Avis du vol entre London et Helsinki en classe Economique avec Finnair

Bonjour à tous chers lecteurs,

Suite de ce routing avec le morceau de choix puisque c’est ce vol qui a conduit à la construction de cette quasi « triangulaire » européenne ». 

Rappel du routing.

Good bye London

Ce séjour dans la capitale britannique aura été fort court mais il est toujours aussi agréable de s’y promener.

Je rejoins la gare de Paddington, à deux pas d'où j'ai passé la nuit.

Depuis Paddington, j’ai l’embarras du choix, mais je rejette l’Heathrow Express, bien trop cher pour ce que c’est (£ 25 quand même !). En métro, c’est assez long et il me faudrait changer.

C’est avec la très pratique Elizabeth line que je rejoindrais Heathrow.

Une vingtaine de minutes plus tard, me voilà rendu dans les sous-sols d'Heathrow.

Et là, (mauvaise) surprise, ça bouchonne. Il n'y a aucun autre moyen de passer au niveau supérieur que d'emprunter ces ascenseurs dont le débit est ce qu'il est. Il y a bien un escalator mais il est en panne et son accès est interdit. Du personnel essaie d'endiguer à la fois la foule et la colère, mais ce n'est pas simple pour eux. Ça grogne !

Regardez la foule qui patiente aussi dans le tunnel à gauche.

Puis il faut en reprendre un second où ça fait moins la queue puisque les ascenseurs inférieurs "régulent" la foule.

Me voici enfin aux portes du T3.

Aucune attente aux comptoirs de Finnair.

j'ai pu obtenir un souvenir cartonné ce vol. J'hérite d'un hublot. Ouf !

À ce prix-là, je ne voulais pas donner raison à la compagnie de toujours augmenter ses tarifs et prestations.

Non, non et non !

Sans plus attendre, je me dirige vers les contrôles de sécurité.

Il n’est pas nécessaire de sortir et séparer les appareils électroniques du reste, ce qui contribue à accélérer ce passage souvent délicat.

On passe à un scanner corporel, ce n’est pas nouveau, mais un nouveau dispositif a été mis en place. On doit placer ses deux chaussures (sans avoir besoin de les enlever) sur un détecteur d’explosifs.

Il me reste à traverser cette section commerciale avant de m'adonner à une de mes activités favorites.

LHR Spotting

Heathrow est bien souvent synonyme de spotting  de qualité. Ce jour, la météo ne s'y prêtait guère et la diversité qui caractérise cet aéroport londonien n'était pas spécialement criante lors de ma séance. Ça dépend des heures bien évidemment. Voici donc le fuit de ma modeste collecte. 

On commence par une belle machine à bord de laquelle j'aimerais bien voyager un jour, sous ces couleurs-là. Il s'agit ici d'un A350-1000 immatriculé G-VLUX (rien à voir avec ce type de fenêtres qui n'équipe pas cet appareil, fort heureusement) qui est arrivé cette nuit d'Atlanta (VS 104) et qui se prépare à rejoindre New York JFK vol VS 3.

Plus modeste est cet A319 (G-DBCE) qui vient de se poser, en provenance d'Oslo, vol BA 775 avant d'aller vers Lyon. Voilà qui me permettrait d'être bien plus tôt à la maison, mais non, j'ai mieux à faire.

Cet A330-900neo N415DX arrive tout droit… de Detroit (vol DL 16) puis repartira vers Minneapolis (DL 9). 

Ce Dreamliner (787-9) nommé G-VBZZ arrive lui de Mumbai, vol VS 359.

Autre A330-900, mais aux couleurs de Virgin sur le vol VS 154 en provenance de New York JFK.

Ce 777-200ER (N794AN) arrive de Raleigh-Durham, vol AA 174.

La plus petite des versions du Dreamliner (787-8) aux "couleurs" de la Japan Airlines avec l'exemplaire JA844J arrive au terme de ses presque treize heures de vol en provenance de Tokyo-Haneda, vol JL 41.

Son envergure me gênait pour mes prises de vue, le voilà qui s'en va vers Dubaï, vol EK 8 (A380-800 A6-EUM).

Retour au régional de l'étape avec ce 777-200ER qui s'en va vers Nassau (Bahamas) et Georges Town (Îles Caïman), vol BA 253. 

C'est la deuxième fois que je le photographie à LHR. Ce 777-200ER commémore les 75 ans de carrière (de carrière, oui, pas l'âge) d'un de ses employés, Azriel "Al" Blackman. Il a aujourd'hui 96 ans… et travaille toujours pour American Airlines, ce qui fait donc 80 ans de carrière désormais.

Ce fameux 777-200ER N751AN arrive de Charlotte, vol AA 732.

Ce modeste A319 G-DBCA assure le vol BA 876 pour Cracovie.

Nouvel A330-900neo, décidément très présents ici, avec cet appareil G-VPIE) aux élégantes couleurs de Virgin arrive de Bridgetown (Barbade), vol VS 186.

On conclut cette chasse photographique avec cet A350-900 qui constitue le fil de ce routing, il s'agit bien sûr du vol AY 1331 qui arrive sans surprise d'Helsinki.

Il va de soi que je me déplace jusqu'à sa porte d'arrivée.

Le pédigrée de l'appareil https://www.planespotters.net/airframe/embraer-erj-195-oe-lwo-austrian-airlines/3wkz55

L'A350 finlandais

De temps à autre, je jette un œil la porte d'embarquement avant que celle-ci nous autorise à accéder à notre navire. Bien sûr, les castes seront soigneusement triées préalablement.

Puis c'est le feu vert en ce qui me concerne.

Soleil londonien peu lumineux.

Pas d'autre vue possible sur l'appareil.

On frise la perfection ici avec une intégralité quasi parfaite de la porte.

La vue sur le fuselage n'aura pas la même qualité.

L'accueil est souriant et chaleureux.

En me dirigeant vers mon siège, je peux apprécier du regard la classe premium offerte par Finnair.

Pour moi, ce sera donc l'éco de base, dont la disposition et en 3-3-3.

Voici mon siège (vu ici à l'arrivée) pour ces prochaines heures. Je l'ai trouvé plutôt confortable, surtout pour un vol en format "moyen courrier".

Voici son inclinaison.

La têtière est ajustable.

Le pas est tout à fait correct.

Le filet est un peu distendu.

La boucle porte le logo de la compagnie, signe discret d'élégance.

L'écran de bienvenue et les fameuses baies.

La tablette en deux parties.

Le contenu de la pochette réduit à sa plus simple expression.

La carte de sécurité.

Vue sur le PSU.

Le remplissage se poursuit et le vol sera bien rempli, de l'ordre de 85/90 %.

En route vers le nord

Les consignes de sécurité sont diffusées à travers les écrans en anglais et en finnois.

Nous repoussons et quittons le quartier américain.

Le taxiing  débute. Nous sommes à l'heure ce qui me convient dans la mesure où je ne passe pas la nuit à Helsinki.


C'est qui le boss ici ?

En chemin, nous dépassons ce 777-300ER qui porte la mention "Great Futures" qui s'en va vers Los Angeles, vol BA 283.

En nous alignant sur la 09 R, nous croisons un cousin malaisien (9M-MAE) qui s'en va vers Kuala Lumpur, vol MH 3.

Et sans trop attendre, nous quittons le planché des cows.

Virgin et RwandAir au repos.

La visibilité est toute automnale.

Mais là-haut, il fait beau !

Coup d'œil à l'élégant winglet.

Nous survolerons une mer de nuages jusqu'à l'arrivée en Finlande.

Focus sur la géolocalisation, plutôt réussie.

Focus sur l'IFE avec cette sélection de jeux.

La sélection cinématographique.

Les visuels des films ne sont pas affichés.

Quelques séries sont disponibles.

Côté musique, c'est pas très fourni.

La section des enfants.

Les plus jeunes ont aussi leur géolocalisation, ce que je trouve original.

Celle-ci permet la découverte de la faune.

Et enfin l'offre de "presse".

Quelques jours avant le départ, j'avais complété mon vol d'une prestation à bord. La voici servie.

Les couverts sont malheureusement en bois.

Gustativement, c'était pas mal, mais la quantité est vraiment légère. j'étais largement capable d'en manger le triple.

Un verre de vin rouge inclus ? Que nenni ! Il s'agit du fameux jus de myrtille, la signature de la compagnie.

L'arrivée à Helsinki.

Des annonces sont diffusées pour préparer l'arrivée et les éventuelles correspondances à Helsinki-Vantaa.

Bien entendu, la consigne de sécurité est également diffusée.

Puis nous redescendons dans la crasse.

La visibilité est réduite.

Reprise de contact sous la pluie.

Quelle triste météo.

Lui au moins, il retourne voir le soleil turc.

Je quitte l'appareil après les salutations de cet équipage chaleureux et efficace.

Dernier regard sur ma prise du jour. Enfin je l'ai !

Sitôt arrivé de Londres qu'il est déjà prêt à repartir vers le Japon.

Si la flotte de Finnair compte 18 A350-900, elle aligne aussi 8 A330-300. Ici, l'exemplaire OH-LTP se prépare à rejoindre New York JFK, vol AY 15.

L'exemplaire OH-LTN s'en va lui vers Doha, vol AY 1981.

Il y a pas mal de correspondances à cette heure-ci. Cette capitale, loin d'être la plus importante en Europe, possède une belle plateforme aéroportuaire avec une compagnie au réseau développé.

Je rejoins la partie Schengen.

L'internationale du commerce est bien là.

Moins imposant qu'à Doha, et plus local aussi. L'abus de sirop de myrtille n'est pas bon. Pour votre santé, bougez plus !

Après un passage extrêmement fluide des contrôles aux frontières, j'arrive dans la partie "européenne".

Il me reste du temps pour flâner avant de continuer vers Paris.

Le vol selon FlightRadar24.

Merci de m'avoir lu jusqu'au bout.