INTRODUCTION ET GENESE DU VOYAGE
Bonjour à toutes et à tous,
Je me réjouis une nouvelle fois de vous retrouver pour vous conter mon expérience de vol sur la liaison entre Budapest et Genève après quelques jours de tourisme dans la capitale hongroise. Pour cet aller-retour, le solde de notre compte en banque baisse de CHF 410.- pour deux personnes, un bagage en soute de 23kg commun compris. Cela revient moins cher de procéder ainsi que de payer pour deux petites valises cabines.
La veille de notre départ, je m'étais permis de regarder sur Flightradar24 les rotations prévues pour notre avion. Le plan initial prévoyait un aller-retour entre Genève et Copenhague, avant d'en faire de même entre la Cité de Calvin et Budapest. Toutefois, je constaterai le lendemain que des changements ont été opérés car l'A320 Neo prévu à la base a terminé sa journée de travail la veille à Lyon plutôt qu'à Genève.
AEROPORT INTERNATIONAL DE BUDAPEST-FERENC LISTZ (BUD)
Comme indiqué lors de mon récit du vol aller, l'aéroport de Budapest n'est pas super bien relié par les transports publics à mes yeux, même s'il est possible de le rejoindre en bus. En effet, il n'y a aucun métro ou train qui permet d'effectuer le transfert vers/depuis le centre-ville. Je suppose que cela doit être assez ennuyant aux heures de pointe où la fréquentation est grande. Pour notre part, nous devions rendre notre logement dans le courant de la matinée et nous n'avions pas la possibilité de laisser la valise à l'immeuble… pas idéal sachant que notre vol était prévu pour le début d'après-midi à 14h30. Vous verrez cependant plus tard dans ce récit que nous avons trouvé une activité fort sympathique à faire. Il est 9h45 lorsque nous quittons l'appartement loué, direction le métro et le centre-ville dans l'espoir d'y trouver un gâteau cheminée, spécialité hongroise.


Après notre passage au centre-ville où les marchands de spécialités locales étaient malheureusement encore fermés, nous reprenons le métro avec l'idée de nous rendre à l’aéroport avec le bus 200E, comme à l'aller mais dans le sens contraire. Ce n'est pas l'option publique privilégiée par la majorité des gens qui semble préférer la ligne 100E. Notre choix a cependant l'avantage d'être compris dans notre titre de transport valable pendant 72 heures. Alors que nous attendons notre bus, je constate à 10h45 que notre vol est déjà annoncé avec 40 minutes de retard !

Il est 11h15 lorsque nous arrivons à BUD. La question est maintenant de savoir si l'enregistrement de notre vol est déjà ouvert dans la mesure où nous sommes censés partir à 14h30 sans compter le retard précité. En temps normal, je sais qu'EasyJet ouvre ses comptoirs trois heures avant le vol. Le terminal 2B n'est pas très moderne et il y a énormément de gens par rapport à la place disponible. Ce n'est pas très aisé de se déplacer mais nous finissons par arriver aux comptoirs 39-40 pour y déposer notre valise en soute de 16.5kg. L'employée n'est ni cordiale ni désagréable. Au final, c'est efficace et assez vite expédié puisque nous avons seulement dû patienter pendant 5 minutes.



Après nous être délesté de notre grosse valise, nous nous retrouvons seulement avec nos petits sacs à dos. Nous passons rapidement aux toilettes. Les lieux sont propres et je trouve toujours astucieux le combo robinets/sèche-mains.

Bref, il est 11h30. Notre vol part dans plus de 3h30 compte tenu du retard déjà annoncé et nous n'avons évidemment pas prévu de rester patiemment à l'aéroport pour attendre tout en scrollant sur nos téléphones portables. Direction l'Aeropark Budapest dont j'ai découvert l'existence grâce à d'autres flight-reports sur le site. Je remercie au passage les contributeurs (dont je n'ai malheureusement pas noté le nom). C'est manifestement idéal pour combiner son intérêt pour l'aviation et passer le temps de manière agréable malgré le soleil de plomb. Afin de ne pas spoiler quoi que ce soit, je me permettrai de vous conter cette visite dans un bonus touristique accessible plus bas.
Après notre intéressante escapade aéroportuaire, nous revenons au niveau du Terminal 2B peu après 13h. Des écrans indiquent à l'extérieur le temps d'attente estimé pour passer la sécurité, soit moins de cinq minutes. Je vous concède apprécier ce genre d'informations, également lorsqu'elles sont présentes sur le site internet de l'aéroport. Cela permet de mieux estimer le temps à disposition et s'il est nécessaire de se presser ou non pour se retrouver airside.

Le passage de la sécurité se trouve sur le côté droit du Terminal 2B qui est passablement exigu. Dans la file d'attente, je constate avec plaisir que la technologie en place permet de tout laisser dans son sac à dos, ce qui est fort appréciable étant donné que je voyage avec un appareil photo, un caméscope et un ordinateur. Cela permet de gagner du temps et surtout d'éviter de devoir tout ranger à nouveau dans un sac passablement rempli. Au final, la sûreté sera passée en 5 minutes montre en main, ce fût très efficace.


Nous sommes donc airside à 13h14, soit près de deux heures avant le départ de notre avion déjà retardé. A noter que cette information figure uniquement dans l'application d'EasyJet, les écrans de l'aéroport indiquent quant à eux toujours 14h30.

La faim commence à se faire sentir. Après être passés par le traditionnel duty free où nous n’achèterons rien, nous arrivons dans un espace passablement lumineux et moderne. Nous constatons qu'un food court se trouve à l'étage et propose passablement de choix pour les passagers désirant s'alimenter de manière pas très saine. Autrement dit, beaucoup de chaîne de restauration (pas si) rapide. Les lieux sont passablement remplis et il est difficile de trouver une place pour s'assoir. Nous y arriverons finalement. Mon choix gustatif s'est porté sur un hamburger/frite tandis que ma copine opte pour des pâtes (dont je vous épargne le "food porn"). Nous n'avons pas l'habitude de manger à l'aéroport directement mais c'était dans ce cas nécessaire vu que nous ne voulions pas sauter le repas du midi (qu'on appelle le… dîner en Suisse).


Il est 14 heures. Nous sommes à table en train de commencer la digestion de notre repas et la porte de départ ne sera annoncée que dans vint minutes selon les écrans disposés dans le terminal. L'application EasyJet me mentionne toutefois déjà qu'il s'agira de la gate A20 dans son application. Nous préférons toutefois attendre la confirmation à l'aéroport et nous mettons en chemin à 14h25. Il y a passablement de magasins en chemin et les passagers motivés peuvent même brûler quelques calories pour recharger leurs appareils électroniques. Cela ne semble toutefois pas avoir un grand succès.



Plus nous avançons en direction de la porte A20 et plus j'ai le sentiment de me retrouver dans une extension assez simple architecturalement parlant mais moderne de l'aéroport. Cela est franchement apprécié car c'est lumineux, la température est agréable et plusieurs commodités (toilettes, restauration, prises USB) sont à disposition des voyageurs. En revanche, cela sent très clairement l'embarquement en bus vu la configuration des lieux.
VOL U21566

Les quarante minutes de retard annoncées précédemment étaient malheureusement une estimation un peu trop basse. En effet, il est 15h18 lorsque le Speedy Boarding est annoncé alors que nous aurions dû partir à 14h30. Ma fois, ce sont les aléas des compagnies low cost. Nous restons calmes car nous ne pouvons rien y faire et car nous savons que nous allons rentrer largement assez tôt pour ne pas stresser pour un train depuis Genève. Les autres passagers, comme nous, sont rapidement invités à se présenter au comptoir. Deux agents rôdent pour vérifier à l’œil les dimensions de certains bagages et un voyageur juste derrière moi en fera les frais. Il faut dire qu'il avait manifestement explosé les standards autorisés. A 15h28, nous montons dans ce bus qui va nous mener à notre A320.

Il est 15h35 lorsque notre bus s'arrête au pied de notre avion du jour. Il s'agit d'un A320 immatriculé HB-JXD dont le premier vol remonte à mai 2012. L'embarquement est accéléré puisque des escaliers sont placés à l'avant et à l'arrière de l'appareil. Nous nous dirigeons vers la queue de l'appareil compte tenu de nos places attribuées (19E et 19F). Instant porte et fuselage shot de rigueur.



L'accueil en cabine est sobre et poli. Nous gagnons rapidement la rangée 19. Derrière nous, nous avons une bande de plusieurs amis qui rentrent manifestement d'un EVJG passablement alcoolisé. Ils ont un humour très gras, y compris avec une hôtesse qui les remettra en place avec passablement de classe et d'humour. Ce que je plains le personnel naviguant commercial des fois. Heureusement que nos voisins de la rangée de derrière seront calmes pour le reste du vol après avoir rejoint les bras de Morphée. Pour le surplus, comme vous pouvez le constater, le pitch est habituel pour EasyJet.

Le "boarding completed" retentit à 15h50. Le retard commence à s'accumuler et a doublé depuis l'annonce du matin. A cet égard, le pilote prend rapidement la parole pour s'excuser des délais non-respectés. Il explique que le retard se traîne depuis le premier vol du jour à destination de Copenhague. La durée de vol du jour sera de 1h35. Nous avion avance alors qu'il est 15h55.

Après une poussée de 29 secondes, notre A320 quitte le sol hongrois depuis la piste 31L à 16h01. Cinq minutes plus tard, une hôtesse annonce de très nombreuses choses à manger. A vrai dire, je n'ai jamais entendu une description aussi longue dans la langue de Molière. En revanche, la traduction anglaise se contentera de "several snacks". Le vol est plein. Une passagère avait essayé de changer de place discrètement avant l'arrivée du deuxième bus mais une hôtesse l'a remarqué et l'a renvoyée à sa place poliment en lui disant que l'avion sera "full full". La cabine est calme même si le vol sera quasiment secoué tout du long, au point où le personnel naviguant commercial a dû aller se rassoir pendant près de 15 minutes.




A 16h55, le poste de pilotage nous avertit que l'arrivée à Genève est estimée à 17h40 et que les turbulences sont causés par des vents venant d'Italie. A 17h25, les stewards et hôtesses commencent à préparer la cabine pour la descente dans la Cité de Calvin. Ma copine et moi avons passablement mal aux oreilles. L'approche sur GVA se fait du côté français avec un demi-tour au-dessus du territoire de l'Hexagone. La descente secoue passablement. Il est 17h42 lorsque l'A320 touche le sol de la piste 04. Le "touchdown" est moyennement doux.
GENEVE AEROPORT (GVA)
Le roulement est passablement court à Genève et notre avion se positionne rapidement à sa porte du carrousel B. Le débarquement se fait à la fois par l'avant par le biais d'une passerelle et par l'arrière à l'aide d'un escalier.


Cela bouchonne un peu dans les couloirs. Comme chaque fois, je trouve que ces derniers sont vraiment longs, bas de plafond et sans charme aucun. Il est finalement 18h10 lorsque nous pouvons récupérer notre valise sur le tapis à bagage n° 6. La sortie est juste à côté, tout comme la gare CFF qui nous permet d'avoir notre correspondance ferroviaire à 18h25. Fini les vacances !

LE VOL SELON FLIGHTRADAR24









