Bonjour et bienvenue dans ce dernier segment nous ramenant à Paris depuis Atlanta.
Initialement, je devais partir la veille juste après mon vol depuis LIT, en décollant d'Atlanta à 23h00. Le vol ayant été annulé au départ de CDG, j'ai opté pour le premier vol Air France vers CDG du lendemain : AF31 partant à 16h30. Les autres vols étant à 20h05 (AF33) et 23h00 (AF35).
L'arrivée à CDG à 7h00 m'arrange d'autant plus pour disposer de la journée de travail, les autres vols arrivant en milieu de matinée ou début d'après-midi.
C'est ainsi que je me retrouve sur l'AF31 en Boeing 777-300ER. Par ailleurs, le vol était originellement programmé en Boeing 787-9 mais Air France l'a remplacé en dernière minute afin d'accueillir les passagers du vol annulé.
Pour rappel, voici l'itinéraire :
Enchainement de vols
- 1
- 2
- 3
- 4AF31 - Affaires - Atlanta → Paris CDG - Boeing 777-300ER
Séjournant dans un hôtel à proximité d'ATL (l'Indigo Hotel) avec un check-out à 12h00, c'est donc à midi que je prends la navette de l'hôtel vers Atlanta. La navette nous dépose au terminal domestique dont le dôme au dessus du passage routier me semble très réussi, surtout le soir lorsqu'il est illuminé de lumières violettes.

Puis je prends la navette de l'aéroport qui mène directement au terminal international. Après 35 minutes de trajet, me voilà enfin face aux comptoirs d'enregistrement Air France. Je n'avais pas de bagage en soute mais malheureusement, l'application Air France refuse encore de générer ma carte d'embarquement. Je dois donc patienter 50 minutes côté zone publique pour ce bug… (les comptoirs ouvrant 3h avant le premier vol, soit à 13h30).
Des personnes attendent déjà mais seule la file Sky Priority est ouverte, ce qui va créer de la confusion à 13h30 ! J'attends donc devant ce Boeing 767-300 à destination de Quito.

Le désordre s'installe dès l'ouverture des comptoirs. Un agent est obligé de vérifier passager par passager leur éligibilité Sky Priority et rediriger les autres vers la file principale. De plus, seulement 2 comptoirs Sky Priority contre 4 pour la file standard.
Des passagers arrivés après moi parviennent à s'enregistrer avant.
Carte d'embarquement enfin en main, direction TSA et contrôle de sécurité. Affluence importante car peu de comptoirs TSA ouverts.
Heureusement, file vide pour les passagers classe affaires et Première. Les deux étapes sont franchies en 10 minutes.

Accueilli côté Airside par cette magnifique Porsche 992.2.

Direction le salon Delta situé à l'étage. Des escalators en face de la sortie du contrôle de sécurité y mènent directement.

Assez calme à cette heure (14h15). De nombreux espaces sont disponibles avec différentes assises. La vue directe sur le tarmac offre une très belle luminosité naturelle au salon…

…et une superbe terrasse donnant sur le concourse E

Quelques photos depuis la terrasse :



Niveau Food and Beverages:
- Plats chauds
- Boissons gratuites et payantes (en USD ou en miles Delta)
- Pop-corn




Un A339 DL direction AMS

764 pour LHR

Et sur sa gauche, un A339 arrivant de ATH

50 minutes avant l'heure de décollage, il est temps de quitter le lounge pour rejoindre la porte F5.

En me dirigeant vers la porte, j'aperçois le Boeing 77W qui nous emmènera vers Paris.

Immatriculé F-GZNC, l'appareil a été livré en mai 2008 (17,4 ans d'âge). Il est configuré 4F 58J 28W 206M (type 4P).
Air France opère 19 Boeing 777-300ER en configuration quatre classes. Actuellement, AF en exploite 42 répartis en 3 autres configurations :
- 48J 48W 273M avec la nouvelle cabine classe affaires
- 4F 60J 44W 204M dotée de la nouvelle cabine Première
- 14J 28W 430M configuration haute densité, principalement pour les îles françaises

Il y a 2 cabines classe affaires : la plus courte composée de 4 rangées, puis la cabine principale de 11 rangées.
(crédit : @aerolopa.com)

L'embarquement Air France s'effectue à la porte F5. Les passagers classe affaires embarquent en zone 1.


Instant Porte 2L :

Je me dirige vers la cabine classe affaires principale. Elle est vraiment immense.

Et voici mon siège pour les 7 prochaines heures. Première fois dans cette cabine.
On voit la différence avec celle de l'A350-900… Son état demeure tout à fait correct pour son âge.

58 sièges Safran Cirrus II en configuration 1-2-1.
Chaque siège bénéficie d'un accès direct à l'allée avec tablette rétractable bi-pliable et rangement sécurisé pour effets personnels. Largeur : 51 cm, conversion en lit plat de 2 mètres.
Écran tactile HD de 41 cm.
Prise universelle AC et deux ports USB-A.
La différence la plus marquante est évidemment l'écran, plus petit et de qualité bien inférieure.
Le siège en revanche reste confortable.

L'équipement fourni se compose d'une bouteille d'eau Évian, d'une couverture, d'un oreiller, d'une paire de chaussons et du casque…

…En revanche, pas de menu ! En effet, l'appareil (et donc le nombre de passagers classe affaires) ayant changé en dernière minute, le nombre de menus correspond à la capacité du Boeing 787-9. Il y a donc 30 menus pour 58 sièges et malheureusement je ne ferai pas partie des 50% des passagers à en recevoir un.
Cependant, le menu étant identique à celui du mois dernier, le voici :)
Les prix des bouteilles en rouge sont un ajout de ma part pour donner une indication tarifaire. Les boissons servies sont gratuites et à volonté durant le vol.







Les PNC récitent à chaque passager le menu et recueillent leur choix. Ils demandent également si l'on souhaite être réveillé pour le petit-déjeuner. Cette étape dure un moment et entendre une dizaine de fois la même chose donnerait presque la migraine !
L'espace de rangement s'avère également très généreux. On y retrouve le casque antibruit.

Ce qui pèche dans cette cabine en 2025 reste son manque d'intimité. Surtout pour un vol de nuit, cela va manquer.

Avant le décollage, je vais jeter un œil à la cabine Première classe non commercialisée sur ce vol.

De retour à mon siège, la PNC vient servir la boisson de bienvenue : eau ou jus d'orange. Pas de champagne au sol cette fois-ci !

La trousse de confort est aussi distribuée.

Sur notre gauche, un A333 de LH direction FRA

A35K de Etihad arrivant de AUH

Push-back pile à l'heure. On aperçoit alors l'important trafic pour décoller piste 27R.

Puis l'A35K de QR se préparant pour Doha

Une seule caméra est embarquée sur le Boeing 777-300ER au niveau du train d'atterrissage. En vol, la transmission se coupe.

Après le magnifique rugissement des GE90, nous voilà dans les airs.

Dès l'extinction de la consigne lumineuse, un oshibori nous est distribué.

L'apéritif est ensuite servi (salade pastèque, poivron, feta, menthe).

Ainsi qu'une boisson au choix (Schweppes pour ma part) et les crêpes fourrées Gavottes.

Le choix de films est identique aux autres vols Air France.
Le Dîner de Cons m'accompagnera pour le dîner (heureusement que je mange seul et ne suis pas invité !).

Le service va débuter, le plateau se dissimule dans la partie latérale et se déplie en 2 parties. Il est grand et bien stable.

Les entrées : rillettes de cabillaud à la ciboulette et salade d'asperges accompagnées du vin blanc G de Château Guiraud.
Le PNC moudra le poivre à discrétion. Malgré le poivre, les différentes entrées manquent de saveur.

Avec la vaisselle signée Christofle

Puis le plat est servi, avec vue sur le coucher de soleil. Dommage que le hublot soit si rayé, peu de photos depuis celui-ci se sont révélées concluantes…

Je prends le filet de bœuf, sauce demi-glace à la truffe avec purée de pommes de terre, broccolinis et champignons sautés.
Viande un peu trop cuite mais le plat fut meilleur que la dernière fois. Il était même très convaincant !

Les fromages sont ensuite distribués. Hormis le camembert, ils manquaient de saveur.

Et les desserts sont ensuite proposés : entremet au chocolat, salade de fruits ou glace.
Le choix est sans appel ! Accompagné d'un décaféiné.

Passage par les sanitaires avant de se reposer quelques heures. Il y en a 3 pour les 58 passagers. Ils sont corrects.

Conversion de la salle à manger…

… en chambre

Le siège se convertissant en lit, il est tout à fait aisé d'y dormir quelques heures. Dommage cependant de ne pas disposer de cloison séparatrice avec l'allée. En empruntant le couloir, on aperçoit les passagers endormis.

Je dormirai jusqu'au service du petit-déjeuner, soit 1h15 avant l'atterrissage. Je prends le flan d'artichaut. Pas bon.

Le petit-déjeuner demeure assez complet. Les fruits et le mélange de céréales à accompagner du yaourt sont bons.

On traverse l'Irlande quand le soleil se lève.


Avant l'atterrissage, je décide de faire le tour des cabines pour observer leur taux de remplissage.
Le vol étant programmé pour accueillir les passagers du vol annulé de la veille, sans surprise toutes les cabines affichent complet.
Cabine arrière en classe économique :

La cabine Premium :

Retour à mon siège à l'approche de Paris.

Atterrissage à 6h25 piste 08R et roulage jusqu'au hall L.

Fin de vol !

