Avis du vol entre Frankfurt et Paris en classe Economique avec Air France Hop

Bonjour à toutes et à tous et bienvenue sur le dernier tronçon de ce routing, signe de la fin de notre mois de vacances (par ailleurs incroyables) en Indonésie.

Nous nous retrouvons directement, à la sortie de notre vol arrivé de SGN, dans les couloirs de FRA.
Et le moins que l'on puisse dire c'est que l'information est défaillante. Il y a bien des indications, mais aucune concernant les transferts.

Je connais pourtant l'aéroport pour y être passé précédemment, mais impossible de trouver le circuit de correspondance alors que nous nous dirigeons pourtant en direction des portes D (d'où part notre prochain vol)
En chemin, nous voyons bien des postes de contrôle pour les passeports, mais ceux-ci nous sont inaccessibles.

Résultat, nous nous retrouvons devant les tapis à bagages et donc landside, alors que nos sacs sont enregistrés jusqu'à CDG et que nous sommes en possession de nos cartes d'embarquement.

Soit, nous en sommes donc quitte pour nous retaper le parcours depuis le début.
Heureusement il n'y a pas grand monde. En revanche le retour en Europe est rude niveau sourire et amabilité; le cerbère qui garde les files nous engueule en allemand car nos BP ne sont pas au même format que ceux délivrés par l'aéroport de FRA.
Cela l'oblige donc à renseigner manuellement un quelconque numéro dans son système, soit mais nous n'y sommes pour rien…
Elle héritera d'un mou thank you de la part de mon pote qui aurait pourtant pu lui répondre en allemand :)

Je passerai un long moment au PIF… en cause, une bouteille de gin achetée au duty free de SGN, pourtant parfaitement scellée dans son sac avec ses tickets de caisse et autres preuves d'achats, mais qui intrigue les officiers de police Allemands.
Il faudra 20 minutes et pas moins de 5 agents pour au final me laisser repartir avec mon bien qui, entre temps, est passé dans diverses machines et scanners et qui hérite d'un magnifique sac scellé avec le tampon des douanes Teutonnes…

Je n'apprécie décidément pas des masses cet aéroport que je trouve particulièrement impersonnel et froid, mais au demeurant très propre dans cette partie.
Avouez, c'est austère.

La zone enfants se limite à un espace peint en vert avec 3 tabourets…

Les fumeurs seront eux aussi relégués dans un placard fermé, mais au moins le lieu existe.

Et même ses assises pourtant neuves et parfaitement équipées en courant ne donnent pas envie de s'y asseoir.

Tout au fond de ce corridor, on peut retrouver un endroit un peu plus à l'écart où des sièges, soi-disant ergonomiques, permettent de trouver un peu de repos.

Admirez la signalétique somme toute très sobre de l'endroit!

Mais qui permet de trouver son chemin vers le salon opéré en propre par AF à Francfort.

L'accueil sera froid, par un préposé au mieux taciturne, pas réveillé, au pire, clairement désagréable.
Passé le comptoir d'accueil, un totem très générique met en avant les services proposés.

Pourtant, la crevette est présente!

Le salon n'est pas très grand, un peu daté (avec l'utilisation de mobilier que l'on retrouvait dans les salons de CDG il y a de cela déjà plusieurs années), mais propre et peu occupé en cette heure matinale.

J'ai l'impression d'être au 2E hall K en 2017 :)

On retrouve des assises hautes face à ce qui pourrait être qualifié de bar.

Bar sur lequel trône la seule trace de presse papier encore présente en ces lieux.

En revanche, un espace spécifiquement dédié aux travailleurs à été aménagé.
Ca semble être une bonne idée puisque nous le verrons utilisé par nombre de passagers avant leur vol.

Pour finir ce tour relativement exhaustif, j'avise un carré réservé et gardé par un cordon rouge (non pas le Champagne!)

Les pax éligibles sont assez clairement annoncés, et je me doute également que cet enclos peut être utilisé par les passagers Ultimate.

Passons à l'offre culinaire de l'endroit. En guise d'introduction, je vous remets les horaires de service.

Il est un peu plus de 7heures du matin, donc il s'agit de la version petit-déjeuner que je vous présenterai.
Avec le buffet froid ici, laitage, crudités, charcuteries… tous cohabitent et partagent la vitrine froide avec une salade de fruits…

Une offre de viennoiseries, divers pain, et une proposition de sandwiches, correspondant un peu plus à mon idée du PDJ.

Enfin, une soupe et quelques céréales complètent l'ensemble.

En guise de chaud, il suffit faudra se contenter de ces deux éléments, les œufs ne sont pas bons… ils ne le sont jamais sous cette forme!

Au niveau des boissons, en plus d'une machine à café, divers jus et sodas sont proposés, et les bières sont déjà de sortie.

Pour les plus téméraires ou ceux qui n'aimeraient pas la bière, des alcools forts, d'entrée de gamme, sont également disposés et en libre service.

Exemple de selection, je dois avouer qu'après un mois en Asie, ce croissant, qui est loin d'être mauvais, m'avait manqué ;)

Le salon offre un espace bienvenu pour se poser, l'endroit n'est pas immense, mais largement suffisant pour la masse de voyageurs qu'il a à accueillir.
Le wifi fonctionne bien, les prises de courant sont en nombre suffisant, et le lieu est maintenu propre. A noter cependant que les WC sont, elles, à l'extérieur du lounge.
Au niveau du catering, ça ne casse pas des briques, mais encore une fois, cela permet de se restaurer relativement correctement.

On somnole plus ou moins dans ce salon, qui se remplira progressivement la matinée avançant, jusqu'à ce que nous nous décidions à nous mettre en route.
La lumière s'est un peu levée dans les couloirs, ce qui ne les égayent pas pour autant.

Nous nous présentons en porte vers 9h15 pour découvrir que l'embarquement à déjà commencé.

En fait, on nous invite à patienter dans une salle de pré-embarquement, où il est possible de jeter un œil sur le peu de trafic visible depuis cette partie du hall.
Au moins cela me permet de vous offrir une jolie vue sur ce 787. J'aime beaucoup la livrée sur cet appareil.

Quasi immuablement à FRA, le vol AF embarque au large et implique donc un tour de bus sur le tarmac.

Notre appareil n'est pourtant pas bien loin!

Mais comme souvent, et encore plus quand il fait beau, l'embarquement par bus permet de faire de belle images, ici de notre destrier…

et j'avise que je ne suis pas le seul à avoir dégainé l'appareil photo, puisque le CDB de notre vol tire lui aussi le portrait à un appareil derrière nous.

et quel appareil… même si je connais ces 747 (en version 400 ici), force est de reconnaitre qu'il ne laisse pas indifférent, ni ne passe inaperçu.

Après une toute petite séance de spotting, je vous offre le non moins traditionnel fuselage shot.

L'accueil au seuil de la cabine est aimable, et les PNC s'affèreront au rang devant le notre pour faciliter la vie d'une famille de 5, dont un nouveau né…
L'appareil, un Embraer-170 âgé d'une quinzaine d'année, est traditionnellement configuré en 2-2

Cette configuration en duo est agréable quand on voyage à deux en éco. En revanche en business, les sièges adjacents ne sont pas neutralisés, ce qui veut dire que la config est exactement la même quelque soit la classe de voyage.

Le siège à l'air neuf, et la cabine sent bon le cuir d'ailleurs. Mais je ne pense pas qu'AF ait refait à neuf une cabine alors qu'elle s'apprête à moderniser sa flotte d'Embraer… ou bien je me trompe totalement :)
Quoiqu'il en soit, c'est très agréable d'avoir un aménagement propre et moderne, et ces sièges sont plus agréables que ceux déployés par KLM sur ces mêmes Embraer.

L'espace pour les jambes est largement suffisant pour moi, mais également pour le copax, plus grand que moi :)

Un mérou qui nous montre son arrière train, mal au trou malotru

Un 747-400, c'est grand, y en a donc un peu plus, j'vous l'met quand même?

Aller, 10h10 c'est l'heure choisi par notre pilote pour envoyer en l'air notre oiseau.

Il faudra quasi 20 minutes pour que la collation soit servie, et franchement, je pense qu'on pourrait s'en passer.
Sur les vols du matins, n'espérez pas profiter de bulles… et je ne parle pas ici de champagne, même un simple verre d'eau gazeuse vous sera refusé car… il n'y en a pas sur les vols du matin!
Mais au moins, la PNC me donnera toute une bouteille de 25cL, attention habituellement réservée aux passagers devant le rideau.

Rien d'autre à signaler si ce n'est que le nourrisson de devant ne cessera de pleurer tout au long du vol, mais qu'il fera tout de même moins de bordel que les deux autres membres de la fratrie (5 ans tout au plus…) qui passeront leur temps à sauter sur leurs sièges sans que les parents ne s'en émeuvent plus que cela.

Je vous retrouve donc à 11 heures une fois posés à CDG, direction le terminal 2G.

En chemin, on croise le plus petit des dreamliners, ici aux couleurs de KQ.

Un roulage d'un bon quart d'heure sera nécessaire pour rejoindre notre point de stationnement. Rien d'étonnant quand on connait l'éloignement du 2G.

Quelques minutes de plus pour positionner manuellement la passerelle.

et débarquer en faux-contact sous un beau soleil.

Vous voyez, je vous ai pas menti niveau horaires
Quelques termes techniques ici: Scheduled In-Block Time correspond à l'horaire prévu d'arrivé de l'appareil à son point de stationnement.
LT pour Local Time / E70 défini le type d'appareil, ici un Embraer 170.

Rapidement débarqués dans le terminal, on retrouve des informations utiles aux passagers en correspondance, notamment en ce qui concerne les temps de transfert, et les modalités ce ceux-ci (navettes en zone sous douanes ou non, contrôles des passeports, modes de transport, etc…)

Les écrans des tapis bagages indiquent qu'il ne faudra que 15 minutes pour décharger le contenu de l'appareil.
Cela est déjà nettement supérieur à ce que nous avons pu observer lors des divers vols de notre périple.

Mais dans les faits, les premiers bagages ne sortiront que plus de 25 minutes après notre entrée dans l'aérogare.

Il est donc près de midi quand nous finissons par quitter les lieux, non sans avoir récupéré nos biens, que nous chargeons dans le coffre de la voiture qui viendra nous récupérer :)
C'est ainsi que se terminent ces vacances d'été, ce mois exceptionnel passé en Indonésie, et ces 8 vols.

Merci pour votre lecture assidue de cette série, vos éventuels remarques et commentaires, et à très vite pour de nouvelles aventures.