Introduction
Bonjour à tous,
Comme toutes les bonnes choses ont une fin, il est venu l’heure de rentrer en France après 15 jours à plus de 10.000km de la maison !
Pour ce retour en France, c’est notre bonne vieille compagnie nationale qui aura remportée l’appel d’offre. Deux vols s’offraient à nous le jour de notre retour en France :
- Le très classique AF257, le vol de nuit en 777 qui nous aurait permis de profiter d’une journée supplémentaire à Singapour et d’arriver le lendemain matin à Paris.
- Ou alors, deuxième possibilité, le moins commun AF181, le vol de jour en 787-9. Ce vol n’est opéré que 3 fois par semaine les mardis, vendredis et dimanches et son principal - pour ne pas dire « seul » - intérêt est d’assurer la connexion avec le vol Aircalin en provenance de Nouméa.
Nous avions choisi le vol de jour pour plusieurs raisons. D’abord le côté avgeek, rien de très nouveau certes, si ce n’est que je n’avais encore jamais pris le 787 chez AF. Également le côté pratique, nous avions anticipé le fait que nous serions probablement crevé par cet enchaînement d’heures de vols et qu’une dernière journée à Singapour serait sûrement de trop. Dernièrement, le côté financier, en effet, ce vol étant vraisemblablement moins prisé, il était affiché bien moins cher que le vol de nuit.
La construction du routing est disponible au gré des épisodes précédents, à vous d’aller les consulter si ce n’est déjà fait ! ;-)
Enchainement de vols
- 1
- 2
- 3
- 4
- 5
- 6AF181 - Economique - Singapore —> Paris - Boeing 787-9
- 7TGV5124 - 2nde - Paris —> Lyon - TGV Réseau
Aéroport de Singapour Changi
Après une bonne nuit de sommeil, nous quittons le Crown Plaza Changi Airport sur les coups de 8h40. L’hôtel est idéal pour un transit d’une nuit puisqu’il est situé au T3, en plein cœur de l’aéroport, très facilement accessible depuis les autres terminaux, ainsi que Jewel qui peut être rejoint à pied depuis le lobby. Le seul problème… le prix… Les chambres sont au minimum affichées à 220€ la nuit…

Je suis donc mon compagnon qui emprunte le chemin inverse de la veille. Nous allons emprunter le Skytrain pour nous rendre au T1.

La fréquence de la navette est d’une toutes les 4 minutes.

Nous passerons devant Jewel avant d’atteindre le T1.


Nous nous dirigeons directement vers les comptoirs AF/KLM que nous connaissons désormais bien.

Il n’y aura personne, nous nous engageons dans l’accès Sky Priority où nous sommes directement accueillis par une préposée à qui nous avions eu à faire 12 jours plus tôt alors que nous étions en partance pour Bali.


Ma valise sera expédiée rapidement et mon BP me sera remis avec le sourire et l’indication de me rendre au lounge business Qantas.

Mon BP porte l’indication « Train + air », ayant un train pour Lyon dans la suite de mon routing. Le billet de train, est lui, disponible dans l’application AF.

Nous quittons cette zone bien déserte pour passer airside.

Un premier contrôle d’identité est effectué avant de se rendre à la PAF

Il n’y aura strictement personne à la PAF. En 10 secondes, je quitte le territoire Singapourien.

Une fois de l’autre côté, nous nous dirigeons vers le salon Qantas.

L’accès s’effectue par ces escalators.

Nous sommes sur la bonne voie je crois !

Le salon n’ouvre qu’à 13h30, sauf les 3 jours par semaine où le vol AF181 est opéré, dans ce cas, il ouvre à 8h15.

Le salon est complètement vide, nous ne sommes même pas une dizaine à l’intérieur, il est ouvert uniquement pour notre vol.


Nous irons faire un tour au bar afin de prendre notre PDJ. Une sélection chaude est disponible.

Il y a également quelques choses froides.



L’offre est largement suffisante pour nous satisfaire.
Rassurez-vous, parmi ces 5 assiettes, seules 2 sont à moi !

Après un PDJ copieux, nous quittons l’espace restaurant pour nous caler dans l’espace bar qui est plus confortable et un peu moins bruyant. Le salon s’est rempli un peu plus mais reste très largement supportable !

À H-15 minutes de l’embarquement, nous nous dirigeons vers la porte D44 située à moins de 5 minutes à pied du salon.
Les couloirs de Changi sont bien vides, on est semble-t-il, pas du tout à l’heure de pointe.

Le peu d’agitation que nous verrons, ce sera justement au niveau de notre porte où pas mal de monde est présent.
Pour rappel, à SIN, le PIF se passe directement à la gate et l’accès à la salle d’embarquement n’ouvre qu’au dernier moment.

Énormément de monde mais une petite file Sky-Priority est disponible. Mon conjoint et moi n’hésiterons pas à nous y glisser.

Après avoir prouvé que nous ne transportons rien de dangereux, nous accédons à la salle d’embarquement qui offre une belle vue sur le Dreamliner qui nous ramènera à Paris.
Justement, notre appareil du jour est donc un Boeing 787-9, immatriculé F-HRBD, le 4ème sur la mini flotte de 10 appareils possédés par AF. Il approche les 8 ans de service et est configuré en : 30J / 21W / 228Y.
Comme dit plus tôt, ce sera mon 1er vol sur ce modèle chez AF. Le 787 n’est pas un appareil que j’affectionne plus que ça, bien qu’ayant volé dans ses 3 versions. La dernière fois, c’était sur la 5ème liberté Ethiopian entre OSL et ARN.
Ce vol va-t-il me réconcilier avec mon désamour pour cet avion ? Nous verrons bien !

Dans la salle d’embarquement, une zone d’attente pour les passagers SP est disponible près du comptoir où l’on scan les BP.

Le Flight-Report
Moins de 5 minutes après notre arrivée en salle d’embarquement, celui-ci débute dans le respect des priorités.

Désolé pour mon amie KL651 mais je trouve vraiment que l’A350 a une plus jolie bouille !

Deux passerelles sont connectées à l’avion, la première pour la J et la seconde pour la premium et l’éco.
C’est ici que nos chemins se séparent avec mon compagnon, celui-ci ayant craqué pour un upgrade en J au prix de 649€.
De mon côté, je voyagerai avec la plèbe, l’upgrade m’étant proposé à 649€ également… Pour la Premium… On me réclamait 1599€ pour passer en Business !

Je suis en seconde position pour embarquer chez les pauvres.

Instant fuselage-shot.
Je saluerai le CCP en porte, nous avons une connaissance en commun, direction la cabine Y pour moi.

Il s’agit là de l’ancienne cabine qui commence à dater mais qui présente toujours bien et est très confortable !

Et voici mon siège en 18A.
Pour ceux qui ont l’œil, il était indiqué 30A sur mon BP au début de mon FR… J’avais pu sélectionner ce siège gratuitement en issue de secours, histoire de m’assurer un regain de confort en prévision de ce long vol de 13h.
Néanmoins, durant notre présence au salon, j’avais remarqué des sièges vides dans la zone avant de la cabine. Des sièges avec supplément qui n’avaient pas été vendus et qui m’étaient offert avec mon statut. Je remarque notamment 4 triplets libre en 18 & 19 ABC, ainsi qu’en 18 & 19 HJK.
Je me suis dit qu’à 20 minutes de l’embarquement, ça pouvait valoir le coup de tenter le triplet. Après une longue hésitation, je décide finalement de me placer en 18A, en croisant les doigts pour garder 2 sièges libres à côté.


L’espace pour les jambes est très convenable pour mon mètre 74.

L’écran peut paraître un poil ridicule quand on voit ce qui se fait aujourd’hui, mais sa qualité et surtout son contenu seront excellents.

La carte de sécurité qui finira dans mon stock d’échanges.

Niveau charge, une prise de courant est disponible (2 pour 3 sièges). Il existe aussi un port USB sous les IFE mais les 3 de ma rangée de fonctionneront pas.

Sur le siège, on retrouve l’armement classique avec le coussin, la couverture et le casque audio bien connu.


La teinte de mon hublot semble avoir un peu de mal, et le niveau le plus clair ne fonctionne pas. Voilà une des choses que je n’apprécie guère sur le 787…

Un autre 787 viendra se garer à côté de nous, celui-ci vient d’arriver de Manille.

De notre côté, l’embarquement se clôt rapidement. L’avion est très bien rempli et particulièrement en éco où la cabine arrière est full.
Néanmoins, mon coup de poker aura fonctionné et j’aurai la chance d’avoir un triplet de libre. Une PNC viendra replacer plusieurs PAX sur les rangées derrière moi mais m’épargnera.
Ce vol s’annonce sous les meilleurs auspices ! Comme je l’avais prévu et ce qui m’a été confirmé par l’équipage, plus des trois quart de l’avion sont en correspondance depuis Nouméa et quelques-uns depuis l’Indonésie. Nous sommes très peu à être en origine à Singapour.

Le CDB se présente ainsi que ses 3 OPL, 4 pilotes, il faut au moins ça pour un vol si long. Il nous annoncera 13h25 de vol pour rejoindre la France où un temps pluvieux et 9º nous attendent… Le choc thermique s’annonce violent !
Nous repoussons pile à l’heure prévue et les consignes sont diffusées.


Au passage, un A350-1000 QR qui rentre vers sa base de Doha.

Le roulage sera très lent, sûrement à cause de notre poids.
Un A320 de Pelita Air qui part pour Jakarta.

Après 15 minutes de tourisme, on s’aligne sur la 02C pour un rolling take-off.

Au revoir Singapour, on se reverra en janvier prochain !

Les PNC libérés, la distribution de la serviette rafraîchissante aura lieu.

Il y a pas à dire, c’est confortable ! Bien content de ne pas avoir payé un upgrade ! ;-)

Le plateau repas est distribué après une petite heure de vol.
Deux choix de plats chaud comme d’habitude entre « chicken or pasta ».

Comme d’habitude, je ne toucherai pas à l’entrée.
Pour le plat, va pour les pâtes. C’est pas la cassolette du siècle mais ça se laisse manger

Le dessert est un gâteau à la coco qui n’aura strictement aucun goût.

Le plateau est ramassé par ici avec une proposition de thés et cafés. Il reste alors 11h20 de vol.
Les hublots seront ensuite obscurcis par les PNC, mais resteront manipulables par les PAX.
Le signal « attachez vos ceintures » sera allumé avant les côtes Indienne mais aucune turbulences n’aura lieu, après 15 minutes, une dame -une octogénaire assumée, manifestement en pleine crise de désobéissance civile-, assise en W viendra discuter avec je suppose, son petit fils, assis en 18D…
Une PNC viendra la rappeler à l’ordre mais la grand-mère refuse de retourner s’asseoir car « Il n’y a pas de turbulences et j’en ai marre d’être assise »… La PNC devra se résoudre à aller chercher le CCP qui devra hausser le ton… Finalement, ce seront des turbulences verbale auxquelles on aura droit !
J’étais alors allongé, l’emmer***** se retournera vers moi en me demandant de me mettre convenablement qu’elle puisse s’asseoir au couloir pour discuter. Je répondrai qu’il en est hors de question, que je souhaite dormir et qu’en plus leur discussion me dérange dans mon repos.
Le CCP abondera dans mon sens et lui dira de retourner en W, sinon, ce sera comité d’accueil à Paris en mode « Il monte Mamina, il va vous expliquer AIMABLEMENT »… Pour ceux qui ont la ref’…

Finalement, quelques turbulences à l’approche de l’Inde qui ne m’empêcheront pas de faire une sieste.
À mon réveil, nous avons passé Mumbai et il reste 8h30 de vol. J’irai faire un tour au galley arrière où il y a pas mal de gendarmes de retour de mission en Nouvelle Calédonie.
Je tente de me frayer un chemin pour me servir un verre, une PNC me demandera si moi aussi je fais parti du groupe… Négatif madame, je suis cheminot ! « Ah bah tiens, c’est marrant, on en a un en business, c’est donc vous Ben, le fan d’aviation ? Allez au galley avant, vous serez mieux et vous pourrez retrouver votre ami ! »
Je vois que les infos sont vite passées ! LoL
Je remonte tout l’avion jusqu’au galley avant où je retrouverai mon compagnon en pleine discussion avec l’une des 2 PNC en charge de la J. Nous passerons plus de 2h à discuter avec les PNC et les PNT qui sortiront de temps en temps prendre un café, et ce, jusqu’au changement d’équipage.

De retour à mon siège, nous sommes au dessus du Golfe Persique et nous approchons du Koweït.

La cabine dort toujours.

Je décide de me repositionner en mode nuit en ayant chassé la mamie de tout à l’heure qui était revenue à la charge, et de me regarder un film sur mon iPad.

À la fin de mon film qui aura été entrecoupé d’une nouvelle sieste, nous retrouvons enfin l’Europe au dessus de la Bulgarie.

Dehors c’est toujours très nuageux. Hormis la palm Jebel Ali de Dubaï, nous n’aurons rien vu du vol.

Alors que nous sommes à la frontière Austro-Hongroise, le service de la collation fait son apparition.


La collation se compose d’un yaourt, d’un jus de pommes, un bread-roll, une part de gâteau au citron, une chose non-identifiée dans une coupelle en plastique ainsi que d’un élément chaud. Une boisson sera également proposée.

L’élément chaud n’est pas vraiment descriptible, c’est un espèce de sandwich chaud avec du bacon et une galette de pommes de terre entre 2 tranches de pain. Étrange mais mangeable ! « C’est d’la merde ? »… « Non, c’est kloug ! ».

Tout sera ramassé rapidement puis la descente débutera 30 minutes avant l’atterrissage dans la grisaille Parisienne.


Nous retrouvons la France après 15 jours d’un voyage qui aura tenu toutes ses promesses.

Aéroport de Paris Charles de Gaulle
Atterrissage très costaud sur le tarmac Parisien.


Le vol aura duré 13h03, une vingtaine de minutes de moins qu’annoncé. Malgré qu’il fut très long, le vol ne m’a pas paru une éternité contrairement à l’aller qui avait été insupportable !

Le roulage prendra 10 bonnes minutes, nous sommes au bloc avec 5 minutes de retard.

Débarquement un peu long en raison de l’attente de la mise en place de la passerelle. Sortie de l’avion sous les salutations de l’équipage, un dernier remerciement à A. et C., les 2 PNC en charge de la J qui auront été adorables !

Merci toi ! Notre avion repartira en fin de soirée vers Pékin.


Nous sommes arrivés au hall L, un tour de LISA s’impose, je retrouve mon conjoint attendant la navette qui mettra 4 minutes à arriver.

Nous rejoignons ensuite la PAF située au hall K où il n’y aura PERSONNE. Nous sommes les premiers à passer et en 10 secondes, nous sommes autorisés à rentrer chez nous.

Nous nous rendons ensuite en salle de livraison des bagages.
Quelle surprise d’arriver devant le tapis et de voir nos 2 bagages passer sous notre nez, alors là, je suis sur le c**, CDG aussi efficace ? Qui l’aurait cru ? Moins d’une demi-heure entre notre arrivée au bloc et notre sortie de l’aéroport. Débarquement, LISA, PAF et bagages compris.
C’est ensuite taxi-papa qui nous ramènera à la maison.
Le vol selon FR24



Et pour finir…
Et pour terminer, car je sais qu’il lira ce FR :
Merci mon Rico de m’avoir accompagné dans ce voyage pendant 2 semaines et d’avoir supporté tout mes délires aérien et caprices de star ! ;-)
Un 4ème voyage commun de bouclé, déjà 2 autres de prévus et j’espère encore de nombreux dans les années à venir !



Les voyages étant finis pour cette année, je vous donnes rendez-vous fin janvier pour un nouveau tour en Asie !
N’hésitez pas à laisser un like si ce FR vous a plu.
Passez d’ors et déjà de belles fêtes de fin d’année !
Merci pour le partage,
Sympa d'avoir réussi à avoir un triplet sur ce vol, cela permets un sommeil de qualité et rend le vol bien plus supportable.
Le 787 me laisse indifférent moi aussi. Ce n'est pas un mauvais avion mais je ne lui trouve aucun charme.
Lorsque l'on voit le taux de remplissage des vols AF256/257, on se demande pourquoi ce second vol n'est n'est pas opéré quotidiennement.
Incroyable, c'est bien différent en soirée avec tous les passagers qui y sont admis.
A bientôt,
Merci pour ce FR Béni
Pauvre Rico, marié puis relégué à conjoint mais heureusement il reste à ce niveau... jusqu'au prochain FR. On attend le faire-part !!
Pour le reste, c'est du classique de chez AF, sur 13 heures le sac bon appétit fait ridicule en seconde prestation, tu n'as pas eu faim entre temps ? La petite barquette et le sandwich sur 13h, ça me parait léger surtout de jour.
Ca me parait bien long tout ça aussi mais avec un peu plus de place, c'est déjà plus agréable.
Merci beaucoup pour ce FR.
Un bon vol AF des plus classiques.
Pour info, le plat servi est inférieur en qualité et quantité que l'ultra bas de gamme de chez PICARD vendu 2,99€... Certes, en avion, des coûts supplémentaires viennent s'ajouter, mais quand même... Mais c'est pareil à bord de presque toutes les compagnies du monde, alors oui, pourquoi pas AF...
Mais le sac BON APPÉTIT reste très décevant. AI propose les mêmes produits mais avec une présentation sur un plateau cela passe mieux !
Bons vols !
Merci pour le partage Benjamin !
Ah les hôtels d'aéroports c'est toujours cher, ou presque !
La différence de prix entre ton surclassement et celui de ton mari / conjoint / ex / concubin / partenaire / ami / collègue (rayer la/les mention-s- inutile-s) est hallucinante !
Non non et non. Laisses les vieux dans leurs hospices et remplace le mot par auspices, ça se dit pareil mais ça ne s'écrit pas pareil et surtout ça ne veut pas dire la même choses
Confort accru à bord malgré la mamie récalcitrante, tu as bien fait de la remettre à sa place (à l'hospice par exemple).
Le plateau principal ne fait pas envie et que dire du sac bon dégueulis .... non merci ^^
A bientôt !