Avis du vol entre Tokyo et Osaka en classe Economique avec ANA

Suite de mon voyage au Japon, avec ce vol intérieur nous permettant de rejoindre Kyoto (où il n'y a pas d'aéroport).
Pour rappel, je suis arrivé au Japon sur AF en 77W, FR ici->http://flight-report.com/fr/report-8049.html
Un court bonus touristique figure en fin de récit pour ceux que ça intéresse.
Ce vol était une doublé première pour moi: 1ère fois sur un 787 et 1ère fois sur ANA.
Les vols intérieurs nippons étant assez onéreux, je voulais utiliser mes miles Mileage Plus car à 10 000 miles l'A/S sans avoir à payer les taxes, ça vaut vraiment le coup.
Sauf que de début à mi-août, c'est une période de fêtes au Japon, et donc la disponibilité en miles était réduite, et à nos dates limitée aux vols HND-ITM de 6H et 7H du matin. Trèèèèèèèèès peu pour moi!
Je teste les vols primes JAL avec des miles Flying Blue, mais là il y a carrément un black out de disponiblité sur la période.
Le shinkansen restant plus cher que l'avion, je me décide de payer ces billets, d'autant que pour les touristes, ANA propose un tarif Experience Japan à 80€ l'A/S au lieu des 100€ A/S habituels.
La quasi totalité des vols proposent ce tarif, et je choisis donc évidemment l'un des vols en 787, à un horaire convenable de l'après-midi.
Pour info, JAL propose un tarif identique à Experience Japan, mais là aussi il y a un black out sur nos dates pour cause de période de fêtes.
Décidément, JAL n'aura fait que me décevoir pour ce voyage (cf le problème de miles sur le CDG-HND).
Après une folle soirée en compagnie d'Olrik dans le quartier de Shinjuku ni-ch'me, le réveil est un peu difficile, et c'est assez péniblement que nous arrivons à HND vers 13H, histoire d'avoir le temps de faire du spotting.
Tout d'abord, nous allons enregistrer nos bagages.
La file avance rapidement et je suis accueilli très poliment, comme d'habitude au Japon.
Comme presque partout au Japon, l'anglais n'est quasiment pas parlé, ce qui fait que l'agente ne me dira rien (car elle ne savait sûrement pas comment le dire) au sujet notre valise qui pesait 23kg au lieu des 20kg autorisés (soit déjà 4kg de plus qu'au départ de Paris…).
Mon siège choisi lors de la réservation est inchangé, je ne m'inquiète donc pas d'un éventuel changement d'appareil.
Direction enfin, la terrasse d'HND, où il fait gris et il y a beaucoup de vent, en raison de l'approche d'un typhon (qui a d'ailleurs causé énormément d'annulations de vols le lendemain).
Sachant que nous sommes au terminal ANA, ce sera surtout des avions de cette compagnie que j'aurai l'occasion de photographier
767-300 et 787-800

737-800

777-200

777-300 non ER livrée Pokemon, que je suis ravi d'avoir pu spotter

Le même au décollage

Sinon j'ai également pu voir un Solaseed Air une LCC nippone

Et un 744 LH au décollage pour FRA

Il y a eu pas mal d'autres mouvements mais que du ANA donc trop répétitif pour faire des photos
Une heure avant le départ de notre vol, nous rejoignons notre porte, après un passage express de la sécurité.
Notre avion n'est pas arrivé, du coup avec Olrik on essaie de trouver un endroit d'où on pourra le spotter lorsqu'il daignera se présenter
Ce 787 me semble être le bon, mais il ira en fait se parker à une autre porte que la nôtre

L'heure d'embarquement approche et notre avion n'est toujours pas là, du coup je vais voir en porte si un retard est indiqué car aucune annonce ne semble être faite en anglais.
De toute façon, il n'y a l'air d'avoir que 1 ou 2 pax non japonais hormis nous à bord.
C'est pas non plus surprenant, en une semaine à Tokyo, on a du voir une centaine de non asiatiques à peine.
En effet, 10 min de retard sont annoncées à l'écran.
Lorsque je retourne en porte, notre avion arrive

Ce sera le JA810A, il arrive de FUK

Avec quelques minutes de retard, l'embarquement commence, avec l'habituelle efficacité nippone.
Chacun scanne son BP, et reçoit des remerciements des hôtesses au sol ANA une fois ceci fait
Je m'arrête pour prendre quelques photos une fois dans la

Pas de photo lorsque je suis monté à bord car il y avait du monde, mais le fameux plafond bleu à l'entrée des Dremaliners est du plus bel effet.
Ce qui frappe c'est la forme assez oblongue du hublot et le fait qu'il soit placé haut sur la cloison: le bas du hublot m'arrivait au niveau de l'épaule
J'aurai deux voisins, un couple de vieux, du genre imperturbable, c'est à dire des japonais dont l'expression faciale varie très peu, quand d'autres sourient beaucoup et facilement
La vue sur l'aile à la forme très particulière (même mon ami l'a remarqué, c'est dire…)

La cabine, en 3-3-3 mais tout de même plus spacieuse que celle du 77W AF

On repoussera avec 10 min de retard comme promis. Les annonces seront faites en japonais et pour certaines également dans un anglais (assez mauvais) et les démonstrations de sécurité diffusées à l'écran dans les deux langues.

Un autre 787 se prépare à partir

En chemin vers la piste d'autres avions ANA

Un StarFlyer

On passe au dessus de l'eau

On s'aligne et on s'élance

Rotate! It's already flexing nicely…

Lors de la rotation, de nombreux bruits de plastique se font entendre, je sais pas si c'est le fuselage en fibre de carbone où les aménagements intérieurs mais c'est pas très agréable.
On traverse rapidement les nuages bas

3 couches de nuage plus tard… Pour la vue sur le Fuji San c'est raté!

Du coup je feuillette le magazine ANA, exclusivement en japonais, je me contente de regarder la flotte

L'avion est pas mal secoué par les turbulences et les nuages d'altitude liés au typhon dont on se rapproche puisqu'il arrivera au Japon justement au niveau d'Osaka.

Du coup une annonce est faite pour dire que par mesure de sureté, seules des boissons froides seront servies et le signal attaché vos ceintures restera allumé pendant tout le vol.
L'hôtesse arrive et propose donc au choix, thé froid, jus de pomme ou eau.
Enfin ça, je le devine aux emballages sur son trolley car elle ne parle pas anglais. Elle ne comprendra pas mon Green Tea ni mon Matcha (Olrik m'ayant dit après coup qu'elle avait du Sencha et non Matcha). Je finis donc par lui monter du doigt la boisson de mon choix.
Un gobelet de thé motif Inspiration of Japan

Je teste la fonctionnalité d'assombrissement du hublot

C'est assez long pour devenir vraiment sombre ou redevenir vraiment clair
On commence la descente, avec les turbulences l'aile se déforme pas mal

Oh yeah that's it, keep flexing dat sh*t!

L'énorme agglomération d'Osaka apparaît

Les volets sont sortis au max

En finale

On se pose et les aérofreins se déploient
(Notez l'aileron interne, entre les deux volets, qui remonte également pour servir d'aérofrein. Je n'avais jamais vu ça sur un autre Boeing)

Après un très court taxi, on se stationne près de ce 777-200

Comme Olrik et moi souhaitions avoir, si possible, des cartes postales, nous attendons la fin de l'embarquement pour demander à une hotesse. En anglais ça ne passe pas, donc Olrik s'essaie à lui demander en japonais, et elle comprend parfaitement. Nous aurons donc chacun 3 cartes postales (et mon ami s'empressera de me refiler les siennes).
Quelques clichés à la sortie de l'avion

Et une dernière vue avec qu'il ne reparte pour HND

Nos valises sont déjà sur le tapis 10 min après l'arrivée de l'avion.
On sort de l'aéroport et on tombe facilement sur l'arrêt du bus que nous allons prendre pour Kyoto
En attendant celui-ci, je vais près des grilles qui offrent une vue sympa sur la partie régionale du tarmac avec ce Dash8 Q 400 et un CRJ IBEX derrière

Le bus part à l'heure prévue et une heure plus tard nous arrivons à Kyoto Ekki
Place maintenant au bonus touristique, réclamé par certains
Un champ de nénuphars dans le parc d'Ueno à Tokyo

L'entrée du parc où se trouve le Meiji Jingu, l'endroit que j'ai préféré lors de ce séjour au Japon

Deux tours à l'architecture futuriste (genre gratte ciel d'un film de science fiction) dans le quartier d'Odaiba

Plus traditionnel, un Boudha du 13ème siècle à Kamakura, une station balnéaire à 80km de Tokyo

La diète (=parlement) du Japon située à proximité du Palais Impérial

Justement, en parlant du Palais Impérial, voici une partie de ses jardins

Un détail qui m'a marqué au Japon, les poteaux électriques/téléphoniques surchargés

Place à Kyoto maintenant, avec ce temple que nous avons visité le lendemain de notre arrivée sous un déluge d'eau dû au typhon

Le pavillon d'or, magnifique, mais après une semaine à Tokyo où nous n'avons vu pratiquement aucun touriste, se retrouver au milieu de centaines de personnes, pour la plupart en groupe organisé, ça a gâché la magie du lieu

Et enfin le Jardin Zen du Pavillon d'argent