Bonjour à tous chers lecteurs,
Voici donc ici, à travers ce vol, le point culminant de ce routing, puisque c'était sur ce segment que je cherchais à attraper cet appareil que je chéris tant, l'A340-600, dont la fin de règne est imminente.
Condamné lors de la crise sanitaire liée au Covid-19, puis ressuscité contre toute attente, mais de toute façon poussé vers la porte de sortie par la génération montante, j'avais assez peu d'espoir de revoyager à son bord.
Mais quand j'ai une idée derrière la tête, il n'est pas facile de m'en dépêtrer. Et quand on peut combiner avec une destination qui me faisait de l'œil depuis fort longtemps – à savoir la sympathique ville de Boston – alors il n'y a plus qu'à tout assembler.
Voici donc le récit de ce vol qui restera comme un des meilleurs que j'ai eu l'occasion de vivre.
Pour plus de détails sur le pourquoi du comment de ce routing, vous pouvez lire ces détails ci-dessous.
Bien qu’ayant déjà voyagé à bord de l’A340-600 sous les couleurs qataries en avril 2013 (de CDG à l’actuel DIA), je voulais faire un dernier voyage à leur bord avant leur sortie de piste, prévue normalement pour cet automne. Il n’y a quasiment plus que la Lufthansa qui exploite cette beauté, le choix est donc restreint. Il y avait donc urgence à agir mais trouver un créneau dans mon emploi du temps et dans mes obligations professionnelles et familiales n’est pas un exercice aisé.
À l’heure où j’écris ces lignes, il ne reste que vingt A340 aux couleurs de la Lufthansa dont seulement six en version -600, les autres étant naturellement des -300.
J’aurais pu faire l’aller-retour avec la compagnie allemande mais les tarifs étaient élevés. J’ai donc opté pour le chemin des écoliers à l’aller et deux compagnies islandaises étaient alors en compétition. Play proposait un tarif d’une centaine d’euros de moins que sa rivale Icelandair, mais la mauvaise réputation de Play – je parle ici de ses difficultés financières – m’ont conduit à opter pour la compagnie nationale avec laquelle j’avais déjà voyagé en 2005 de CDG à KEF et retour à bord de 757-200.
Bien m’en a pris quand, dans un premier temps, Play a jeté l’éponge sur les vols à destination des USA puis, dans un second temps, à définitivement jeté l’éponge quelques jours avant ce vol.
Bien m'en a pris également de choisir Icelandair puisque c'est un Boeing 767-300 qui est programmé sur le second segment. Je ne cherchais pas spécialement à l'accrocher à mon tableau de chasse, mais je dois avouer que c'est une très bonne surprise. Comme quoi, les avgeeks peuvent parfois avoir de la chance.
Il y avait également l'option JetBlue également à ma disposition pour rejoindre Boston, mais l'envie de redécouvrir Icelandair a été la plus forte.
Enfin, le cheminot que je suis souhaitait profiter de ce séjour pour découvrir le train Acela sur la ligne New York - Boston, j'ajouterais donc un vol entre ces deux villes de la côte est américaine. Voilà, vous savez à peu près tout.
Voici donc en détails l'enchaînement des vols de cette rapide virée au-dessus de l'Atlantique.
Enchainement de vols
- 1
- 2
- 3
- 4LH 423 - Economique - Boston - Francfort - Airbus 340-600
- 5LH 1034 - Economique - Francfort - Paris CDG - Airbus A320
En route vers Boston Logan
Après avoir mangé dans un restaurant / fast food, je décide de prendre la Silver line, une ligne de BRT (bus rapid transit) pour rejoindre l'aéroport. Les bus sont aménagés de telle manière qu'ils peuvent accueillir des bagages volumineux. Ces lignes sont intégrées au réseau des transports urbains de Boston et sont au même prix que le métro, c'est-à-dire $ 2.40 USD.


Me voici arrivé au terminal E.

L'enregistrement
Toujours la même réflexion : les carrousels sont accessibles depuis la zone publique, dès que l’on rentre dans le terminal. Pas terrible en termes de risques de vol de bagages.

Du hall arrivées, il faut passer à l'étage supérieur pour rejoindre le hall des départs.


Je trouve vraiment sympa ces drapeaux disposés en hauteur.

Les départs vers bien des coins de la terre – Boston est vraiment bien relié au monde. Photomontage personnel.

Je veux garder un souvenir cartonné de ce vol, ça va de soi.
Je passe aux comptoirs où l'attente est nulle bien que les guichets gèrent les vols du groupe LH avec donc des départs vers Zurich (LX 55 en A330-300), Vienne (OS 92 en 767-300) et donc Francfort avec le vol LH 423 en A340-600.

Me voici donc nanti de ce sésame cartonné.

Si hier mon passage entre les mains de la TSA avait été un modèle de fluidité, là, ce n'est pas le cas, ce n'est pas la même clientèle. Il aura fallu pile 40 minutes pour passer ce barrage. La préposée aux contrôles des passeports n'était pas vraiment commode. Toutefois, le personnel dédié au PIF était largement plus aimable. Point positif, il est inutile de sortir les produits liquides ou appareils numériques, tout reste dans les bagages qui passent un scanner en forme de réacteur.
Au sujet du contrôle des passeports, ceci est fait sans aucune présentation conjointe de la carte d'embarquement. Les données doivent être croisées préalablement.
Par contre, ces contrôles ne sont pas faits dans un guichet. Et dès le contrôle effectué, on passe derrière le (la) préposé(e) et on peut regarder à loisir son écran et voir les données des passeports des passagers qui nous suivent. Vraiment pas terrible en termes de confidentialité sans parler de conditions de travail pour le personnel de la TSA.

Une séance de spotting idéale
Je découvre un terminal bien conçu, lumineux et aéré.

Les espaces d'attentes sont nombreux et dotés de prises de courant.

Sans nommer le constructeur, l'aéroport met en lumière les dimensions XXL de l'A380.

Il fait vraiment beau, le soleil est bien orienté, les vitres sont propres, les conditions sont vraiment idéales pour sortir le réflex. C'est rare que les planètes soient aussi bien alignées.
On commence par ce simple A320 (N948AV) qui arrive de San Salvador, vol AV 444.

Cet A330-900 (N437DX) vient de traverser l'Atlantique, en provenance de Lisbonne, vol DL 125.

Celui-ci (N403DX) s'en va vers Athènes, vol DL 240.

Ce 767-300 (N171DZ) se prépare pour son vol nocturne vers Édinbourg, DL 122.

Une célébrité est stationnée ici. Il s'agit du tout premier A321 XLR livré à une compagnie, en l'occurrence Iberia, immatriculé EC-OIL, qui va assurer le vol IB 348 pour Madrid.

La version A321 LR peut elle aussi traverser l'Atlantique, comme cet appareil de TAP qui s'apprête à rejoindre Lisbonne, vol TP 218.

Ce 777-300ER d'Emirates va prendre du repos après être arrivé de Dubaï, vol EK 237.

Les racines irlandaises sont très fortes à Boston et c'est presque naturellement que ce Boeing 767-300 ira cette nuit à Dublin, vol DL 154.

J'aurais pu rentrer directement à Paris à bord de ce magnifique A350-900 d'Air France (F-HUVO) , vol AF 333. Mais il n'a pas fait le poids face à un bel A340-600.

L'itinéraire bis d'Esteban est là-aussi, avec cet A330-300 de Swiss (HB-JHF), vol LX 55.

De taille plus modeste, mais tout aussi utile aux passagers, ce Q-400 de Porter (C-GLQV) s'en va vers la capitale canadienne, vol PD 2346.

Ce Dreamliner a poireauté un bon moment au large avant d'être autorisé à aller en porte, après être resté presque quatorze heures dans les airs. Il arrive de Pékin, vol HU 729. Boeing 787-9 B-7835.

Cet autre A330neo (N431DX) s'en ira dans peu de temps vers Rome, vol DL 112.

Ses jours sont également comptés, et même si son nez est dans l’ombre, je ne pouvais pas faire l’impasse sur ce Boeing 767-300 autrichien (OE-LAY). Il va assurer le vol OS 92.

Cet A220-300 (N3044J) partira plus tard dans la soirée vers Denver, vol B6 993.

Cet A350-900 (A7-ALZ) qatari va se reposer avant de repartir dans la soirée vers Doha, vol QR 744.

L'arrivée de l'élégant quadri
Au-delà de la séance agréable de spotting, il y a une arrivée que je surveillais avec attention.

Puis le voilà enfin !

Il est grand, il est long, il est magnifique.

J'adore ses mensurations.
Il revêt la nouvelle livrée mais ce n’est pas pour le déranger. Je la trouve élégante sur cet appareil. Et il n’y a plus que deux -600 qui la portent, alors c’est presque un privilège de tomber sur cet exemplaire.

Voici son pédigrée selon Planespotters https://www.planespotters.net/airframe/airbus-a340-600-d-aihi-lufthansa/elll5e

Les équipes au sol s’affairent à leurs tâches dans un ballet savamment organisé. Tout semble aller de soi ce qui devrait permettre un départ à l’heure.

La barre de tractage est mise en place largement avant. Sont-ils pressés de nous voir partir ?

Et voici notre équipage qui arrive également.

Les chargements du fret et des bagages sont déjà achevés, le catering est à bord, les portes sont fermées tandis qu’un autre quadri se pointe.

Ce n’est autre que le vol BA 213 en provenance de Londres-Heathrow.

Derniers clichés de cet avion qui compte tant pour moi.



Puis arrive le temps d’embarquer. Le zonage est strictement respecté, avec pour commencer les passagers HON dont tout le monde connaît ici un membre pour ses nombreuses contributions, et notamment sur cette ligne. J’ai bien sûr beaucoup pensé à lui en ce jour.
Ce report sera donc l’occasion que vous ayez un autre regard sur la prestation, celle offerte aux passagers en éco, assis à l'arrière de l'appareil.

La veille, j'ai reçu une proposition de surclassement à 600 euros que j'ai déclinée.

Puis les passagers de la zone 4 sont invités à embarquer.
On ne sort plus la carte d’embarquement puisque c’est un contrôle biométrique du visage qui permet l’ouverture du portillon. Ce n’est qu’une supposition, mais ce système doit être interconnecté avec le réseau de la TSA et celui de l’ESTA qui permet de savoir qui a réellement quitté le territoire en embarquant dans l’avion.

Il faut passer au niveau inférieur…

… pour accéder à la passerelle.

Instants pré-embarquement et nouvelle dédicace à notre contributeur le plus prolifique.


On passe par la cabine business…

… puis la Premium…

… pour arriver enfin à la classe économique, et mon siège 46K.
J’avais réservé ce siège au rang 46, mais pourquoi ? Car pour l’ICAO, le diminutif de l’A340-600 est 346. On a le sens du détail ou on ne l’a pas !

Voici le pas, qui n’est pas extraordinaire, mais qui ne m’aura pas gêné.

La partie haute du siège est ajustable avec des "oreilles" rabattables.


La tablette est repliable mais n’est pas ajustable.


Des écouteurs sont distribués sans paiement.

Le contenu de la pochette est simple : un sac de « confort » et la carte de sécurité, propre à la version -600.

La carte en détail.



L'écran de l'IFE n'est pas ce qu'il se fait de plus grand, mais la Lufthansa n'allait bien sûr pas casser la tirelire pour moderniser la cabine de ces avions condamnés à très court terme.

Seul point négatif, le filet qui est désemparé et qui ne peut plus jouer son rôle.

Autre hommage à un autre contributeur avec la photo du PSU. Il a lui aussi voyagé à bord de l’A340-600 de la Lufthansa de Francfort à Hong Kong. Je ne peux que vous conseiller la lecture de son passionnant report. C’est ici : https://flight-report.com/fr/report/73455/lufthansa-lh796-frankfurt-fra-hong-kong-hkg/

Ma vue sur l’autre quadriréacteur.

Bye bye Boston
L’annonce boarding completed retentit à 17 h 36.
Les consignes de sécurité sont diffusées via les écrans individuels.

À 17 h 40, nous repoussons et notre taxiing débute cinq minutes plus tard.


Le vol LH 424 en provenance de Munich vient de se poser avec l’A380 D-AIMH.

Un ciel de feu met en valeur la tour si caractéristique de Logan. Non, ceci n’est pas une guillotine.

Ça bouchonne. La 4L et la 4R servent aux atterrissages, nombreux à cette heure-ci. Et seule la 4R sert aux décollages. Il faut donc être patient.

Je ne me lasse pas de cet autre spectacle.

Une pub pour la nouvelle Renault 4L Apache ?

On décollera à 18 h 21, soit 41 minutes après le début du repoussage, et bien que le taxiing ait été assez court. Les encombrements des aéroports américains sont un réel problème.

Je ne perds pas une miette des sons émis par nos quatre réacteurs.
Survol des faubourgs de Boston avant de prendre le large.


Puis tout disparaît…

… pour réapparaître. Mais il ne tardera pas à bientôt faire nuit noire, d'autant plus que nous faisons route vers l'est.

La vie à bord
J'avais oublié de vous préciser que j'avais un voisin à ma gauche mais pendant l'embarquement, l'hôtesse s'occupant de notre zone nous a demandé si nous voyagions ensemble, ce à quoi nous avons répondu par la négative. Elle a donc proposé à mon voisin, s'il le voulait bien, de se déplacer vers un autre doublet libre, ce qui est une sympathique attention. Notre vol, du moins en éco, semblait avoir un taux d'occupation de l'ordre de 70 %.
Sinon, grâce à la lecture du report de Cyrille, alias F-OITN, j'ai découvert la présence de sanitaires dans la soute de l'appareil. C'est une des distinctions pour ne pas dire curiosités qui caractérisent l'A340-600. J'étais à deux pas de ceux-ci, je ne pouvais pas rater cet espace.
Dès le signal des ceintures de sécurité éteint, je m'y suis rendu. Deux petites portes battantes peuvent condamner l'accès à l'escalier.



La salle de repos pour le personnel navigant.

Les toilettes.

Tout est bien propre et heureusement, puisque je suis le premier à les utiliser.



Il y aussi cette autre salle de repos.

FOCUS SUR L'IFE
Le choix de langues est correct.

Le menu général indique une belle diversité de divertissements.

Il y a plus de 300 films à disposition si l'on en croit cette annonce.

Ceux-ci sont classés dans pas mal de catégories différentes. Il y en a presque pour tous les goûts.

La palette musicale est également bien achalandée.

Du côté des jeux, c'est peut-être un peu léger.

La distribution des crackers sonne la tant attendue heure apéritive. Il m'arrive d'être sage et de refuser les propositions alcoolisées.

Et assez rapidement après, vient l'heure du dîner. C'est bien que le service ne traîne pas trop. Je suis épuisé et j'aimerais bien dormir un peu.

Voici le plateau servi ainsi. Il est proposé du poulet accompagné de riz ou des pâtes végétariennes. Mon choix se portera sur la deuxième proposition.

Les couverts sont en métal, ce qui est un bon point.

Voici donc le bilan.
L'entrée était un peu fade. Pas de vinaigrette à rajouter. Dommage.
Les pâtes étaient bonnes quoique là-aussi, un peu fades. Et pas de poivre sous la main. C'est regrettable qu'il n'y ait pas de condiments mis à dispositions des passagers.
Le crumble de pomme avait un retour un peu chimique.
En conclusion, ça ne sera pas un formidable festin qui me marquera à vie. Il y a bien pire sûrement mais aussi mieux, même en éco.

Ayant deux sièges pour moi, j’ai pu trouver une position assez confortable pour dormir sans avoir à faire le contorsionniste. Et j’ai bien dormi, presque trop à mon goût. J’aurais presque voulu profiter encore un peu plus de ce fabuleux appareil.
Réveil et descente vers Francfort
À environ 05 h 50, heure désormais francfortoise, soit un peu plus d'une heure avant que nos 14 roues reprennent le contact avec le sol germanique, ce chausson aux pommes confectionné avec de la pâte à pizza est distribué. Je n'ai pas vu de distribution de boissons chaudes, comme le café ou le thé, ce qui est un peu regrettable.
Verdict sur ce "chausson aux pommes" : surprenant et pas vraiment succulent.

Un oshibori est également distribué. Alors certes, il n'est pas aussi bien roulé qu'un nem ou que votre contributeur préféré, mais ça reste une délicate attention.

Un vol de la Lufthansa ne serait pas un vol de la Lufthansa sans son chocolat. La tradition a belle et bien été respectée. L'honneur est sauf !

J’ai presque failli oublier de chiner du côté de la géolocalisation. L’appareil est plutôt bien modélisé.

Nous frôlons (asiatique) le nord de la France.

Moins d’une heure désormais. Ça passe trop vite.


J’ai toujours trouvé sympathiques ces « vues » depuis le cockpit.

La conurbation de Lille / Douai / Lens / Valenciennes.

Le ciel se couvre à nouveau. Ce n’est qu’à la fin de la descente que le sol réapparaît, au niveau de l’agglomération de Mayence.

Nous franchissons le Rhin.


La ville de Rüsselsheim…

… puis celle de Raunheim.

Et reprise de contact avec le sol sur la piste 07L.


Dernières centaines de mètres.

Et nous voilà au bloc. Il est 07 h 24. Les moteurs s’arrêtent, l’éclairage reprend de la vigueur. Cette fois, c’est bien fini.

À regret, je quitte mon siège et je me rejoins le flot parmi les derniers passagers.
Je sollicite le chef de cabine principal pour une visite du cockpit. Il me dit que non, il faut quitter sans trop tarder l’appareil qui a besoin d’être disponibilisé rapidement (après vérification, il ne repartira qu'à 13 h 05 pour Riyadh).
Tombant nez à nez avec le commandant de bord, je renouvelle ma requête. Requête acceptée. Quand on dit qu’il vaut mieux s’adresser à Dieu qu’à ses saints !
Voici donc la First de la Lufthansa, fort bien décrite ici par Esteban : https://flight-report.com/fr/report/66791/lufthansa-lh423-boston-bos-frankfurt-fra/

Et enfin le plus bel endroit de l’appareil.

Mais cette fois, il est temps de rejoindre la sortie, pour de bon.

J’arrive au milieu de passagers émergeants après une nuit difficile à bord d’un vol transatlantique.

Dernier regard sur le D-AIHI.

Je rejoins les postes de contrôle des passeports avant d’attendre mon vol pour Paris.

Un nouvel appareil a rejoint ma flotte au 1/400e. L’immatriculation est exactement la même que le vrai. C’est parfait.

Le vol selon FlightRadar24

Merci de m’avoir lu jusqu’au bout.







Merci Greg pour le partage et les dédicaces.
Oh qu'il va nous manquer ce 346. J'ai presque l'impression de revivre les derniers moments du MD11. Gros pincement au coeur.
Pour le terminal E, il n'y a qu'un seul carrousel à bagage en zone publique pour les rares vols domestiques qui y posent.
La TSA peut être archi longue à BOS, en fait, c'est même pas peut mais plutôt est. Je n'ai jamais vu l'endroit calme. Et encore c'est le nouveau filtre qui a doublé les capacités, avec l'ancien qui était en plein centre du terminal c'était encore pire.
Très belle séance de spotting, BOS se prête à ça.
Toujours aussi élégant et cette ligne, rhaaaa le 346.
Pour les toilettes au pont inférieur, la première image n'est pas celle de la zone de repos de l'équipage, mais simplement un mur qui rappelle que max 10 personnes peuvent se trouver ici (à cause du nombre de masques à oxygène : il y en a 10 devant les toilettes et ... 2 par toilettes - des fois que tu te fasses un mile high club). Par contre, derrière la porte vitrée c'est bien la zone de repos, que je ne qualifierai pas de salle (des fois qu'on s'imagine des tables et des chaises) mais vraiment de zones car elle ne comporte que des couchettes. Et la aussi, petite anecdote bien que les couchettes soient strictement individuelles, il y a aussi 2 masques par couchettes.
Presta hyper classique LH, pas grand chose à en retenir.
A l'arrivée toujours demander à dieu l'accès au graal, il ne refuse jamais. Tu as bien fait !
A bientôt pour le dernier tronçon !
Merci Stephan pour le commentaire.
On s'attache beaucoup à certaines séries d'avions et leur fin est un déchirement. Le MD11 a marqué durablement les esprits, l'A340 les marquera incontestablement aussi.
Je ne savais pas que des vols domestiques pouvaient être traités au terminal E.
Eh ben... Je ne regrette absolument pas ma confortable avance.
C'était des conditions optimales.
Comment rester indifférent à une telle beauté ?
Merci beaucoup pour ces précisions fort intéressantes… et croustillantes ! Je modifie mon report de ce pas.
Qui avec de petites touches pourrait être améliorée.
Ç'aurait été dommage de finir sur cette déconvenue. Heureusement que le CdB a été compréhensif.
Bons vols
Merci Grégory pour le partage, et très heureux que tu aies pu accrocher cet appareil mythique à ton palmarès !
Joli spotting à BOS, dans des conditions effectivement idéales.
Et le lounge n'est même pas inclus…
J'avoue que même mon esprit AvGeek tordu n'a jamais "joué" avec son numéro de siège comme ça !
Cette proactivité est ultra-appréciable !!
Une cabine certes un poil datée, mais qui reste pas si mal. Le riche contenu de l'IFE est une bonne surprise !
Etonnants aussi, dans le bon sens du terme, ces couverts en métal. C'est bien la seule chose qui fait envie dans le catering !
Tu as eu droit à l'expérience totale sur 346, de la soute au cockpit, juste parfait !
A bientôt
Merci Guillaume pour le commentaire.
C'est pas tous les jours qu'on a ce genre de conditions, alors il ne s'agissait pas de les négliger.
Je n'avais même pas vu. Aucun regret, mais alors aucun regret.
J'ai peut-être l'esprit un peu trop tordu des fois.
Ô que oui ! C'est le genre d'attention qui fait la différence.
Le côté "rétro" de la cabine n'était pas pour me déplaire.
Le plat de pâtes était pas mal quand même. Et avec des couverts en métal, ça leur donne presque une meilleure saveur.
C'est vrai, il ne manquait presque rien à ce "tour du propriétaire".
Bons vols
Merci Greg pour ce récit "hommage" à l'A340 qui vit ses dernières heures sous les couleurs de la compagnie Allemande et aura donc disparu de nos contrées européennes, et cela en mode hommage aux contributeurs, je vois que notre amateur de saucisses Alsacien a été gâté 😂
C'est effectivement très long ! On peut dire que la folie des grandeurs fait partie de l'ADN des Américains !
Un grand merci à l'hôtesse d'avoir déplacé ton voisin ce qui t'a permis de passer une nuit confortable ce qui n'est pas donné à tout le monde.
Étonnantes ces toilettes situées au sous sol de l'avion, j'ignorais cette particularité du 340 !
Et pour couronner le tout, tu as eu droit à une visite du poste à l'arrivée.
Merci encore une fois pour le partage de ce vol inoubliable !
À bientôt
Merci Sacha pour le commentaire.
Ça me trottait dans la tête depuis un moment cet ultime tour en A346. Voilà, c'est fait, je suis vraiment heureux d'avoir pu le faire.
Que de kérosène qui part en fumée pour rien.
Elle a été au top de bout en bout.
C'est à la lecture du report de F-OITN de FRA à HKG que j'ai fait cette découverte.
Presque la cerise sur le gâteau, ou comment finir en beauté.
Content que ça t'ait plu.
Bons vols
Merci Greg pour cette suite, et presque fin.
BOS est un aéroport hyper fréquenté, d'où des files interminables aussi bien que pour passer de landside à airside, mais aussi sur les taxiways !
Excellent spotting depuis cette belle baie vitrée
L'A346 est un beau joujoux qui va bientôt disparaître, tout comme le B747, deux avions mythique.
C'est vrai que le bloc sanitaire à l'étage inférieur est une spécificité de l'A340.
Sinon, le pitch reste juste pour les grands gabarits, le premier service est du grand classique, LH lésine sur la seconde prestation, encore plus nulle que le sac " bon appétit " distribué en guise petit déjeuner par AF.
Bonne gestion de la part de la PNC, qui t'a permis de bénéficier dr plus de place...
A bientôt !
Quel avion magnifique! J’ai toujours très apprécié mes vols dessus et j’ai eu la chance d’en faire pas mal avec Iberia.
Boston a une belle variété de compagnies et d’appareils entre 787, 777, A350, B767, A340 et même A380. Pour le spotting tu as aussi le dernier étage du parking qui donne une super vue sur les avions.
Encore plus particulier que je crois que seul LH a cette option. En tout cas IB ne l’avait pas.
Merci pour ce FR