Avis du vol entre St Denis et Marseille en classe Economique avec XL Airways France

Quinze jours passés à la Réunion ont suffi pour effacer les stigmates du vol aller. Je découvrais alors le low-cost long-courrier. Je redoute aujourd'hui le vol retour -de nuit- sans aucun paysage pour noyer dans les songes l'inconfort du voyage.
Pour rêver, j'ai tout le temps du trajet entre Saint-Pierre et l'aéroport de Saint-Denis. Depuis les hauts où sillonne la route des Tamarins, j'admire un dernier coucher de soleil.
L'A330-200 à bord duquel je vais embarquer est encore loin du caillou que je m'apprête à quitter. Le Marseille > Saint-Denis accuse un retard de trois-quarts d'heure. Une alerte à la bombe au départ en est la cause. Sur la terrasse, je guette l'arrivée en même temps que les proches de passagers observent le départ des avions.

A bord, je gagne le siège que j'avais pré-réservé, 44B, à l'avant-dernière rangée de l'appareil. L'embarquement est rapidement bouclé, et il reste de nombreux sièges libres. Ma voisine de siège insiste alors très lourdement pour que je change de place rapidement. C'est très désagréable. Le chef de cabine m'indique qu'il y a 100 sièges vacants aujourd'hui et me demande d'attendre le décollage pour en changer. Les autres passagers n'attendent évidemment pas pour s'arroger les meilleures places. Lors de l'annonce pré-décollage, le commandant insiste sur l'interdiction de fumer d'autant plus que nous allons survoler des zones hostiles. Je trouve cette formulation assez étonnante et manquant de tact.

Une hôtesse vient finalement me placer sur une rangée centrale entièrement libre, puis après le décollage, sur un siège face à la cloison. Les deux places à côté sont également vides. Le nombre de sièges restant vacants en pleine période de vacances me laisse dubitatif sur la gestion des tarifs d'XL Airways.

Le repas est servi une heure après le décollage. L'ensemble est correct.

Je passe ensuite en mode relax et m'endors pour une bonne partie du vol.

Je me réveille au-dessus de l’Égypte, en même temps que le soleil. Une heure avant l’atterrissage, un frêle petit-déjeuner est servi.

L'attente de la livraison des bagages est interminable. Hormis les valises prioritaires, il s'est écoulé près de 50 minutes entre l'arrivée au parking et la mise à disposition des bagages.

Je regagne Marseille avec le service de navettes partagées MP Shuttle que j'avais déjà utilisé à l'aller et que je recommande. 15€ pour un trajet presque porte-à-porte.