes Quechua ont un défaut majeur : si elles permettent d’échapper aux moustiques, elle conduisent l’occupant au bord de la suffocation. Ce dernier s’en extrait pour gouter une relative fraîcheur et devenir la proie de toutes sortes de bestioles…
Dommage que les moustiquaires si fréquents en Asie n’aient pas franchi l’Océan indien.

Le moment agréable de la soirée est l’apéritif au planteur savamment dosé autour du feu de camp : toute la famille se joint aux invités que nous sommes. Les chants résonnent en Français (standards des années 60 et 70) et en malgache, souvent sur des thématiques religieuses.

Grands et petits chantent à tue tête.

C’est après un bon repas qu’une douche serait appréciée… Mais il n’y en a point. Tout juste un peu d’eau pour se laver les dents et le visage.
Au petit matin…

Nous reprenons la navigation et nous dirigeons vers un village.

Nous mettons pied à terre et nous dirigeons vers le cœur du village.
L’attelage attend patiemment la fin du déchargement.

Nous voici place du marché.


La culture du maïs, ici en cours de séchage, est une des ressources importantes du village.

Les épis décorent joliment les maisons.

La richesse principale du village est la culture du tabac pour le compte de la filiale locale d’Imperial Tobacco. Malheureusement, une partie de la transformation n’est plus effectuée sur place et certaines machines sont désormais les jouets des enfants.

Beaucoup d’enfants travaillent ou sont à la rue.





Sur les 3 classes de l’école publique du village, seul le directeur tient la sienne. Ses collègues ne viennent plus travailler, n’ayant pas reçu leurs 30 euros de salaire mensuel depuis plusieurs mois. Lui est encore là avec des enfants de tous âges, mais pour combien de temps ?

Les élèves se lèvent à notre arrivée. Ils sont curieux de nous questionner mais leur Français est bien maladroit.


Celui-ci est imperturbable.

Ceux-là prennent la pose.


Il est temps pour nous de rejoindre notre embarcation.
Les zébus ont la priorité dans la grand’ rue du village.


Nous reprenons le cours de notre navigation pour une journée semblable à celle-ci…

J’espère que cette petite aventure fluviale vous aura permis de patienter agréablement.
Place au FR.
Il est encore 1h30 avant l’ETD quand je m’achemine vers le terminal A pour l’embarquement.
Cheminement dans l’ancienne aérogare.

Couloir de transition.

La nouvelle construction est plus spacieuse et plus lumineuse.

Les boutiques sont encore ouvertes.

Ni le vol pour HKG via BKK ni celui pour CAN ne sont indiqués.

C’est pourtant bien de la porte 19 que nous allons embarquer.

Je me présente au contrôle. L’agent ne voyant pas de visa chinois dans mon passeport me dévisage d’un air soupçonneux. Je lui explique la possibilité d’obtenir à l’arrivée un visa de transit de 72h qu’elle ne connaît pas. Elle cherche sur son ordinateur et n’en trouve trace. Elle me prie d’aller patienter à l’écart et conserve mon BP.
Un 6° sens m’ayant alerté, j’avais la veille imprimé un document rédigé en anglais émis par les services chinois de la PAF. J’extrais donc le document de mon sac à dos et vais le présenter à la dame, qui d’un air toujours aussi soupçonneux, me rend mon BP.
Et je m’en vais patienter….. longuement….

L’embarquement est appelé à l’ETD…
Les jetbridges n’étant pas en service, nous sommes invités à descendre un escalier de service. Soudain, comme paniquée, notre guide nous intime l’ordre de nous arrêter. Je m’imagine déjà faisant demi-tour… mais là n’est pas la raison. L’embarquement s’effectue par bus, mais le bus ne peut venir au contact de la porte qui n’est pas prévue pour cela. Or, une violente averse tropicale s’abat sur NBO.
Le personnel est équipé pour…

… et distribue de façon assez folklorique aux PAX un imperméable en plastique.

Votre serviteur aura droit à deux exemplaires, le premier, un peu juste, s’étant déchiré.

Ainsi équipés, nous rejoignons le paxbus.

Le cheminement est assez long jusqu’à notre Deamliner au milieu des gerbes d’eau.
Je garde mon APN bien à l’abri, accède à bord, me débarrasse de mon poncho dans le galley –j’ignore comment s’est passé la récupération de ces centaines de bouts de plastique trempés en Y- et rejoins la cabine J avant.

Vue transversale.

4 blocs de 2.

Mon siège, 2J, près du hublot et son voisin. Ce dernier restera inoccupé comme approximativement la moitié de la cabine J.

Couverture et oreiller, qui mériterait un peu plus de garniture, sont disposés.

La lumière verte indique aux PNC que les sièges sont dans la position requise pour le décollage et l’atterrissage.

Le hublot du Dreamliner, célèbre pour sa grande taille et son système d’obturation.

L’espace pour les jambes est bien sûr très satisfaisant. Le petit ottoman devient, en position lit. un très agréable repose pied pour les pax un peu plus grands que la moyenne

La commande des sièges, pas vraiment propre.

Télécommande de l’IFE Panasonic.

Prises multistandards et USB, peu faciles d’accès une fois assis.

Notice de sécurité en anglais, swahili et français.

Les images sont celles de la vidéo projetée avant le décollage.


Ecran d’accueil. Il est disponible en une dizaine de langues.

VF. Où l’on se rend compte que NBO est à 1625m d’altitude.

Verre d’accueil. Je reste fidèle au Moët. Vu la lenteur de l’embarquement, en partie liée je suppose au traitement des ponchos mouillés, il sera suivi de quelques autres.

Voici le parcours théorique. Notre capricieux Dreamliner tourne ostensiblement le dos à sa destination. Voilà qui ne va pas nous mettre en avance.

La trousse de confort est distribuée.

En voici le contenu.

Malgré le retard que nous prenons, l’arrivée est annoncée en avance… ce qui tend à prouver que KQ prévoit des créneaux XXL.
La représentation du vol à venir correspond bien à une réalité ouest-est.

788 en mode boudeur.

Le formulaire PAF à gauche et un spécial Ebola à droite sont distribués.

Le menu est proposé en anglais, français et chinois.
Au programme : un repas principal

Et un repas léger.

Le casque de correcte qualité.

La cabine est plongée dans la pénombre et nous décollons avec un peu plus d’une heure de retard.

Nous prenons peu à peu de la vitesse.

Les PNC –et moi- sommes rapidement libérés.
J’en profite pour réaliser cette image du galley de séparation entre les deux cabines J.

Mood lightning des toilettes libres.

Le lavabo et un savon liquide ordinaire.

Loupe pour grossir les défauts…

Ambiance porte fermée.
Marathon n’aura pas manqué de remarquer que la table à langer est prévue pour une utilisation masculine.

Papa s’affaire pendant que bébé fait ses abdos.

La cellule photo-électrique de la chasse d’eau est capricieuse.

Les toilettes seront impeccablement tenues toit au long du vol.
Je rejoins ma place et salue le RR droit.

Les PNC débutent le service.
Contrairement à l’ordre du menu mais heureusement vu l’heure, le premier service est constitué du « repas chaud léger. »
Vue générale du plateau.

Le menu propose 3 choix.

A cette heure matinale les pâtes eussent fait mon bonheur. Mais seul le tilapia est disponible. Le problème est qu’il a un goût de vase assez dégoûtant…

Après un au-revoir à Moët, j’accompagne le repas au Chablis selon la suggestion de Cobra. Je suppose qu’il est très en-dessous de celui bu par notre passager clandestin à bord du carrosse P de EY, mais il convient au vulgum que je suis. ;=)

Gâteau industriel à la mangue.

Retour sur le plateau avec le choix de pain chaud –mais de qualité médiocre – et l’élégant duo poivre et sel.

Je dîne en regardant X-files et en interrompt la diffusion après l’infusion pour dormir.

L’heure du vol n’est pas très synchrone avec mes rythmes de sommeil mais je dors environ 5 heures.
A mon réveil, tout est bleu à 41 000 pieds.

Je joue avec le bouton pour tenter « d’ouvrir » le hublot mais cette fonction a été bloquée par l’équipage. Nul doute qu’elle conviendra parfaitement aux PNC de KE pour les vols de jour…

Je vais tenter ma chance au hublot de la porte mais le même bleu règne en maître.
Il en sera ainsi jusqu’à la descente sur CAN.

Vue furtive sur la deuxième cabine J de 2 rangées.

Je retourne à ma place que je vous présente en position lit.


Je reprends le visionnage de mon film où l’on reconnaît sous les traits du « méchant » l’acteur qui joue le rôle du nain lubrique et calculateur dans Games of Throne. Les clichés…

Nous sommes à 12 496 m au-dessus du nord de l’Inde.

Notre localisation à la fin du film, entre Bengladesh et Inde.

Il est maintenant la fin de matinée en heure locale…

…et cela devient frustrant de ne pas pouvoir regarder par le hublot.

Petit tour au galley, désert.

Le mini-bar à disposition de la J. Soft drinks en arrière plan et, de gauche à droite, Black Label, Cognac, Château d’Escot et Bailey’s.

Il fait désormais grand bleu à gauche.

Idem à droite mais à contrejour.

Timides effets de mood-lightning qui annoncent le service du « repas chaud principal. »


Les réjouissances commencent alors que nous entrons dans l’espace aérien chinois.

Le plateau est visuellement agréable. Mais quelque chose ne me semble pas à sa place.

Je m’en vais donc consulter le menu… qui annonce du saumon fumé.
De toute évidence ce n’est pas ce qui a été servi… ou alors, le pire est à craindre.

N’étant néanmoins pas très sûr de mon anglais, je me tourne vers une langue qui m’est davantage familière.
Salmon a été traduit par espadon… à part qu’il s’agisse du contraire. On conserve la rime mais bon…

Je n’ai pas le bagage zoologique de Saraoutou, mais il me semble que la version française est plus exacte.
C’est en tous les cas fort bon, comme souvent les entrées chez KQ, même si la crevette marinée paraît avoir raté l’embarquement…

N’étant tenté ni par le Chablis, ni par le Château d’Escot, très moyen, ni par le Shiraz, trop costaud à 14h, je demanderai à Moët de m’accompagner tout au long du repas. Ce qu’il s’empressera de faire bien volontiers.

Pain et pain à l’ail.

L’entrée est débarrassée pour laisser place au plat principal.
En jouant doucement de la roulette vers le haut, vous constaterez que 4 choix sont proposés mais que Lamb se traduit bœuf… peut-être à Broadway…
Mais cela n’est pas très grave puisque l’on doit choisir entre le retour du tilapia dégueu et le suprême de poulet… que voici.

Un plat qui n’est pas sans rappeler celui servi la veille sur le MC TNR-NBO. La citrouille a remplacé la pomme de terre et les poivrons les haricots verts.

On touche sur ce vol à quelques limites de l’offre KQ :
-un menu type qui semble proposer divers choix… mais qui doit être lu non pas comme la présentation de l’offre disponible mais comme les diverses possibilités servies au cours de la semaine, du mois ou de l’année je ne sais.
-une offre LC similaire à celle du MC. Or, ce qui est bien dans le second cas est insuffisant qualitativement pour des vols longs.
Pendant ce temps, les hublots sont toujours bloqués. Il semble que la couverture nuageuse est dense : on ne manque donc pas grand-chose du paysage.

Le repas se termine par le choix fromage ou dessert. Ne sachant de quoi demain sera fait, je choisi les deux (« of course sir ») et demande du pain à la place des crackers (bis repetita.
)
Je note un effort sur le fromage que la compagnie la plus reportée sur ce site ne fait pas…

Nous ne sommes plus très loin de notre destination lorsque se termine le repas.

Les réacteurs sont personnalisés KQ.

Je demande une bouteille d’eau pour conclure ce vol.

La descente commence et les hublots sont débloqués.

Les nuages semblent se mêler à la pollution au-dessus de CAN.

La cabine est prête pour l’atterrissage.

Deux nuances de hublot.

La purée de pois se confirme.

Ultimes minutes qui dans les faits vont durer le double.

Un bras du delta de la rivière des Perles et des immeubles de grande hauteur.

Un pont emblématique de la ville.

Installations sportives ou hall d’exposition ?

Guangzhou semble être un chantier permanent.

Le paysage n’est pas sans rappeler celui du des villes du bloc de l’Est. Plus qu’une volonté collectiviste, je suppose qu’il s’agit ici de loger le maximum de gens en ayant une emprise au sol minimale.

Spécial BSMRS.

On pourrait presque se croire du côté de Tana.

Serait-on déjà à la campagne ?

L’atterrissage est proche.


Le roulage est long.
Fedex.


Nous sommes bien chez China Southern.

Quelques intrus parviennent à trouver leur place.

CZ.

MU.

B-738 CZ.


Nous rejoignons notre point de stationnement au large.

Notre voisin.

L’escalier est positionné.

Une annonce est faite pour prier chaque pax de retourner s’asseoir –un joli foutoir en Y- pour laisser opérer à bord les services de quarantaine.

Deux agents montent à bord et semblent surtout vérifier que chacun a bien rempli son petit papier.
Pendant ce temps, le soleil décline.

Nous pouvons enfin descendre et rejoindre le paxbus.

Nous abordons CAN par le service de la quarantaine. Pas de file Sky Priority mais un traitement différent est réservé aux détenteurs de passeports européens et africains puisque on me fera juste signe de passer mon chemin.

Affiches explicatives.

Je poursuis ma promenade dans les couloirs assez glauques de CAN.

Pas de parcours prioritaire à la PAF où j’attendrai une trentaine de minutes mon visa de 72 heures. Lors de mon arrivée landside, ma valise m’attend.

Merci de votre lecture attentive et à vos commentaires.
Pour terminer s’il vous reste encore un peu d’énergie, quelques images de Guangzhou que j’ai eu la chance de visiter avec un étudiant chinois en Anglais. Cela m’a permis de réaliser des rencontres intéressantes et a été l’occasion de riches discussions.
Commençons par l’incontournable temple de la famille Chen.



Toitures très harmonieuses.

Très bel éventail en ivoire.

On vous indique ici les étapes de la fabrication… en omettant la plus révoltante.

En ce dimanche les Cantonais sont de sortie et déjeunent souvent sur le pouce de mets appétissants.

L’île de Samian accueillait les concessions française et anglaise après les guerres de l’opium. Elle en conserve un cachet très européen.


Un mannequin au travail.


Ce mur ouvert d’une porte dénote de l’ambiance des lieux.

Il cache aux regards des arrière-cours fort mystérieuses…


Le dimanche est aussi le jour où on vient faire ses photos de mariage.

Nous quittons l’île et arrivons dans un marché de curieux produits médicinaux.

Des hippocampes.

Champignons ?

C’est dans ce genre de circonstances que l’on perçoit que le monde chinois nous est très différent.


Merci d’être arrivé au bout !
A bientôt pour la suite !
Merci beaucoup Franck pour cette suite agrémentée d'un double bonus.
Intéressant voyage au fil de l'eau.
toute la famille se joint aux invités que nous sommes. Les chants résonnent en Français (standards des années 60 et 70) et en malgache, souvent sur des thématiques religieuses. -> N'y avait-il pas Gentille Batelière au répertoire ? ;)
NBO semble cruellement manquer de rodage pour les embarquements...
… et distribue de façon assez folklorique aux PAX un imperméable en plastique. -> Voilà qui t'est très seyant. ;))
Belle découverte de la cabine vide.
La commande des sièges, pas vraiment propre. -> J'aurais été plus direct en utilisant le qualificatif de dégu******.
Je n'arrive pas à bien discerner si la trousse de confort contenait un stylo ? Le reste des articles est bien standard.
KQ ne prévoit pas de menu chinois sur cette liaison ?
L'orthographe du déssert serait à revoir. ;)
Les deux prestations chaudes sont un bon point mais un peu plus de variété serait bienvenue.
La présentation du premier plateau n'est pas réussie.
N'était-il pas possible de demander à l'équipage de déverrouiller les commandes individuelles d'opacité des hublots ? Ca me rappelle la fonction bloquante des vitres électriques pour les jeunes passagers assis à l'arrière d'une voiture...
Sans réponse de leur part je serais moi-même allé tripatouiller l'ordinateur de bord pour trouver la fonction idoine.
La seconde prestation n'est guère plus engageante que la précédente.
J'en connais certains qui auraient sanctionné d'un gros 0 la discordance entre menu imprimé et catering chargé. ;)
L'immigration de CAN semble moins efficace que celle du T3 de PEK, où cela est dû aux horaires de passage ?
Belles photos de Canton qui me rappellent de bons souvenirs... Déjà deux ans !
Je remarque que le marché de la pharmacopée chinoise est resté intacte durant ce laps de temps. ;)
A bientôt pour la suite ou le retour.
Merci Clément de ton commentaire précis et détaillé.
Il y a bien un style dans la trousse, ce qui avec le masque et les bouchons d'oreille est l'élément le plus utile.
Le catering n'a pas été la réussite de ce vol. Pour la note, c'est un peu comme pour le pas vraiment propre, la vie dans ces contrées conduit à pratiquer l'euphémisme et à ne pas attendre grand chose de rien. Cela permet de ne pas être déçu et parfois même agréablement surpris.
Pas de menu chinois en effet. Concernant la distorsion entre les écrits et les disponibilités, je ne sais pas si cela est accidentel ou habituel.
N'était-il pas possible de demander à l'équipage de déverrouiller les commandes individuelles d'opacité des hublots ? ==> Franchement, je n'y ai pas pensé.
Sans réponse de leur part je serais moi-même allé tripatouiller l'ordinateur de bord pour trouver la fonction idoine. ==> Bonne idée si j'avais voulu une extension du visa de transit ;=)
A bientôt pour une suite et non un retour.
Liaison originale et peu reportée sur le site
Merci ;)
Merci. C'est a priori si j'ai bien cherche une première.
Merci de ce FR et des bonus d'introduction et de conclusion très réussis !
Ton report montre très bien les points forts de KQ qui esploite de nouveaux appareils et dont la cabine est très confortable ( sans être splendide non plus il manque un peu de déco) , mais dont les repas sont assez peu appétissants et surtout ne semblent pas correspondre au menu distribué !
Certaine vues aériennes ont ( avec le hublot electronique peut être ? ) un coté vue sous marines ? ;-)
Vu le faible nombre de passagers en J les PNC pouraient faire l'effort d'être plus présents.
Merci du commentaire.
Je plussoie l'impression sous-marine. Bien vu.
Concernant le hard-product KQ, il faut pour l'apprécier voir d'où cette compagnie vient. A l'époque où je l'empruntais depuis DZA ce n'étaient que retards, appareils hors d'âge. D'un coup, elle est devenue une compagnie moderne et fiable. Certes, on n'est pas dans les standards des grandes compagnies asiatiques ou moyen-orientales mais KQ doit être pour le moment ce qui se fait de mieux en Afrique et dans l'ouest de l'Océan indien. Pour mémoire, je rappelle qu'UU propose un RUN-BKK via MAA en 738 pour un prix supérieur à ce que j'ai acquitté ici. Quand à MD, le décollage dépend du paiement des salaires des PNT...
Il est vrai que des progrès sont nécessaire dans le soft.
Enfin, le rapport qualité-prix est bon par rapport à la concurrence présente ex-TNR (UU, AF, MK)
Merci pour ce FR sur une destination connue mais par une voie inédite.
Vol correct, cabine de même, avantage qu'elle ne soit pas pleine, sinon la configuration n'est pas la meilleure.
C'est désagréable ce blocage du hublot, comme Numero_2, j'aurais essayé de voir comment la faire débloquer.
Prestation globalement correcte, mais on reste dans de la J sans rien d'exceptionnel. Poisson pas terrible, menu sans lien avec ce qui est servi, ça fait quand même beaucoup.
Superbe bonus de Mada avec toujours ces photos d'enfants qui sont réellement magnifiques et une balade au fil de l'eau qui fait envie.
Second bonus très chinois, avec cette pharmacopée qu'on retrouve dans toute cette partie du pays et des trucs parfois encore plus bizarre.
Merci du commentaire.
KQ n'est pas sans imperfections mais comme indiqué plus haut, il faut tenir compte des progrès accomplis.
Le catering est en effet décevant.
Résumée en quelques photos, la balade au fil de l'eau fait envie mais j'avoue m'être pas mal ennuyé sur ces 3 jours malgré de très agréables amis et de la bonne chère et surtout m'être fait dévoré tout cru par je ne sais quels animaux à l'exception des crocodiles.
Merci pour ce FR et ce double bonus, vu les détails à chaque et le style d'écriture il serait quand même dommage de jouer de la roulette ;) et pour CAN je saurais un peu plus où aller dans quelques semaines !
Après avoir lu ton FR en MC sur cette même compagnie, on ne peut s'empêcher de comparer et de se dire que les 2 comportent de nombreuses similitudes, outre l'appareil bien sûr !
je rejoins ta conclusion concernant le catering qui ne donne pas réellement envie. Des progrès à faire sur différents points pour en faire vraiment un catering digne de la J.
ne pas être maître de son hublot, voilà qui rend la prise de vue difficile vers l'extérieur. Je pense que notre franco-taïwanais risque donc de boycotter KQ pour longtemps :)
A bientôt pour la suite Franck et merci encore.
Merci Aurélien de ton commentaire.
Je concède que l'on trouve davantage d'exceptionnel dans certains de mes boni plutôt que dans mes vols ;=) En tous cas, merci d'apprécier ces tranches de vie.
Si je voyage à nouveau avec KQ sur du LC avec des plages de jour, je m'enquerrai de faire débloquer mon hublot.
Ces deux FR montrent me semble-t-il que KQ est performant sur le MC mais que le produit LC laisse à désirer sur le soft.
Au plaisir de lire le compte-rendu de ton expérience cantonaise.
Merci pour ce FR :)
On notera que les imperméables jetables de Nairobi vont devenir aussi connus que les parapluies de Marathon ;) Blagque à part c'est une attention plutôt sympathique.
Pour le reste, je ne saurais être original :) Merci pour la photo du dépôt ferroviaire qui est révélatrice de leur mode fonctionnement: faire, faire tour de suites... on verra ensuite :)
Merci du commentaire.
Le gag des imperméables, dont la distribution a traîné en longueur eu égard à la configuration des lieux, donne sur le moment, à 1h du matin, un sentiment de totale improvisation. Il suffisait de regarder l'agente qui nous accompagnait.
Dans le même temps, c'est une attention sympathique.
Tout cela s'est déroulé dans une ambiance bon enfant, sans récrimination d'aucune part et, en ce qui me concerne, j'ai accédé à bord parfaitement sec.
Très beau bonus Malgache, je vois que je ne suis plus le seul croisiériste :)
Belle cabine qui fait un peu penser à c'elle de TK.
Le siège est confortable et se transforme en lit ce qui est important vu l'horaire du vol.
Par contre c'est vrai que la catering peu faire mieux.
Merci pour ton FR !
Pas de soucis, cela peut se faire :)
Chiche, encaore faudra t il trouver une barge dans le ch'nord!
Merci Patrick de ton commentaire qui résume bien les choses.
Je suggère que notre prochaine rencontre ait lieu sur un bateau ;=)
A bientôt !
Merci pour ce FR
Jolie croisière au fil de l'eau qui permet de mieux connaître la vie locale et bien agrémentée de superbes photos
Embarquement bousculé au milieu des trombes d'eau
Les sièges ressemblent aux sièges TK mais la cabine donne une impression d'être ancienne : peut être à cause de la couleur des sièges
Le menu propose 3 choix.
En fait 4, le dessert offre un original Gateux
Mais seul le tilapia est disponible. Le problème est qu’il a un goût de vase assez dégoûtant…
C'est un peu déroutant : un seul choix et le goût de vase :(
D'ailleurs au visuel ce n'est vraiment pas appétissant
Je joue avec le bouton pour tenter « d’ouvrir » le hublot mais cette fonction a été bloquée par l’équipage
Donc la position fermée donne cette lumière bleue ?
C'est vraiment insuffisant mieux vaut un cache hublot qu'un gadget déficient
Je m’en vais donc consulter le menu… qui annonce du saumon fumé
Les menus français et anglais ne semblent pas être les mêmes
Le catering n'est définitivement pas appétissant et très décevant en considérant une offre trompeuse (en nombre et en traduction)
Très joli bonus cantonais
Finalement les bonus sont les seuls éléments à ne pas me laisser sur ma faim : ni le 787, ni KQ ne m'ont convaincu
A bientôt
Merci de votre commentaire.
L'évaluation du hard-product KQ doit tenir compte des spectaculaires progrès accomplis depuis 2 ans, tout en ayant conscience que l'on est dans le haut de tableau de la 2° Division.
Il est dommage que la catering ait été à ce point défaillant. Seuls l'espamon, enfant incestuex de l'espadon et du saumon, le fromage et Moët ont été à la hauteur.
Merci d'avoir apprécié les boni.
Merci pour ce FR. C'est certain que KQ doit avoir l'image d'Air Ebola pour l'administration chinoise. D'où ces procédures : qui servent-elles à quelques choses, sauf à montrer que les autorités sont informées de cette épidémie.... ? Bref...
L'embarquement folklorique... En effet en Y : cela a dû être une organisation étonnante.
Le vol en mode bleue avec hublot bloqué : je pense que cela va devenir la norme.... Il va falloir se faire à cette idée là.... LOL
Merci pour l'info. Pour un prochain transit peut-être :)
Merci du commentaire.
Ce qui m'a amusé, lors du passage à la quarantaine chinoise, est que les pax africains, noirs pour être clair, étaient dirigés, au vu de leur passeport, soit vers un guichet dédié aux pays touchés par l'épidémie, soit à un autre guichet dédié à tous les Africains. Lorsque je me suis présenté, un rapide coup d’œil a été porté à mon passeport et on m'a prié de poursuivre ma route. A aucun moment quelqu'un s'est enquis de savoir si je venais du Libéra, du Sierra Leone ou de la Guinée. A mon sens, la procédure est donc totalement foireuse.
Ce sera bien triste si on n'a à l'avenir que des hublots bloqués...
Passez-vous toujours par TNR dans quelques jours?
Autres remarques sur ce FR.
Je m'étonne de la disparition des PNC hors phase de service...
Dans ta visitedeCanton, il me semble que tu n'as pas visité ceci....
http://www.remontees-mecaniques.net/bdd/reportage-2785.html
Arigato Furanku !:)
Superbes bonus avant tout, le malgache pour moi emporte la palme, avec ces tranches de vie !:)
Tu es mignon dans ton préservatif géant !:)
La cabine est plutôt agréable, mais ce blocage sans choix est vraiment désagréable et pourrait même se révéler anxiogène pour les flippés de l'avion !
Bon conseil du passager clandestin alors sur le Chablis? ^^
Tilapia qui a gout de vase n'a pas dégorgé quelques jours dans l'eau clair !:)) C'est comme la carpe en somme...Une blague bien vaseuse en somme
Le catering n'a pas l'air mauvais, mais ce côté hasardeux ne m'irais pas trop.Sans compter le problème du aux allergènes, si on troc un crabe pour de la crevette, je suis refais moi ^^
Après de l'espadon contre un saumon surement très moyen ça le fait. Les portions sont un peu chiches et ne font pas le poids (ouhouhouh !!:))
Moet je ne l'aime pas trop mais il fait bien digérer !:))
A bientôt pour la suite
C'est ce que l'on appelle la toute puissance ;=))
Merci de ton commentaire Arnaud.
Expérience assez mitigée au final mais le plus important, le siège, est pas mal -du moins mieux que ce que je fréquente habituellement. Le catering m'a déçu et les indisponibilités m'ont agacé.
Moët est particulièrement approprié lorsqu'on s'envoie en l'air ;=)))
Tu es mignon dans ton préservatif géant !:) ==> je n'en attendais pas moins de toi !
Merci pour les boni. Le Malgache est d'évidence le plus exotique pour mes lecteurs.
A bientôt !
Cobra offre matière à rebondir, mais je ne m'attendais pas à ce que soit Saraoutou qui en profite.....
Merci Franck pour ce très bon FR, et ses deux boni. La patte malgache du prmier reste dans la très belle veine de tes réalisations précédentes, c'est à dire superbe.
Sans être exceptionnelle, la classe J de KQ me semble quand même bien, si ce n'est le catering un peu faible.
Cobra offre matière à rebondir, mais je ne m'attendais pas à ce que soit Saraoutou qui en profite..... ==>après tant de déceptions AZ le pôôôôvre...
La lecture du récent FR de Bertrand su KL me convainc que KQ et KL, ce n'est certainement pas un hasard, ont le même positionnement commercial : du correct, pas glamour. Ceci dit, je préfère les agencements KQ aux nouveaux KL qui me semblent exigus.
Pour le boni, je vais bientôt ne plus trop savoir où vous amener à Mada... Il est temps que je change...
Merci Xavier de ton commentaire.
Patienter avant un vol en cabine Affaires sans lounge, c'est à la limite du supportable. Mais attendre plus de six heures sans lounge, je pète les plombs!!!
Comparé au catering que tu as eu sur les précédents vols entre NBO et TNR, les repas ici présents sont carrément médiocres. Le tilapia est un poisson très bon marché car facile à élever, donc pas forcément sa place en Business.
C’est dans ce genre de circonstances que l’on perçoit que le monde chinois nous est très différent.--> tu n'as pas visité le marché?
Merci pour ce FR Franck
Merci Bernard de ton commentaire.
Les conditions de l'attente ont désormais changé. A voir dans quelques temps dans le vol retour. Mais ce fut assez agaçant...
Le catering est en effet le point faible de ce vol.
Je ne suis pas allé au marché. Lors d'un prochain transit j'espère.
Merci pour ce magnifique FR Franck! De très belles photos comme d'habitude avec un beau bonus Malgache et Cantonais. Le siège paraît bien confortable, encore mieux quand on n'a pas de voisin. Ces histoires de catering m'ont fait rire...les traductions trompeuses et les plats manquants, LOL. Je n'ai pas compris pourquoi tu n'es pas allé au salon à Nairobi pour ta longue attente? Etait-t-il détruit par le feu d'il y a qqs mois?
Merci pour cette explication. J'attends avec impatience la decouverte du nouveau salon dans ton future FR alors!
Merci Kévin pour ton commentaire.
Le cagibi est le salon dans lequel j'ai pris place, squatté une prise de courant et demandé le mot de passe internet. Je le nomme ainsi car il est tout petit, largement sous-dimensionné, les toilettes refluent périodiquement et j'en passe... Je l'ai reporté en juillet sur mon NBO-CDG. Cette situation est bien sûr la conséquence de l'incendie d'août 2013... et a pris fin une semaine après mon passage. Le nouveau salon sera donc présenté au retour.
Patience... ;) Il y a 3 étapes avant celle-ci !
Merci pour cet excellent FR avec un double bonus.
J'aime bien le ton de la cabine J, par contre je trouve dommage que KQ la configure en 2+2+2.
Pas de photos du salon à NBO?
Très belles photos à l'atterrissage et à l'arrivée malgré la purée de pois.
A bientôt
Merci du commentaire.
KQ a choisi une configuration de 2° Division. Pas gênant quand la cabine est à moitié vide, à tester quand elle est full.
L'ersatz de salon de NBO a été reporté en juillet sur mon NBO-CDG. Très petit et bondé, donc difficile de faire des photos.
Le nouveau sera présenté au retour.
A bientôt.
Merci pour ce FR,
Superbe bonus sur la Sirène , on imagine la chaleur qu'il doit faire à l'intérieur des tentes Quechua,
Le choix entre les moustiques à l'extérieur et la chaleur dans la tente doit être vite fait hein,
L'escale a du être un peu longue en l'absence de salon,
Excellent les ponchos en plastoque comme à Disney pour protéger de la pluie,
Sinon pour le reste cabine agréable et siège qui a l'air assez confortébole,
Un peu déçu par le catering qui visuellement n'a pas l'air terrible!
Dommage le blocage par les pnc du système de luminosité des hublots,
Beau bonus de fin,
A bientôt.
Merci du commentaire.
Ce sont les bestioles qui ont jeté leur dévolu sur moi, pas le contraire !
Il y avait bien le salon provisoire, mais comme expliqué plus haut, il est un cagibi surpeuplé. L'attente fut donc dans tous les cas longue.
Un bon vol, avec un minus pour le catering.
La suite arrive.
Merci pour ce magnifique FR. Le bonus malgache est juste super, je ne m'imaginais pas du tout ce Madagascar là , très beau. Le tilapia...beurk , beurk et triple beurk. Venant d'une ile je dois avouer n'aimer que le poisson de mer ( certains vont se moquer mais c'est vrai), le poisson d'eau douce a souvent un sale gout de vase et il faut croire que là vous avez eu la malchance de tomber sur du Tilapia pas top du tout.
A bientôt ;)