God dag ! Bienvenue sur mon troisième FR, qui me mènera cette fois-ci en Norvège. C'est mon deuxième voyage « FR-isé », quelques progrès commenceront à se faire sentir : on se force à prendre des photos en format paysage plus qu'en format portrait, on essaye de redimensionner proprement les images avant de les envoyer sur le site pour que ça soit plus beau… encore quelques essais et ça va finir par ressembler à du travail de pro ! :-)
Introduction
Ces vols seront l'occasion de passer une semaine avec mes parents en Norvège, dans le cadre d'un voyage organisé. Ceci explique le « choix » imposé de voler sur SAS, qui ne donne pas forcément envie aux premiers abords au regard de ce qu'on peut lire ça et là et des prix proposés.
Lot de consolation qui permet de relativiser : le circuit est proposé le reste de l'année avec des vols Air Méditerranée… bon, finalement, SAS c'est très bien ! ;-)
Le « routing » (n'ayons pas peur des mots) sera donc le suivant :
- Vol SK834 CDG-OSL - Économique / 15F - 13/08/2014 - B737-800 LN-RCN (vous êtes ici)
- Vol SK837 OSL-CDG - Économique / 17F - 20/08/2014 - B737-800 LN-RPL
C'est parti !
Enregistrement en ligne effectué la veille. On sait qu'il s'agira d'un Boeing 737-800, seulement SAS possède 3 versions à l'aménagement intérieur différent (que nous nommerons habilement, comme SeatGuru, respectivement version 1, 2 et 3).
Le plan de la cabine proposé laisse à penser qu'il s'agira d'une version 2 pour ce vol.
Pas mal de sièges étaient encore disponibles (vraisemblablement il n'y a pas d'enregistrement automatique), j'opterai sagement pour l'un des derniers sièges restants aux issues de secours : le 15F. Car oui, la SAS est peut-être ce qu'elle est, mais elle a au moins le mérite de proposer les sièges aux issues de secours gratuitement !
Le seul « inconvénient » de ce siège est qu'il s'agit de la rangée avant des deux issues de secours, autrement dit le siège n'est pas inclinable. Mais bon, de toute façon ce n'est pas comme si l'inclinaison des autres sièges apportaient un vrai confort, a fortiori sur un vol de 2h.
Bref, une nuit passe et il est temps pour nous de nous rendre au terminal 1 de CDG, une découverte pour moi (je languissais de découvrir les fameux tubes !).

À première vue pas grand monde, ça se confirmera à l'intérieur. J'imagine que ça devait être différent une grosse heure auparavant, en plein rush des enregistrements du Malaysia et du Singapour…

Dépose rapide des bagages sans aucune queue aux comptoirs SAS, avec un agent presque étonné qu'on ne s'arrête qu'à Oslo (il est vrai que la SAS semble pour le coup avoir des tarifs bien plus avantageux sur les liaisons LC).
Reste donc à s'occuper encore une bonne grosse heure et demie… et là, c'est le drame. Le terminal 1 est bien vide !
On se rabattra pour passer le temps, et en vue de la grosse collation offerte par la SAS, sur l'une des presque trop nombreuses offres de restauration du terminal…

Après ces derniers instants de haute gastronomie, il est enfin temps de découvrir la seule attraction du T1.

Ce voyage dans le temps en plein cœur des années 70 vous est gracieusement offert par Aéroports de Paris…

Apparemment, l'architecte devait avoir des actions dans une entreprise de tapis roulants, parce que le parcours est vraiment interminable… et de plus en plus glauque.

Avec une tentative sur les côtés de placer quelques photos illustrant le « vivre à la française » (comprendre : le vivre à Paris). Les touristes apprécieront peut-être, enfin personnellement je préfère les trajets avec grandes baies vitrées (bon, sur ce point, il est vrai que les baies vitrées, c'est plus difficile quand on passe sous terre).
Enfin toujours est-il que nous arrivons finalement au bout de ces tapis roulants, où nous attendent le passage de la PIF, assez rapide. Nous débarquons dans l'antenne du T1 où attendent pour le moment principalement des passagers d'Icelandair.
On peut quand même apercevoir quelques avions parkés à d'autres antennes. Enfin du moins celui-là :

À noter que la circulation du terminal 1 semble bien pensée : quand ce 767 partira vers la 27L d'où il décollera, il partira vers la gauche de la photo et… devra faire tout le tour du terminal 1 pour choper son taxiway. Soit.
En attendant, on patiente dans un coin plus calme, avec une belle vue sur les avions au décollage, même si la photo semble laisser penser que les vitres sont opaques et que ma vue se résume à un porte-magazines et à une perruque coiffée-décoiffée.

Après avoir patienté un peu, bataillé avec le Wifi désormais gratuit mais apparemment difficile à rejoindre, nous nous dirigeons vers la porte, située juste à côté des toilettes, ce qui me créera une excellente opportunité de me vider la vessie avant le vol.

Toilettes propres, rien à redire là-dessus. De retour l'embarquement a débuté, d'abord le fond de l'appareil puis l'avant. Étant donné que nous sommes au plein mois d'août, je vous laisse imaginer le respect de l'ordre d'embarquement…
Malheureusement pas de vue de notre avion vues les passerelles opaques et l'emplacement de notre appareil.
Quoi qu'il en soit, j'arrive finalement à mon siège, après un accueil cordial des charmantes hôtesses scandinaves. À l'entrée de l'avion, quelques journaux étaient disposés mais tous en norvégien.

Pas de doute, nous sommes bien sur la SAS.

La cabine est équipée du pendant Recaro des sièges « planches à repasser ».

D'ailleurs, en parlant de sièges, Recaro, c'est comme le Port Salut, c'est écrit dessus !

Annonce du commandement de bord qui se présentera, nous remerciera d'avoir choisi la SAS et nous donnera quelques informations sur le vol : temps de vol prévu de 2h, temps nuageux à Oslo avec à peine 16°C (c'est qu'en Norvège, on n'est pas en été mais en « hiver vert »), et quelques turbulences à prévoir pendant la route.
Le discours du commandant se terminera par la mention du fait que les PNC vont faire une présentation des consignes de sécurité, et nous demande de bien vouloir leur accorder notre attention… d'accord, mais quand les consignes sont en norvégien, c'est un peu plus difficile à suivre.
Bref, mise en route des moteurs, départ rapide du point de stationnement qui ne nécessite pas de repoussage, contournement du terminal 1 qui est un grand moment de jouissance pour les fans de 757 (avec Icelandair, United, EC Air, La Compagnie et sans doute d'autres), puis décollage.
Découverte du menu : chez SAS, seuls le café et le thé sont gratuits, sinon il faut payer ! (sauf pour les deux premières rangées de passagers SAS Plus qui ont leur sandwich et leur boisson gratuits)

Tous les prix sont indiqués en euros, en couronnes danoises (DKK), norvégiennes (NOK) et suédoises (SEK).


Peu après le décollage, annonce des PNC nous souhaitant une nouvelle fois la bienvenue à bord et nous expliquant le service. Les hôtesses troquent dès lors leur veste pour un tablier. Bon, pourquoi pas…
Quoi qu'il en soit, j'opterai pour le café gratuit, encore repu de mon expérience McDal.

À noter que le service était assez attentionné, si on peut toutefois parler d'attention quand il s'agit de donner un café ou de vendre un jus d'orange. Mais enfin, les hôtesses prenaient leur temps et arboraient toujours un charmant sourire.
On nous demande également si on désire du sucre ou du lait, et le cas contraire… bah on a juste notre café et une serviette. Je trouve ça plus intelligent que sur Air France où l'on a toujours notre sachet avec sucre/crème en poudre/touillette même si on ne veut rien de tout ça : ça évite le gâchis et ça ne coûterait rien à la compagnie (pour une fois qu'on demande à avoir moins !).
Pendant ce temps, le vol continue… nouvelle annonce du commandant de bord qui nous indique que nous venons de passer Rotterdam et que nous passerons bientôt au sud d'Amsterdam. Quelques turbulences sont à prévoir donc il nous conseille de rester attachés tant que l'on est assis, et nouveau bulletin météo d'Oslo où le temps se dégage mais reste plutôt frais pour nous avec à peine 15°C (bien fait de ne pas avoir dégainé le short aujourd'hui !)…
Pour revenir au siège, il est finalement assez confortable pour un vol de cette durée, même si je dois reconnaître que vers la fin mon postérieur ne demandait qu'à se lever. Le plus gênant finalement, c'est surtout l'absence de cette invention pourtant fantastique qu'est le porte-gobelet…

Il est à noter également que les hôtesses sont repassées plusieurs fois proposer de nouveau du thé ou du café.
Tentative de photo à travers le hublot, dont la propreté aide à créer un effet sfumato très esthétique.

Pour m'occuper, je me lance dans la lecture du magazine SAS placé dans la pochette du siège. Quand on voit les publicités, pas de doute, on est sur une compagnie scandinave !

Comme remarqué par d'autres sur d'autres FR, SAS semble être décidée à garder ses magazines un certain temps (voire un temps certain), et par conséquent n'a pas hésité à bien anticiper l'extension de sa flotte.

Début de descente sur la Norvège, en alternant entre passages dans la couche nuageuse…

… et passages plus dégagés.

Le commandant décidément très bavard reprendra la parole pour nous donner la dernière météo sur Oslo, et nous informer de l'approche : on passera à l'Ouest de l'aéroport puis virage à droite pour venir se poser par le Nord.
L'occasion de commencer à découvrir par le hublot la beauté des paysages norvégiens, entre forêt et lacs… et hublot sale.

Puis atterrissage en douceur à Oslo Gardermoen, avec un roulage tout de même assez long pour rejoindre notre porte, en nous faisant passer notamment devant un Embraer de Hop! et un 787 de Norwegian.
Arrivée en porte à 16h15, sortie de l'avion à 16h18 dans une efficacité toute scandinave.

Première et (presque) dernière vue sur notre avion, le LN-RCN, à travers ces passerelles vitrées !

On notera qu'apparemment ils n'ont pas encore inventé les « passerelles à roulettes », enfin j'imagine que ça a son intérêt pendant l'hiver blanc quand la neige fait des siennes… ;-)
Puis sortie en montant l'escalator qui nous permettra une dernière vue sur notre avion et l'aéroport en travaux !

Vient ensuite l'attente des bagages, et là, c'est le nouveau drame ! Plus de 5 vols étaient présents sur le même tapis, tapis totalement saturé malgré déjà la présence d'au moins une centaine de bagages disposés à côté du tapis (ils étaient déjà là quand nous sommes arrivés, ils l'étaient encore quand nous sommes repartis…).
Finalement, nous récupérons nos valises que peu avant 17h, dommage !
En tout cas, les bouteilles de Coca-Cola ne trompent pas, on est bien en Norvège…

Arrivée dans l'hôtel où nous passerons notre première nuit norvégienne. C'est bien un hôtel d'aéroport, en effet…

C'est vrai que le T1 a des côtés, comment dire, bizarre ;-) mais je l'aime bien moi.
Pour SAS, c'est quand même dur de se retrouver au niveau d'une low coast sans le prix. Et encore, dans mon souvenir, j'avais payé le café.
Merci en tous les cas pour ce FR
Merci pour ce FR et ces quelques détails du T1 !
La prestation offerte est minimaliste, on sent que la part belle est faite au BoB aussi chez SAS.
quand les consignes sont en norvégien, c'est un peu plus difficile à suivre vocalement peut être, mais gestuellement c'est très simple à comprendre quand même :)
A bientôt.
Merci pour ce fr de la compagnie au bouts rougeatres !:)
Comme le sieur au dessus je l'aime bien le T1 !:)
Mieux vaut un grosse collation Scandinave qu'une grosse commission...:))
Michel Polnareff au T1, regardant la runway.... joli coup d'APN :)
Ensuite la prestation est assez nulle,avec du thé/ café juste pour donner faim :), avec des conversion Couronnes multiples/euros des plus empapaoutantes pour nous pauvres contributeurs de la monnaie unique... bouteille d'eau 20 couronnes- 3 euros...cherchez l'erreur ^^
SAS, vraiment, je préfère les romans...enfin... :))
Par contre, le fr lui est full service, digne d'une compagnie asiatique..merci !^^
Comme Horatius j'aime bien le T1 de CDG qui est vraiment vintage, et les tubes c'est un must.
J'ai eu de la chance l'avant dernière fois que j'ai volé avec SAS en Y, le catering était encore offert, la dernière fois j'étais en J...
Les tarifs doivent avantageux avec SASen LC, il me semble que non
Comment ça, vous ne parlez pas Norvégien?
Merci pour ce partage
Merci pour ce FR. Quand Mc Do peut servir de paliatif au service d'une compagnie, cela en dit long sur elle ! Bref, c'est encore trop généreux pour le catering ^^
Je ne savais pas que SAS avait les prestation d'une low cost au tarif plein pot !