Re-bonjour et bienvenue sur ce FR retour de mon voyage en Norvège.
Introduction
Pour rappel, ces vols ont été réalisés dans le cadre d'un séjour organisé que j'ai effectué avec mes parents en Norvège. L'occasion de découvrir ce charmant pays (bonus touristique en fin de FR).
Comme expliqué dans le FR aller, le choix de la SAS était imposé par le tour opérateur… mais ce qui permet de nous consoler est que le reste de l'année, le séjour était proposé avec des vols sur Air Méditerranée ! Quoi qu'il en soit, même si certains points pourraient être améliorés, l'expérience tant sur le vol aller que sur ce vol n'aura pas été désagréable.
À noter que ce FR sera principalement concentré sur la description de l'aéroport d'Oslo Gardermoen, le vol en lui-même étant fort semblable au vol aller…
Rappel du « routing »
- Vol SK834 CDG-OSL - Économique / 15F - 13/08/2014 - B737-800 LN-RCN
- Vol SK837 OSL-CDG - Économique / 17F - 20/08/2014 - B737-800 LN-RPL (c'est ici !)
L'heure du départ a sonné
Après une semaine à parcourir le sud de la Norvège, sous des températures comprises entre 10 et 18°C au plus chaud des après-midis, et sous un mélange de soleil et de pluie généralement sèche (oui oui, c'est un concept tout scandinave, la pluie qui ne mouille pas !), il est temps de repartir vers Paris où d'ailleurs, l'été ne semble pas plus installé qu'ici.
La seule différence est qu'ici, on s'y attendait un peu : même si Oslo a été semble-t-il la ville la plus chaude d'Europe en juillet, les températures étaient normales pour la saison en ce mois d'août (on dit qu'il n'y a que deux saisons là-bas : l'hiver vert et l'hiver blanc).
Arrivée à l'aéroport grâce à la navette-car de l'hôtel. Première impression agréable avec cette jolie statue…

… et de l'autre côté cette belle vue sur la tour de contrôle de l'aéroport.

Nous entrons dans le hall de l'aéroport. Grand, aéré, avec de grandes baies vitrées… très agréable !


Nous avions effectué l'enregistrement en ligne la veille, encore une fois sans soucis, et nous allons aux bornes self-service retirer nos cartes d'embarquement. C'est désormais la norme dans les pays scandinaves paraît-il : les seuls comptoirs sont des comptoirs « d'assistance » !
Une fois les cartes d'embarquement récupérés, on dépose également nous-mêmes nos bagages au drop-off. Les comptoirs (en self-service, donc) sont en nombre suffisant si bien qu'il n'y a pas besoin de faire la queue.
Il suffit de suivre les indications de l'écran, disponibles en plusieurs langues dont le français.

Différence par rapport à la dépose-bagage automatique du Hall 2 d'Orly : ici, on doit jouer à la caissière et scanner nous-mêmes nos bagages.

Puis les valises disparaissent une à une sur le tapis roulant qui avance, dans un déchirement émouvant… en espérant vous revoir entières à CDG !
Petite vue sur le centre du hall avant de passer le PIF, où semble se situer notamment le salon Lufthansa.

Direction ensuite le PIF, où le temps d'attente indiqué sera de 5 minutes.

Je prends une photo innocemment avant de voir en rabaissant l'appareil que les photos sont effectivement interdites ici… tant pis, la photo est prise ! Et personne ne me fera de remarque de toute façon…

Le PIF semble bien porter son nom puisque le temps indiqué de 5 minutes semble tout droit sorti du pifomètre d'un agent. Et oui, manque de bol, c'était sans compter sur un passager qui souhaitait passer avec un bagage cabine… encore plus gros que ma valise enregistrée ! Il s'est évidemment pris une remarque des agents qui lui ont demandé de faire demi-tour, mais celui-ci a fait des siennes avant de finalement accepter (de toute façon il n'avait pas le choix, ça tombe bien).
Entre temps, pour palier à la queue grandissante, les agents ont ouvert à un nouveau poste si bien que finalement l'attente n'a pas été trop longue.
Au fait, je vous laisse deviner la nationalité du passager en question… Indice : il a embarqué sur le même vol. :-)
Quoi qu'il en soit, nous voici côté piste ! Pas encore de trace de notre vol sur le FIDS à deux écrans.

En continuant à gauche, on accède aux portes des vols domestiques. Je tournerai donc à droite pour les vols internationaux.

Le passage de la customs border se limitera au passage d'un portique. Une fois passé, passage obligé par le duty free.
Entre parfums, alcools et M&Ms, on arrive quand même à trouver des boutiques qui nous rappellent qu'on est bel et bien en territoire norvégien ! On en achète pour la forme, mais bon, vu le régime qu'on a pris, ça ne va pas tenir longtemps si on continue sur notre lancée (le saumon fumé se mangeant carrément au petit-déjeuner là-bas !).

En vente d'autres produits encore moins communs. J'imagine la tête des gens qui nous verraient embarquer avec ça dans les mains ailleurs qu'ici (il s'agit de filets de cabillaud séchés, spécialité des îles Lofoten dans le nord de la Norvège). Les « polarsnacks » qu'on peut apercevoir en bas à gauche de l'image sont des morceaux de saumon séchés qui se mangent comme des biscuits paraît-il…

En sortant du magasin, j'immortalise le panneau de bienvenue que j'avais omis de prendre en photo lors de mon arrivée (l'étage et l'escalator que l'on voit étant le chemin des passagers débarquant ici).

Puis passage devant de nouveaux écrans où figure cette fois-ci mon vol. Ce sera la porte 42 (était-ce donc ça, la question ?).

Me restant quand même pas mal de temps à tuer devant moi, je décide de partir à l'exploration du terminal. Il est assez spotter-friendly dans le sens où il y a quand même quelques baies vitrées accessibles, et simples (les passagers débarquant passant à l'étage).
Ce qui me permet de voir ce 737 tout blanc de la Norwegian partir, à côté d'un 737 SAS livrée *A.

Son autre voisin allemand…

De nouveau un 737 Norwegian, mais cette fois-ci avec une livrée digne de ce nom.

Encore un !

Bon, vous l'aurez compris, on a certes une vue assez dégagée, mais le trafic reste assez majoritairement composé de… 737, la seule inconnue étant de savoir s'il va s'agir d'un 737 Norwegian ou d'un SAS…
J'avance tout de même vers les portes 48 où, au-delà, il faut passer la PAF (qu'on aperçoit au fond) puisque c'est la zone des vols hors-Schengen.

Ça n'a pas loupé, j'arrive pile au bon moment pour l'arrivée de ce 757 de United !

Cette marche m'aura permis de découvrir, entre deux tentatives d'approcher une baie vitrée, un coin assez isolé où sont disposés une dizaine de ces sièges en libre-accès.

Assez confortables, avec une tablette et des prises, le tout à l'écart du brouhaha du reste du terminal et dans une sorte de cocon individuel… c'est une très bonne idée !
Toutefois, manque de bol pour ceux qui s'attendaient à avoir une belle photo de mon avion… voilà à quoi ressemble la porte 42, pas l'idéal pour voir quelque chose par dehors…

L'embarquement commence finalement. Très peu de passagers prioritaires, et tous les passagers seront appelés dès le début.
Les comptoirs où les billets sont vérifiés sont en forme de rectangle, les deux agents étant à un coin du rectangle (où se situe l'entrée de la passerelle) et attendant que les passagers se présentent dans deux files sur deux côtés perpendiculaires du rectangle. Ça n'est pas très clair dit comme ça, mais en vrai, ça permet d'avoir deux fils qui ne s'entremêlent pas et finalement l'embarquement est assez rapide.
Avant d'entrer dans la passerelle, une étagère propose un choix de 3 journaux différents, dont le International Herald Tribune en anglais (les deux autres étaient en norvégien). C'est un peu mieux par rapport au vol aller…
Fort heureusement, les passerelles à Oslo sont vitrées, ce qui me permet de voir un bout de mon avion. Ce sera LN-RPL. Apparemment, la peinture orange coûte trop chère pour recouvrir l'intégralité du réacteur. Enfin, tant que ça fonctionne…

Après une semaine passée en Norvège, je suis fier de mes premiers balbutiements en norvégien. Je lance donc à l'hôtesse qui nous accueille un « god dag », et ai le droit en retour à un « bonjour » : bon, tant pis, l'accent ne devait pas être terrible ! :p
Direction mon siège, le 17F cette fois dans un 737-800 « version 1 » selon la nomenclature SeatGuru-esque. Car je le répète, contrairement à d'autres, SAS a au moins le mérite de laisser ses sièges en issue de secours sélectionnables gratuitement. Autant dire que là, pour le coup, le pitch est appréciable.

(Pour les mauvaises langues qui noteront que, si par une expérience de pensée on prolonge la rangée située juste devant moi, je me retrouve avec le siège de devant en plein milieu des rotules, je tiens à préciser que comme toujours, dès qu'on a de la place devant soi, on a tendance à s'étaler facilement et à être assis le postérieur au milieu du siège.)
Je jette un coup d'œil par l'un de mes trois hublots à disposition et aperçois ce collègue wingleté… et une pub pour une célèbre marque de montres, ça change des pubs HSBC !

Repoussage à l'heure, consignes de sécurité cette fois-ci en norvégien mais avec un récapitulatif en anglais à la fin (même si évidemment c'est toujours compréhensible, je trouve que c'est un minimum de faire ces présentations au moins en anglais), roulage rapide qui nous fera passer devant un 330 de la SAS et un parking où repose en paix un Maddog SAS…
… puis c'est l'heure du décollage : c'est parti pour 2h de vol !
Même cérémonial qu'à l'aller : on troque les vestes pour les tabliers et hop, le service commence doucement et avec le sourire.
J'opterai une nouvelle fois pour le café gratuit. Heureusement, ma voisine (une jeune française qui semblait revenir des US avec sa famille et donc un peu jetlaguée), se réveillera juste à ce moment pour que je puisse en profiter pour relever ma tablette située dans notre accoudoir commun : celle située devant moi étant un peu loin ! :-)

Je retente une nouvelle fois la vue par le hublot, alors que nous survolons la mer du Nord.

Pris d'un doute, je revérifie une nouvelle fois… oui, c'est bien ça, je suis sur la SAS.

Vol sans histoire, début de descente entre les moutons, et mon postérieur n'a toujours pas mal !

Et posé sur la 27R de CDG, un peu en avance !

Avance qui fondra un peu en porte, ayant été retardé entre les deux pistes pour laisser passer trois avions décoller devant nous et notre comparse allemand.

Petite vue sur l'A380 Thaï qui s'apprête à partir incessamment sous peu…

… et retour à la case départ. Y a pas à dire, un 737, c'est quand même bas sur pattes !

Débarquement vers le quart. Je teste de nouveau mes compétences nouvellement acquises en lançant un « tusen takk bye-bye » et ai le droit en retour à un « ha det bra ». Soit j'inspire la pitié, soit j'ai été plus convaincant cette fois… ;-)
… et sitôt sorti de l'avion, on retrouve le charme accueillant des passerelles du T1.

Si l'aéroport d'Oslo arborait fièrement sa sculpture à l'entrée, ADP n'est pas en reste pour représenter fièrement l'art français !

Et c'est reparti pour un tour de tubes !

Et arrivée devant les tapis bagages, très grands et avec une belle invention : des écrans sur les côtés avec une caméra pointant sur la sortie des bagages, ce qui permet de repérer sa valise sans être obligé de s'agglutiner juste devant le tapis.

Livraison des bagages à 13h30, les nôtres seront parmi les premières sorties… pas mal pour une arrivée prévue à 13h25 !
Sortie vers la dépose-minute qui deviendra pour l'occasion une « prise-minute », et dernière vue sur les panneaux des compagnies en guise de teaser pour le prochain voyage dans quelques jours…

Bonus touristique (la mollette est votre ami pour arriver directement aux notes !)
La Norvège est tout simplement un pays magnifique. Les grandes villes ne valent pour moi pas forcément le coup (pour passer un week-end, je pense qu'il y a de meilleures destinations en Europe qu'Oslo ou Bergen, qui sont en gros les deux seules grosses villes du pays)… mais tout le reste du pays est composé de paysages aussi variés qu'époustouflants.
Évidemment, il ne faut pas avoir peur de la fraîcheur et de la pluie, mais il faut ce qu'il faut pour voir du vert…
On commence avec le hall de la mairie d'Oslo, lieu de la remise du prix Nobel de la Paix chaque 10 décembre.

La Stavkirke de Torpo, ou « église en bois debout », type d'églises médiévales typique de la Norvège.

Le Hardangervidda, le plus grand haut plateau d'Europe, situé à plus de 1000 mètres d'altitude. Paradis des rennes…

Première découverte de la magie des fjords…

Le fjord de Flåm, altitude 0 : ce n'est rien d'autre que la mer entre des montagnes !

En montant en altitude, on retrouve de splendides paysages de montagne, avec des rivières encore puissantes même en août ! Il faut dire que bien qu'on soit relativement au sud de la Norvège, certains grands axes routiers étaient encore impraticables fin juin à cause de la neige !

Vue des côtes atlantiques. La Norvège n'a pas été épargnée par l'occupation allemande pendant la Seconde Guerre mondiale…

Et pour finir, vue de la vallée de Lillehammer depuis les tremplins de saut à ski, où ont eu lieu les Jeux Olympiques d'hiver 1994.

merci pour ce FR!!
belle photos de la Norvege!
Air france devrais s'inspirer de leur gastronomie pour leur sucré/salé lol
merci encore ;o)
Merci pour ce FR et son très beau bonus qui donen envie de découvrir ce pays. L'aérogare semble agréable et el vol correct sauf que du BOb sur une Legacy j'ai vraiment du mal : on critique AF mais au final le sucré salé est quand même offert. PS : tu as eu de la chance l'un des deux récateurs était entièrement peint en rouge ! ;-)
Merci du FR, effectivement très beau bonus !
Le passager devait chercher le comptoir du check-in avec l'hotesse/stewart qui va bien et pas la caisse libre service du supermarché pour la dépose de son bagage.
Un peu incroyable ce concept. Bientôt les passagers feront eux-mêmes le service dans l'avion voire c'est eux qui piloteront.
Plus sérieusement, je suis bien d'accord avec vous, le PIF a bien fait de refuser son passage, il y a vraiment des abus sur les bagages cabines.
Merci pour ce FR ! Le bonus me donne encore plus envie de découvrir la Norvège :)
Merci pour ce FR
Oslo est une ville très agréable...
Avez vous pris le train entre Myrdal et Flam?
Pitch digne d'une first!
Tant qu'à faire du tourisme… autant faire le touriste jusqu'au bout, donc bien deviné, passage obligé par le train ! :)
Merci pour ce FR
L'aéroport d'Oslo est très sympa
Je ne connaissait pas ce joli concept de pluie sèche ou pluie qui ne mouille pas, concept qui a du être inventé par la les norvégiens ! Par ce qu'ils font quand même partie des pays dont certaines villes sont équipées de distributeurs automatiques de parapluies (je pense à Bergen notamment) :)
Merci pour ce FR et ces jolies photos en bonus
Bonjour,
Merci pour votre FR :) J'ai fait exactement le même il y a un an et demi :)
Il ne faillait pas dire God Dag mais God Morgen à cette heure de la journée.
A bientôt :)