Avis du vol entre Tokyo et Osaka en classe Economique avec ANA

???????????
Je continue sur une série de vols domestiques japonais avec ce court vol entre les deux mégapoles de ?? (Tokyo) dans le ?? (Kantô) et ?? (Osaka) dans le ?? (Kansai) afin de passer le weekend à ?? (Kyoto).
Contrairement à mon habitude pour les vols domestiques nippons, cette fois-ci, je pars d’Haneda, aéroport proche du centre-ville de Tokyo, et sur une compagnie dite legacy soit pas une compagnie à bas-coûts. La raison est que je ne suis pas le seul FRiste à bord de ce vol. En effet, je descends sur Kyoto en compagnie de KL651 et de son compagnon de voyage.

1. Haneda HND (Tokyo) – Itami ITM (Osaka), ANA NH33 en B787, classe économique par KL651

Se déplacer au Japon est relativement cher, qu’il s’agisse du train, de l’avion ou encore du prix des autoroutes. Les non-résidents japonais ont plusieurs options intéressantes à considérer en fonction de leurs projets.
Dans un premier temps, il y a le JR Pass national ou régional. Pour un montant forfaitaire, il permet de se déplacer sur toutes les lignes JR, Shinkansen compris (à l’exception des plus rapides). Un JR pass de 7 jours est amorti par un simple A/R entre Tokyo et Kyoto en Shinkansen.
Sinon, comme mentionné par KL651 dans son FR, ANA et JAL offre des tarifs découverte du Japon pour lesquels les vols domestiques sont à tarif unique, généralement aux alentours de 10.000 JPY.
Dans mon cas de résident japonais, je privilégie les compagnies à bas-coûts depuis Narita qui offre des vols à partir de 6000 JPY sur un segment d’1h à 1h30 de vol. Mais afin de maximiser le temps passé avec mes 2 compères de voyage, je prends le NH33 depuis Haneda.
C’est donc par un samedi après-midi très couvert que nous nous rendons à Haneda en compagnie de flyingjapan qui aime passer ses vacances dans le coin^^ Après-midi couvert car un typhon arrive par le sud du Japon.
Petite séance de spotting pour commencer. Cependant, comme j’avais décidé de voyager ultra-léger, il faut aller dans le FR de KL651 pour voir le résultat.
Puis direction l’enregistrement. Disposant d’un billet « classique », j’ai pu m’enregistrer très rapidement. En revanche, avec le billet découverte, il leur était nécessaire d’utiliser une file spécifique un peu plus lente. Rien de bien grave, en 10 min, c’était plié.
Le terminal domestique utilisé par ANA et ses partenaires.

Le tableau des départs du terminal.

Tiens, il n’y a pas grand monde à la sécurité !

Pas besoin de préciser que celle-ci a été passée en moins de temps qu’il ne faut pour sauvergarder la photo, la transférer, écrire la légende et l’insérer^^
Et donc, après avoir pris congé de flyingjapan, nous voilà en zone sécurisée.

Départ de la porte 63, qui était juste en face de la sécurité !

40 min avant l’heure de départ théorique, un 787 s’approche de la porte….

Et non, ce sera pour la voisine !

Juste à côte de la porte, une boutique pour faire le plein de dernière minute.

Entre temps, 25 min avant l’heure théorique, notre 787 est arrivé.

Avec le débarquement des passagers précédents et le rafraichissement de la cabine, un retard de 10 min est annoncé.

Les plus observateurs auront remarqué sur la photo précédente l’heure de début d’embarquement. 16h00 pour un départ à 16h10. Et il y a approximativement 350 passagers dans un 787 domestique ANA…
Embarquement suivant des priorités usuelles. En porte, le passager scanne sa carte d’embarquement lui-même et il n’y a pas de contrôle de papiers. La procédure est donc assez aisée et rapide.
Vue du nez, que dis-je c’est un roc, c’est un pic !

Tiens, ce symbole rouge est celui de la poste japonaise. Cette avion doit servir au transport de courrier à l’étage inférieur.

Puis la vue de mon siège sur cette bien drôle aile.

Si vous êtes parti relire le FR de KL651, vous pouvez observer cette vue d’aile un rang plus en arrière. Nous partageons tous les 3 des sièges hublots les uns derrière les autres.
Il est 16h15 et l’avion a déjà complètement été repoussé. Pas tant de retard que ça au final !

Direction la piste la plus éloignée du terminal, la 05/23.

Décollage une fois alignés puis virage serré à droite en entrant dans l’épaisse couche nuageuse.

Il y a vraiment beaucoup de nuages^^

Petit tour du siège maintenant. Attention, il s’agit de la configuration domestique !
Tout d’abord, la pochette qui est dans le dossier du siège. Avec toute la littérature distribuée par ANA, il n’y a plus beaucoup de place.

La cabine, très (trop) neutre.

L’espace pour les jambes moins généreux que chez SKY à mon goût. L’astuce du siège étant d’être incurvé et un poil plus profond au niveau de la pochette que des bords.

Au moins il y a de la lecture !

Si vous souhaitez faire des emplettes. L’autre était entièrement en japonais si je me souviens…

ANA offre une collation, enfin juste une boisson, sur ses vols domestiques. La brochure indique notamment du café, ce que je n’avais pas eu lors de mes précédents vols domestiques ANA. Mais bon, pas de bol, à cause du mauvais temps, service réduit. Au choix, eau, thé ou jus de pomme.

D’ailleurs, ce n’était pas très propre derrière la tablette.

Sinon, voici un aperçu du menu proposé. Plus de choix que sur Sky mais plus cher aussi.

La grande innovation du 787 est l’utilisation de hublots électro-chromiques. J’ai essayé de trouver la transparence du hublot en mode opaque mais pas trouvé. En tout cas, c’est encore très lumineux pour celui qui est juste à côté.
« Attention, ça va être tout bleu »

J’ai réussi à prendre en mode selfie notre brochette de 3 PAX. Mais comme ni KL651 ni moi n’aimons afficher nos binettes partout, je vous épargne la vue de nos têtes un peu fatiguées de la veille.^^
Ce n’est pas avec cette météo que l’on verra le Fuji-san aujourd’hui !

Les plafonniers.

Oh ! Un brin de soleil !

L’approche à commencer en se rapprochant de la couche nuageuse la plus basse…

Osaka !

La rivière est celle qui remonte vers Nara avec ses daims et son Daibutsu.

Urbanisation d’Osaka, jusqu’au pied de la montagne !

Et enfin les cours d’eau provenant de Kyoto.

Et hop, roues posées et presque arrivé.

Avant de descendre, je me dirige vers une des hôtesses et utilise toutes mes compétences nippones afin de lui expliquer que mes amis et moi aimons tout ce qui est lié aux avions et c’est la première fois en 787 et de donc de demander s’il n’y aurait pas des objets souvenirs. Nous avons eu le droit à chacun 3 cartes postales.
En descendant de l’avion, une des hôtesses nous arrête et nous offre des avions gonflables, qui faisaient probablement partis des kits pour enfant. Nous les remercions comme il se doit et partons.

???? !

Direction la sortie !

Livraison assez rapide des bagages.

L’affichage me rappelle l’aéroport de Fukuoka. J’ai l’impression d’être à la gare Saint-Lazare !

Et puis direction Kyoto en bus express.
Comme l’a mentionné KL651 dans son FR, le passage du typhon la nuit a causé quelques dégâts. Les jardins zen ont été transformés en océan de zénitude et qu’ils étaient donc fermés. Pour ceux qui ont déjà visité Kyoto en été savent que la Kamo a un faible débit en cette saison. Le dimanche, elle n’était pas loin de sortir de son lit et les promenades sur ses rives étaient sous l’eau. Les lignes de train JR sauf Shinkansen étaient coupés ou très ralenti tout au long de la journée.
De plus, comme FR compte déjà de très beaux bonus sur Kyoto, je vais continuer avec mon voyage d’août dernier à travers le Tohoku.
Après la préfecture de Yamagata sur CAN-NRT et Iwate sur OKA-NRT, voici la suite.
En continuant de remonter vers le nord depuis la préfecture d’Iwate, on arrive à celle d’Aomori, ???.
Tout d’abord, nous avons effectué une halte à ??, Hachinohe. Pourquoi la 8e unité et pas une autre ?
Parce que les autres n’existent pas ? Ben si, dans le même coin on retrouve ??????????????????et???, c'est-à-dire 1, 2, 3, 5, 6, 7 et 9. 4 ne doit pas exister pour la même raison qu’il n’y a pas de rangée 4 sur ANA. ? se dit shi dans la lecture on, d’origine chinoise qui correspond à la lecture kun de?, la mort.
Bref, tout ça pour dire qu’on s’y est arrêté parce que c’était la plus grosse ville au bon endroit pour s’arrêter lors de ce périple. C’est aussi bête. Y trouver un hôtel n’avait pas été simple, peu de disponibilités. Et pour cause, on y était pendant le ??, matsuri ou festival. La ville était donc complètement en fête !
Coup de chance !

Le lendemain, direction le nord du nord avec????, la péninsule de Shimokita, et le temple d’Osorezan, ????.
Où la puissance qui couve sous la croûte terrestre affleure. Et sent l’œuf pourri aussi !

Merci pour m’avoir lu !