Avis du vol entre Tokyo et Doha en classe Economique avec Qatar Airways

• Paris Charles de Gaulle - Doha Hamad International / QR040 / Boeing 777-300ER (http://flight-report.com/fr/report-7889.html
• Doha Hamad International - Tokyo Narita / QR806 / Boeing 777-300ER (http://flight-report.com/fr/report-7909.html)
• Tokyo Narita - Doha Hamad International / QR807 / Boeing 777-200LR (Ici)
• Doha Hamad International - Paris Charles de Gaulle / QR039 / Boeing 777-300ER (Plus tard)

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Après une dizaine de jours passés à Tokyo et ses alentours, c'est avec tristesse que nous quittons notre appartement d'Ikebukuro en direction de l'aéroport de Narita.
Ayant rendu le logement à 11h et avec un vol à 22h30, nous aurions eu le temps de passer encore quelques heures dans la capitale japonaise, mais faire du tourisme avec nos grosses valises était exclu. C'est donc après manger que nous nous rendons à la gare pour attraper le Narita Express. L'après midi sera consacré au spotting, moi ça me va !
Une rame en gare, sur le quai opposé :

Personne à l'intérieur en à cette gare de départ, et bien sûr comme partout dans le pays tout est étincelant de propreté.

Nous débarquons une heure vingt plus tard au Terminal 2, hub de Japan Airlines et de la plupart de ses consœurs de oneworld. Notre vol n'est même pas encore affiché sur les panneaux, direction donc l'étage des terrasses d'observations, dont l'intérêt varie à mesure des vagues de départs et d'arrivées. Un petit échantillon de mon après midi :

En fin d'après-midi, j'aperçois mon 777-200LR qui arrive de Doha, en fait le même vol sur lequel je suis arrivé deux semaines plus tôt, mais en 777-300ER.

La nuit tombe, et après un dernier repas nous redescendons dans le hall d'enregistrement, beaucoup plus calme.
Notre vol est le dernier de la journée, et surprise, le départ est avancé de 20 minutes ! A mon avis cela doit arrive régulièrement, puisque l'avion arrive suffisamment tôt pour être prêt.

Nous sommes encore peu nombreux à attendre devant les guichets, et même les premiers au bag drop. Après un rapide briefing, les agents d'escales de la JAL ouvrent l'enregistrement à 19h pétantes. La préposée au bag drop sera sans surprise très polie et nos bagages suivront jusqu'à CDG.

En route vers la PAF puis la PIF. Il existe une entrée Nord et une entrée Sud, toutefois rien ne nous indiquait laquelle était préférable, donc va pour la plus proche.

Après un petit tour dans les boutiques airside (moins nombreuses qu'en zone publique), il faut s'engager dans le passage qui relie le terminal principal au satellite d'où part notre avion. De large vitres permettent de contempler le trafic.

Le satellite n'a pas grand intérêt et s'appararente aux salles d'embarquement américaines toutes en longueur.

Toutefois en bout de jetée, j'aperçois un 787 de Jetstar qu'on ne risque pas de voir en Europe. Il partira pour Gold Coast en Australie. Quelques minutes plus tard, un frère jumeau arrive à son tour et repartira pour Cairns.

Notre avion est là, c'est une première pour moi dans la version LR du 777-200.

Immatriculation : A7-BBA, loué par Qatar depuis 2009.

Documents de vol :

Les écrans, qui plus tôt annonçaient un vol pour Fairbanks, en Alaska. Il s'agissait d'un charter estival opéré par JAL.

L'embarquement commence à l'heure, et nous nous installons dans cette cabine bleutée, au dernier rang de la première cabine éco.

Avant le décollage sont distribués bonbon, serviette rafraîchissante, kit de nuit et le menu.

Après un décollage dont je ne garde pas de souvenirs particulier, le service du dîner est rapidement mis en place. Notre PNC sera charmante et souriante pendant tout le vol.
J'ai choisi le poisson occidental, mon compagnon le menu japonais :

Entrée : Spicy cod roe and shrimp salad

Le plat : steamed fillet of cod in provençale sauce

Et comme pour ce voyage je semble maudit avec les passagers autour de moi, la passagère japonaise devant moi renverse son verre de jus de tomate posé sur son accoudoir et déverse son contenu (jus et glaçons) sur mon sac ouvert. Elle s'excusera maintes fois… Je reste légèrement blasé sur le coup x)
Le plat japonais : braised chicken in teriyaki mushroom sauce

Et le dessert, un gâteau au thé vert :

Et un petit thé avant de dormir (avec choix de thé noir ou vert):

Pour la première fois de ma vie en long courrier, je dors 6h d’affilées, et je me réveille au dessus du Pakistan, deux heures avant l'atterrissage.

Le service du petit déjeuner commence, toujours avec le sourire
Choix entre porridge et oeufs brouillés. Je ne suis pas fan de l'un comme de l'autre donc je me rabat sur les oeufs, servis avec des galettes de pomme de terre.

C'est meilleur que je pensais !
Le contenu de la pochette :

Nous entamons la descente au dessus du Golfe persique. Alors que nous apercevons les premières lumières de l'aéroport, les réacteurs poussent un bruit assourdissant et l'appareil repart aussitôt en montée. Deuxième go around de ma vie ^^
Un message du captain viendra quelques (longues) minutes après et annoncera qu'un appareil était sur la piste.
La deuxième fois, tout roule.

L'aéroport semble totalement vide, avec seulement une poignée d'appareils au contact. Ce qui n'empêchera pas l'irréparable :

Le retour des PAX bus ! J'ignore pourquoi nous nous sommes parqués au large avec tant de places au contact disponible. Peut être que l'avion repartait au garage par la suite. Une belle vue sur l'énorme réacteur en descendant :