Bonjour à tous,
J’ai le plaisir de vous retrouver pour une nouvelle série de vols datant de l’été dernier. Je sais, je ne donne pas vraiment l’exemple en matière de rapidité de rédaction !
L’objectif principal de ce voyage était de tester (à l’époque) la première ligne de Turkish Airlines vers l’Australie. Ces vols ont déjà fait l’objet de publications sur Flight-Report. Profitant de quelques jours de congés, j’ai décidé de profiter un peu sur place afin de découvrir certains incontournables de l’Australie, d’autant plus qu’il s’agissait de mon premier voyage down under.
Mon programme a malheureusement dû être raccourci à cause d’une correspondance manquée à Istanbul, qui m’a fait arriver à Melbourne avec 48 heures de retard. Qu’importe, il a fallu accélérer le rythme des visites.
Côté vols intérieurs, j’avais de la flexibilité (Qantas, Virgin Australia et Jetstar) et j’ai finalement choisi Virgin Australia pour m’envoler dès le lendemain vers Uluru (AYQ). Une nuit sur place, puis direction l’incontournable Sydney pour deux nuits. Là, j’avais le choix entre Qantas et Jetstar, mais j’ai privilégié la première option, le vol partant plus tôt et cela m’évitait aussi de voler sur une compagnie low-cost :). Pour le retour à Melbourne, j’ai de nouveau opté pour Virgin Australia, cette fois en classe Affaires, afin de comparer leur produit avec celui de Qantas.
Le retour en France ne s’est pas fait directement : j’ai prévu un stopover à Istanbul pour passer une semaine de vacances dans l’ouest de la Turquie. J’ai ajouté un petit vol intérieur vers Denizli afin de retrouver ma famille arrivée quelques jours plus tôt, puis nous avons poursuivi en road trip avant de revenir à IST.
Fidèle à sa réputation, Turkish Airlines m’a réservé quelques changements d’appareil : l’A319 prévu sur le vol IST–DNZ a été remplacé par un 737 MAX 8 Ajet (livrée AnadoluJet), et l’Airbus A350-900 prévu sur IST–CDG s’est transformé en Boeing 777-300ER.
Ce qui donne au final un routing de 8 vols :
Enchainement de vols
- 1
- 2
- 3
- 4
- 5
- 6
- 7
- 8TK1827 - Affaires - Istanbul → Paris - Boeing 777-300ER
Il est temps de terminer enfin cette série !
Je vous retrouve donc à l’aéroport d’Istanbul pour ce dernier segment.
Après avoir rendu la voiture de location, direction le terminal, qui impose un premier filtre de sécurité pour pouvoir accéder à l’enregistrement.

Je n’ai pas de bagage à enregistrer, comme à mon habitude, donc direction le PIF, où certains postes disposent désormais de nouvelles machines permettant de ne rien sortir : un vrai gain de temps.
Turkish Airlines Business Lounge
Je ne vais pas revenir sur ce salon, que j’ai déjà eu l’occasion de présenter ici et qui est largement documenté sur FR. Voici donc un focus sur l’offre de nourriture :
Le bar à salades.



L’une des options chaudes, cuisinée (plus ou moins) à la minute.


Les pides, qui ont toujours un énorme succès, les gens se jettent littéralement dessus quand une fournée sort du four !


Les bretzels turcs et le fameux beurre de Trabzon.

On termine par les desserts, variés, mais toujours les mêmes.


Et l’offre de café, qu’il est possible de demander à emporter dans un gobelet.

Le FIDS avec le réseau tentaculaire de TK et avec une porte A4B pour mon vol vers Paris, j'ai hérité de la plus longue distance possible…

C'est parti pour ce trek.


Une descente au rez-de-chaussé, ça sent le paxbus !

Boeing 737 MAX 8 Turkish Airlines


Embarquement
L'embarquement semble se terminer.

Il y a bien une file prioritaire mais c'était de mémoire un bus commun, donc cela perd beaucoup de son intérêt.


Mais l’avantage d’un trajet en bus, c’est de pouvoir voir les avions de près.
Quelque chose me dit que cet Airbus A321neo dispose d’une motorisation Pratt & Whitney…


Un duo d'Airbus A330 Turkish Airlines.

Boeing 777-200LR Ethiopian

Boeing 777-300ER Turkish Airlines

On arrive au pied de notre bestiau : le paxbus se gare à mi-chemin entre les portes avant et arrière, sans réelles indications pour les pax.
Notez qu’un tel embarquement est très propice aux photos et aux selfies : pas besoin d’être avgeek pour s’émerveiller d’une telle merveille !


J’attends que tout le monde embarque pour prendre une photo sans personne.

TC-JJO est un triple sept de 13 ans d'age à l'époque du vol.

Un frère jumeau.

Il est configuré avec 49 sièges en Business répartie en deux cabines dont voici la seconde.

Une configuration en 7 de front, qui n’est plus trop compétitive, mais qui offre de vrais sièges full flat et la facilité de pouvoir enjamber son voisin grâce à l’absence de boîte à pieds.


J'occuperais le siège 5A.

L'armement se limite à un coussin.

L'embarquement se termine et on est bien loin d'être plein, je crois que nous ne serons que 3 dans cette seconde cabine et personne sur ma rangée.

L'ottoman du premier rang.

La tablette cocktail et les commandes du siège.

La cloison amovible pour gagner un peu plus en intimité avec son voisin.

La télécommande de l'IFE qui affiche le texte à l'envers lorsqu'elle est rangée.

L'écran justement, il est en face et fixe.

Le protocole d'accueil se met en place, soft par défaut et champagne à la demande, je prends un de chaque (car le jus d'orange est excellent chez TK).

Suivi par la distribution d'un casque audio (bien moins qualitatif que les LC).

Notre voisin de droite : un Boeing 777-200LR de Turkmenistan, une compagnie d’un pays assez confidentiel, mais dont nous avons eu plusieurs récits de qualité récemment.


On repousse.

Mise en route.

Airbus A319 Ural Airlines, du fait des sanctions, IST est vraiment devenue la porte d'entrée vers la Russie.

Airbus A321neo Turkish Airlines, celui-ci à la chance de ne pas être groundé.


En vol
Décollage plein nord vers la mer noire


L'airshow est plutôt basique.


Le service en vol débute par la distribution d'un petit oshibori chaud.

Puis du menu.

Entrée et dessert unique, le choix et uniquement sur les 3 plats chauds.


Les boissons, je trouve dommage que la marque de champagne ne soit pas spécifiée contrairement aux autres vins.

Déjeuner
Le plateau est très bien présenté.
Chez la compagnie tricolore, il faudrait enlever l’entrée (coupelle noire), et ce serait tout ce que vous obtiendriez pour ce vol de 3 heures…

Avec les couverts dépliés.

Medley of smoked salmon and prawn
Celeriac salad

Un choix consensuel, mais qui plaît toujours.
"Köpoğlu"
Turkish style fried aubergines with slow roasted tomato sauce and "suzme" yoghurt.

Bon
Grilled lemon rosemary chicken
black olives, cherry tomatoes, leaf spinach, parmesan and fried potatoes

Très bon et pas sec (toujours risqué le poulet en avion).
Le service du vin n'est pas très proactif chez TK mais j'arrive à me obtenir du vin rouge pour accompagné le fromage, il est proposé en petite bouteille en MC.
Selection of cheese

Moyen, mais avec du pain ça passe.
Homemade eclairs
Vanilla cream and chocolate sauce

Plutot bon et c'est parfait avec un café et avec une repasse de champagne.
Curiosité du service chez Turkish Airlines, le service se termine avec la distribution d'un sachet de noix, ça serait tellement plus logique de faire un apéritif et de l'offrir à ce moment là.

Du fait de notre faible remplissage, le service à été efficient et se termine entre Budapest et Vienne, comme quoi, il y a largement le temps…


Un petit tour aux toilettes, qui sont immenses.


On y retrouve les mêmes amenities qu'en LC avec ces produit Molton Brown.

Difficile de se lasser de cette vue.



Petite balade digestive.
La première cabine Business.

La seconde.


Et enfin l'Economy qui dispose d'une confortable configuration en 3-3-3, c'est devenu une rareté sur Boeing 777.

Repos
Il est évidement possible de profiter du full flat, des couvertures sont disponibles dans les coffres.


Je commande une dernière coupe pour célébrer la fin de ses vacances, le verre m'est apporté avec un nouveau sachet de noix.

Approche et arrivée
Approche pour la piste 09L.



puis traversée de la 09R/27L.


Notre trajet du jour.


Le roulage est assez court vers le Terminal 1.

Des confrères asiatiques.

Et même un cousin albino avec cet Airbus A321 AnadoluJet.

Notre voisin est ce Boeing 787-9 ANA avec une livrée spéciale "SAF".


J’apprécie la fermeture des rideaux entre les cabines lors du débarquement, même si cela fait tiquer certaines compagnies sur l’aspect sécuritaire.


Et on termine avec deux dernières vues sur notre avion.


Le vol en lui même vraiment pas mal du tout, le taux de remplissage était vraiment faible et puis ça rend le vol agréable :)
Merci pour le partage & à bientôt !
Merci pour ton commentaire ;)
Merci Flavien pour ton report.
Le salon fait toujours bonne figure.
En effet, c'est la grande affluence dès qu'un stand est ouvert
Un vrai sportif, je ne t'imaginais pas ainsi.
Telle une montée des marches à Cannes !
A bord c'est peu rempli, en tt cas pour ce vol vers CDG (le retour l'était possiblement +).
Bon repas, belle cabine sur gros porteur sur ce court trajet. Il suffit de le savoir pour avoir un verre à boire.
A bientôt.
Salut Benoît, notre nouvel expert de TK!
En effet, remplissage vraiment faible mais le vol devait probablement être plein au départ de CDG car c'était le début des vacances d'été.
A+