Après un bref passage à Rome (on est loin des vacances romaines), retour à la case départ.
Celui-ci sera fait dans un standing cabine bien plus raccord avec l'image de la compagnie nationale sur un vol europe que nos planchettes de l'aller.
Le routing est lui aussi tout aussi bref.
Enchainement de vols
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- 2FCO-CDG en toute modernité
RETOUR A FCO
Pour revenir à FCO, je reprends de nouveau l'option du train Leonardo.
C'est vraiment le plus pratique et d'aucun dirait le plus fiable pour le temps de trajet mais alors, avec la foule, c'est une plaie.
"L'impressionnant flux" de voyageurs semble exagéré sur ma première photo ci dessous mais c'est que la foule me souffle dans le dos.
Celle partant dans l'autre sens se devine sur la gauche.

Il y a une petite trotte avant de rejoindre le terminal 3 mais cela se fait facilement, d'autant plus que je suis léger coté carry-on.




Le PIF se profile.
La foule s'est un peu diluée, mais il y a du monde tout de même au contrôle.

La fast track présente toutefois une perspective confortable.
Au passage, pas de besoin de sortir quoique ce soit ici, la machine s'occupe de tout ce qui est fort appréciable.
J'aurai néanmoins droit à une petite fouille complémentaire aléatoire.

AIRSIDE
Il est quasi 15h, et il y a airside une belle foule également.

AF encadre le panneau et me fait m'interroger sur l'opportunité de tenter de prendre le vol précédent.
50 min me paraissent néanmoins trop juste pour tenter l'affaire, d'autant que j'ai la flemme de courir.
Compte de tenu des petits retards à venir, j'aurai peut être pu tenter ma chance.

En attendant, traversée du duty free sans émotion particulière.
FCO, c'est grand, c'est beau mais c'est bien animé, pas facile de photographier.



Plutôt que d'aller me caler au salon qui promet d'être bondé (une constante), je me décide à aller manger un morceau au food court local.
Entre une bouchée de pizza (pour de vrai) et un scroll inutile, je m'intéresserai aussi à l'avion du jour, lequel accuse une petite demi heure de retard.
Ce n'est pas bien grave et d'ailleurs, je reste serein puisque normalement je n'arrive pas trop tard et je n'ai pas d'enchainement de la muerte de prévu à Paris.

Il est temps de cheminer vers la porte et d'y échouer tel un pax fourbu en fin de routing.
Mais avant, j'ai pris le temps d'une dernière glace. Et par rapport à une revue salon, j'ai zappé la photo de ce précieux éphémère.
Pour rejoindre ma porte, passage par une haie d'honneur de statue.
Il est 16h10, je sais que ca va patiner en porte mais bon, je n'ai pas d'allant.

Direction la A70, et enfin, la foule se dissipe, faisant place à un calme appréciable mais plutôt "froid".


Maintenant il faut meubler son temps, un peu de spotting est toujours appréciable.
Carpatair m'arrachera un sourire.



16h44… J'immortalise au décollage le vol AF précédent.
Il a donc quasi 1h de retard aussi, avec des yeux de biches en porte , j'aurai peut être pu réussir mon coup de Go-Show.
Mais en jouant de FR24, j'avais constaté en amont un sacré bouchon au départ de FCO sur les taxis ce qui fait que la porte a peut être été quittée à l'heure pour ensuite s'enquiller dans la foule. Les embouteillages suivent le pax francilien à la trace !

Le retard me concerne aussi puisque l'avion se présente à 16h45 mais comme annoncé par FR24, il reste "mesuré".
Pour le moment.


EMBARQUEMENT, CABINE ET VOL
L'embarquement démarre à 17h05, et vu que je suis là depuis un moment, je passe dans les premiers.
Mais nous sommes retenus directement en passerelle, avec la porte en vue.
Je m'attends à quelques minutes de retenue car je vois les PNC discuter avec les pax qui sont eux, au seuil même de la porte de l'avion.
Le temps s'allonge et apparemment il y a un problème…
17h30, je suis finalement au seuil de la porte à mon tour.

Porte que voilà.
Je m'inquiète de l'incident auprès du PNC qui nous accueille et qui m'indique qu'il a fallu redémarrer l'avion, un peu comme sont bon vieux PC.
Dites donc, je n'étais pas au courant de cela !
Quelques lignes échangées sur le fil gold m'apprendront que c'est tout à fait classique ce type de petit reboot et pas propre aux seuls A220.
Espérons tout de même que les écrans bleus ne soient pas légion ultérieurement !

La sérénité est parfois dans l'ignorance mais, pour le moment, les soucis s'envolent avec un vrai siège.
Certes, avec le rideau dans le nez.

Quoique pas tout à fait en étant au hublot.
La place reste donc bonne.

Les dessous sont malheureusement quelque peu miettés.

Et la pochette bien marquée pour un avion de 2 ans. Visiblement, les pax l'utilisent !

17h38, fin de l'embarquement (qui a donc été efficace) et lancement d'un comptage à l'ancienne.
Pourvu que ca tombe juste. Bingo : 109 souls on board.
On va pouvoir fermer la porte, ce qui sera le cas à 17h44.


Avant le push, effectué à 17h55, nous aurons droit à quelques explications du commandant sur notre souci ajoutant au retard : problème de tension appareil => reboot. C'est aussi bête que ca.
Maintenant que tout est dans l'ordre, début du taxi.
Il nous faudra une dizaine de minute pour atteindre le seuil de piste.



18h07, nous sommes alignés piste 25 pour une décollage dans la foulée.
De belles vues des terminaux et des pistes nous attendent.







Ca sent presque les vacances.

Mais pour le moment, c'est good bye FCO.

Nous sommes bien lancés.
Le soleil commence à décliner mais à bord, tout est au taquet : wifi et usb (qui me sauve la mise par ailleurs) sont OK.

Petit jeu de lumière pour Porto Vecchio et son ombre.

Une fois de plus, après la mer nous allons attaquer la montagne.
Les reflets et autres contre jours rendent l'exercice difficile pour les photos mais c'est toujours aussi beau.


Selon le captain nous avons le Mont blanc en visuel à la gauche de l'appareil.
J'avoue avoir du mal à me repérer mais au moins je chope une vue de glacier intéressante, vue qui me parait toute de même un peu court pour être celui du Mont blanc. Un avis ?


De la mer, des montagnes, vous prendrez bien avec un peu de couchant dans l'horizon ?
Et bien voilà.

Vous aurez noté l'absence de la prestation. Pas de panique, elle était bien présente.
J'ai juste oublié de la prendre en photo, trop occupé que j'étais avec l'extérieur.
Le vol est pour le coup passé vite.
Annonce du début descente à 19h23.
19h49 : annonce atterrissage dans 7 minutes (c'est précis).

On touche comme des princes à 19h58.
10 minutes de roulage seront nécessaires pour atteindre le parking.
Compte tenu du retard (~1h), une annonce retentit : il est chaudement recommandé aux pax finissant leur voyage à Paris de rester assis le temps que les pax en correspondance puissent débarquer (nous avons pèle mêle, du JFK, du AMS, du ICN et les pax en question sont en mode "bouillants"). Le bon sens et l'empathie seront-ils au rendez-vous ?



Pendant que j'admire le salon, le moment de vérité arrive pour les pax en correspondance.

Une fois le signal ceinture éteint, c'est branle-bas de combat.
Les pax en transit se lèvent d'un seul homme et commencent à hurler "please short connexion"…
Vue la foule bataillant dans l'allée, je crains qu'il y ait quelques insensibles à la détresse des dits transit qui se soient glissés dans le move.
Passée cette tension palpable, je quitte de mon côté l'avion à 20h11.


S'en suivent moins de 10 minutes de marche pour rejoindre ma dévouée titine au P2EF.


L'aventure finit avec une belle heure de retard et je ne suis pas mécontent de rejoindre mes pénates après cette journée bien remplie.
Je vous quitte sur notre trace FR24.
Merci pour ton partage : jolies vues au décollage et belle lumière sur les Alpes. Pour le reste RAS : un vol et une cabine agréable
Merci pour le comm. Les vols traversant les alpes sont toujours très scéniques et en particulier ce FCO-CDG mais aussi mon LJU-CDG cette année. La terre vue du ciel, c'est beau tout de même !
A bientôt,
Bonjour et merci pour ce FR,
Un peu de retard mais de quoi compromettre le retour le jour même
Une cabine bien plus confortable qu'à l'aller
Au plaisir
Merci Jeff pour ce vol retour
Les bus (notamment Terravision) sont une bonne alternative, moins cher que le Leonardo et presque aussi rapides. Et ils t’emmènent à Termini avec des fréquences très régulières.
Le PIF est efficace à FCO
Donc une journées sans salon ! A FCO il est toujours bondé car très nettement sous dimensionné.
Pour le Mont Blanc il aurait fallu monter un peu plus l'appareil photo !
Sur la première photo je dirai le glacier des bossons et sur la deuxième c'est la mer de glace. Le Mont blanc était plus haut !
A bientôt 😉