Avis du vol entre Naha et Ishigaki en classe Economique avec Skymark Airlines

Suite de mon weekend de repos post-Golden Week.
Pour l’épisode précédent :

1. Narita NRT (Tokyo) – Naha OKA (Okinawa), Vanilla Air JW801 en A320, classe économique
2. Naha OKA (Okinawa) – Shin-Ishigaki ISG, Skymark SKY563 en B737, classe économique

Et oui, Naha sur l’île principale de l’archipel d’Okinawa dans la préfecture éponyme, c’est trop classique ! La préfecture d’Okinawa regroupe d’autres archipels comme ceux de Miyako ou Yaeyama. C’est en effet vers ce dernier que je me rends, où Ishigakijima est l’île la plus importante.
L’archipel Yaeyama est le plus méridional et sont les dernières îles de la chaîne volcanique des îles Ryûkyû. C’est aussi le plus occidental ! Et Taïwan n’est qu’à quelques centaines de kilomètres alors que Tokyo en est à environ 2000 !
C’est en sachant que Taïwan est si proche que j’aurais dû me douter du passage d’un autre, ô grand, FRiste sur cette île ! Il s’agira quand même d’un inédit car entre ses deux visites, un nouvel aéroport a été ouvert.
Bref, me voila donc en correspondance à OKA direction ISG. J’ai quitté la zone LCC de fret pour le terminal « haut-de-gamme ».

Avec un tableau des départs digne de ce nom !

Ainsi que plusieurs niveaux, des boutiques, de grandes baies vitrées.

Des terrasses sont situées de part et d’autres de la précédente baie vitrée. Mais, attention, c’est 100 JPY…

Pourquoi payer lorsqu’il est possible d’avoir une belle vue depuis l’intérieur.

Comme tout aéroport japonais, OKA dispose de boutiques de souvenirs ou omiyage.

C’est pas tout, mais il ne faudrait pas que je rate mon vol.

Quelle note mettre pour la fluidité des contrôles avec des files d’attente inexistantes…

Je crois que les Japonais sont fans de la moquette…

Oh, un lounge ANA avec probablement une machine pour servir les bières.

Je rejoins ma porte, la 38C qui est au niveau du tarmac. Ça sent un embarquement par bus. Pour le moment, c’est un vol vers Narita à l’embarquement.

Cette salle d’embarquement comporte ses propres toilettes propres. Vue vers l’extérieur depuis la salle.

Alors que le vol devrait être parti depuis deux minutes, l’embarquement va finalement débuter.

10 min après l’heure théorique de départ, le bus se dirige vers l’appareil.

Il est temps d’embarquer.

Oh, zut. Encore un cœur !

Embarquement effectué rapidement. Démonstrations de sécurité uniquement en japonais. Et c’est parti pour le roulage… C’est qu’il y en a du monde qui souhaite utiliser la piste.
Des petits.

Des moins petits.

Des moins gentils.^^

Des plus pacifiques.

Après lui, et quasiment 20 min d’attente, c’est à nous !

Aller !!!!

Cette fois-ci, je n’ai pas la nouvelle cabine avec Sky Interior et ses sièges Recaro beige.

Le pitch n’est pas pour autant moins généreux.

La cabine qui reste tout de même agréable, mais un peu moins.

Quant aux toilettes, fidèles à elles-mêmes, c’est-à-dire exigües.

Profitons du hublot ! Pour commencer l’archipel Kerama à quelques encablures à l’Ouest de Naha.

Avec l’île Zamami.

Puis le temps se couvre d’un léger voile.
Oh, un pique de ce côté !

C’est bien un cœur de l’autre côte. Ils sont farceurs chez Skymark !

Puis service du BOB. Ma collation pour ce court vol.

Les nuages empêchent l’observation du sol. Enfin, de la mer plus exactement car il n’y a pas grand-chose à faire entrer dans l’objectif entre Naha et Ishigaki.

Contenu habituel de la pochette Skymark. J’avais un souvenir différent pour le menu cependant.

Le réseau domestique Skymark et qui risque de se réduire prochainement.

Ah, la destination approche.

Le fond marin est très plat entre le haut de la plage et la barrière de corail, d’où ce type de paysages.

Le sol se rapproche.

Et hop, posé !

Toi, t’es vraiment pas gros^^

Arrivée en « porte » avec 30 min de retard.

Descente sur le tarmac.

Pour se diriger à pied vers le terminal.

T’as bien travaillé même si tu étais un peu à la bourre.

Un couloir tout beau tout propre tout neuf. Tellement neuf que ça sent encore la peinture^^

Circuits départ/arrivés séparés et direction la collecte des bagages.

Dans une belle salle qui change d’OKA.

Avec des toilettes égalitaires et ce quel que soit l’âge du petiot.

Je récupère mon sac, je sors sur le parking, prend la navette pour mon loueur de voiture et c’est parti pour profiter de 4 jours sur l’une des îles japonaises les plus éloignées de Tokyo !
Et maintenant, petit bonus.
Comme je le disais en préambule, Ishigaki s’est doté d’un nouvel aéroport en mars 2013. Le précédent, situé en centre-ville ne pouvait pas s’agrandir afin de recevoir de plus gros appareils.
L’entrée de l’ancien aéroport.

Cependant, c’est défense d’entrer !

Cela se sent qu’il n’y a plus de jardiniers pour s’occuper des pelouses.

Je mentionnais dans le premier FR que mi-mai correspond à la saison des pluies sur cette partie du Japon. En réservant mes billets, j’avais fait le pari que celle-ci commencerait en retard. En fait, elle était même en avance puisqu’une collègue partie à Okinawa pendant la golden week a eu beaucoup de pluies. Cependant, sur 4 jours, je n’ai eu que 10 gouttes. Des journées ensoleillées mais des fin d’après-midi couvertes, comme lors de cette mini-séance de spotting. Mini ? Oui, car le trafic est tout de même faible.

Ryûkyû Air Commuter

Attention aux embouteillages !

En tant qu’île, il est bien entendu possible de se délecter des produits de la mer à Ishigaki. Cependant, il y a une autre spécialité, le bœuf d’Ishigaki. Comme le célèbre bœuf de Kôbe, il s’agit de viande grasse, mais attention, c’est du « bon » gras !

À côté de mon hôtel se trouvait se monument. Mais que peut-il bien commémorer ? J’offre un bol de ramen à celui qui trouve, lors de son passage au Japon ! (ou pas^^)

On n’est pas bien là ?

——————–
Je profite de ce FR sur Skymark pour faire un petit laïus sur cette compagnie.
Tout le monde ne le sait peut être pas, mais Skymark n’est pas en bonne santé financière ces derniers temps. Elle a dû abandonner sa commande d’A380 car elle n’a pu payer une traite au printemps suite aux pertes essuyées l’an dernier. Et contrairement au reste de sa flotte qui est louée, elle les avait probablement achetés en propre. Et Airbus a menacé de réclamer des dommages et intérêts assez élevés qui pourraient la rayer du ciel nippon.
Skymark a un positionnement assez particulier. Entre les legacy et les LCC. Ses coûts unitaires sont plus faibles que JAL ou ANA mais plus élevés que chez Jetstar ou Vanilla. Beaucoup la classe parmi les LCC mais un certain nombre de faits m'empêchent de l'y classer. Il n’y a pas de frais de paiement, de réservation, de choix de siège, de surcharge pour bagage en soute. Et enfin, le produit à bord est convainquant avec un pitch généreux et des prises électriques sur les 737 SkyInterior. Cela se rapproche plus de la politique des legacy que des LCC (même si il devient de plus en plus difficile de les séparer vu les dernières évolutions)/
Je souhaite donc que la compagnie puisse se ressaisir afin de ne pas disparaitre du ciel nippon et ainsi continuer à offrir un service de qualité à un prix raisonnable. Cela passera aussi par Airbus qui ne cherchera pas à recevoir des compensations excessives.
——————–
Merci pour m’avoir lu et à bientôt pour le retour !