Avis du vol entre Paris et Doha en classe Economique avec Qatar Airways

Bonjour à tous ! Vient pour moi le moment de poster ma série de l'été, qui cette fois m'amène au Japon pour la première fois !
Petite anecdote pour commencer, j'ai réserver les billets à l'automne dernier, et à cette époque c'est Qatar Airways qui était la moins chère depuis Paris. Je pouvais également prendre Turkish via Istanbul depuis MRS, mon aéroport de base, mais la ligne venait d'être ouverte et les horaires nécessitaient un transfert d'une trentaine d'heure à IST. J'ignorais à l'époque que la compagnie offrait l'hébergement en cas de longue connexion, sinon je pense que j'aurais choisi cette option.
Bref tout ça pour dire qu'en début d'année, Qatar Airways annonce qu'elle recevra ces A380 au mois de juin et les mettra en service dès juillet sur Londres LHR, puis vers CGD. C'est ravi que je vois sur ma réservation l'A340-600 prévu au programme remplacé par le Super Jumbo, et je m'empresse de choisir des sièges au pont supérieur.
Vous connaissez la suite, M. Al Baker a refusé la livraison des appareils qui n'entreront en service qu'en octobre (enfin c'est ce qu'ils disent). Je n'ose pas imaginer ce qui se passera avec la livraison de leurs A350… Affaire à suivre.
Il n'empêche que l'A380 à été lui même remplacé sur la ligne par un 777-300ER, l'occasion pour moi de tester le modèle, n'ayant volé que la version -200ER.
Le routing est le suivant, et passe par le tout nouvel aéroport de Doha Hamad, dont je parlerais dans la série.

• Paris Charles de Gaulle - Doha Hamad International / QR040 / Boeing 777-300ER (VOUS ETES ICI)
• Doha Hamad International - Tokyo Narita / QR806 / Boeing 777-300ER (http://flight-report.com/fr/report-7909.html)
• Tokyo Narita - Doha Hamad International / QR807 / Boeing 777-200LR (Plus tard)
• Doha Hamad International - Paris Charles de Gaulle / QR039 / Boeing 777-300ER (Plus tard)

________________________________________
Ce long voyage commence le 17 août au matin à Aix-en-Provence, où nous rejoignons CDG par le TGV qui arrive à 11h30 sur place, ce qui nous laisse largement le temps de rejoindre CDG1, et prendre le vol à 16h00.
C'est seulement la 2ième fois que je part du Terminal 1 et la dernière fois remonte à 2008 avec Icelandair, et même pour un aguérri du voyage aérien (comme beaucoup ici), je dois avouer que j'ai eu du mal à me repérer dans ce terminal, qui bien qu'ayant un certain charme d'antan est totalement inadapté à sa fonction première de terminal d'aéroport international.
L'enregistrement n'est pas encore ouvert, nous en profitons donc pour changer nos euros en yen et descendre manger à Hippopotamus. Je n'ai jamais trouvé d'ascenseur jusqu'au niveau restaurants, nous avons donc descendus les escalier en colimançon avec nos bagages, super pratique…

Après un repas correct, il est temps de s'enregistrer au Hall 2. Il y a un peu d'attente au Bag Drop mais rien de méchant. L'agent d'escale est courtois. A côté de nous s'enregistre un couple vers Haneda, ligne qui a ouvert après que j'ai réservé mes billets, sinon je l'aurai privilégiée

C'est assez tôt donc que nous partons vers le niveau départ, en emprutant les fameux tubes, qui offrent un massage des pieds gratuit en plus ! Le PARAFE n'est pas opérationnel, mais les agents nous font passer en priorité, donc sympa.

Notre vol part du Satellite 1, où l'activité n'est pas démentielle. Toutefois un vol attire mon attention, pas vous ?

Après un petit parcours souterrain, nous voilà accueillis par un agent de la PIF souriant, mais qui nous annonce que le satellite n'est pas encore ouvert, et nous invite à rebrousser chemin et revenir dans une heure…
Bon d'accord, nous étions en avance. Mais qu'est ce qui empêche ADP de prévenir les passagers à l'entrée du tunnel par un simple panneau de l'heure à laquelle ils peuvent y accéder, où bien faire passer le message au check-in ?
Nous n'étions pas du tout les seul à avoir fait ce petit voyage…
Il faut donc aller faire les boutiques, dont on a fait le tour en 10 minutes si on est pas intéressé par les montres de luxe…
Mon BP, avec une pochette spéciale Short Tranfer (même s'il est de 2h30). Notez l'heure d'embarquement à 14h30 pour un vol à 16h, ils ont de la marge.

A 14h30 donc nous voici de retour dans le satellite où nous attends notre appareil. A7-BAX est entré dans la flotte de QR en août 2012, soit il y a deux ans précisément.

Et voilà l'avion que je voulais photographier à tout prix car je ne sais pas si je le reverrai un jour, le 757 de La Compagnie.

L'embarquement est annoncé par rangée et se déroule dans le calme. Nous sommes accueillis chaleureusement à bord et nous nous installons aux 11 A et B, soit un rang derrière le bulkhead. Et là c'est le drame *ta ta taaaa*. Une franco-asiatique composée des parents, de la tante, de la grand mère, d'une fille de 4 ans et d'un garçon d'un an et demi s'installe devant nous. Le garçon montre déjà des signes d'impatience et je sens le pire arriver. Le père s'assoit en 11C, à côté de nous.
Pendant ce temps, je photographie mon environnement. Oreiller et couverture sont disposés sur le siège. Le kit de nuit est dans la pochette et je l'ai vu… à l'atterrissage, donc pas de photo mais il contient une paire de chaussettes, brosse à dent et dentifrice, bouchons d'oreilles et masque. Très complet donc.

L'IFE est en théorie utilisable au sol, mais constamment interrompu par les annonces de bienvenue, les pubs (agaçantes) et les consignes de sécurité, donc vaut mieux attendre le vol en lui même pour commencer un film.

Le jet bridge est retiré, il me semble que nous partons un peu en retard.

Je t'aurais bien pris, toi !

Notre steward espagnol (qui sera assez robotique dans ce vol) nous distribue serviettes rafraîchissantes et bonbons, ce qui est agréable.

Bon et là bien sûr, il faut attacher le petit. D'abord sur les genoux de son père. Il se met à hurler à plein poumons, se débat et manque de frapper mon compagnon à côté. L'avion quitte le parking, et pendant tout le taxi, la famille se refilera l'enfant de genoux en genoux (pas super niveau sécurité) mais rien n'y fait. Le père finira par lâcher un Roh laisse le, il fait sa crise qui aura le don de m'agacer légèrement… Mais bon c'est les vacances ! Un voyage qui commence bien donc…
Le roulage est rapide par ailleurs puisque nous décollons par la piste Nord.

Je met en route l'IFE et commence à regarder Anchorman, qui sera une déception…

On nous sert un apéritif et de la tapenade. Pour fêter le voyage, Champagne ! En plus, le petit ne pleure plus, Champagne bis ! (je suis méchant). Le tout n'est pas mauvais.

Très belle vue sur les Alpes d'abord, avec une ville à identifier :

Le repas est servi assez tôt (18h heure française), mais ce voyage me met en appétit. Pas de menu écrit, les choix sont annoncé à l'oral. Je ne me souvient plus des plats, désolé. Le mien est du boeuf avec légumes et gratin de pommes de terre.

Salade de riz en entrée

Le dessert est un cheesecake à la banane ultra sucré mais j'ai tout mangé.
La cabine est ensuite plongée dans le noir, il fait nuit de toute façon. Je regarderais Indian Palace, qui était pas mal.
Une heure avant l'arrivée, un sanack est servi. Habituel wrap et patisserie orientale. Le wrap manquait de farce.

Nous atterrissons à Doha Hamad, dans une ambiance orangée, sûrement dû au désert…

Et nous faisons nos premier pas dans cet aéroport flambant neuf. Très peu d'attente au PIF.