Avis du vol entre Tashkent et Samarkand en classe Economique avec Qanot Sharq

Bonjour à tous,

Au printemps 2025, Madame avait une certaine envie d'aller en Ouzbékistan. J'avoue que la destination n'était pas vraiment sur ma to do list, mais je me laisse tenter par cette aventure. Pour ce premier séjour sur place, on fera assez court avec 5 jours sur place en visitant Tachkent et Samarcande. Pour les vols, on voulait passer par les Emirats pour prendre Etihad et découvrir un wet lease Wamos, puis Turkish pour rejoindre l'Ouzbékistan.
Entre Tachkent et Samarcande, la meilleure idée était le TGV local, l'Afrosiyob, mais il se remplit très vite et on a eu du mal à trouver des places. Il y a aussi quelques vols hebdomadaires avec Uzbekistan Airways ou la compagnie régionale Silk Avia, et si les planètes sont bien alignées on peut aussi trouver des vols de positionnement sur des compagnies plutôt orientées loisir comme celle-ci, Qanot Sharq. Son nom veut dire "Les ailes de l'Orient" en ouzbek, cette petite compagnie opère en ce moment 6 appareils (2 A320, 2 A321NEO et 2 A330).
Ce vol TAS/SKD a été réservé l'avant-veille pour la modique somme de 445994 Sums Ouzbeks pour 2, soit environ 16€ par personne, bagage en soute inclus ! Je crois que je tiens là mon vol le moins cher de l'année.
Et pour le retour entre Samarcande et Tachkent, on a finalement réussi à trouver des places sur l'Afrosiyob pour une vingtaine d'€ chacun.
Ce qui nous donne le routing suivant :

On arrive en Yandex (l'équivalent de Uber ou Grab) au terminal domestique de l'aéroport de Tachkent, où un scan des bagages est effectué à l'entrée dans l'aérogare.

Le terminal est assez calme, nous allons à l'enregistrement pour déposer nos valises et récupérer les BP.

Le BP du jour, qui sera déchiré à l'embarquement.

L'enregistrement sera passé assez rapidement, puis nous passons le PIF et nous retrouvons airside dans un terminal où les commerces sont assez limités.

Un café permet d'avoir une vue sur le tarmac.

Nous embarquons ensuite en paxbus pour traverser tout l'aéroport, l'avion ayant été garé en zone internationale car son vol précédent était en provenance de Moscou. Ce sera l'occasion de faire un peu de spotting, en commençant par une meilleure vue de cet ATR72 de Silkavia.

Sur le chemin, le terminal international.

A321NEO d'Uzbekistan Airways.

Nous voilà au pied de notre A320.

UK32030, un exemplaire de 2005 passé par Airberlin puis Interjet avant d'atterrir en Ouzbékistan.

A330 d'Air Samarkand.

Embarquement par l'arrière.

Je rejoins mon siège au milieu, Madame a pris le hublot.

C'est plutôt serré, et l'avion sera à peu près complet.

Le wingtip

Notre voisin est cet A320 sans titres exploité à l'époque par Asia Union Airlines.

Vue sur un autre A320 ouzbèque, de Centrum Air cette fois-ci.

Safety card.

Ils n'ont pas coupé sur le magazine de bord.

On y trouve un reportage sur le Beluga en ouzbèque, russe et anglais.

Les pages consacrées au réseau, indiquant également les lignes prévues dans le futur.

Avant le décollage, on nous distribue une petite bouteille d'eau, ce qui est tout à fait cohérent pour un vol d'une trentaine de minutes dans les airs.

Roulage puis décollage.

La tour de TV sur la droite, que nous avons pu visiter.

La cabine pendant le vol.

Le plafonnier est d'ancienne génération.

L'approche vers Samarcande a déjà commencé.

Atterrissage

Le terminal, qui semble tout neuf.

Il est temps de quitter cette cabine.

On débarque par l'avant et avec une passerelle cette fois-ci.

Dernier fuselage shot.

Récupération des bagages.

On repasse landside.

Puis on sort prendre un Yandex vers notre hôtel.

La trace Flightradar, 32 minutes de vol !

Et voilà pour ce vol, à bientôt pour le prochain.