Bienvenue à vous dans cette rotation vers le nord (sans visite au Père Noêl).
Winter is coming tout ça tout ça, mais surtout, à OSL, c'est une fête d'anniversaire qui nous attend sur place.
Naturellement, on en profite en famille pour un mini séjour mais qui ne peut pas être extensif car les vacances sont encore loin devant nous.
OSL ne nous est pas inconnu mais pour copax junior, ça doit être un peu flou car c'était il y a près de 10 ans…
Il a donc de la mémoire à rafraîchir voire à créer.
En dépit de l'absence de fait marquant à OSL (à ma connaissance), le prix des billets pour la destination pique un peu car nous sommes à un peu plus de 230 euros par tête. Une optimisation avec escale aurait pu apporter un soulagement mais nous sommes contraints côté horaire. Nous restons donc sur le routing le plus simple en terres connues et validons tout cela en juillet dernier.
Comme plusieurs de mes réservations 2025 avec AF, ce sera la farandole de message pour nous annoncer des changements de sièges et donc a priori, d'appareil.
Là, c'est normalement un A318 qui tient la corde sur la fin. Si cela passe après le rendez vous manqué de février 2025 avec le baby bus, j'aurai réussi à faire toute la famille A318/319/320/321 AF cette année. C'est probablement la dernière avec avec un tel score pour la famille A32X.
Enchainement de vols
- 1CDG-OSL - Au plus simple
- 2OSL-CDG - Economique - AF
CDG
Pour rejoindre CDG, en famille et bien que plutôt légers, nous partons en voiture.
L'objectif est notamment de soigner notre retour dimanche soir.
En attendant, peu avant de partir de la maison, je recevrai un message m'annonçant que notre vol à 20 minutes de retard prévu au décollage.
Rien d'alarmant.
En route, nous nous ferons copieusement arrosés par un ciel francilien des plus maussade.
Espérons que la situation sera meilleure à OSL.

En faisant surface, nous trouvons un hall des plus calme.

Direction le PIF Sky Priority, mais d'abord, passage par la case enregistrement de la valise.
Nous avons point de volume inconsidéré pour 3 jours mais plutôt prévu quelques bouteilles pour notre hôte en local imposant ainsi le passage par la case dépôt bagage.
En dépit des 3 bandits manchots en enfilade auquel je ne jetterai point un regard, je décide de me lancer au comptoir qui, par ailleurs, ne sont pas très courus vu le peu d'affluence.
Petit clin d’œil à eelv1996 au moment de passer le "contrôle" d'accès de cette zone que je fréquente peu car désormais converti au tout cabine autant que possible.

La démarche sera agréablement menée par l'agente qui s'occupera de nous.
Dans l'élan, nous en profiterons aussi pour nous séparer de la valise cabine de copax junior.

Nous aurons pris exactement 3 minutes pour cette opération, menée avec le sourire.
Après un chaleureux "bon voyage", direction le PIF pour de bon.

Au PIF, c'est le paradoxe car il y a plus d'agents en poste que l’ensemble des pax du moment, à savoir nous 3.

Moralité, en quelques minutes à peine, nous sommes airside.
Il est 12h30 soit que 10 minutes après être descendus de la voiture.

AIRSIDE ET SALON
Vu le peu de monde, je parie sur un salon peu fréquenté et un déjeuner de circonstance agréable.
Le temps de passer quelques sapins, et nous voilà à l'entrée du dit salon.



Une fois à l'intérieur, nous retrouvons également aux côté de l'escalier un sapin et le ciel tout gris pour une note colorée façon blanc de neige.
Au départ, je pensais tout de même devoir monter à l'étage mais en fait, l'espace restauration offre plusieurs places disponibles.
Autant en profiter.

Une fois les sacs posés, direction le lavage de mimine, l'occasion d'un second clin d'oeil cette fois-ci pour Jarvis qu m'à permis de découvrir l'envers du fort sobre décor qu'est cette porte.

En consultant le PIF, je note tout de même qu'il y a pas mal de vol sur le créneau mais pour autant, on ne joue pas des coudes.
Est-ce le début de l'érosion des pax éligibles pour cause de tarif trop copieux ou autre désamour?

Pour le moment, laissons derrière nous ces réflexions pour se concentrer sur le déjeuner.
Ce n'est pas souvent que nous avons l'occasion de déjeuner tous les 3 ensemble à la table d'AF.
Faisons le tour du buffet, plutôt bien achalandé.
Par contre, comme souvent, le plat de viande (ici le poulet) est dévalisé pour ce qui est de la viande mais pas de l'accompagnement… A croire que personne ne mange de légume…
Les pâtes ont eu un certain succès.








Pour rincer les gorges sèches, un champagne que je ne connais pas et un vin que je connais mieux.


Le choix est fait, à table !
Mme s'étonnera de mon long approvisionnement mais celui ci sert 2 objectifs : La photo en une fois et ensuite, plus besoin de bouger.
Ce déjeuner sera fameux.

Au point de le clôturer dignement.

Pendant qu'on devisait, j'ai quand même pris la température une dernière fois pour confirmer que notre avion sera bien un babybus.
Il n'est pas encore arrivé mais c'est bien lui ! Un des 3 derniers.

EMBARQUEMENT ET CABINE
Le temps file et s’étire.
A 13h45, nous levons le camp direction la porte en toute pointe de jetée.


Pas de surprise à la consultation des écrans, le retard était connu.

L'embarquement démarrera à 13h50.
Je note qu'un Utimate semble attendre séparé de nous.
Il sera effectivement "libéré" peu avant nous.
Sauf que, notre tour arrivé, on le retrouvera avec tout le monde bloqué par le ruban en passerelle.
L'attente restera brève cependant.

Mon probable dernier portrait d'A318 AF.

Instant porte et fuselage shot. On entre dans le vif du sujet.


Et pour vif, tout sera vif, y compris le séant avec nos bien aimées planches à repasser.
Compte tenu de la politique AF réclamant son obole pour placer copax junior à l'avant de la cabine, je continue ma lutte en nous dirigeant vers la première rangé&e encore gratuite, lutte probablement vaine à termes.
La preuve, maintenant AF facture, y compris au platinum, les sièges "suite" business du premier rang sur ses nouvelles cabines (200 euros !).

Ici, pas de dépenses façon Ryanair, ce siège hublot (pas très bien aligné), il est for free.
On pourrait regretter ces planches à repasser, mais pour paraphraser eelv1996, pour un dernier tour en A318, ça passe.

C'est parti pour une petite revue de l'environnement sans oublier la fiche sécurité.
Notre vénérable oiseau bénéficie de l'usb et du wifi.






Dehors, le temps reste maussade et pas des plus agréable pour l'équipe de piste.

14h12, l'embarquement est fini.
Dans la lutte générale pour caser les bagages cabines, on nous a remis nos petits sacs à dos au pied mais, en réponse à mes yeux de biche, le PNC de la zone retrouvera une place pour eux dans notre coffre avant de lancer.
A 14h15, les annonces : départ dans 10 min, 2 h de vol et météo similaire à OSL avec plus de vent et un "doux" 7 degrés.
Pendant ce temps, cela continue de charger dehors et je peux noter que les bagages SP sont chargés en dernier car je verrai passer nos deux valises.
12h22, fermeture de la porte de la soute et dans la foulée de la porte avant.
Le push intervient rapidement et notre taxi démarre à 14h28.
Les gouttes ne vont pas aider…

Nous prendrons la roue d'un Ajet pour atteindre la piste 27R (la 27L étant en travaux) à 14h35.
Le décollage se fera dans la foulée.

14h40, quelques annonces et tirage du rideau.
Le wifi marche ainsi que l'usb.
Je note que le pass surf wifi est à 18 euros (!) alors qu'en starkink c'est gratuit (pour le moment…) et surtout, qu'il n'y a pas si longtemps, les dits tarifs wifi étaient bien plus doux. Je me contenterai du pass message et ce sera d'ailleurs une saine décision.

Plus de gouttes mais plus de terres vue du ciel non plus…

Le service débute à 15h00.
Malgré notre sympathique déjeuner, nous faisons tous honneur au petit pain jambon certes répétitif mais toujours bon.

Entre les bruits de mâchoires, le captain prends la parole pour nous donner quelques infos sur le vol et la navigation. Sympa.
Notre arrivée est prévue à 16h40.
à 15h30, le service est fini et on ramasse déjà les déchets.
Plus qu'une heure de vol, qui sera fera en tête à tête avec soi même car le wifi ne fonctionne plus… Je ne suis pas mécontent d'avoir fait mon radin.

15h58 (c'est précis), annonce du début descente.
A la fenêtre, la lumière du jour commence à diminuer et la lune se pointe.

On semble descendre assez sèchement mais je me dis qu'avant les 10000 pieds, faut que j'immortalise le fond de notre petite cabine et son unique commodité pour l'histoire, et ce, en dépit de toute nécessité naturelle. Tout pour la mission !

Ici, point de surprise.
Malgré le peu de recul, je tente un 360 de la cabine.




De retour à ma place, après une mission flash, je constate que le wifi semble finalement revenir.

Mais je reste au final à contempler l'horizon.
Le jour descend encore plus, les couleurs se font plus "froides".

On attaque les choses sérieuses.
10000 pieds à 16h08, j'ai bien fait de "courir" pour ma mission toilettes.
Aurait on rattrapé notre retard ?

16h23, le train est sorti.
Coté vues extérieures, ça s'annonce difficile.
Je suis un peu frappé par le peu de blanc, le peu de neige.
Ndlr : ca va vite changer cette affaire…

Nous nous posons comme des fleurs à 16h26 à OSL.
Du flou, de la pénombre, on va aller à l'essentiel.

Le taxi sera bref ainsi que les procédures de contact car à 16h36, nous sommes dans le jet bridge.
Et de nouveau en MISSION.
En effet, une pax des rangs me précédent à visiblement oublié son sac à main que je recupère sur un siège.
Tel Nicky Larson (c'est la seul ref. qui me vient), je fends la foule : avez vous oublié votre sac ?
Je guette également toute pax à contre courant.
Rien…

J'ai quand même pris le temps d'immortaliser l'oiseau.

Pendant donc tout le parcours c'est : is it your bag ?


Jusqu'ici, je fais chou blanc.
Mme commence à me rappeler que "rendre service donne mal au dos" et que je suis sur le point de réviser ma leçon…

La livraison des bagages n'est pas démarrée, je me positionne donc quelques minutes près de la sortie.
Je pense que 100% des pax que j'ai interpellé m'ont pris pour un boulet…
Bref, ca commence à sentir le sapin pour la belle histoire de Noël, mais je suis prêt pour le plan B, a savoir, m'adresser aux agents en porte une fois ma valise récupérée.

Dans un éclair de génie, je me dis quand même que cette pax devrait s'en rendre compte (car c'est un sac de grande marque qui pèse son poids) et qu'il y a des chances qu'elle soit toujours airside. Aussi, si elle est logique, elle viendra au tapis.
Je me pose tel un homme sandwich, sac à la main face au flot des pax de notre vol déferlant vers le tapis.
Même pas 2 min plus tard, une femme affolée se précipite vers moi !
Tout est bien qui finit bien !
N'empêche que, selon Mme, j'aurais du le laisser en cabine.
Le débat est ouvert.
Sur ces entre faits, nos valises elles sont arrivées parmi les premières et nous pouvons cheminer le coeur léger vers la sortie.


La suite de l’histoire s'accélère car nous sommes attendus par une âme charitable au parking pour nous rendre à la dite fête qui va bientôt commencer (il y a néanmoins le train qui permet de rejoindre le centre).
Je vous quitte donc sur cette vue landside d'OSL.

L'insouciance est de mise mais quelques sueurs froides apparaîtront plus tard avec l'annonce d'Airbus clouant au sol de nombreux 320.
Nous verrons bien comment tout cela décantera, mais en attendant, place à la fête.
Merci Jeff pour ce report !
Le guichet est toujours mieux que la machine, surtout lorsqu'il est vide - en plus du sourire de l'agente d'escale, toujours agréable à prendre, il permet surtout de s'éviter des problèmes en cas de perte de la valise, même si c'est très improbable ;)
En effet, je pleure le départ des A318 - un type d'avion que j'aimais bien, surtout au profit des A220 - un type d'avion que j'aime beaucoup moins. Mais c'est vrai qu'ils commencent à faire leur âge. Tant qu'on peut encore les prendre, on passe sur les planches à repasser !
Un vol agréable, et un temps qui semble meilleur à OSL qu'à CDG !
A bientôt !
Merci pour le comm.
très agréable ce p’tit passage au comptoir 😇 à noter que je n y ait jamais vu que queue contrairement à son alter ego au 2E plus souvent englué.
et oui, les petits A318 que j ai vu tout jeune au Bourget en 2005 s en vont sans bruit ni trompette. En consultant FR24, que GUGA (j aimais bien ce petit nom) a déjà tiré sa révérence.
Le vol s’est bien conclu avec une superbe météo à Oslo le samedi. Incroyable même, bien que froide. Par contre le dimanche, on a eu une petite surprise 😇
Le FR retour est en presse.
À bientôt