Avis du vol entre Kuala Lumpur et Bangkok en classe Affaires avec Malaysia Airlines

Après cette petite semaine partagée entre Kuala-Lumpur et Singapour, nous voici sur le chemin du retour. Comme l'avait expliqué Kristof, le vol RJ Amman-Bangkok prolonge ensuite certains jours vers KL (comme nous l'avons fait à l'aller) et d'autres vers Hong-Kong. Aujourd'hui le vol vient de Hong-Kong, c'est donc avec un vol de Malaysian Airlines en code share que nous allons rallier Bangkok.
Le FR sera court et peu imagé. Pas beaucoup de choses à prendre en photos sur un vol de nuit dans un avion moche. Je vous proposerai un petit bonus-papoumadesque (animalier uniquement) à la fin, sans atteindre bien sûr la qualité de ses photos.
Nous avions choisi un vol qui a finalement été annulé par MH et qui nous a donc repositionnés sur le vol de 22h15. Ça ne fait qu'une heure à BKK pour changer d'avion, pas de souci si tout va bien.
Nous arrivons à KLIA pour 20h30. Pas d'enregistrement puisque nous avions profité du City Terminal pour enregistrer nos bagages et récupérer nos cartes d'embarquement le matin. Nous n'avons d'ailleurs que les BP du vol vers BKK, il nous faudra récupérer les autres sur place.
L'immigration et la première sécurité light sont franchies en moins de temps qu'il n'en faut pour l'écrire. Nous nous rendons ensuite au lounge MH Regional (c'est son nom). Atmosphère très sombre, catering pas vraiment au top mais sauvé par un noodle bar qui semble fort sympathique. Au moment de prendre une douche, je me fais jeter comme un malpropre (c'est bien pour ça que je voulais prendre une douche) par le personnel parce que les 3 douches sont occupées. Je retente ma chance 10 minutes plus tard, on me dit, toujours aussi aimablement d’attendre que le cerbère aille faire le nettoyage. Celui-ci revient 35 secondes plus tard et me donne une serviette qu'il enroule autour d'une petite bouteille de gel douche et une brosse à dents. La classe.
Un salon tristounet

Docs de vol (une première pour moi)

La douche n'a pas été nettoyée du tout : la poubelle est pleine, le porte-savons déborde de petites bouteilles de gel douche, il y a de l'eau par terre… En même temps, en 30 secondes, il ne fallait pas rêver. Le nettoyage a du consister à enlever la serviette mouillée. Ce n'est pas ça qui m'empêchera de me doucher après une journée dehors par 34 degrés.
La fameuse photos des fameuses maquettes que tout le monde fait à KUL. Seule innovation, je serai probablement le premier à vous en proposer une floue !

Après ces vagues péripéties et un peu d'attente, nous nous dirigeons vers la salle d'embarquement, enfin vers la sécurité pré-embarquement. Une fois là, nous descendons au sous sol, nous faisant craindre l'enfer du paxbus. Mais non, c'est juste que le 737-800 est tellement court sur pattes que les jet bridges partent du ras du sol.
Du point de vue de la cabine, c'est la déception… Des recliners larges comme des fesses d'américains obèses, aucun IFE, une cabine qui semble venir tout droit d'un 757 AA de vingt ans d'âge. Étonnant pour un 738 qui n'est quand même pas un avion très ancien. 2h sans IFE, ce n'est quand même pas la mort pour un européen, mais on s'habitue au luxe ! <mode chauvin=on>C’est le seul vol non Airbus de ce routing !<mode chauvin=off>
Vieux sièges pas beaux

Côté pitch, j'aurais pu amener un basketteur avec moi sans dommages ; vous remarquerez la signature sous-pititomesque

Welcome drink

Menus distribués et prise de commande au sol. Il y a un petit canard duchêne pour se rafraîchir le gosier, parfait.
Menu

C'est mon deuxième vol MH après le Melbourne-KL de l'an dernier, les kebaya des hôtesses sont toujours magnifiques, le sourire aussi. Entre temps, MH a perdu deux avions de façon tragique et aussi nombre de clients, ce qui explique sans doute en partie du remplissage très faible du vol de ce soir. Le drame du MH17 est très présent à KL, les malaisiens attendent des explications sur ce qui s'est passé. Dire qu'ils en veulent à Poutine et ses affidés est un faible mot.
Le seul moment où les écrans centraux seront utilisés sera pour les consignes de sécurité

La gorge serrée en pensant à toutes les victimes, nous décollons. Le service commence rapidement … Par une absence d'apéritif. Les PNC nous disent qu'ils ont pris la liberté de ne pas nous servir de champagne parce que celui-ci n'est pas frais. Il va reposer au frais et nous sera servi dès qu'il sera à température convenable. Très bonne initiative, même si pour aller jusqu'au bout, ils auraient nous demander si nous souhaitions autre chose en attendant, histoire de ne pas dessécher.
Le repas est splendide, tout est très bon, j'apprécie mon roti putar (crêpes épaisses et curry de poulet bien relevé). Le dessert est un tout petit peu en dessous du reste.
Mon plateau (on se serait passé des cloches en plastique mais il faut bien trouver quelque chose à leur reprocher)

Le plat de Madame NTEFlyjin, les pâtes aux crevettes

Au moment du dessert, le canard-duchêne fait son apparition, il est débouché devant nous et il sera dit que nos verres ne seront jamais vides. Sur le mode : mes cocos, on a rafraîchi la bouteille pour vous, on l'ouvre juste pour vous deux, on ne va pas repartir avec. Ok, faites donc, nous allons nous sacrifier…
Pas vu souvent, des produits de beauté aux toilettes en MC

La suite du vol consistera en un jeu ou nous défaisons le travail des PNC qui cherchent absolument à remplir nos (petits) verres tandis que nous les vidons. Sur ce travail bien réparti, c'est finalement nous qui gagnons lorsque la bouteille déclare forfait. Malgré tout, dernier coup de vice du CCP : voulez-vous que nous en ouvrions une autre ? Bien tenté camarade, mais là, c'est l'heure d'atterrir quand même.
Et c'est exactement ça qui se passe, nous nous posons à Bangkok et on vient de se garer à deux portes d'un 330 Royal Jordanian qui sera donc notre hôte de ce soir. La suite, c'est de l'organisation BKK : on débarque, on va faire la queue à la sécurité spécifique transit pendant 30 minutes, on passe au comptoirs de transit récupérer nos cartes d'embarquement pour le vol d'Amman uniquement et on repart embarquer aussi sec. Dommage parce qu'on nous avait donné des invitations pour le salon TG que j'aurais visité très volontiers !
Voilà la fin de cette série que je qualifierai de très positive pour mon premier voyage en J avec des billets payés de ma poche. Bien sûr, ce n'est pas SQ ni même LH, c'est la division en dessous, mais c'est nettement plus dans mes tarifs pour ce type de destination avec des dates aussi fixes. Je ne sais pas comment sont équipés les nouveaux 787 livrés cette semaine à RJ, il y a peut-être un saut qualitatif. A noter que 3 semaines après le retour, je n'ai toujours pas vu l'ombre d'un mile crédité à mon compte AA…
Prochain FR début septembre sur ma sempiternelle navette Paris-Pékin by Air France. J'en ai un autre de prévu fin novembre, à part ça pas grand chose à se mettre sous la dent si c'est un petit tour à FCO que j'aurais honte de reporter après les splendides FR de Cobra.
Bonus spotting aérien naturel
Comme vous avez certainement déjà x milliers de reportages ou de FR sur KL avec de très beaux bonus, je me contente de quelques photos consacrées au bird park et au butterfly park, tous les deux superbes.