C'est parti pour le retour après un WE nordique agréable doublé de la surprise de la neige pile le matin direction OSL.
Avant de rentrer dans le vif du sujet, revoyons le simple routing.
Enchainement de vols
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- 2OSL-CDG - Du retard certes mais on est bien en route !
PETIT STRESS FACON AIRBUS
Vendredi soir (28/11), après notre arrivée, le téléphone crépite.
Airbus a cloué au sol potentiellement des milliers d'A320 pour une sombre histoire de sensibilité matérielle/logicielle aux radiations solaires.
Si je ne suis pas allé plus loin que ça dans la compréhension du problème technique, c'est que le vendredi soir, c'est le flou total et justes quelques annulations observées.
J'ai une petite crainte qui naît au moment du coucher car lundi matin, nous sommes attendus au poste, et me concernant, j'ai un autre vol à prendre.
Finalement, nous avons fait le choix du "trust the process" et une fois l'infos Airbus digérée par les compagnies, et AF en particulier nous concernant, les mises à jour ont été diligentes et normalement, le dimanche tout va bien.
Néanmoins, nous aurons tout de même 3 surprises :
- la neige,
- une histoire de téléphone,
- et du retard.
DIRECTION OSL
Le matin, au fin fond de la campagne norvégienne où nous profitions du grand air, nous sommes réveillés en plein esprit de Noël avec une neige suffisamment abondante pour blanchir tout le paysage (voir bonus).
Une telle surprise en région parisienne serait synonyme de boucherie sur les routes et en étant à un heure de route d'OSL, pas sûr que l'esprit de Noël dure toute la journée.
Nos hôtes sont toutefois plus que rassurant : la neige, on connait ici, d'ailleurs tout le monde l'attendait.
En théorie, zéro impact pour la circulation.
Ce sera bien le cas, mais une heure de route dans ces conditions n'est pas des plus communs pour nous.

Chemin faisant, je récupère l'identité de notre avion, lequel vole bien aujourd’hui (et c'est le principal compte tenu des annonces du vendredi soir) mais accuse un retard certain. Et ce, depuis sont premier vol du matin ex TUN. Pour le moment, il se traîne une valise de 2h de retard.

En attendant, nous, nous arrivons un poil trop en avance pour le nouvel horaire qui se profile mais soulagé d'avoir pris cette avance compte tenu des conditions de circulation.

L'instant est moins féerique qu'au départ car à Oslo, la neige est devenue pluie et ça commence sévère à bouillasser.

Pas de kiss and fly interminable, nous voilà directement dans le hall.
Ayant goûté le plaisir d'avoir les mains libres à l'aller, nous partons enregister les bagages.
Il nous faut repasser de nouveau bien que les bouteilles aient été livrées car la taille de la valise l'impose.

Nous trouvons facilement la direction des comptoirs.
Devant nous, une seule pax, mais celle-ci semble engluée dans un problème au point que l'agente du comptoir SAS sur la gauche nous fera signe in fine pour nous prendre en charge.
La solidarité skyteam est déjà en place.
Par contre, petit incompréhension au moment où je lui demande de mettre les 2 bagages à mon nom (pour qu'ils soit SP).
Finalement, une valise à mon nom et l'autre à celui de copax junior. Espérons qu'à l'arrivée elle ne se sépare pas trop.

L'affaire sera réglée en moins de 10 min mais ne restera pas dans les annales comme l'opération la plus fluide.
Au passage, la pax à problèmes est toujours au guichet SP…

Direction le PIF. Le hall est des plus aéré.


Ayant apperçu une petite queue au PIF général, on s'engouffre dans la Fast Track qui est un poil plus loin.

AIRSIDE
Le passage du PIF est rapide, mais se conclue avec plusieurs confusions qui vont nourrir le "drame" sans qu'on s'en rende compte.
En effet, pendant que je photographie le FIDS après le PIF, Mme ne reçoit pas son sac.
Un temps, je comprends qu'un autre pax ait pu le prendre par mégarde et me lance dans le hall à la recherche du sac perdu.
De son côté, copax junior ne comprend pas pourquoi j'avance et fait une navette entre Mme et moi.
Au final, le sac de Mme est bien là, il a juste été retenu (sans pour autant faire l'objet d'une fouille complémentaire).
Sans le savoir, le drame vient d'être scéllé.
En effet, nous ne le savons pas encore mais le portable de copax junior (avec sa carte navigo) est resté dans un plateau…

La confusion se poursuit au niveau de cette porte qui est en face du PIF.
Doit on le prendre ou pas? Petite hésitation car à la maison (ie le 2F), vol europe et domestique sont allègrement mélangé.
La force de l'habitude … nous relisons donc le FIDS qui est au dessus de notre tête, et oui, il faut bien passer ces portes.

Nous entrons dans la galerie commerciale. N'ayant pas le stress du temps désormais, nous succomberons à la tentation des chocolats locaux.



Une fois les tablettes (et non les barrettes) chargées, nous partons en direction du salon.
Avant, je jette un oeil par la fenêtre et tente de trouver un bonnet pour remplacer un ex norvégien ayant subi la dur loi de l'erreur de lavage…

Tout cela ne fût pas bien concluant, donc montons vers le salon.
Nous avons 2 options désormais semble-t-il : l'OSL lounge et le SAS lounge.


Une rapide réflexion me conduit à privilégier le SAS lounge puisque désormais, c'est "la famille".


Au moment d'entrer, c'est après avoir scanné sont billet qu'on peut ajouter son invité en cliquant sur l'écran.

Le premier contact est plutôt bon.
L'ambiance est plutôt calme, peu de monde, et le buffet est engageant.
Nous pourrons nous installer au calme et se concocter un petit goûter.






Avant d’illustrer la sélection de ce buffet, zoomons sur cette machine à découper le fromage amusante.

Une fois posé, voici de quoi goûter / dîner.

Pendant que nous mangeons, j'informe mes copax de la bonne nouvelle notée auparavant : notre avion à bien décoller de Paris.

Notre retard est donc circonscrit à 1h a priori.
LE DRAME EN PLEINE LUMIERE
Il est 17h passées, et je continue de siroter tranquillement mon jus de pomme quand copax junior passe en mode panique.
Il n'a plus son téléphone. Dans l'agitation générale, on arrive rapidement à la conclusion qu'il l'a probablement oublié au PIF, il y a donc plus d'une heure… Branle-bas de combat!
J'explique mon souci à l'agente du salon qui me conseille de retourner fissa au PIF.
Mais vous vous souvenez des "portes internationales", c'était du sens unique.
Je file donc sans grande conviction vers celles ci. En y arrivant, coup de bol, une agente fort sympathique, comprends très vite mon problème et m’emmène prestement à contre sens pour sonder les différents postes de PIF (je me souviens de la zone mais pas du tapis en particulier).
Les deux premiers seront négatifs mais au 3e, ils ont bien un précieux !
Il me sera demandé la marque avant de me le présenter ainsi que de taper le code pin sous leurs yeux pour définitivement me le remettre.
Aussi simple que cela. Si je suis soulagé, j'imagine copax junior quand je remonterai.
Apres avoir remercié tout le monde, l'agente de la porte me glissera que j'ai bien eu de la chance de m'en rendre compte avant d'être parti car après, le téléphone serait entré dans le circuit des objets trouvé et là, on ne sait jamais la taille de l'aventure qui démarre.
EMBARQUEMENT ET CABINE
Après avoir remis son précieux à copax junior et l'avoir un peu sermonné sur son manque d'attention (même si à sa décharge, la petite confusion au PIF l'a probablement mis dans le sac), on retrouve notre sérénité, avant de lever le camps peu avant 18h pour rejoindre la porte.

Notre avion est bien là, en retard peu être mais j'espère bien mis à jour.

La porte attribué à notre avion est peu pratique.
Elle est en fait dans un cul de sac et qui plus est avec très peu d'espace.
L'attente nous séparant du début de l'embarquement sera plutôt pénible doublée de la cohue généré par les pax allant en E14.


18h pile, les chevaux sont lâchés.
Pour nous, c'est passerelle (pas plus mal vu la météo).

Instant porte et fuselage shot.


Nous voici à notre rangée avec des sièges somme toute plus dignes. L'alignement hublot est toujours défaillant mais la sélection du siège reste gratuite.

Une fois calé, revue rapide de l'environnement qui est conforme au standard.
A noter les coffres XL bien pratiques.





Une fois tout le monde installés, j'immortalise le passager surprise en J que je présume être un violoncelle (présomption fort légitime ayant pu voir précédemment l'étui complet).

à 18h15, on replie et les coffres sont fermés par les PNC puis les portes.
C'est parti pour les annonces :
- on aura droit au de icing
- pour les pax en correspondance, faudra être patient car le système recalcule les correspondances en vol et ils recevront si besoin leur reprotection (première fois que j'entends ça tient).
Pas sûr que cette annonce rassure tous les transit.
A 18h30, le push est achevé et le taxi démarre.
Ce sera un FR court côté photo en vol.

Direction la de icing area où nous avons été précédés par LH.

C'est en cours comme on dit. Il faudra 10 minutes.
Au passage, nous aurons droit à une nouvelle annonce indiquant que la procédure prévoit une mise en régime importante freins bloqués et de ne pas s'inquiéter.

Vu que la dite zone est en bout de piste, il n'y aura guère long entre la fin de l’aspersion et le décollage.
18h55, on a droit au "rev moteur" assez long puis lâcher un peu sec des freins.
L'intégralité de la piste est à nous et une minute plus tard, on vole.


19h00, la machine se met en marche. Lumière et usb arrivent.
19h13, début du service, on ne mégote pas.
Au développé, la tablette de Mme présentera les stigmates de vol précédent, efficacement retiré avec les lingettes pris en amont lors de l'embarquement.

Sur la droite, la sélection est identique à l'aller.

Le vol se poursuit ans encombre dans la nuit si ce n'est le wifi qui sera long à venir.
à 20h13, on nous annonce une arrivée à 21h00 et de fait, le début de descente dans quelques minutes.
20h34, on passe les 10000 pieds et nous nous posons 15 minutes plus tard.
Une fois de plus, les photos sont challenging.


C'est pourquoi on se retrouve tout pile à 21h00 pour le dernier virage.

Le débarquement sera rapide car en 5 minutes à peine nous sommes sortis.


Il en nous reste plus qu'à cheminer jusqu'au tapis 24 pour récupérer nos bagages qui seront livré dans le délai annoncé et sans drame pour la valise de copax junior arrivée peu après la grande.




Il est temps de renter et de vite se coucher car tout le monde attaque tôt le lendemain.




