Introduction
Ceci est le récit du vol de retour d'un séjour mixte (professionnel et personnel) à Florence.
Enchainement de vols
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- 2AF1767 - Economique - Firenze → Paris - Airbus A220-300
Comme à l’aller, j’ai choisi un siège au fond de l’avion, en faisant le pari que c’est là qu’il resterait des sièges vides. Pari perdu à l’aller, mais situation plutôt encourageante au retour : il y a beaucoup de place dans le milieu de l’avion, et le fait qu’il n’y ait aucun siège libre dans les 8 derniers rangs semble plutôt trahir un quota de sièges pour du partage de code (les sièges disponibles sont en bleu clair).
Rentrée la veille par le vol en début d'après-midi, Mme a eu moins de chance, assise dans un avion complet à côté d'un PAX obèse

Un surclassement ? C’est possible, mais impossible de faire approuver cette dépense par ma hiérarchie, qu’elle soit professionnelle que conjugale !

L’avion est équipé de wifi payant, mais je peux me passer d’accès à internet, surtout dans un vol de moins de deux heures.

FLR - landside
10 vols au départ en 4 heures : le trafic est modeste

Je n’aurais eu aucune difficulté à me procurer un BP papier à l’une de ces bornes

Aucun PAX non plus au dépose-bagages pour AF/KL. Sans surprise : le vol KL décolle dans 47 minutes, et le vol AF est dans plus de 4 heures

Et personne non plus aux comptoirs manuels, mais j’ai aperçu deux employés : il est possible d’arriver au dernier moment (pour KL) ou beaucoup trop en avance (pour AF)

FLR - airside
13 minutes pour franchir le PIF : rien que de très banal. Le collègue qui m’accompagne (mais partira sur un autre vol) a une carte de travailleur handicapé qui est acceptée sans problème à l’accès prioritaire… et il m’attendra une petite dizaine de minutes à la sortie du PIF, dans cette galerie commerciale pas trop encombrante

… avec notamment cette spécialité locale en tête d’une gondole

Une fois passé ce tunnel commercial, il y a une porte d’embarquement avec une zone de restauration

Les autres portes d’embarquement sont plus loin

… via un long couloir aveugle avec un virage à angle droit, raccordant les deux bâtiments du terminal…


Et les espaces d’attente en face de commerces quelconques

Les portes sont affichées à STA – 60’, ce qui est amplement suffisant vue la taille du terminal

Ce ne sont pas des baies vitrées de haut en bas, mais les fenêtres fournissent une vue très correcte sur le tarmac.

On voit ci-dessous la ligne de collines qui barre à l’est la piste 05/23 qui lui est perpendiculaire. De ce fait, les atterrissages sont piste 05 alors que les décollages sont piste 23.
Il n’y a pas de passerelle à FLR, donc tous les avions sont stationnés plus ou moins à distance du terminal. Ici, PH-NXT, un Embraer E195-E2 KLM Cityhopper, devant EC-MUC, un A319ceo Volotea

Plus tard arrive I-ADJV, un Embraer E195LR Air Dolomiti en livrée Star Alliance.

Et EC-MIQ, un A319ceo Vueling

Il y a des prises électriques, un peu éclectiques

Ici, ce sont des prises CEI 23-50 17/11 (Bipasso), compatibles avec les fiches des types L (10 A et 16 A), spécifiques de l’Italie (et quelques autres pays), et avec les fiches de type C, utilisées pour les puissances faibles.

Mais là, ce sont des prises de type C, pour lesquelles mon adaptateur L vers E/F (à droite) est inadapté

Quant à là, ce sont des prises de type F, compatible avec la fiche de type E du chargeur de mon PC.
Cette diversité permet d’alimenter tant les Italiens en vol intérieur (car une fiche de type L est inutilisable ailleurs en Europe), que les étrangers du continent européen, généralement équipés en type E/F.

Les sièges ne sont pas luxueux, mais ils font le job

Les toilettes sont propres, …

… mais la serrure de cette cabine (à gauche) n’a plus de loquet, contrairement à celle de droite. Un urinoir est aussi condamné.

J’avoue avoir été assez intrigué par ces bornes imposant le scan du passeport (A), la reconnaissance biométrique du visage (C) et des empreintes digitales (D)… avant de pouvoir remplir une enquête (E) ?

Ce sera l’avant-dernier vol de la soirée

Embarquement
Toutes les portes sauf la n°1 sont au niveau inférieur

Depuis le haut de l’escalier, on a l’impression de tomber sur une aubette alors que c’est un vol Schengen

… mais en fait, en bas, on est orienté à droite pour contourner l’aubette

Les lecteurs du FR du vol aller se souviennent que j’étais sans document d’identité, volé avec mon portefeuille peu après mon arrivée à FLR. Est-ce-que j’allais pouvoir embarquer ?
Air France, que j’avais appelé très rapidement à ce sujet, avait été assez rassurant, avec une précaution oratoire, ne pouvant s’engager au sujet de la police italienne.
Le lundi suivant à l’ouverture, l’employée du consulat de France à Florence, où j’ai fait authentifier la déclaration de vol faite au bureau des Carabinieri à la gare centrale, avait été catégorique : « Air France ? Vous n’aurez pas de problème. Il n’y a que Ryanair, à Pise, qui a posé des problèmes dans le passé. »
Ajoutant : « Il faudra décidément qu’ils fassent quelque chose au sujet de cette ligne de tram », laissant entendre que les touristes détroussés dans le tram desservant FLR étaient monnaie courante.
(C’était quand même de la chance dans mon malheur qu’il y ait un consulat de France à vingt minutes à pied de notre hôtel, et que notre séjour nous permettait d’y aller sans bouleverser nos plans outre mesure…)
J’ai donc présenté la déclaration de vol à l’agente en porte, qui a passé un bref appel à sa manager : en moins d’une minute, c’était validé.

Les priorités seront respectées

L’avion est stationné tout près du terminal

Aïe, je n’avais pas vu qu’une PAX était passée devant moi. Mes tentatives d’utiliser l’IA pour la faire disparaître ont été assez désastreuses.

L’oiseau du jour est F-HZUP

Pour moi, c’est bien sûr l’escalier de l’arrière

Instant porte

La cabine d'un A220-300 AF
Arrivée à mon siège à l’arrière de l’appareil qui va effectivement être très vide : il n’y a guère plus qu’un PAX par rang dans les cinq-six derniers rangs

Largeur standard et plutôt confortable entre accoudoirs

Et très confortable distance du bord de l’assise au dos du siège

Le dossier s’incline de 14°, ce qui est énorme. Mieux vaut qu’il n’y ait personne derrière !

Fin de l’embarquement

Pictogramme signalant l’accès wifi (payant pour les PAX de base)

Les sièges sont équipés de deux prises USB, de types C et A, respectivement

Elles seront alimentées une fois atteinte l’altitude de croisière

Un A319ceo Iberia en livrée Oneworld

En vol
Décollage

Mme a eu des conditions d'éclairement autrement plus favorables la veille !

La prestation : un petit sandwich au jambon et une boisson (un café et un verre d’eau pour moi)

Autopsie de ce petit pain brioché fendu décongelé, lequel constitue 66,2% du sandwich, fait avec de la farine de blé, des œufs entiers frais, d’huile de colza, du sucre, du levain (eau, farines de blé, de seigle et blé malté), de la levure, de l’arôme naturel (contenant de l’alcool), de l’émulsifiant (mono et diglycérides d’acides gras, du sel et de l’extrait d’acérola), du jambon cuit supérieur pour 22,1% (jambon de porc d’origine française, du sel, des arômes naturels, du bouillon constitué de jus concentré de blette, de carotte et d’acérola, des ferments), du beurre (dont on rappelle qu’il contient de l’eau, du beurre (*), de l’amidon modifié, de l’amidon de pomme de terre, des ferments lactiques (issu de lait, bien sûr !), 0,4% de sel, de l’émulsifiant E471, de l’épaississant E466, du sorbate de potassium comme conservateur, du bêtacarotène comme colorant et encore un peu d’arôme naturel.
Et avec un peu de chance, il pourrait y avoir des traces de soja, de sésame, de poisson, de moutarde, de fruits à coques, de sulfites et de céleri manipulés dans cet atelier.
(*) le beurre est fait d’eau et de beurre ? Par récursivité, ce n’est donc que de l’eau !

Ce n’est pas avec un jambon-beurre maison que vous auriez toutes ces bonnes choses en 68 grammes, et environ dix centimètres de long !
(A noter que sur son vol, les PNC sont repassés pour proposer les sandwiches restant en stock.)

Deux autres contributions de Mme à ce récit (avec un solide traitement d'image pour renforcer le contraste) : le lac Majeur

Le lac d'Orta

Revenons à ce vol : la cabine en croisière

Le winglet éclairé dans la descente

Descente et arrivée à CDG
Les projecteurs rotatifs au sommet de la tour Eiffel aident à la repérer en fin de descente

Posé à 22h18, beaucoup plus doux que cette photo pourrait laisser l’imaginer

Bonne nouvelle : l’avion arrive au contact. Dernier aperçu du nez de F-GZUV

Au contact en face, F-GZTP, un 737-700 ASL Airlines volant probablement en ACMI pour Air France

Traversée de la salle de livraison des bagages, quasiment déserte comme d’habitude à cette heure-là

Et arrivée à la station de taxi où l’attente est nulle

Merci de m’avoir lu !
Bonus : la Salle des cartes géographiques du Palazzo Vecchio
Je vous propose un bonus incontournable pour réviser votre partiel d'histoire-géographique du trimestre











