Bonjour
La fin de mon voyage en Colombie, ouf! Je serais bien resté m'encanailler le week-end dans cette ville qui m'est chère, mais il faut retourner au travail le soir-même. Pour rappel, le déroulé du retour:
Enchainement de vols
- 1PEI-BOG
- 2
- 3
- 4MAD-CDG
Mon voyage retour débute au… marché du samedi à Barajas qui se tient juste à côté du parking et du départ de la passerelle dont je parlais dans mon dernier FR. Assez génial et incongru de me dire que dans 10 minutes je serai en train de passer le PIF.


Je tente ce passage, n'ayant pas de bagage à enregistrer.

Et en cinq grosses minutes j'arrive à ce filtre confidentiel, surtout utilisé par du personnel et des membres d'équipage UX. Derrière lui, on arrive à la jonction T2/T3

Ayant beaucoup de temps devant moi, je me dirige vers le salon Puerta de Alcala pour changer, mais il y a une queue très fournie pour y entrer. J'abandonne aussitôt pour me diriger vers le salon Puerta del sol où je serai accueilli en français.

Il est environ 13h15, et l'offre du déjeuner vient d'être mise en place et restera jusqu'à…16h. Je ne suis pas en Espagne pour rien.

Je salue l'audace culinaire de proposer un dessert à base de betterave. Une jeune femme en prendra un et après l'avoir senti, le remettra en place. L'hygiène et/ou l'éducation font deux chez certaines personnes.

Je m'installe au même siège qu'à l'aller, avec une belle vue sur l'aire de trafic, la piste 14R et son taxiway adjacent. Ce 321 "Chemnitz" arrive de Francfort, ce qui explique pourquoi le salon parlait beaucoup allemand à mon arrivée. La "nouvelle" livrée Lufthansa est toujours aussi triste à mon humble avis.

Peu de temps après, le dernier 737 max de la flotte UX arrive de Francfort aussi. Il a été livré début octobre.

Une partie de ma sélection, c'est bon.

L'embarquement se fera comme à l'aller en porte D66. C'est le F-HPNV "Vallauris", un bébé d'un mois qui se trouve au bout de la passerelle et qui est déjà venu à Madrid ce matin. Décidément, ce voyage est placé sous le signe des Alpes-Maritimes, mais il faut dire qu'il y a énormément de villes du département qui ont l'honneur de donner leur nom à des appareils de la flotte.


Après 40 minutes de retard dues à un manque de personnel au sol pour charger les bagages, le repoussage et la mise en route des si problématiques Pratt & Whitney sont donnés par le contrôle aérien. Pendant ce temps, KL et LH sont déjà de retour depuis AMS et FRA respectivement !

Ensuite c'est un roulage long habituel pour la 14L, et en montée initiale j'aperçois le Parque Europa, un sympathique endroit mais mieux vaut être motorisé pour s'y rendre. L'accent sur la têtière ajoute de l'élégance à cette cabine agréable et bien sûr immaculée vu l'âge de l'avion.


Le service habituel mais appréciable sur ce genre de vol car désormais rarissime dans les cieux européens où le BoB archi domine. Comme trop souvent, le Wi-Fi est HS.

Le soleil décline, puis la couche nuageuse se fait de moins en moins présente à l'approche de l'Ile-de-France. J'aperçois Le Mans.


Vu le retard, nous tombons dans la pointe d'arrivées de la fin d'après-midi. Le guidage du contrôle aérien pour la piste 26L est logiquement assez long, et il nous réduira en vitesse assez tôt. Meaux en vent arrière…

…et revoici Meaux une fois établis sur le localiser depuis plus bas, à 4000ft.

Un roulage classique et rapide vers le 2F conclura le vol. Cette fois, je dois bel et bien me diriger vers la sortie et le travail directement. Toutes les bonnes choses ont une fin comme on dit !
