Avis du vol entre Papeete et Fakarava Island en classe Economique avec Air Tahiti

Pour mes voyages professionnels du dernier trimestre, je m’envole vers les Tuamotu.
Je concède que les vols Air Tahiti valent plus par la destination que par la prestation en vol, alors j’ai choisi des destinations que je n’ai pas encore reportées, et le vol me servira d’excuse pour présenter quelques bonus touristiques.
Voici donc mes voyages vers Fakarava puis Tikehau

[PPT – FAV, VT 557, ATR 72-500, classe éco, 1 octobre 2014]
C’est maintenant [FAV – PPT, VT 562, ATR 72-500, classe éco, 3 octobre 2014] CLIQUEZ-ICI [PPT – TIH, VT 566, ATR 72-500, classe éco, 13 octobre 2014] CLIQUEZ-ICI [TIH – PPT, VT 543, ATR 72-500, classe éco, 15 octobre 2014] CLIQUEZ-ICI

Après avoir entré mon PNR je retrouve vite mon dossier

Rappel de la règlementation pour les bagages

Il ne reste plus qu’à récupérer le PDF de la carte d’embarquement

Le jour J, je me gare au parking longue durée en face du petit terminal 2, anciennement dévolu à Air Moorea, récemment restauré pour Air Tetiaroa (nouvelle compagnie qui n’effectue que les vols pour les clients du Brando à Tetiaroa)

Planning des vols de la mi journée

Personne aux comptoirs pour déposer mes bagages

Courte attente en salle d’embarquement

Appel de l’embarquement à l’heure

Voici mon ATR 72-500 qui se prépare

Quand arrive le tout dernier ATR 42-600 (F-ORVC, nommé Ra’i Moe)

J’embarque à bord de Ra’i Ura (ciel flamboyant)

Je me place à l’arrière droite de l’appareil

A ce niveau le pitch est réduit

Contenu pochette

Ra’i Moe est au parking quand nous partons (à l’heure)

Décollage vers Papeete :
L’ancien hôtel Hilton fermé depuis quelques années (toiture marron en bord de mer) et un nouveau centre commercial (toiture blanche)

Front de mer de Papeete, place Toata sur la droite et les jardins de Paofai sur la gauche

La rade de Papeete

Puis la côte est, Pirae puis Arue au-delà de Papeete

Enfin la pointe Vénus

Le service se résume toujours à un jus d’ananas, mais je l’agrémente de noix de macadamia ramenée de Hawaii quelques jours auparavant

Nous survolons Makatea, ancien atoll surélevé au dessus du niveau des océans. Ce phénomène a d’ailleurs pris son nom.

Le temps se couvre sérieusement par la suite et nous slalomons entre les nuages en arrivant à Rangiroa

Nous abordons l’aéroport par un itinéraire inhabituel
La passe de Tiputa

Puis demi tour pour s’aligner

Survol du village d’Avatoru en courte finale

Puis le collège de Rangiroa (accueillant tous les élèves des Tuamotu ouest)

Nous voici à Rangiroa où se trouve un autre ATR effectuant une rotation Tikehau – Rangiroa - Manihi

Pour certains passagers le voyage s’arrête ici, d’autres pax embarqueront à leur place

Nous repartons en piste 15 minutes plus tard

C’est reparti

L’hôtel Kia Ora, où je ne suis pas retourné depuis trop longtemps (voir ICI ou LA)

La passe de Tiputa

Le village de Tiputa

Nous partons vers l’extrémité orientale de Rangiroa en direction de Fakarava

Ce vol entre Rangiroa et Fakarava est généralement l’occasion de superbes vues aériennes, mais cette fois ci…

La couverte nuageuse se perce à l’approche de Toau

Puis la vue se dégage vraiment au dessus de Toau (qui est un atoll magnifique, sauvage et isolé où j’ai séjourné il y a plusieurs années)

Puis nous apercevons enfin Fakarava

La passe nord, ou passe de Garuae de son vrai nom, la plus large de Polynésie 1,6 km

Nous survolons la piste de Fakarava

Puis demi tour pour s’aligner

J’aperçois toute la zone aéroportuaire de Fakarava : la piste, l’aérogare, et même le phare en bout de piste (on y reviendra)

Nous nous posons finalement à l’heure

Débarquement sur le tarmac de Fakarava

Ra’i Ura sous le soleil retrouvé des Tuamotu

L’aérogare nous souhaite la bienvenue

L’aérogare est proche de la saturation pour ce seul vol du jour, avec les passagers à l’arrivée et en partance

Les valises sont délivrées sur le carrousel caractéristique des îles

Sortie de l’aérogare

Le transfert est assuré par le truck de la pension

Bonus touristique Fakarava Nord
Voici donc la pension Havaiki où j’ai séjourné. Même si je suis là pour travailler, c’est agréable de finir ses journées dans un tel endroit

J’ai eu droit à un magnifique coucher de soleil

L’évènement à Fakarava, plus que ma venue, c’est le passage du Haut Commissaire de la République, plus haut représentant de l’état en Polynésie (équivalent du préfet).
La mairie est décorée pour l’évènement

Nous aurons droit à un discours fleuri en présence des élus locaux et d’un représentant du gouvernement local

Je reviens à des considérations plus aéronautiques avec le phare de Fakarava. Cette tour de plus de 14 mètres de haut construite il y a plus de 50 ans est située immédiatement dans le prolongement de la piste, ce qui limite la capacité des vols de Fakarava. Photo à 180° avec le phare à gauche et la piste à droite

Voici ce phare qui n’est plus en fonction depuis bien longtemps

Ce doit être un endroit privilégié pour spotter les avions au décollage, mais il est interdit d’y monter

Ceci dit, en voyant l’état de l’échelle, je n’ai pas très envie de m’y risquer

Cet arbre a été plus téméraire et n’a pas hésité à grimper pour prendre racine

Autre infrastructure marquante de Fakarava : la route, surnommée par certains « route Jacques Chirac ».

Les routes aux Tuamotu sont le plus souvent faite de béton, ou alors s’agit-il de simple soupe de corail. Celle-ci d’une largeur permettant à deux 36 tonnes de se croiser possède un superbe bitume sur plus de 20 km de long. Elle fut construite pour la venue de Jacques Chirac, alors président de la République, sur ordre de Gaston Flosse qui devait le recevoir dans sa résidence. Le président français n’est finalement jamais venu à Fakarava.
Autre aménagement effectué pour ce rendez vous manqué, l’aménagement du quai par une multitude de lampadaires ultra modernes

Ceux-ci ont bien vieilli et peu semblent encore fonctionnels

Plus glorieux pour cet atoll est le classement en Réserve Biosphère de l’UNESCO, reconnaissance de la qualité exceptionnelle des eaux du lagon

Je termine avec quelques photos datant de précédents voyages
Lagon turquoise, plage de sable blanc, cocotiers… la carte postale parfaite

La photo de ce ponton est un grand classique de la Polynésie, on la retrouve par exemple en fond d’écran sur l’IFE d’Air Tahiti Nui (VOIR ICI). C’est le ponton du seul hôtel de l’île, autrefois nommé Maitai, puis White Sand Beach Resort, et désormais fermé faute de rentabilité

Le snack Teanuanua était un endroit magnifique pour déguster un tartare de thon (j’ai malheureusement découvert qu’il avait fermé depuis mon dernier séjour)

Enfin c’est à Fakarava que j’ai photographié mon plus beau coucher de soleil

Avec le FR du vol retour, un bonus sur Fakarava sud