Bonjour à toutes et à tous et bienvenue pour ce premier vol d'une série de trois qui nous permettra de rejoindre Paris par le chemin des écoliers.
Enchainement de vols
- 1
- 2
- 3
- 4
- 5
- 6VN630 - Economie - Jakarta → Ho Chi Minh City - Airbus A321
- 7
- 8AF1519 - Economie - Frankfurt → Paris - Embraer 170
Ce retour se fera avec un billet acheté sur le site de Vietnam Airlines et sur du métal VN, exception faite du dernier segment (FRA-CDG) qui sera lui opéré par AF.
Aucun problème pour renseigner son numéro Flying Blue et ainsi choisir son siège gratuitement sur les deux vols VN. Pour le vol AF en revanche, impossible à faire avant l'ouverture du check-in du premier vol du dossier.
Nous rejoignons le terminal 3 de l'aéroport de Jakarta Soekarno-Hatta en Grab, depuis notre hôtel situé dans le centre ville de Jakarta (Kota). La course, de 22Km, nous coutera l'équivalent de 10€ pour un peu moins d'une heure de trajet. Le trafic à Jakarta peut s'avérer diabolique, n'hésitez donc pas à prévoir un peu de marge!
Je fini par bien connaitre les lieux, qui sont très propre et parfaitement organisés.

J'avise, en porte 3, bon nombre de compagnies SkyTeam et c'est par défaut que je choisis d'entrer par celle-ci


10h30 quand nous rentrons dans le terminal 3 qui nous accueille avec un FIDS présentant les vols à venir.
Le fait que les codeshare occupent chacun une ligne ne facilite pas la lecture de ce tableau. En revanche, les vols internationaux et domestiques sont bien séparés.

Notre vol est affiché et le check-in se fera en zone B, aux comptoirs 4-6.
C'est par là que ça se passe et il y a déjà un peu de monde.

Mais cette file d'attente ne concerne pas notre vol, il s'agit de l'embarquement pour le vol Starlux vers Taipei.

Les pauvres vont devoir prendre leur mal en patience, la région est en effet touchée par un évènement météorologique, qui entrainera de nombreux retards et perturbations.

Pour notre vol VN, les choses se mettent en place tranquillement, bien que les comptoirs ne soient pas encore ouverts.


Dommage que les écrans ne répercutent pas les informations pour l'enregistrement; il est plus facile de repérer les écrans en hauteurs, que les panonceaux au sol.

Comme vous le voyez, les personnels sont en cours de briefing et la zone ouvre 3 heures avant le décollage, ce qui ne représente que 2 heures avant l'embarquement.

L'enregistrement sera l'occasion pour les agents de faire passer un message spécifique quant aux règles de sécurité propres aux batteries externes.
De nombreux incidents ont émaillés les vols cet été, et les compagnies asiatiques ont été promptes à réagir.

Il nous faudra donc remiser nos surplus de puissance dans ce petit sac transparent scellé, le stocker à un endroit visible et accessible, et nous engager à ne pas utiliser ces appareils pendant le vol.

L'ensemble des BP, à savoir 3 cartes, nous sera remis à ce moment là, nous n'aurons plus à nous en soucier.
Pour le reste, c'est le dernier voyage pour mon lourd sac qui n'aura pas démérité tout au long de ce mois.

Le terminal s'est paré de rouge et blanc, couleurs du drapeau Indonésien, à l'occasion de la fête de l'indépendance qui se rapproche (17 aout).

Pour nous, les opérations de contrôles s'effectueront de ce côté du terminal, une séparation entre départs domestiques et internationaux étant effectuée.

Pas plus de photos que ça de la zone de contrôle des passeports. Nous passerons par une e-gate qui ne délivrera aucun coup de tampon.
Je m'en rends compte trop tard, et lorsque que je demande à un sympathique agent s'il peut remédier à cela, il refusera en s'excusant de ne pas pouvoir répondre favorablement à ma requête.

Au moins le process à été rapide et efficace, puisque moins de 15 minutes auront été nécessaires pour passer airside et retrouver cet immense terminal très aéré et peu fréquenté à cette heure de la journée.



Petit incongruité des lieux, bien que le salon soit visible sur le cliché précédent au même niveau que nous, il est nécessaire d'emprunter les escaliers mécaniques descendants…

… pour finalement remonter d'un niveau et accéder au salon qui est bien visible d'en bas.

Même si les couloirs d'accès ne sont pas des plus sexy, le balisage est bon et clair.

Et quelques mètres plus loin seulement, un gros effort de présentation est fait pour habiller ces longs corridors.

Pas de doute quant au propriétaire du lieu. J'aime bien l'affirmation de l'identité visuelle de la compagnie.

Et on retrouve l'immuable entrée du salon international.
L'accueil est adorable, et je suis ravi de retrouver ce salon que je n'ai pas fréquenté depuis… 2018!

Magnifique maquette de cet A333 dont le modèle ne vole plus depuis le mois de Juillet par ailleurs… Dommage

Le (les) salon(s) Garuda s'étend sur une grande longueur du terminal.

La partie principale du lounge se trouve sur la droite de l'accueil. On y retrouve un grand nombre d'assises, toutes équipées de prises électrique et d'éclairages tamisés.


Des fauteuils / canapés sont également disséminés ça et là.


Aucun espace n'est perdu dans ce salon, puisque même dans les dégagements / couloirs, on utilise chaque parcelle disponible.

Une salle thématique pour les enfants existe…

…tout comme des espaces de travail.

Au sein même du salon, des sanitaires (propres) ainsi que des douches sont utilisables.

Si l'on regarde sur la gauche de l'accueil, une fois franchi un large dégagement donnant sur le terminal en contre bas, on peut accéder à une partie du salon censément réservée aux passagers à plus haut statut. Dans les faits, je n'ai pas vu de contrôle quant à l'accès à cet espace.


Encore une fois, l'identité visuelle de la compagnie est joliment mise en avant.


Les codes couleurs dans cette partie du salon sont un peu différents et semblent plus modernes.
J'apprécie beaucoup cet espace et son aménagement.

On trouve un peu plus de variété ici, avec des canapés doubles, des alcôves propres à s'isoler et des espaces de bureau.





Retour au niveau de l'accueil où la compagnie à choisi de mettre en avant quelques items à vendre (je suis passé à côté de cette maquette livrée Pikachu)

Egalement mises en avant les récompenses reçues par GA, celle-ci commence à dater… mais je serai ravi de retrouver un Billercart en vol!

On (re)découvre aussi une partie de la vaisselle utilisée en vol en First.

En guise d'introduction aux buffets, cette sculpture en chocolat célèbre les 80 ans d'indépendance de la République!

Retrouvons sans autre forme de transition le manger :)
Il est 11h30 et les buffets chauds sont en mode repas. On découvrira plusieurs plats "emblématiques" de la gastronomie Indonésienne.
L'ensemble est joliment mis en avant.



Deux soupes et des accompagnements complètent l'offre.

A quoi s'ajoute un stand de pates à la minute.

Un joli assortiment de produits froids est également disposé là.

Et on termine par les douceurs sucrées, plus ou moins raisonnables :)


Pour faire glisser tout ça, une offre de boissons est servie, avec quelques jus et eaux aromatisées.

Un peu plus loin, un frigo renferme des sodas et LA référence de bière locale.

L'offre alcoolisée est discrètement complétée par un service au bar où il est possible de se faire servir du vin

Voici un exemple de sélection qui nous fera une bonne base de départ, histoire de ne pas partir le ventre vide.
On note que le vin n'est pas servi dans un contenant des plus adaptés, mais c'est pas très grave.

Le temps passe agréablement dans ce salon dont l'offre et la déco sont quasi immuables, mais où on se sent bien.
Nous nous mettons en direction de notre porte un peu après 13h. Celle ci est maintenant affichée comme ouverte.

La porte n'est distante que de quelques centaines de mètres du salon, que nous rejoindrons en 5 minutes.

Ici comme ailleurs, l'aéroport est en permanente évolution, et on note quelques travaux.


La porte, affichée comme ouverte ne l'est pas encore dans les faits… ça commence juste à se mettre en place gentiment

La signalétique n'est ni très visible, ni très compréhensible. On pourrait croire que les pax business ne sont pas Sky Priority et que l'embarquement est spécifique.

Ce n'est que sur les coups de 13h30 que nous pourrons enfin nous engouffrer dans la passerelle, qui sera l'occasion de shooter ce 737-Max8 de Xiamen, discrète compagnie de SkyTeam.

Et dès l'accueil, on sent que l'on est plus sur Garuda. Très peu d'interactions avec les PNC, pas d'attentions particulières (écouteurs / bonbons / lingettes…)
Nous n'avons pas loin à aller dans la cabine, mais je peux quand même vous offrir un pot-pourri de vues de la cabine J. Celle ci est configurée en 4 rangées de 2x2 sièges.


Les contrôles du dossier ainsi que du repose-pieds sont mécaniques.

et on note qu'aucun IFE n'est présent en cabine, pas plus que de prises de courant ni même de prises USB.
Cela peut s'avérer gênant d'autant que l'usage des batteries externes est interdit, souvenez-vous.
Au moins, aucun boitier ne vient empiéter sur l'espace vital des passagers…

Prenons place au rang qui est le notre, à savoir le 12.
Celui-ci est clairement labelisé comme Premium


Dans les faits, aucune idée de ce qui est différent ici, peut être un pitch amélioré…


On retrouve un QR code permettant d'accéder aux programmes de divertissement sur son propre appareil, pour peu que le wifi fonctionne en vol (ce qui ne sera pas le cas, spoiler alerte)

Et à l'image d'une compagnie lowcost, les tablettes centrales accueillent de la publicité… je n'arrive même pas à identifier le produit promu!

Sur la fin de l'embarquement, une lingette humide est distribuée à chaque pax.

Celui-ci n'aura pris qu'une vingtaine de minutes, et nous repoussons tranquillement.

Le roulage sera l'occasion de jeter un œil à la faune locale.


Nous sommes libérés du push rapidement, et salués par ces souriants agents de piste.


Un appareil Starlux en cours d'avitaillement

Et une collection de dérives, au premier rang desquelles une version vintage de chez Garuda.

Une low cost locale… qui ne fait pas particulièrement envie.

Et après un gros quart d'heure de roulage, nous nous arrachons du sol.


La montée étant finalisée, le service s'active. Une proposition de plats chauds est effectuée à l'oral par les PNC.
La prestation avec un plateau qui ressemble à un repas d'hôpital est ainsi servie.

Dans la foulée, service des boissons; j'opte pour une bière Viet (elles sont aussi mauvaises que dans mes souvenirs de 2017^^)

Et gros plan sur le plat, qui est mangeable, mais clairement pas inoubliable.

Le copax prendra encore une fois le bœuf, ça présente peut être un poil mieux, mais niveau gout c'est pareil.

Rien de bien folichon à se mettre sous la dent pour les deux heures de croisière qui suivent.
Je le redis ici: pas de prises de courant, pas de wifi, pas d'IFE. Un passage complémentaire des PNC pour proposer des boissons chaudes et ce sera tout, nous ne les reverrons plus jusqu'à la descente.
Nous commençons à nous rapprocher de Saigon et les immenses cultures en rizières.


J'espère ne pas dire de bêtises en présentant ici le delta du Mékong

Plus aucun doute sur la destination, on aperçoit le Landmark 81, gratte-ciel le plus haut du Vietnam et second plus haut bâtiment d'Asie du Sud-Est, qui culmine à 460m.


La croisière a été hyper rapide puisque nos roues touchent le sol à 16h45 soit près de 20 minutes plus tôt que l'horaire programmé.

Nous venons nous stationner devant le terminal domestique, où, sans surprise, le lotus est roi.


Nous sommes aidé dans nos manœuvres par du personnel au sol.

Arrivée au terminal domestique en provenance d'un vol international, les bus sont donc de mises et nous promettent un tour de tarmac.
On notera un bus dédié aux passagers de la business class.

Dans les faits, tout ce petit monde se retrouvera 20 minutes plus tard enchevêtré dans les couloirs bas de plafond des arrivées de SGN.

Où j'avais déjà noté dans un FR précédent que seule une petite porte avec un seul agent en poste assure le passage vers les correspondances internationales…
Clairement sous dimensionné donc et synonyme d'une longue attente surtout qu'aucun coupe file ou sauf conduit n'est mis en place pour les passagers Business ou à statut!


C'est sur cette mauvais impression (et une mauvaise note à venir) que j'arrête ici mon récit.
Le long courrier à suivre entre SGN et FRA opéré par Vietnam Airlines et effectué en Eco Premium ayant déjà été publié, il ne me reste plus qu'à vous donner rdv pour le tout dernier vol de ce routing, pour un court saut de puce nous permettant de rallier Francfort à la capitale.
Merci à tous pour votre lecture et vos éventuels commentaires et à très vite.