It’s time to come back home …
Welcome on board ! Ce récit relate mon quatrième et dernier segment de ce « citytrip » dans la très belle ville d’Hambourg au mois de Juillet 2014 dans le cadre de mes vacances d’été. Il s’agit alors du deuxième segment de ce voyage retour vers Paris-Charles de Gaulle.
Cette ligne est, à l’image des CDG-FRA, très classique et je m’en excuse par avance. Cependant, il est toujours intéressant de noter la constance du produit de Lufthansa sur le réseau moyen-courrier européen, surtout avec ce vol à l’heure du déjeuner.
1- INTRODUCTION :
Cet itinéraire vers la ville d’Hambourg a été construit à la mi-Juin, moins de 15 jours avant le vol ce qui a considérablement réduit les possibilités de vols en prenant en compte le facteur prix. Les prix ont bien augmenté depuis la fin Mai, et c’est un peu tard que j’ai planifié ce séjour.
Germanwings, la filiale low-cost de Lufthansa propose des billets A/R sans service ni bagage à pour le modique prix d’appel de 66 euros, cependant ils n’étaient plus disponibles bien entendu en dernière minute : la low-cost était devenue en direct sur CDG-HAM plus chère que la maison mère Lufthansa en full service via le hub de FRA (A/R aux dates sélectionnées à 370 euros contre 180 pour Lufthansa). Pas question de prendre aussi Air France, les prix tournant autour de 320 euros A/R et ce depuis la fin Mai.
J’ai donc trouvé un pack vol + hôtel via un voyagiste en ligne très intéressant, proposant ce routing CDG-HAM aller et retour via FRA avec Lufthansa et un bon hôtel du groupe Accor sur place. Si j’avais pris les vols séparément, j’aurais payé beaucoup plus cher, sans aucun doute. C’était finalement une bonne option pour rajouter des vols à mon tableau et éviter la low-cost Germanwings, qui a repris la ligne qu’opérait Lufthansa en propre auparavant.
C’était aussi l’occasion de découvrir (bien trop rapidement d’ailleurs) pour la première fois l’aéroport de Frankfurt-Main, premier hub de LH après mes expériences à MUC l’année dernière.
Ce trajet retour est l’occasion de voir comment les correspondances courtes sont organisées : en effet, je dispose de 50 minutes de temps de correspondance (contre 1h25 à l’aller), le minimum étant de 45 minutes. Or la porte de l’avion ferme 15 minutes avant le départ, ce qui me laisse que 35 minutes, et les cheminements à FRA dans les couloirs couplés à bus sont souvent longs.
Ce vol LH1034 est un des nombreux vols quotidiens que propose Lufthansa entre Frankfurt et Paris. Malheureusement il s’agit aujourd’hui d’un vieil A321-100 qui opère ce vol, j’aurais tant aimé un des nouveaux 32A : ça sera pour une prochaine fois.
- 1- Paris, Roissy Charles de Gaulle (CDG) – Frankfurt am Main (FRA). Lufthansa, Airbus A321-100. CLIQUEZ ICI
- 2- Frankfurt am Main (FRA) – Hamburg, Fühlsbuttel (HAM). Lufthansa, Airbus A319-111. CLIQUEZ ICI
- 3- Hamburg, Fühlsbuttel (HAM) – Frankfurt am Main (FRA). Lufthansa, Airbus A321-100. CLIQUEZ ICI
- 4- Frankfurt am Main (FRA) – Paris, Roissy Charles de Gaulle (CDG). Lufthansa, Airbus A321-100. [VOUS ÊTES BIEN ICI]
Tout d’abord désolé pour le retard, vous avez sans doute constaté que la cadence d’un FR par jour dès mon retour n’était plus assurée avec ce dernier récit qui s’est fait attendre, mais faute de connexion WiFi sur mon nouveau lieu de vacances …
Bref, je vous avais laissé à mon arrivée dans la jetée des portes A06-A42 plus précisément en porte A28 sur ce bien pratique écran des transferts.

C’est sans surprise que je constate que mon vol suivant LH1034 vers CDG repart de la même porte, dans la mesure où il s’agit du même appareil et donc du même équipage , ce dernier effectuant ce matin (après un night stop) les rotations PRG-FRA-HAM-FRA-CDG. Sans surprise puisque l’immatriculation de l’avion m’avait été confirmée par le Twitter @lufthansa très efficace et par le site de l’aéroport de Francfort.
Au moins, la correspondance pour moi est assurée : elle n’aura pas pu être plus courte, ce que je redoutais connaissant la réputation de FRA pour ses bus et ses couloirs. Qu’en sera t-il pour la valise ? En porte.

On ne s’éloigne pas, je reste à proximité de ma porte tant qu’à faire : une fois l’amusement lié à l’idée de reprendre le même avion passé (un hasard ou pas), place à la déception de reprendre le même avion avec le même équipage (pas cool pour les immatriculations, vous convenez), surtout ce vieil A321-100 …

J’aurais bien aimé le prendre celui-là : un des A320-214SL (32A) fraichement livrés, le D-AIUF.



Retour à la réalité, j’ai le droit à mon D-AIRO que je viens de quitter : un A321-100 portant le nom de Konstanz, un peu moins classe tout de même que mon D-AIRH sur MUC-CDG « Garmisch-Partenkirchen ».



À FRA on est à la fois très proche des appareils mais l’angle de vue est limité : pas facile d’avoir un A321 en entier dans la boîte.

Un mérou de Singapore Airlines à l’arrivée.

À la porte d’à côté, un A321-200 (D-AISF) portant le nom de Lippstadt, sans rappeler le fait que je vous ai fait découvrir l’aéroport de Paderborn-Lippstadt l’année dernière.


Au repoussage de la « nouvelle » jetée A+/Z en face, un A380-800 de Lufthansa nommé « Düsseldorf » (D-AIMK).

Nous sommes le vendredi 4 Juillet, à quelques heures du quart de finale de la Coupe du Monde entre la France et l’Allemagne, voici un B747-8 en livrée Fanhansa en partance pour le Brésil (D-ABYI - « Potsdam »).

En attendant le début de l’embarquement prévu à 11h35, j’ai juste le temps de prendre un petit café sur une des machines mises à disposition gratuitement.

Grande variété de journaux allemands à disposition également.

L’embarquement qui prend du retard est un peu bordélique, il se forme un grand troupeau à la française devant la porte alors qu’il n’y a que deux portillons. L’embarquement est lancé à 11h45 en priorité les familles avec enfant puis les passagers Business, ceux à statut M&M *A Gold et HON Circle. Une agente demande s’il y a encore des passagers éligible, la réponse est négative : les portillons automatiques indiquant une croix rouge passent au vert.

Il est 11h50 lorsque je m’élance dans la passerelle, à moitié vitrée.

La cabine à laquelle je suis maintenant habitué, l’accueil est toujours aussi chaleureux avec le sourire et une des hôtesses en porte 3 qui s’applique à souhaiter « Herzlich Willkommen an Bord » à chacun des passagers, cependant aucune manifestation à propos de nous revoir à bord, c’est bien dommage et je suis un peu déçu.

J’avais volontairement changé de siège pour ce second vol à bord du même appareil, je passe du 23F au 30F avec toujours la précaution du hublot aligné grâce aux plans des cabines disponibles sur lufthansa.com. À noter que je n’ai pas pu me mettre plus en avant avec le nouveau système de réservation de siège payant moyennant 10 euros et un check-in online pris d’assaut très tôt le matin : à 8h la veille, j’ai reçu la séquence 28.
Cette rangée dispose de deux hublots et voici la vue avec ce B737-800 de SAS comme voisin pour Oslo (LN-RRF).

L’embarquement se poursuit, enfin les derniers passagers arrivent : « boarding completed ». Le vol sera complet ce jour. Immédiatement une PNC passe dans l’allée en proposant le quotidien français le Monde, bon point.

Petite photo traditionnelle du winglet avec une bataille wingtip/winglet.

Les mouvements sont impressionnants, voici un spotting très Lufthansa et *A durant notre attente de clearance :
Le D-AISF (A321-200 - Lippstadt) de tout à l’heure est déjà parti.

Un frère (D-AISP) arrive à une porte voisine de la notre.

Le commandant de bord nous souhaite la bienvenue à bord et s’excuse, il regrette le retard de 10 minutes environ à cause de la congestion du trafic au sol ici à FRA, notre slot est maintenant à 12h15 alors que le départ était prévu à 12h05. La mise en route sera effectuée dès le départ du SAS d’à côté. 50 minutes de temps de vol sont annoncées, contre 1h10 théoriquement.
Deux beaux appareils sur le tarmac pour un match entre un Boeing 747-400 (D-ABVT) et un A380-800 (D-AIMB) de Lufthansa.


Un Embraer 195 de Lufthansa Regional opéré par CityLine (D-AEBO) arrive à un point de stationnement « au large ».

À 11h13, le SAS est au repoussage, nous allons bientôt pouvoir quitter notre point de stationnement.


Mais il va falloir encore patienter : à peine libéré, le point de stationnement du SAS sera occupé par cet A321-100 (D-AIRM - Darmstadt) de Lufthansa.


Notre D-AIRO maintenant au push-back, il est 12h15.

Le D-AEBO de tout à l’heure en cours de débarquement/déchargement.


Un petit Airbus 319-100, le D-AILI.

Les allemands ont gagné le match contre la France, et ils avaient mis un drapeau allemand en haut de la tour !

Time to say « Good bye to FRA ! ».

Au roulage vers la piste orientée Nord-Sud, un beau mérou de Thai, la livrée est superbe je trouve.

Un jumeau cette fois-ci de Lufthansa.

On s’aligne et c’est à nous de décoller :
[VIDEO À VENIR]

Dernières vues de la campagne allemande entre champs et Rhin.


Winglet bicolore gris/blanc typique de Lufthansa.

La totalité du vol sera fatiguant pour les passagers et l’équipage, faute à un temps très nuageux avec des nuages à notre altitude de croisière ayant pour conséquence des turbulences légères.

Distribution efficace du snack à 12h50 soit 20 minutes après le décollage, il s’agit aujourd’hui d’un sandwich végétarien (Mozzarella, courgettes et aubergines avec une sauce tomate) qui était juste délicieux. On peut seulement regretter l’absence de choix pour ceux qui n’aimerait pas la garniture de ce sandwich.

Une fois sorti de son emballage : la portion est généreuse et convient parfaitement pour ce court vol à l’heure du déjeuner.

La descente sur Paris est déjà amorcée alors que je n’ai pas reçu ma boisson comme tout l’arrière de la cabine.

En attendant, voici ma carte d’embarquement. Le commandant sympathique prendra la parole pour nous indiquer la progression du vol, avec une arrivée prévue en retard sous un temps très nuageux.

Ces sièges très raides et peu rembourrés font mal au dos rapidement et sont pénibles sur un deuxième vol comme celui-ci, cependant ils sont inclinables comme le montre la photo suivante.

Les hôtesses se dépêchent malgré la descente et les turbulences et c’est visible, toutefois elles restent professionnelles et souriantes malgré une cabine complète à servir puis à préparer pour l’atterrissage. Il est 12h05 soit ¼ d’heure après le sandwich que je reçois un jus de pommes.

J’en profite pour photographier le pitch qui est très correct grâce à l’espace gagné par la pochette des magazines placée en haut du siège.

Voici justement le contenu de la pochette, 3 magazines et les consignes de sécurité renouvelées. À noter que les annonces appuient sur le fait que les restrictions ont été allégées.

Deux minutes après le service de ma boisson, la cabine est déjà prête pour le landing, belle performance. À noter l’odeur hyper désagréable de pieds qui me suivra pendant le vol, ma voisine de derrière étant pieds nus et mettant son pied à la hauteur de l’accoudoir, c’est ultra désagréable.

Les champs autour de Roissy sont en vue en finale au nord piste 27R.


Atterrissage plutôt doux.
[VIDEO À VENIR]
Taxi et traversée de la 09R/27L.

A warm welcome home at Terminal One !

Arrivée au poste au satellite 6 avec 9 minutes de retard, il est 13h24 pour une arrivée prévue initialement à 13h15 : où est passée la ponctualité allemande ?

Débarquement très long étant au fond de l’appareil, salutations chaleureuses de l’équipage qui a terminé sa journée, l’équipage de relève sera croisé dans la passerelle. Bye bye D-AIRO !

Et c’est parti pour un long cheminement vers la salle de livraison des bagages, d’abord le tunnel …


Puis le tuyau vitré …

15 minutes après notre arrivée, nous voici arrivé devant le tapis n°3 où les premiers bagages prioritaires placés en vrac dans la petite soute arrière tournent déjà.

Après une « petite » attente de 10 minutes paraissant interminable, les bagages des containers arrivent enfin et le mien est placé en tête ce qui m’évitera une attente de 30 minutes comme l’année dernière sur mon MUC-CDG !
Cela s’explique par la présence d’un tag orange « Priority » collé avec l’étiquette du bagage alors que je voyage en Economy et suis M&M sans statut. Je ne sais quand celui-ci a été ajouté sur le bagage, je dis « ajouté » car on ne l’a pas mis au check-in à HAM et à l’emplacement de ce tag, l’étiquette a été décollée puis on a inséré le « Priority ».

Normalement, pour une correspond ance courte, seul un tag portant la mention « HOT » est mis, mention que l’on retrouve ici sur les côtés sur mon étiquette de destination. En tout cas, il s’agit d’une surprise agréable.
Il est 13h52 lorsque j’arrive enfin à la station de taxi située en porte 24 du terminal, c’est quand même mal pour une simple arrivée d’un vol Schengen. Et c’est partit pour 1h30 de taxi par l’A1 bouchée et un périphérique bouché. Vivement les nouvelles mesures pour les taxis avec tarif unique pour rejoindre Paris.
Sur ce se termine ce petit routing vers l’Allemagne avec Lufthansa, et sachez que c’est toujours un plaisir de voler en Europe avec eux : Lufthansa propose des prestations de qualité surtout des collations variées. C’est sans aucun doute que je continuerai de prendre Lufthansa qui propose une bonne alternative via FRA ou MUC pour des trajets en Europe.
Bis später ! On se retrouve début Août pour une nouvelle virée en Allemagne depuis Paris (ORY) en direct cette fois ci :)
Flight94 - 2014
Bonsoir et merci pour ce FR
Pendant que vous étiez en transit à FRA, j'étais en attente de départ à LYS, j'ai vécu la première demi heure du match France-Allemagne, les pilotes avaient placé un drapeau sur la fenêtre extérieur du cockpit, voir mon FR dédié.
Les correspondances courtes à FRA ou MUC sont une loterie, bien souvent j'ai fini la journée à l'hôtel... Vous avez eu de la chance de reprendre le même avion. Garmich est une station de sports d'hiver huppée à la frontière de l'Allemagne et du Tyrol Autrichien, le lac de Constance ou Konstanz en Allemand est un lieu de villégiature prisé par nos voisins d'outre Rhin.
C'était le jour du sandwich végétarien, puisque j'ai eu la même chose. Et encore une fois, vous avez eu du bol que l'on vous serves une boisson... Bis répétita, voir mon FR dédié.
Pour résumer : De bon vols et une belle découverte de Hambourg et de ses musées.
Merci pour ce commentaire et votre lecture de ce FR,
J'avais effectivement lu votre FR peut être sans commenter et je m'en excuse si ce cas est vrai.
Beaucoup de pilotes avaient installés des drapeaux durant la CDM2014 à en croire les nombreuses photos sur les réseaux sociaux.
En effet une chance d'avoir eu le même avion même si j'ai une pointe de déception.
J'avais en effet vu sur votre FR le même sandwich, c'était le jour comme vous dites.
Merci et à bientôt
merci pour ce fr !:)
Un classique FRA-CDG bien exécuté n'est jamais rebutant !:))
Les bancs recouverts de cuirs sont assez inconfortables :))
Le catering est très correct avec ce gros sandwich. Pour les boissons... ils ont un soucis chez LH pour l'organisation ^^
A bientôt j'espère
Merci pour ce fr... Les gouts et les couleurs.... J ai deja eu affaire a ce sandwich sur lh et l ai trouve immangeable... Mais je suis pas fan de lh, cela explique peut etre aussi cela...
Vol classique mais la partition semble bien exécutée.
Seule fausse note pour le décalage lors du service.
Le T1 de CDG a un petit coté Vintage pas déplaisant.
Merci pour ce FR et la série !
Merci pour ce FR. J'attends avec impatience un autre de votre part, aussi agréable a lire!