Avis du vol entre Paris et Milan en classe Economique avec Air France

C'est l'heure de râler (activité bien parisienne, je sais)! Déjà qu'on nous bassine avec Halloween, célébration de citrouilles et confiseries pour on ne sait trop quel motif… et que ceux qui poussent des cris d'orfraie sur le thème du grand remplacement prennent en considération le nombre incalculable de choses que la toute-puissante Amérique réussi à nous faire gober! De mon temps, comme disent les vieux, on ne couraient pas les rues à la nuit tombée pour aller quémander des sucreries (on nous mettait plutôt en garde contre les bonbons offerts par d'illustres inconnus). Demandez à un gamin des temps modernes à quoi correspond cette fête, vous aurez droit, au mieux à un silence révélateur de la profondeur culturelle qui sévit au XXIè siècle. 

C'est probablement la même profondeur d'esprit qui a poussé des générations entières de bambins à croire qu'il existe un vieux Monsieur quelque part on ne sait trop où qui parcourt le ciel en temps record pour distribuer des jouets. Même Jeff Bezos se demande quel est le secret de son business model. Remarquez, l'illusion a bien marché avec les religions, la politique ou encore, les offres de surclassement mirobolantes de la part de certaines compagnies aériennes alors, autant se résigner et croire?
Bref, c'est déjà la fin de l'année selon Paris Vous Aime et pourtant nous ne sommes que le 1er novembre.

Un mot sur la photo de couverture : de nouveaux yaourts nature dans l'étalage réfrigéré au salon Air France du terminal 2F. Je dis nouveaux parce que je ne les ai jamais vus, pourtant je passe souvent dans le coin. C'est cadeau, puisque nous ne sommes plus qu'à 53 jours des fêtes de Noël au moment où j'écris ce flight-report. De la nouveauté, il en faut bien pour consacrer un énième inutile récit à une ligne sur laquelle tout a déjà été dit ou presque par le soussigné.

A propos de crédulité, je suis encore dans un Bolt quand je reçois ce message fourvoyant. Ils veulent vraiment que l'on se positionne en porte très tôt. Cela fait un petit moment que j'ai constaté l'excès de zèle de ce widget intempestif.

Déposé devant les accès du terminal, je constate une affluence très relative ce matin. Je sais d'ores et déjà que je passerai les contrôles en un éclair.

Valise déposée aux comptoirs où l'on me confirmera que mon siège préféré sur A220 ne sera pas disponible pour cause de centrage et que l'avion sera vide. Un certain Petit Suisse se reconnaîtra. A la sortie du PIF, les étalages brillent de mille feux. Sorcières et araignées rangées au placard, place aux sapins décorés. On n'arrête pas le progrès.

La suite, vous la connaissez. 

Je vous épargne donc la description superflue. Seul point notoire, ces nouveaux laitages. Je dis nouveaux car c'est bien la première fois que je les vois. Yaourt nature promu, la quantité parfaite. Presque aussi bons que leurs cousins espagnols que j'affectionne particulièrement.

Je me contente de peu à cette heure ingrate, un café et l'observation de la faune locale me suffiront. Avis que la porte d'embarquement a changé, on aura droit à du paxbus. ma première fois de l'année à CDG avec AF.

Je consulte les (rois) mages. Tutto bene!

L'agent en poste aux comptoirs d'enregistrement m'avait avisé du faible remplissage. Autant ne pas jouer avec le feu et arriver deux ou trois minutes avant la fermeture de l'embarquement.

On attendait 6 derniers passagers, au final, nous ne serons que 3 à bord de ce qui semble être le second convoi. En très peu de temps, nous voici en approche de notre destrier matinal.

Tiens, un truc utile.

Voici la bête.

Personnel féminin sympathique et pas photophobe du tout, j'en profite pour tirer le portrait de notre avion, un Airbus A220-300 baptisé Saint Jean de Luz.

Instant nez et crabe

Instant porte.

Et fuselage shot.

Accueil des plus cordiaux, je n'ai pas à remonter bien loin. La rangée 8 est vide, comme les sièges alentours.

J'en profite pour constater que mes deux AirTags sont bien repérés. Il y a de fortes chances que je retrouve ma valise à l'arrivée.

Voici la seule décoration qui me plait vraiment. Intemporelle!

Une annonce de bienvenue au micro ainsi qu'un message pour nous annoncer qu'Elon Musk est à bord. Pas lui en chair et en os mais plutôt son esprit : Starlink!!! C'est la deuxième fois que j'aurais droit à un avion équiper de ce wifi que l'on annonce révolutionnaire. En attendant le départ, l'ambiance cabine passe au bleu.

Et hop! Y'a plus qu'à!

Une heure et 10 minutes de vol pour profiter de la grande vitesse, c'est court mais c'est mieux que rien.

Cela fonctionne même encore au point de parking.

Tout ceci nous amène droit au moment que vous attendiez tous : L'okapiQuizz

Combien de satellites tournent au-dessus de nos têtes?
La réponse en lisant la suite.

Une fois les démonstrations de sécurité terminées, le chef de cabine passe me voir pour me souhaiter un bon vol. J'aurai droit à un cadeau. Quelqu'un m'a dit que c'est pour les enfants! Cela tombe bien, le grand enfant que je suis apprécie (et s'émerveille toujours de très peu de choses).

Andiamo!

Roulage

Alignage 

Et décollage! Nous sommes légers, pas besoin de grands efforts ce matin pour s'arracher du sol. Plus aérodynamique que le traîneau du père Noël en tous cas.

Notre ascension se fera au milieu de couches nuageuses.

Je profite du manque de visibilité pour me connecter depuis mon ordi. Le signal wifi passe ici sans aucune difficulté même si la vitesse up and download ne sont pas aussi mirobolantes que ce j'ai déjà pu avoir.

Pendant ce temps, le service commence. J'aurai droit à une ration qui va ravir quelqu'un à destination. Caffè e aqua pour moi.

Le soleil s'est levé, au loin.

Les nuages, par contre, nous accompagneront une bonne partie du voyage. C'est de saison dira-t'on.

Quoi de mieux que pouvoir suivre notre ombre digitale sur grand écran?

Les divertissements numériques ne remplaceront jamais un hublot.

Ce matin encore, j'ai la chance de pouvoir m'évader de l'autre côté de ces sommets enneigés.

PNC, début de descente!

Rien à redire sur la fluidité de la connexion Starlink, c'est fluide à souhait. J'imagine que sans hublot ou lors d'un vol de nuit, avoir accès à du contenu en streaming fera la différence une fois le système installé sur tous les avions. Une question pour répondre à l'okapiquizz : Peut-on voir les satellites en orbite aussi de nuit? 

PNC, début de descente!

Il est temps de ranger mon bazar.

Et de reprendre l'observation au travers d'un hublot, enfin, j'essaye.

Le plafond est annoncé bas à Milan, grisaille grisaille quand tu nous tiens.

Un détail auquel je n'avais pas vraiment prêté attention, étant quasiment toujours assis à fond de cale sur ce genre d'appareil.

Le crochet pour installer la séparation des classes.

Derniers instants en vol.

J'aurai tout juste le réflexe de lancer la vue 3D dans flightradar24 mais trop tard pour une photo concluante. A refaire!

Et un kiss-landing, un! Je vois que les pilotes AF commencent à dompter cette machine.

Benvenuti a Milano Linate.

Piste dégagée.

Nous ne prendrons malheureusement pas la direction des fingers mais du parking éloigné. Décidément, c'est la St Paxbus aujourd'hui.

Les couleurs de Linate sont là, fidèles au poste.

Les pistards nous attendaient. Les cales seront mises en place dès les moteurs éteints, la passerelle aussi.

Le paxbus est arrivé dans la foulée et avec une cargaison humaine aussi réduite, nous mettons le cap vers le terminal rapidement.

Attendrons-nous longtemps pour les bagages aujourd'hui ?

Le temps, c'est de l'argent et les gestionnaires l'ont bien compris. Un point en moins pour la note finale des services. Faire payer 2 euros non remboursables des chariots à bagages qui devraient être mis à disposition gratuitement, c'est de l'abus.

Heureusement, les agents au sol ne chôment pas ce matin et les bagages arrivent illico presto. Ma fugueuse est en deuxième position.

N'oubliez pas de vous réhydrater après un FR aussi frivole qu'inutile (vous ne pensiez pas échapper à un test H2okapi à Milan quand même!)

Et une fois sorti de là, de pliez-vous à la coutume locale.

Voilà, c'est tout pour le moment. La suite au prochain numéro.
Comme d'habitude, merci de m'avoir lu. N'hésitez pas à commenter voir critiquer (mais pas trop non plus, faut pas exagérer). Si vous avez aimé, mettez un Like en dessous sinon vous en mettrez deux!
À bientôt pour de nouveaux envols.
✈