Bonjour à tous,
C’est un plaisir de vous retrouver pour cette nouvelle série qui me fera traverser quatre pays sur deux continents !
En début d’année, d’importants changements professionnels m’ont offert du temps libre (forcé), une occasion rêvée pour improviser un routing mêlant découvertes avgeek et escapades touristiques. L’idée générale : ajouter de nouvelles compagnies à mon log, tester des combinaisons avion/compagnie inédites, pouvoir s'allonger sur les longs-courriers, et visiter enfin quelques destinations qui traînaient depuis longtemps sur ma to-do list.
Le routing commence à Orly avec Azul, la compagnie brésilienne plutôt bien notée sur le site et qui m’attirait depuis l’ouverture de sa ligne vers Paris. Selon les jours, elle y déploie un mix d’A330-200 et d’A330-900neo ; coup de chance, c’est bien un neo le jour qui m’intéresse. À noter d’ailleurs que cette liaison, autrefois annualisée, semble devenue saisonnière : elle n'est pas opérée cet hiver mais devrait revenir en avril prochain (d’après plusieurs articles, même si je ne la trouve pas sur leur site). Le choix de São Paulo Viracopos est aussi lié à la présence d’un ancien contributeur du site, airberlin, qui venait justement d’y emménager : une bonne occasion d’aller le saluer.
Pour la suite, je pensais initialement me rendre à Salvador de Bahia, mais l’annulation d’un vol ce jour-là m’a contraint à revoir mes plans. Je me rabats donc sur Brasilia, attiré par l'architecture… et surtout par le fait que le vol est opéré en Embraer E2, un avion que je n’avais encore jamais pris.
Ensuite, il faut rejoindre São Paulo GRU. J’opte pour GOL, qui devait initialement opérer le vol en 737 MAX 8 (nouveau combo pour moi), mais ce sera finalement un plus classique 737-800.
La suite devient plus exotique, avec une rare traversée de l’Atlantique Sud (ça fera bien sur ma carte) grâce à South African Airways, une compagnie mythique que j’ai toujours voulu tester… même si elle n’est aujourd’hui plus que l’ombre d’elle-même en raison de ses difficultés financières. Son réseau long-courrier est réduit à deux routes : GRU vers l’ouest (A330) et PER vers l’est (A340).
Je ne m’arrête pas à Johannesburg : je poursuis jusqu’à Victoria Falls (VFA). Après avoir visité les chutes du Niagara et d’Iguaçu, il me fallait compléter la trilogie et SAA propose justement un vol quotidien en A320. Pour le retour vers JNB, j’aurais aimé tester Airlink, mais ce n’était pas possible cette fois-ci : ce sera donc à nouveau SAA. Je décide cependant de rester à Johannesburg pour visiter l’un des musées avgeek les plus incroyables au monde : le South African Airways Museum Society, à Germiston.
Ne reste alors qu’à rentrer. Les options sont nombreuses depuis JNB pour rejoindre l’Europe, mais j’opte finalement pour British Airways, que j’avais envie de reprendre. La compagnie opère deux vols quotidiens : un en A380 et l’autre en Boeing 777-300ER. Ayant déjà pris leur A380, et la Club Suite n’y étant pas disponible, je choisis sans hésiter le Triple 7, bruyant mais plus confortable, et qui me permet d’ajouter un nouveau combo à mon palmarès. Le voyage se termine par un post-acheminement purement utilitaire en A320, sans nouveauté cette fois pour mon log !
Au final, ce routing de huit vols offre un mélange très varié de compagnies et d’appareils tout en gardant quelques intérêt touristique tout au long du voyage.
Enchainement de vols
- 1AD8701 - Business - Paris → Campinas - Airbus A330-900neo
- 2AD4745 - Economy - Campinas → Brasilia - Embraer E195-E2
- 3G31401 - Economy - Brasilia → Sao Paulo - Boeing 737-800
- 4SA223 - Business - Sao Paulo → Johannesburg - Airbus A330-300
- 5SA040 - Business - Johannesburg → Victoria Falls - Airbus A320
- 6SA041 - Economy - Victoria Falls → Johannesburg - Airbus A330-300
- 7BA054 - Business - Johannesburg → London - Boeing 777-300ER
- 8BA306 - Business - London → Paris - Airbus A320
Enregistrement
J’arrive tranquillement à l’enregistrement environ 1h30 avant le départ, et surprise : Azul applique une HLE à 90 minutes, et non 60. J’ai failli ne pas pouvoir m’enregistrer… d’ailleurs, les comptoirs sont sur le point de fermer.


Passage rapide du PIF et de la PAF avant de m'empresser d'aller découvrir notre bel oiseau du jour.

PR-ANW est l'un des cinq Airbus A330neo de la compagnie, il a été livré en novembre 2020.


Embarquement

Passerelle aveugle à Orly 3, c'est dommage pour un terminal récent.

La configuration des Airbus A330-900 d'Azul est identique à TAP Air Portugal avec 34 sièges Business entre les portes 1 et 2 suivi par 264 siège Economy.

Plan cabine par ©Aerolopa
à bord
Configuration staggered garantissant un accès direct au couloir pour tous.

Il s'agit du siège Recaro CL6710.

J’occuperai dans un premier temps le siège 9A, qui, bien que côté hublot, n’est pas idéal : il manque un hublot et il est proche des nuisances du galley. Je changerai donc après le décollage pour le 8C.
L'armement comprend une couverture et oreiller sous blister.

Une bonne première impression pour le verre d'accueil, du vrai champagne accompagné d'un mélange de noix salé.

L'écran qui est un peu proche du fait de la configuration assez dense.

La boite à pieds.

La patère

L'accoudoir latéral renferme un rangement fermé.

Les commandes du siège

Le rangement au niveau de la console accueille le casque audio, la trousse de confort et les consignes de sécurité.

La trousse n'est pas d'une grande qualité mais le contenu est plutôt complet avec notamment une étiquette bagage.

Les produits cosmétiques sont de la marque neerlandaise Rituals.

La safety card, que je n'ai pas emporté ;)


Nous sommes fin prêt au départ, j'aime bien le moodlighting legerement bleuté.

Cette météo donne vraiment envie de partir !

Décollage depuis la piste 24.

En vol
L'airshow est complet, cela reste le programme le plus important pour moi.

On se traine en A330, plus de onze heures de vol !


Le service débute à proximité de Nantes.

et on commence par un oshibori.

déjeuner
Découvrons le menu du jour.

Débutons par la carte des vins et boissons avec étrangement que des vins européens.

Par contre c'est la catastrophe pour le reste, la pompeuse appélation "Open Bar" pour n'avoir qu'un whiskey et une bière…

Au niveau solide, le choix semble se porter uniquement sur les plats chauds.

Le service se fait au trolley, et je comprends rapidement qu’il n’y aura pas de service apéritif. On commence directement par les boissons qui accompagneront le repas. Je voulais reprendre du champagne, mais il n’y en a plus ; je me rabats donc sur un vin blanc.

Encore un raccourci sur le service : l’entrée et le plat sont servis ensemble, sur un plateau. On a davantage l’impression d’être en premium eco qu’en business.

Beurre et vinaigrette

Les couverts en inox

Salad
Mesclun mix, beetroot, cucumber, carrots and cherry tomatoes

Bof, une simple salade…
Main course
Chicken fillet with truffled portobello cream accompanied by root vegetable mix, basmati rice, and asparagus tips.

Pas mauvais mais c'est faible en quantité.
Desserts
Selection of cheeses

Bon mais c'est toujours aussi peu généreux.
Vanilla ice cream with traditional toppings.

C’est basique, mais une glace à la vanille, ça passe toujours.
Je commande un café pour conclure ce repas, il n'y a pas de machine à espresso bien sûr.

Le service se termine avec la distribution d'une bouteille d'eau.

Au final, un déjeuner assez deçevant et pas au standard d'une business long-courrier.
Repos

Passage du siège en full flat pour regarder un film confortablement.

Il n'y a pas de surmatelas mais j'appréice le large oreiller.


Le winglet est superbe…

…tout comme notre Rolls Royce trent 7000

J'ouvre discretement mon hublot pour découvrir le Cap Vert!


L'île de Santiago où se situe Praia, la capitale.

Personne ne profite du spectacle extérieur, ce qui est bien dommage…


IFE et WIFI
Télécommande et casque audio antibruit classiques.

L'écran d'accueil du système de divertissements d'Azul.

Le français n'est pas dans la liste des langues disponibles.

Les différentes catégories de films proposées, mais étrangement, il n’y a pas de section « new releases ».

Et les films sont peu récents ni très nombreux.

C'est un peu mieux au niveau des séries, j'aime bien Lucifer :)

La section pour les gamins.

Les jeux

Et quelques titres de musiques.

Globablement, l'offre de l'IFE est bien faible, on n'est pas loin du service minimum.
Mais saluons que Messenger par WiFi est gratuit et fonctionne bien.

Snack
Un passage avec des snacks est effectué… exactement les mêmes que ceux servis en éco sur les vols domestiques.
Je commande un Jack & Coke.

Rien de particulier dans les toilettes, amusant les produits l"Occitane … au Brésil", je ne connaissais pas.

Le fameux passage du "pot au noir"…


J’ai faim… heureusement, l’heure du second service est enfin arrivée !

Nouvel oshibori

Collation
C'est un choix unique et ça ne semble pas bien copieux…

Le tout sur un plateau.

Snack
Crepe with bechamel and bacon garnish and bechamel cheese topping.

Pas mauvais mais on n'est pas dans de la gastronomie.
Fresh fruits

Des fruits quoi !
Je commande un thé en guise de conclusion.

La cabine est préparée pour l'arrivée.

La météo n'est pas vraiment meilleure qu'à Paris :(


Approche et arrivée
Approche pour la piste 15.



Beaucoup de condensation, rendant la prise de vue impossible par le hublot.


L'avantage de VCP : passage rapide des formalités d'arrivée car il y a peu de vol internationaux.

Je commande un Uber qui me déposera directement à l'hôtel dans le centre de Campinas.
Merci pour ce FR et ce test Azul.
Le coup de la HLE a 90 min aurait pu être fatal.
J avoue que quand j ai lu qu’il y avait plus de champagne au bout de même pas 2h de vol, je me suis dis que la sortie de piste n était pas loin 😋
Le catering est en effet un peu léger. Surtout quand on prend en compte la longueur du vol.
A force, on va en voir de plus en plus de gens avec des Tupperware dans les salons 🤣
IFE un peu juste également, ça peut peser sur la longueur.
Le dernier juge est donc peut être le prix : comment se positionnent ils face à la concurrence ?
À bientôt pour la suite du routing
Merci Jeff pour ton commentaire.
En terme de prix, les tarifs ne sont pas spécialement compétitif je trouve.
A+
Hello Flavien et merci pour ce récit très intéressant et très peu reporté sur notre site, d’ailleurs le programme complet est aussi très alléchant. Autant il y a clairement des failles dans le soft product autant la cabine est pas mal il faut voir le pricing associé car pour dormir ou bosser ça semble pas mal.
Sinon comme toujours photos parfaites et texte très agréable à lire merci !
Bon vols.
Merci Hugo pour ton commentaire et ta fidélité, oui la cabine passe mais elle reste dense pour du 330.
Merci Flavien pour ce récit
C'est décevant pour le catering et même l'IFE
La cabine est plus que bien
Le produit business pas au rendez vous mais l'essayer c'est déjà ça
Hate de voir la suite du routing
Merci.
Oui, j'étais très content de pouvoir tester ce produit qui me faisait de l'oeil depuis plusieurs années. Ce n'est pas génial dans l'ensemble, ça fait tout juste le job on va dire.
Merci pour le partage,
Finalement c'est un vol passable pour le service mais la cabine est confortable, j'espère que le prix de la classe affaires était attrayant.
Je ne vois pas de passage au salon, c'est parce qu'il n'y en a pas ou parce qu'il ne restait plus de temps pour y aller ?
Bonne continuation,
Merci pour ton commentaire.
Pas de passage au salon de mon côté, mais Azul semble utiliser le salon Air France d'Orly 3 qui est d'un bon niveau.
J’ai l’impression qu’Azul a baissé un peu de niveau depuis le début de ses opérations long-courrier.
Le catering et l’IFE sont au final assez décevants.
Merci pour ce FR
Salut Moritz,
C'est possible, la compagnie fait des efforts au lancement puis au fil des années, des coupes budgetaires se font.
Pas un expert de la région, mais j'ai l'impression que LATAM a un positionnement plus Premium en LC, tant en hard (surtout avec les nouvelles cabines) que soft.
Au final, le produit est fait pour les brésiliens, donc les attentes sont probablement moins hautes.
[Edité par Leadership le 06/12/2025 12:37:53]