Avis du vol entre Paris et Zurich en classe Affaires avec SWISS

Destination : la Bulgarie, un pays dont on nous a dit beaucoup de bien. Nous profitons du week-end du 14 juillet pour aller y passer quelques jours.

Après de longues recherches et tergiversations, c'est le combo LX / OS qui remporte la mise, avec des horaires qui optimisent le temps sur place. L'autre option avec laquelle j'ai beaucoup hésité, et qui était bien plus avgeek, consistait à faire l'aller avec Bulgaria Air et de revenir avec Air Serbia via BEG, mais c'était au final plus cher et surtout réduisait pas mal le temps sur place.

Voici donc le routing complet :

On commence avec un classique CDG-ZRH, à l'intérêt plutôt limité j'en conviens, mais qui vient enrichir la BDD, notamment sur ce vol de fin de journée, avec le LX645, somme toute assez peu reporté dans la mesure où la plupart des vols CDG-ZRH sont pour des correspondances à suivre dans la journée.

Ce vol tardif nous permettra de prendre le premier vol pour SOF le lendemain matin et donc de commencer nos visites dès le midi.

En ce mercredi de début juillet, il y a pas mal de monde dans le CDGVAL pour rejoindre le terminal 1, d'où partent LX et la plupart des compagnies du groupe LH (à l'exception notable de LOT qui part du 2B/D).

J'aime bien l'arrivée dans ce terminal.

Le FIDS de la fin de la journée, aux compagnies très panachées. Les temps de passage aux contrôles semblent corrects.

Nous arrivons directement aux comptoirs communs LH/LX/OS. Mais il y a beaucoup de monde et nous n'avons pas envie de faire la queue pour récupérer nos BP, d'autant que nous n'avons pas de bagage à enregistrer.

La première borne que j'utilise semble fonctionner, mais tombe en rade au moment d'éditer les BP. C'est un peu agaçant car il y a fallu taper à la main PNR et noms au préalable. 

Une seconde machine sera moins récalcitrante. Voici nos cartes d'embarquement, sur un papier bien fin et à l'encre bien légère. Le CDG-ZRH-SOF a été réservé en Eco light et c'est bien la mention qui figure sur les BP, même si le tronçon CDG-ZRH a été surclassé. Ce qui est bien pingre, car le surclassement n'octroie pas de franchise bagage supplémentaire (ce qui ne change pas grand-chose si un seul des deux vols en correspondance a été upgradé, mais qui est bien plus mesquin si ce sont les deux).

Direction les contrôles de sûreté.

Une longue queue s'est formée pour l'enregistrement d'un vol Air China, sans doute dans l'attente de l'ouverture des comptoirs. Impressionnant !

Nous empruntons l'accès n°1, qui sera rapide.

Les fameux tubes de CDG.

Pour les vols LH/LX/OS, c'est par ici, en direction des portes 60-68. Comme vous pouvez le constater, nous ne sommes pas gênés par la foule.

Avant d'emprunter le tapis roulant qui passe sous le tarmac, j'avise ce 777 pakistanais, qui ne donne pas forcément envie de faire un trajet à bord (en tout cas au vu du dernier FR sur cet appareil signé akivi sur un CPH-OSL qui date déjà de 7 ans).

Je ne m'étais jamais rendu compte que les marches noires et blanches et la main courante qui longent le tapis roulant menant au satellite créaient un effet visuel assez esthétique.

Le PIF est passé rapidement et nous arrivons dans ce satellite mal foutu et bien trop petit aux heures d'affluence comme c'est le cas ce soir. On peine à circuler dès lors qu'un embarquement est lancé.

Il faut dire en plus que le nombre de places assises est insuffisant même si elles sont en nombre.

En revanche, c'est désert au "duty free" (je le mets entre parenthèses car les tarifs pratiqués n'ont rien de compétitifs).

Nous allons chercher un peu de calme au salon LH, qui se trouve en sous-sol.

Celui-ci est décomposé en deux parties, avec une zone "classique" et une zone Senator, accessible aux pax *A Gold (que je suis pour encore quelques semaines). Malheureusement, la zone Business étant en travaux, tous les passagers sont orientés dans la zone Gold qui sera de ce fait bien remplie. Les travaux ont depuis été terminés, comme j'ai pu le constater fin août pour aller chercher à ZRH le 350 de WK (et hop un peu d'auto-pub ;-).

Comme je le disais, le salon est bien rempli mais nous arrivons à trouver de la place sur l'un des canapés. La décoration est plutôt sympa, le seul vrai point faible est l'absence totale de lumière naturelle, je plains les employés qui bossent ici toute la journée sans voir la lumière du jour.

Côté catering, il faut reconnaître que ce n'est pas si mal, avec du choix, du chaud et quelques produits de qualité.

Mention spéciale pour cette panière et ses bretzels et autres pains spéciaux .

Côté liquide, un salon germanique ne serait pas tout à fait complet sans une tireuse à binouze.

Mais on trouve aussi d'autres breuvages classiques, comme ce mousseux.

Ou ces vins aux étiquettes plutôt aguicheuses.

Nous partageons un léger en-cas avant le vol.

Mention spéciale pour la presse papier qui a fait son retour, avec des titres en français, allemand et anglais.

Il est temps de revoir la lumière du jour, tandis que notre appareil est arrivé.

L'embarquement est organisé autant que l'endroit le permet. Une file est réservée aux passagers prioritaires.

L'embarquement est lancé à l'heure, nous voici en porte.

La livrée de Swiss se prête particulièrement bien aux fuselage shot.

Nous retrouvons la cabine classique des A320, avec ces sièges en cuir marron.

Le premier rang offre un pas amélioré, mais les tablettes situées dans l'accoudoir sont moins pratiques.

Nous prenons place aux 2A et 2C. Des petites bouteilles d'eau et des lingettes rafraîchissantes ont déjà été disposées par l'équipage.

Le pas est tout à fait satisfaisant.

En réalité, le pitch n'est pas identique selon les rangs, comme le précise Aerolopa. Mieux vaut éviter les 3 derniers rangs…

Le moins que l'on puisse dire, c'est que LX offre de la lecture à ses passagers.

Même si la magazine de la compagnie est désormais sous format numérique.

Le magazine shopping réserve quelques produits intéressants.

Même si d'autres m'ont surpris, voire fait rire… (je ne sais pas qui est ce Rurik Gislason qui prête son nom à une marque qui propose des débroussailleurs de nez).

Mais trêve de plaisanterie, il est temps de partir. Notre sympathique maître de cabine prend la parole et nous souhaite la bienvenue, en allemand, en anglais et en français.

Au revoir CDG.

Les consignes de sécurité sont diffusées sur les écrans collectifs.

Pendant le roulage, nous croisons ce magnifique 787 d'ANA en livrée spéciale Star Wars.

Un autre bel oiseau avec cet A350 d'Asiana.

L'IFE collectif nous souhaite la bienvenue en anglais et dans toutes les langues officielles de la Confédération Helvétique.

Une des tours de contrôle de CDG, avec à gauche un A220 d'Anima Wings, la nouvelle compagnie roumaine.

Le T1, avec un vénérable A330 d'Air France.

Le beau temps dégagé nous offre de belles vues sur la région parisienne, avec non loin le Bourget.

Paris.

La géovision est lancée sur les écrans.

Dehors la vue est magnifique.

Le service se met en route, le trolley est de sortie il faut dire que le vol est court.

Voici le menu de ce soir. C'est léger, mais cohérent avec la durée du vol. Il vaut mieux aimer la salade.

Je complète le tout avec un verre de vin blanc suisse et un petit pain chaud.

Le maître de cabine n'a pas été pingre sur la dose. Santé à tous les FRistes !

De son côté, Madame a opté pour un gin tonic. Sympa la petite fiole de gin suisse !

Pour la peine, je demande la même chose à la fin du repas. Le tout est amené avec le traditionnel petit chocolat.

Les journées sont encore longues, mais le soleil commence à décliner.

Nous ne sommes plus très loin, voici l'Aar.

Vues sur la campagne suisse.

Il fait encore jour lorsque nous atterrissons.

Un instant j'ai cru que nous irions stationner au large à côté de ces Embraer d'Helvetic, mais nous irons bien au contact.

Il est temps de nous dire au revoir.

Une dernière vue sur notre A320.

Direction la sortie, au niveau inférieur de ZRH.

L'accueil à Zurich est souhaité par Edelweiss.

Nous sommes rapidement dehors pour rejoindre l'arrêt du tramway.

Nous ne sommes qu'à quelques stations du Novotel. Celui-ci est en travaux mais sera tout à fait suffisant pour une nuit de transit.

Merci de m'avoir lu et à bientôt pour la suite.