Avis du vol entre Istanbul et Manila en classe Affaires avec Turkish Airlines

Bonjour à toutes et à tous et ravi de vous retrouver pour la suite de ce routing, direction les Philippines, avec le vol principal de cet aller.
Au programme, un vol de quasiment 11 heures entre Istanbul et Manille, à bord d'un 777-300ER qui propose une configuration densifiée dans une cabine business disposée en 2-3-2.
Nous aurons l'occasion de voir ce que nous réserve ce vol ainsi que les autres du routing présentés ici:

Transit au sol à Istanbul

Je vous avais laissé à l'arrivée de mon vol en correspondance de Paris, dans les longs couloirs d'Istanbul.
Il est 21h15, j'ai une escale assez confortable sur le papier, mais comme je le disais l'immensité du "nouvel" aéroport d'Istanbul nécessite de prendre des marges de sécurité assez importantes, nous le verrons plus tard.

L'architecture est singulière, moderne et très aérée dans cet aérogare récent où la signalétique est assez claire.

On est loin de la foule des plages horaires de correspondance, et les quelques boutiques de Duty-free peinent à faire recette.

Pourtant il y a des choses intéressantes, avec une immense boutique Lego en propre, dont l'entrée est sous bonne garde.

et qui propose quelques pièces collector… pas sûr que ce soit le meilleur endroit (à tout le moins le plus pratique) pour acheter ce genre d'articles de plus de 7500 pièces :)

J'ai encore un peu de mal à m'y retrouver entre les deux salons proposés par TK en son hub, avec un salon réservé au passagers business, et celui-ci destiné aux passagers à status.
L'offre est de toutes façons très similaire entre les deux lieux.

Salon Turkish Airlines - Lounge Miles & Smiles

L'accueil se fait sans la moindre interaction avec le personnel; les portiques à gauche de l'image se chargeant de filtrer les entrées.

Avant de faire le tour du locataire, je me dirige directement après l'accueil vers la "conciergerie" afin de savoir s'il est possible d'utiliser une des private suites qui existe dans le salon.

Il s'agit en fait de chambres privées dont l'accès est soumis à des critères très stricts et restrictifs. Dans les faits je n'ai jamais réussi à y accéder!
Voici les conditions d'utilisation cumulatives pour y accéder:
Eligibilité des passagers
* Passagers de business class voyageant sur un vol international opéré par TK
* Membres Miles & Smiles Elite Plus voyageant en éco sur un vol international opéré par TK

Durée de l'escale
* Minimum: 4 heures
* Maximum: 9 heures (il semble que pour les escales supérieurs à 9h en J et 12h en Y, TK propose un service d'hôtellerie dédié)

Durée du vol
* L'un des deux vols de la correspondance doit être d'une durée d'au moins 8 heures.

Disponibilité
* La réservation à l'avance de ces chambres n'étant pas possible, et leur nombre étant très limité, c'est en fait le critère limitant qui fera que je n'aurai pas accès à ce service lors de mon passage.
La seule alternative proposée par la concierge sera de me proposer de m'installer dans la salle de cinéma, seule pièce un peu plus isolée de ce salon que je n'apprécie pas réellement.
Elle prendra une photo de mon BP pour l'envoyer à un employé qui "garde" plus ou moins l'entrée de la salle audiovisuelle (on y reviendra)

Pour l'heure, retour à l'entrée du lounge, où le piano mécanique joue inlassablement les mêmes airs!

Ne vous fiez pas aux photos qui vont suivre, qui laisseraient croire qu'il n'y a personne dans le salon.
L'affluence est très variable en fonction des plages de départs, et à 22h on semble effectivement être dans le creux de la vague.
Le salon est immense, ouvert sur le reste du terminal, et sans réelles séparations entre les différentes zones.
Ici près des cuisines et des différents buffets

Clairement aucune intimité quant à l'utilisation de ces assises, 4 pax inconnus pouvant se tenir dos à dos.

On est vraiment à touche-touche et je n'aime pas du tout cette promiscuité.

Idem avec ces tables rondes où l'on hésite pas à s'entasser à 4 sur une toute petite surface!

Autre point assez souvent remarqué dans l'endroit, et directement lié au volume de passagers en transit, les tables peinent à être débarrassées et les lieux se retrouvent souvent encombrés de détritus et autres restes.

Au niveau des buffets, nombreux sont les FRistes à souligner la qualité et la diversité de l'offre.
Je ne suis pas de ceux-là, même si je note la qualité de la mise en place et des produits, l'offre froide est proprement immuable.

Idem quant à ces stands de Pides qui font le bonheur de beaucoup…

Et désolé, mais ce ne sont ni les Simit (pains tucs au sésame) ni la butter station qui me feront changer d'avis!

En ce qui concerne les live cooking stations, force est d'admettre que c'est un peu mieux (ou plus à mon gout si je veux être objectif!)

Au menu du soir, du poulet grillé, des keftas, du boulgour et des poivrons.

Ce que je n'aime pas non plus dans ce salon, c'est l'offre famélique de boissons alcoolisées.
TK s'est servi du covid pour procéder à un retrait des alcools forts, et seuls subsistent vins et bières locales qui sont très peu qualitatifs.
On ajoute à cela un prosecco tout aussi limité, il n'y a qu'à voir comment est présentée l'offre pour comprendre que la bibine n'est pas la priorité du lieu :)

Le reste du liquide, consiste en divers sodas et jus locaux (les boissons des grands distributeurs américains semblent bannies) ainsi que de l'eau.

Plus loin, une partie du buffet est réservée aux desserts et autres plaisirs sucrés.
On retrouve une selection limitée de baklavas.

Je vous présente un exemple de mes sélections, légères, tout est bon, c'est important de le noter.

Un peu avant 23h, j'accèderai à la salle de cinéma, transformée en dortoir pour ceux qui, comme moi, n'ont pas pu accéder aux chambres dédiées.
Ca ronfle fort là dedans, ça n'a rien de premium, et le seul supplément de confort vient du fait que les sièges s'allongent de façon significative.
Je somnolerais devant l'insipide victoire de l'équipe de France contre l'Ukraine en ce triste anniversaire du 13/11!

Avant de partir, je refais un tour dans le salon, histoire de me laver les dents avant d'embarquer pour mon prochain vol, et comme vous le voyez, l'endroit s'est indéniablement rempli.
C'est très bruyant, fort peu agréable et je suis content de partir d'ici peu.

Cheminement au sol & Embarquement

Je vous l'avais signalé, les distances sont importantes ici, et dans les faits, une escale de 5 heures sur le papier se transforme en 3 petites heures au salon.
Le boarding du vol long courrier est annoncé 1heure avant l'heure de décollage, il y a 10 bonnes minutes de marche jusqu'à ma porte (ce qui est peu pour IST)
Je vous le disais, la fréquentation fait le yo-yo et des zones désertes alternent avec une foule dense.

Beaucoup de travaux et d'aménagements minimalistes.

On redescend d'un niveau pour se retrouver dans la rotonde centrale relativement déserte.

En porte en revanche, autre ambiance, avec déjà beaucoup de monde.

Difficile pour qui n'est pas expérimenté de repérer la signalétique prioritaire, le seul petit panonceau indiquant la file dédiée aux passagers Business et à statut étant littéralement caché et invisible du début de la file.

Et forcément, ça bouchonne en passerelle.
Dommage, l'embarquement pourrait être bien mieux géré et se faire de façon plus fluide.

D'autant que, comme on le voit, deux fingers sont connectés à ce B777-300ER de presque 15 ans!

Le vol TK84 - IST-MNL - Boeing B777-300ER - Business

L'accueil en porte se fait par une très enthousiaste CCP qui s'avérera charmante tout au long du vol.
Les 777-300 de TK n'offre pas la meilleur des cabines business, en effet, celle-ci est configurée en 2-3-2 et elle est particulièrement dense ici, avec 49 sièges!

J'entends d'ailleurs un des passagers au hublot derrière moi se plaindre de cette config aux PNC, prétextant que de devoir enjamber son voisin pour sortir de son siège n'a rien de Business.
Si je le rejoins sur la remarque, le produit TK de et vers MNL est connu depuis au moins 2 saisons IATA et ne relève pas d'un swap de derniere minute.
Il y a plusieurs années, TK envoyait un 359 plus agréable à mon avis (en tout cas, plus dans l'ère du temps)

Ceci étant dit, la cabine, ainsi que le siège, présentent bien.
L'assise est large, le siège se transforme en lit plat, et la séparation entre les sièges, au niveau de la tête, à le mérite d'exister.

L'armement comporte un coussin visible sur les clichés précédents, un casque à réduction de bruits, un sac à chaussures avec chaussons et une couverture légère.

Sous l'écran, sous l'ottoman, un grand espace de rangement, pratique pour son sac cabine, ou les chaussures.

Les PNC sont obligées d'attendre que les quasi 50 passagers soient installés, ça fait du monde, le vol est plein (en tout cas la business le sera à 100%)

Une fois la foule résorbée, le protocole peut se mettre en route, avec la distribution d'une boisson d'accueil.
Comme sur le vol précédent, seules les limonades traditionnelles et l'eau sont proposées systématiquement, mais il est possible d'avoir du champagne sur demande…
Enfin faut pas trop être assoiffé non plus, les bulles sont comptées!

Dans la foulée, 2 chefs procèdent à la distribution des menus.
C'est sur qu'avec 2 personnels dédiés (majoritairement) à la préparation du catering, on peut proposer quelque chose d'un peu plus élaboré.

On reviendra en détail sur le menu au moment voulu, mais on notera qu'il est de dimension généreuse (et proposé en deux langues, Turc et Anglais)

L'embarquement prend du temps derrière, j'entreprends de découvrir un peu l'IFE et note agréablement la présence de chaines de TV en live, accessible même au sol.

Je ne suis troublé que par la remise de la trousse de confort, spécifiquement dans une version homme long courrier (d'autres modèles sont proposés pour les femmes, et pour les vols plus courts)

Le contenu est basique, mais le masque et les chaussettes de qualité.

Les préparatifs de la cabine continuent, alors que la plupart des passagers sont déjà confortablement installés.

Il est presque 2 heures du mat (locale) quand les consignes de sécurité sont lancées sur l'ensemble des IFE.
Les PNC seront attentives à ce que les coffres des ottomans soient dégagés de tout bagages, dans la limite du raisonnable (elles n'imposent pas la fermeture parfaite du rangement)

Le décollage interviendra un peu après 2h15, soit un roulage de presque 20 minutes!
La cabine passera dans des tons bleutés pour accompagner notre montée.

Une fois libéré, l'équipage procédera à la distribution de bouteilles d'eau, bienvenues.

Mais c'est surtout un étrange et bouillonnant ballet qui se met en place.
Nombre de passagers souhaitent en effet dormir le plus tôt possible, aussi les hôtesses et stewards s'activent pour préparer les fauteuils en mode lit.
Des surmatelas sont stockés dans les coffres à bagages centraux, ainsi que des couvertures lourdes (genre couettes) et un oreiller de dimensions généreuses.
Cela créé une agitation importante en cabine, et surtout décale d'autant le service du repas pour les autres pax.

J'en profite pour finir de vous présenter le tour de mon siège; ici avec les connectiques USB et audio.

Là avec les contrôles électroniques du siège, à noter une fonction massage au niveau des lombaires.
En revanche, impossible de régler finement l'assise en relevant par exemple totalement le repose jambes, celui-ci étant asservi à l'inclinaison du dossier (sans doute par faute de place et obligation de compacité dans la conception du fauteuil)

Enfin, le mécanisme de la lourde table, qui sera résistant. Par ailleurs, la table du 2D est inop, ce qui oblige son utilisateur à manger sur l'accoudoir… il doit être ravi!

3h10 soit une grosse heure après le décollage au final et l'apéro est servi.
Je reste au champagne, qui reste lui à marée basse.

C'est le bon moment pour vous montrer ce que recèle le large menu.
Comme sur moyen courrier, les produits locaux et traditionnels sont mis en avant.

L'offre de repas est présentée comme du dine on demand
On retrouve pas mal de choix que ce soit pour les entrées, les plats chauds et les desserts

Les boissons sont, elles, proposées sur un menu dédié.
3 choix de blancs…

…5 choix de rouge, dont un interressant Bordeaux, auxquels s'ajoutent un rosé et un Porto…

… plus un champagne, pour peu qu'il en reste, ainsi que divers spiritueux (dont une belle selection de whisky)

On termine ces impressionnantes listes par les softs, les mocktails et quelques boissons chaudes.

3h30 quand le repas arrive.
Pas de plateau, de jolis éléments de vaisselle et une beau décorum avec de sympathiques attentions (veilleuse / pain traditionnel chaud dans son pochon / …)
La table présente très bien!

Je note que les salières et poivrières, en plus d'être élégantes, sont aimantées sur la tablette dédiée.

Pour l'entrée, mon choix s'est porté sur le smoked salmon carpaccio and prawn celeriac salad

J'aurai viré le céleri pour mettre une crevette de plus :)
Le saumon est très bon, les quantités sont généreuses, le dressage soigné.

Idem sur le plat, on voit que les "chefs" font la différence au galley, les assiettes qui sortent sont impeccablement dressées.
On est loin de ce qu'on retrouve dans nombre de compagnies Européennes où les plats sont réchauffés sans être présentés.
Grilled wild seabass. Mediterranean vegetables, celeriac mousseline. Lemon caper butter

Comme pour l'entrée, c'est très bon, goûtu et très bien réalisé.
Il me reste un peu de place; le fait de présenter les desserts au chariot donne faim, et j'ai très envie de tester les desserts traditionnels.
Potpourri of traditional Turkish desserts accompagnés d'une salade de fruits que la CCP aura pris soin de me mettre de côté au début du repas.
On note également qu'un nouveau jeu de couverts à fait son apparition!

Le repas, mené sur un rythme de sénateur, aura pris une heure, il est 4h15 quand une serviette fraiche marque la (presque) fin de la prestation.
Par ailleurs, la cabine est passée en mode nuit, grâce à un intense mood-lighting bleuté.

En effet, pour les passagers encore réveillés, un nouveau menu est proposé,

Il s'agit de l'offre exhaustive de cafés, qui vient compléter l'importante proposition de boissons chaudes déjà présentée dans le menu.

On se retrouve donc avec un repas super complet.
Pour ma part, je préfère finir sur un Single Malt de 15 ans d'âge, qui me sera servi plus généreusement que le champagne, un comble :)

« Vous voulez un whisky ? »
« Oh, juste un doigt. »
« Vous ne voulez pas un whisky d'abord ? »

Je ne finirai pas cette dose de cheval, et filerai aux WC me préparer pour une relative courte nuit, le temps pour un PNC de préparer mon siège.
Les sanitaires sont propres (et maintenus en l'état par l'équipage) et offrent quelques produits spécifiques à la classe avant.

A mon retour, le lit est prêt. Même si je n'aime pas plus que cela la cabine en 2-3-2, il faut noter qu'un effort important est fait sur le soft, avec de nombreux éléments qui améliorent grandement le confort (exemple avec ce vrai oreiller).
Je ne dormirai cependant pas super bien, il y a beaucoup de passages dans les couloirs (PNC et passagers) et je ne suis qu'à une rangée du galley "central" où il y a pas mal de bruit et d'agitation.

L'un de mes réveils sera l'occasion de vous présenter l'offre wifi, qui fonctionnera parfaitement.
Le SSID est repéré sans problème.

La procédure de connexion est la même que sur le vol précédent, tout comme le quota offert.

Autant sur un vol de 3 heures, 1Go de données sont suffisantes, sur un vol de 11 heures, ça fait un peu plus léger.
C'est pourquoi il est possible d'acheter des packages supplémentaires au besoin, les tarifs sont un peu élevés à mon avis.

Et si j'avais encore mon status Gold chez TK (je suis repassé Silver depuis Septembre) j'aurai pu avoir un accès illimité.
Vous trouverez donc ici un récapitulatif des quotas inclus, en fonction de votre classe de voyage, ainsi que de votre statut

Par ailleurs, en complément du wifi, on note qu'une offre satellitaire est également signalée.
A plusieurs reprises, je recevrais des SMS de mon opérateur, ainsi que du service mobile en vol!

Mieux vaut en avoir vraiment besoin, les tarifs en roaming étant prohibitifs.

La cabine est rallumée un peu plus de 2 heures avant l'arrivée.
C'est un poil trop tôt pour moi, mais vu la taille de la cabine et le nombre de passagers ayant esquivé le diner, je pense que c'est le temps nécessaire pour offrir une prestation de qualité.

L'offre proposée est la suivante, et il n'y a rien qui me tente plus que cela.

En plus, je n'ai pas vraiment faim, je prévois de diner à mon arrivée à Manille, histoire d'essayer de me recaler sur un rythme local le plus vite possible.
Donc, sans plat principal, mon plateau fait triste, mais rassurez vous, c'est volontaire.
Il ne faudra pas juger le catering de TK sur cette seule image!

Le débarrassage des plateaux est accompagné de la distribution d'une ultime attention.

En l'occurrence, deux loukoums enrobés de chocolat noir.

Les chocolats ont fait des heureux, nous ne sommes plus très loin de notre arrivée, et la nuit nous a déjà rattrapé.
Mon positionnement est loin d'être idéal pour profiter de la vue, mais je peux quand même capter un peu de l'ambiance au dehors.

Les casques sont ramassés et remplacés par des écouteurs qui sont distribués par l'équipage aux passagers qui en ont besoin.
La cabine est donc fin prête pour notre proche atterrissage. Les loupiotes vertes au dessus des sièges informent les PNC que tout est en bonne position, l'éclairage est réduit à son minimum et les rideaux ouverts.

18h10 locale Manille quand nos roues touchent le sol, nous sommes donc parfaitement à l'heure.

Soit le temps n'est pas au beau fixe ce soir, soit l'humidité au dehors est dingue.
Il s'agit d'une énorme averse en fait, il faut rappeler que quelques jours plus tôt, le super typhon Fung-wong aura été le 21ème de l'année à frapper l'archipel qui commençait juste à se remettre des catastrophes précédentes…

Arrivée et cheminement au sol à Manille

On comptera une grosse dizaine de minutes de roulage et d'installation des passerelles avant de pouvoir débarquer.
Débarquement qui se fera sous le sourire de l'équipage et notamment de la CCP avec qui le contact aura été bon et qui me souhaitera un bon (et court) séjour sur Manille.
J'essaye de presser le pas pour passer les obstacles administratifs le plus rapidement possible, MNL n'ayant pas forcément bonne réputation.

La file pour les détenteurs de passeports Philippins n'est pas très longue.

En revanche, pour tous les autres c'est nettement plus chargé.
Aucune file prioritaire n'existe, tout le monde est donc logé à la même enseigne.

J'arrête là mes photos, l'avertissement affiché en grand à de multiples reprises n'encourageant pas à la témérité.

Pour rentrer dans le pays, en tant que Français, j'ai du remplir un formulaire en ligne 3 jours maximum avant mon arrivée et spécifier l'adresse de ma première nuit.
J'ai reçu, par retour de mail, dans la foulée un QR code attestant de ma situation à montrer à l'agent d'immigration.
Un gros quart d'heure sera nécessaire pour franchir la frontière et hériter d'un nouveau tampon dans mon passeport.
Vue sur les tapis bagages en contre-bas, où je ne m'arrête pas!

et direction les parkings pour récupérer un VTC / taxi.

Si les premières impressions et indications sont bonnes…

ça se complique rapidement! Il fait horriblement chaud dans cette partie de l'aéroport qui n'est pas climatisée. C'est bas de plafond et on capte mal.
Pire, malgré une longue attente, aucun chauffeur ne semble disponible sur Grab. J'avais lu que la prise en charge à l'aéroport pouvait s'avérer compliquée, ça semble se confirmer.

Bien évidemment, d'autres services en profitent pour se développer, comme ceux-ci, mais l'attente de près d'une heure aura raison de moi!

Je trouverai mon salut au comptoir Grab qui se chargera de commander et de trouver un chauffeur disponible pour moi.

La circulation étant dingue à Manille, le terme de carmageddon est parfois utilisé par les habitants de Manille avec un humour un peu désabusé pour décrire les embouteillages apocalyptiques de la ville.
Le trafic à Manille est mondialement connu pour être l'un des plus denses au monde, et il me faudra 1h05 pour effectuer les 9km séparant l'aéroport de mon hôtel!

C'est ici que j'arrête ce récit, en vous remerciant pour votre lecture, vos éventuels remarques et commentaires et vous donne rendez-vous rapidement pour les vols retour.
Mathieu.