Avis du vol entre Paris et Madrid en classe Economique avec Air Europa

Bonjour à tous

Encore un FR pour Madrid, je sais, mais vu que Air Europa et Orly 1 ne sont pas tant reportés que ça sur le site, il sera peut-être utile pour certains. Le retour ne sera pas traité car il n'y avait rien de spécial à montrer depuis mon précédent FR, si ce n'est la nouvelle offre au salon suite à un changement de prestataire.
Je vous retrouve donc au comptoir d'enregistrement désert pour faire imprimer ma carte d'embarquement. Ma famille a déjà enregistré les bagages pendant que je garais la voiture non loin.

Le PIF est juste à côté le long du mur, avec l'accès coupe-file désormais de l'autre côté de l'entrée pour les passagers standards.

Il n'y a pas tant de monde, mais c'est un peu lent. Hélas, ADP ne propose jamais d'accès prioritaire totalement à part (sauf à CDG 2F à ma connaissance) et les "accès N°1" débouchent systématiquement sur les files standard, ce qui rend le passage de la sûreté moins rapide logiquement.

Il faut ensuite tourner à gauche et se rendre au rez-de-chaussée où se trouvent le salon ainsi que des portes d'embarquement pour des avions garés au large.
L'enregistrement est un peu laborieux car il n'y a personne à l'entrée. L'accueil sera aimable comme d'habitude néanmoins. Hélas, le petit salon est plein comme un œuf. Mon fils et mon épouse iront chacun s'asseoir séparément sur les deux derniers sièges libres, et je devrai attendre debout une quinzaine de minutes, une première pour moi ! Pendant ce temps, des passagers continuent d'être acceptés dans le salon, ce qui ne me semble pas être très malin, mais il faut bien faire du chiffre.

Heureusement, le salon se vide au bout d'une quinzaine de minutes grâce (je pense) au lancement de l’embarquement du vol IB pour Madrid. Il restera très calme jusqu'à notre départ. Nous nous installons enfin ensemble dans ce joli espace, et je commence par un café. 

J'en profite pour regarder où en est notre avion, et c'est la deuxième déception en trente minutes : il est à peine en train de décoller de Madrid alors qu'il devrait être en courte finale à Orly ! Notez au passage que FR24 confond comme de nombreux passagers l'heure de départ du point de stationnement avec l'heure de décollage.

Je reçois dans la foulée un email de UX pour m'informer du retard, du nouvel horaire (bien trop optimiste) de départ accompagné d'un PDF expliquant les droits du passager. C'est à mettre au crédit de UX, car je n'ai jamais lu ou entendu de telles informations de la part d'AF dans un tel cas de figure. Le dîner avec la belle famille madrilène est d'ores et déjà compromis. Je me console avec du bon crémant de mon Alsace natale. 

Comme je le disais, le salon est désormais très calme, donc j'en profite pour vous montrer le buffet, qui sera constamment réapprovisionné durant notre passage.

Mon pré dîner avant d'embarquer, je terminerai à bord avec quelques souvenirs du salon. C'est un peu froid mais bon.

Notre avion arrive enfin au poste P41, qu'ADP semble habituellement attribuer à UX pour ses vols vers Madrid. C'est pratique car la porte d'embarquement se trouve juste au-dessus.

Juste à l'extérieur du salon, nous tombons sur Laurent Wauquiez qui attend son vol pour Le Puy-en-Velay, et qui n'a manifestement pas de Priority Pass ou autre pour accéder au salon.

L'énorme avantage d'Air Europa par rapport à Transavia est bien sûr d'être membre SkyTeam, et donc outre les bagages et le salon grâce à nos statuts Flying Blue, nous embarquons assez rapidement via la file SkyPriority. C'est ainsi EC-MKL, livré neuf à la compagnie il y a 9 ans qui va enfin nous amener à Madrid. La flotte est uniquement composée de Boeing (737 et 787) depuis le départ des e-jet il y a deux ans environ. Cela dit, Air Europa vient d'annoncer une commande important d'A350 au salon de Dubaï, donc un gros changement à venir manifestement.

Ironie du sort, j'aperçois depuis ma place le prochain et dernier service du jour vers Madrid opéré par UX, qui semble être à l'heure, lui !

Le pas est agréable tout comme le siège.

Nous repoussons enfin avec 1h40 de retard, et décollons dans la foulée depuis la piste 24 qui touche quasiment Orly 1. Aucune explication ne sera donnée, si ce n'est l'excuse ridicule et trop courante de "l'arrivée tardive de l'avion".

Dommage, à un jour près je rate la Tour Eiffel éclairée en bleu blanc rouge.

Nous devons maintenir le niveau de vol 90 (9000 pieds par rapport au calage altimétrique standard de 1013 hPa) pour croiser cette arrivée pour Orly stable au FL110 que l'on aperçoit juste au-dessus de la winglet . La pratique locale est en effet de séparer verticalement les départs et arrivées d'Orly de 2000ft et non des 1000ft habituels car, surtout du temps des navettes, ces avions légers montaient fortement et généraient parfois des résolutions TCAS intempestives.

La cabine est laissée dans l'obscurité pendant encore assez longtemps. Je trouve l'éclairage Sky Interior des 737 très réussi.

Notre voisin profite de sa rangée libre pour se mettre à l'aise comme on le fait plus couramment dans un long-courrier.

Le menu, duquel nous ne commanderons rien.

Certains 737 de la flotte sont équipés de moniteurs au plafond. J'aime bien, surtout que depuis peu ce sont des images du monde qui passent et parfois la géovision. Au programme ce soir, l'Argentine.

C'est très principalement couvert dehors, mais je parviens à observer les environs de Dax.

Environ 50 minutes plus tard nous sommes en courte finale pour la piste 18L et les Cuatro Torres de la Castellana sont en vue.

Le roulage pour un vol Paris <-> T2 est comme d'habitude long à Madrid, ce qui me permet de remarquer au T4 ce surprenant vol en ACMI probablement. Il y a longtemps, AF avait fait de même au départ de CDG toujours pour Etihad.

Nous nous garons enfin, et les bagages du vol suivant pour Las Palmas attendent déjà l'avion. Ayant reconnu un steward d'un précédent vol, j'ai un peu discuté dans le galley avec lui et sa collègue pendant le vol. Ils sont basés à Grande Canarie et enchaînent donc avec un vol vers leur base, où ils arriveront vers minuit vu le retard pris.

Nous débarquons parmi les passagers pour Las Palmas déjà agglutinés à la porte.

L'écran ne sait plus trop où il en est (il a aussi indiqué Malpensa), mais nous sommes au bon endroit, et les bagages seront rapidement livrés  avec un relatif respect (ou bien coup de chance plutôt) de la livraison SkyPriority.