Dernier vol de cette excursion sicilienne, avec le retour sur Paris. A la réservation, le vol aurait dû être effectué en A321neo, avec ces fameuses cabines business en 3F, mais hélas nous avons eu droit à un changement d'appareil pour un banal A320. Déception, certes, même si j'ai déjà eu l'occasion l'année précédente de découvrir cette superbe cabine à l'aller vers FCO comme au retour.
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Je vous avais laissés à la sortie du vol depuis Palerme, qui, comme bien souvent à FCO, s'est faite au large. Malgré le retard de plus d'une heure du vol précédent, nous sommes larges avec plus de 3 heures avant notre vol pour CDG. Le hall de FCO est vaste et bien animé. A l'étage, les amateurs reconnaîtront la zone Eataly.

Pour nous, direction le salon, qui m'avait laissé un excellent souvenir et que je voulais faire découvrir à Madame. Je connais le chemin, il faut prendre les escalators sur la droite.


Le nom n'est pas très vendeur, mais celui-ci vaut vraiment la visite.

La zone d'accueil est aux pleines couleurs d'ITA. Les agents valident notre accès avec le sourire.

Le salon n'est pas très grand mais a priori de taille suffisante pour le trafic. A notre arrivée, peu de places sont disponibles mais nous arrivons à nous installer confortablement dans l'une des alcôves sur la gauche.

L'inconvénient de ce salon, c'est l'absence de vue extérieure, la baie vitrée donne sur un couloir intérieur.

A noter que le débarrassage n'est pas fait régulièrement.

L'attrait principal réside dans son superbe bar habillé aux couleurs de Campari et animé par des barmen en bretelles.

La marque italienne est omniprésente, y compris dans la carte des cocktails, très aguicheuse par ailleurs.


L'Italie est un pays où l'on aime le café, et cela se voit aussi, avec un menu dédié.

Côté restauration, c'est de l'autre côté du bar que ça se passe.

A notre arrivée, les rayons ont été dévalisés, mais les agents ne vont pas tarder à réassortir tout ça.



Pour les amateurs, on note une belle corbeille de fruits.

Nous nous installons au bar pour prendre un premier verre, diligemment servi, et assorti de quelques snacks. Campari spritz pour Madame, negroni pour moi.

Santé à tous les FRistes ! et bravo à ITA pour ce beau salon.

Les serveurs ne sont pas très souriants, mais ils sont très actifs et particulièrement prévenants. Un peu plus tard, Madame souhaitera essayer un onda al cioccolato. Le barman exécute avec style le mélange de café, de chocolat et de lait fouetté devant nous.

Et voilà le résultat !

Quelques douceurs pour accompagner ce goûter.

De mon côté, ce sera un espresso martini, joliment exécuté là encore.

Avant de partir, dernière commande avec un cocktail martini et un mocktail, réalisé à la demande selon l'inspiration du barman.

Ce jour-là, tous les esprits étaient occupés par la désignation du nouveau pape. La fumée blanche venait alors tout juste de sortir du conclave, et pratiquement tous les Italiens du salon étaient sur leurs écrans à suivre les événements.


J'allais oublier de vous présenter le FIDS de la soirée. C'est un peu triste de voir à quel point AZ y est cruellement absent.

Nous quittons le salon peu avant 21h pour rejoindre notre porte d'embarquement. Je n'avais pas fait attention que les plafonds étaient aux couleurs de l'Italie.

Notre porte est prête mais pour l'instant personne ne s'est encore engouffré dans les files.

Notre appareil est bien là, je suis tout de même déçu de n'avoir pas pu reprendre l'A321neo.

L'embarquement ne va pas tarder à débuter.

Celui-ci est lancé avec quelques minutes de retard, dans le respect des priorités.

Passerelle vitrée, mais pas très propre, je n'aurai pas mieux comme fuselage shot.

Le temps de prendre la photo précédente, je suis doublé par un couple d'Asiatiques. Non mais ! Accueil à l'italienne par notre grisonnant chef de cabine.

La porte du cockpit est ouverte, j'en profite pour prendre cette petite photo discrètement.

Sans surprise, on retrouve les vieilles cabines d'Alitalia.

Configuration classique avec siège central neutralisé, mais petite particularité avec l'accoudoir décentré et la tablette centrale "en dur".


Contrairement au vol précédent, le logo ITA n'a pas été arraché.

Héritage sans doute d'un vieil IFE avec ces espaces qu'on imagine jadis occupés par un écran et une télécommande.

C'est bien un A320 qui ramènera ce soir à Paris, comme en témoigne ces consignes de sécurité, relogotées chez ITA mais bien usées quand même.

Le pas est tout de même correct, malgré ma taille je ne touche pas l'aumônière.

La place du milieu n'est pas de trop pour loger nos souvenirs de Sicile ^^

Le PSU pour les spécialistes.

Avec les reflets en cabine, pas facile de prendre des photos extérieures (en l'occurrence ici un autre A320 AZ).

L'ambiance en cabine est très particulière : ça commence avec un passager qui arrive et commence à faire un esclandre parce que son siège, au 2C, est déjà occupé. Il parle fort, commence à engueuler la petite dame qui était là, le chef de cabine arrive et lui explique calmement qu'il est bien au hublot. Pour régler le problème, et devant la mine renfrognée du passager qui peine à admettre son erreur, il propose à la petite dame de se déplacer deux rangs derrière.
Puis juste avant la fin de l'embarquement, trois passagères arrivent avec force bagages et se répartissent dans la cabine business, se hélant sans discrétion. Le passager du 3C commencent à ronchonner, mais les deux Russes qui écoutent de la musique au premier rang ne semblent pas dérangés. Ambiance…
Nous partons avec un peu de retard. Pendant le roulage, le chef de cabine effectue les démonstrations de sécurité. Le gilet gris d'AZ est tout de même vintage.

Les rideaux sont tirés rapidement après le décollage.

Le service démarre après le décollage. Notre dynamique chef de cabine, qui sera vraiment très sympa avec nous, apporte les plateaux à chaque passager. Nous avons bien fait de ne pas dîner au salon, c'est très copieux !

Pour l'apéritif, ce sera du prosecco, amené en petite bouteille.

Nous trinquons à ce beau voyage en Sicile, qui nous a beaucoup plu.

Voyons voir notre plateau de plus près : en entrée, poulet mayo et légumes.

Pas de choix pour le plat, mais du chaud avec ces lasagnes aux légumes, excellentes. Le plat initialement présenté était tiède, je demande au chef de cabine s'il peut le réchauffer. Celui-ci s'exécute rapidement en s'excusant pour le désagrément.

Pour terminer, salade de fruits et ce dessert (dont je ne me souviens plus la nature).

Côté boisson, le chef de cabine tient absolument à nous faire découvrir toute la cave à bord ! Après le prosecco, il me propose de goûter ce merlot italien pour accompagner les pâtes.

Puis il nous apporte à la fin du repas ces spritz. Les verres sont en plastique, mais l'attention est sympa.

Nous n'avons pas encore fini les spritz qu'il nous amène ensuite deux limoncellos. Autant que dire nous n'étions pas à jeun…

Fort heureusement, ces petites bouteilles d'eau gazeuses viendront diluer un peu tout ça.

Le chef de cabine prendra le temps de discuter un peu avec nous, notamment du passage d'Alitalia à ITA, rappelant que ça a donné une nouvelle dynamique à la compagnie.
En cabine, le sketch de l'embarquement continue. La passagère du 4C a décidé de dormir, mais pour cela elle appuie sa tête sur le siège devant elle… le siège du fameux passager du 3C de tout à l'heure. Autant vous dire que celui-ci ne se laissera pas faire et enguirlandera copieusement la passagère du 4C.

Pendant ce temps, la Russe prend ses aises au 1F.

Les deux Asiatiques monopolisent les sièges du dernier rang pour piquer un roupillon, tandis que nous échangeons des regards complices avec la petite dame chassée du 3C par l'autre malotru. J'avais vraiment l'impression de me retrouver dans un roman d'Agatha Christie avec cette galerie de personnages hauts en couleur.

La fin du vol se déroule sans encombre et nous voici arrivés au-dessus de la région parisienne.

On aperçoit la tour Eiffel.

Malgré le retard initial, nous arrivons à notre parking au 2B/D avec seulement 5 minutes de retard.

Le chef de cabine nous salue chaleureusement à la sortie de l'appareil. Notre vol doit être un des derniers dans ce terminal, lorsque nous débarquons le hall est désert.

A cette heure tardive (près de minuit), plus de RER et de plus nous sommes chargés, donc c'est en VTC que nous rejoignons Paris. C'est toujours un peu compliqué lorsqu'il est tard (plusieurs annulations de courses) mais finalement nous trouverons un Bolt pour 27 €.
Merci de m'avoir lu et à bientôt pour un autre routing européen.
Place à la seconde partie du bonus palermitain.


































Hello Stéphane
Le lounge Hangar m'avait aussi plus, mais il était blindé lors de mon passage, et les serveurs n'étaient pas du tout sympathique, l'un m'avais presque balancé le verre de vin commandé ! En revanche la nourriture est de qualité, surtout le jambon cru, que je mangerais sur la tête d'un pestiféré...
A bord, dans la cabine avant ce n'est pas un roman d'Agatha Christie qui m'inspire, mais plutôt une BD des Bidochons... Quelle tristesse !
Le plateau complet donne vraiment envie, il va falloir que je réserve un vol en J avec AZ en début d'année prochaine !
Si en plus le steward était sympa, ça donne un bon vol cependant en partie gâché par le comportement des nantis mal élevés...
Merci pour le partage, à bientôt.
Merci pour le partage,
Le salon Hangar est sympa, le design est particulier et le bar est imposant. Cette liste de cocktails et boissons chaudes fait envie.
L'équipage aura été d'un haut niveau, ce n'est pas tous les jours que l'on tombe sur un chef de cabine aussi impliqué.
Il me semble que l'offre de restauration (et surtout le plateau) est au-dessus de la concurrence sur cette ligne.
Le bonus nous offre une bien belle visite de Palerme.
Bonne continuation,