Avis du vol entre Geneva et Paris en classe Economique avec Air France

Bonjour,

Je vous retrouve dans ce nouveau récit pour la suite, ou plutôt le véritable commencement du routing précédemment décrit. À partir de ce vol et jusqu'au retour à Genève, c'est en duo avec ma mère que je voyagerai - chose des plus courantes pour moi il n'y a encore pas si longtemps, mais qui relève désormais de l'exception. Et il est en réalité bien plus facile de s'habituer à voyager seul que de se réhabituer à voyager accompagné !

Ce jour, direction donc JFK, depuis GVA, en passant par CDG. Ce premier segment, GVA-CDG, est opéré par AF, en A220-300, naturellement. Arrivée à l'aéroport depuis la gare CFF.

En ce mercredi d'octobre et en milieu de vacances scolaires, l'affluence à l'aéroport reste modérée.

Direction le secteur France.

Nous enregistrons deux valises en soute. Le billet, au tarif Light (aller-retour par personne à seulement 400 euros GVA-JFK / SLC-GVA) est théoriquement sans bagage en soute, mais mon statut Platinum me donne droit à deux valises enregistrées. La préposée à l'enregistrement au comptoir SP enregistre d'abord tout sourire ma première valise, puis rabrouera ma mère : "Désolé Madame, votre billet n'inclut aucune valise en soute". Je lui dirai qu'étant Platinum, c'est naturellement à mon nom que ma mère enregistrera cette deuxième valise. "Ah très bien", rectifiera-t-elle de suite. Un peu bizarre. Mais très vite compensé par la suite de l'échange au cours duquel l'employée s'est avérée adorable : en demandant confirmation que ma mère pouvait bien me suivre à la file prioritaire du contrôle de sûreté, elle a immédiatement pris l'initiative de réimprimer le BP de ma mère pour qu'il devienne Sky Priority. C'est adorable, et je ne pensais pas que c'était à la discrétion de l'agent, dans la mesure où, en théorie, AF/KL (au contraire de DL, pour les STE+) ne donne pas aux co-passagers les privilèges accordés au titulaire d'un statut Elite.

Trêve de commentaires. Le contrôle a donc été très vite passé, direction le salon où l'offre du matin est encore en place, à 10h30. Le personnel, en outre, adorable comme à son habitude, nous a chaleureusement accueillis avec ma mère. L'intégralité des quatre employés en salle ce jour-là est personnellement venue me saluer et me demander comment j'allais. C'est très attentionné. 

Ma sélection.

À 11h, le plat chaud de journée est mis à disposition : bœuf bourguignon, qui ne se refuse pas, d'autant que celui du salon est très bon.

Embarquement à l'heure, 11h30. Respect total des priorités : la zone 2 doit attendre que la zone 1 ait pu embarquer pour s'engager à son tour.

Attente en passerelle.

Accueil moyen en porte, les deux PNC sont occupées à tout autre chose. C'est plus souriant à l'arrière, mais l'équipage ne se sera pas montré particulièrement attentionné et n'aura fait aucune mention à mon statut.

Je retrouve bien sûr ma rangée 31 - et son hublot aligné -, neutralisée pour centrage. Ma mère et moi sommes donc les seuls de la rangée et je prends place en 31C.

Prises éteintes au cours de l'embarquement.

Fermeture des portes 11h50. Repoussage vers 11h55. Nous serons donc en avance. On s'engage sur la piste aux alentours de midi. Poussée… Puis freinage assez brusque. L'avion s'immobilise et sort de piste - enfin, je veux dire, quitte la piste par l'une des bretelles. Le capitaine prend vite la parole, après l'émission de quelques cris en cabine ; mais aussi de pleurs, la passagère devant moi en 30C restera dans un état second pendant tout le vol (ma mère, elle, se sera légèrement bloquée le dos ayant été crispée par la brutalité du freinage). Le commandant de bord d'expliquer qu'une alarme indiquait au cockpit qu'ils n'étaient "pas sur la piste", alors que de fait, nous nous apprêtions à décoller. J'ai sincèrement beaucoup aimé l'expérience.

Il s'est ensuite agi pour les pompiers de vérifier la température de nos freins avant de nous laisser repartir. Amusante et indolore - du moins pour ma part -, l'expérience n'en a pas moins retardé notre départ d'une demi-heure.

C'est reparti.

Mont Blanc au décollage.

Prises fonctionnelles en croisière.

Service de boissons. Ma mère refusera le sandwich et la PNC ne se préoccupera pas de me demander si j'en souhaite un avant d'aller ranger le panier ! C'est moyennement délicat. Mais je comptais de toute façon m'en servir uniquement pour le photographier pour vous et déciderai donc sagement de ne faire aucun scandale.

Jus d'orange et thé - c'est l'avantage d'être au dernier rang, je n'ai aucun scrupule à demander un petit thé supplémentaire, puisque de toute façon la théière est encore remplie.

Atterrissage à 13h15 pile, à l'heure donc, et en porte une quinzaine de minutes plus tard - en retard, donc.

Hélas, l'avion repartant pour Dublin, il s'arrête au 2E d'où nous devrons prendre un bus pour rejoindre le 2F… À partir duquel nous regagnerons le 2E, hall L…

Je vous laisse ici et vous retrouve très vite, donc, au 2E L. Merci de m'avoir lu.