Après cinq jours passés dans l'ouest de la Sicile, il est hélas temps de rentrer, à regret. En fin de FR, vous trouverez un premier bonus sur Palerme.
C'est ITA qui nous a amenés ici, c'est donc ITA qui nous ramènera à Paris. Pour "pimenter" le retour, nous passons par FCO (et non LIN comme à l'aller), ce qui me permettra de faire découvrir le salon AZ à Madame mais aussi (d'essayer) d'attraper l'A321neo entre FCO et CDG.
Enchainement de vols
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Logeant dans le centre de Palerme, c'est naturellement le bus que nous retenons comme moyen de transport pour rejoindre l'aéroport, l'arrêt étant situé juste à proximité de notre bed & breakfast. Un agent est présent pour vendre les billets, ce qui nous permet de réserver notre place.

Le bus sera bien rempli. Il est moderne et confortable.

Le trajet dure tout de même 50 bonnes minutes, il faut dire que l'aéroport de PMO est assez éloigné du centre-ville. La route est très belle, entre mer et montagne.


Nous voici en vue de PMO, dominé par cette éminence rocheuse.


Nous arrivons vers 13h30 à l'aéroport, sous un beau soleil printanier qui donne envie de tout sauf de retourner au travail…

Le bus est très pratique, il nous dépose juste à proximité de l'entrée de l'aérogare.

La zone d'enregistrement n'est pas très glamour ni très aérée, avec son plafond bas et ses gros poteaux, mais au moins nous n'avons pas loin à aller.

Le FIDS de la journée, bien chargée pour cette destination touristique qu'est la Sicile.

Il y a un peu de monde aux comptoirs ITA, il faut dire que trois vols partent pour FCO et LIN en moins d'1h30.

La file prioritaire est bien identifiée et permet un gain de temps précieux.

L'agente est plutôt sympathique. Comme à l'aller, le choix des sièges était payant, même en business, et nonobstant notre statut Platinum qui n'est plus reconnu par ITA depuis une semaine. Lors de l'OLCI, nous avons été placés d'autorité aux sièges 1C et 1D. Nous sommes donc placés de part et d'autre du couloir, ce qui est d'autant plus idiot que la cabine business semble pratiquement vide. Je lui demande donc si nous pouvons être placés côte à côte et il faudrait insister pour cela, non pas pour nous faire payer les sièges, mais parce que sur son écran, les sièges C et D sont affichés comme côte à côte. Je lui explique que nous sommes sur un monocouloir et non un gros porteur mais il n'a pas été simple de la convaincre. Bref, nous obtenons les sièges 1D et 1F.
Nous voici donc avec nos boarding pass, au format qualitatif cartonné et aux couleurs de la compagnie.

Direction les portes d'embarquement, qui se situent à l'étage.

A l'étage, les contrôles de sûreté sont précédés d'une zone commerciale plutôt animée.

Celle-ci dispose d'une grande terrasse, je ne peux m'empêcher d'aller y jeter un oeil.

Malheureusement, celle-ci est orientée côté parking.

Elle offre tout de même une belle vue dégagée sur la mer et la côte sicilienne du côté de Zingaro.

Le PIF est géré avec des portails automatiques. Je m'enquiers de la présence d'un fast track auprès d'un agent, celui-ci m'indique qu'il se situe près des comptoirs d'enregistrement.

Nous aurions pu jeter l'éponge et prendre la file générale mais par souci du devoir FRien, je me dévoue donc et convaincs Madame de redescendre pour emprunter le fast track. Celui-ci est effectivement indiqué sous la mention "special security track".

Dont voici l'entrée.

Disposant de postes de contrôle dédié, c'est une formalité rapidement expédiée en moins de 5 minutes. Nous voici donc airside, avec de nombreuses boutiques et points de restauration.

Mais il vaut mieux remonter à l'étage, qui présente l'avantage d'être plus grand et plus lumineux.


Les baies vitrées offrent de belles vues sur la piste et la montagne.

Hélas, comme me l'a confirmé l'agente au comptoir, pas d'accès au salon pour les passagers encartés et business. Il existe bien un salon (le Prima Vista lounge) mais pas pour les passagers ITA. Pour se restaurer, il faut se rabattre sur les points de restauration. Il y a du choix, mais il y a aussi du monde, et les tarifs n'ont rien à voir avec ce qu'on peut trouver en ville. Il n'y a par ailleurs pas suffisamment de places assises au regard de l'affluence.

Les places assises sont donc chères…

Un peu plus loin, on trouve des postes PAF, déserts à cette heure-ci en l'absence de vol hors Schengen.

Voici notre porte, encore déserte.

Un grand panneau publicitaire digital valorise la ligne directe ouverte entre Newark et Palerme par United. Intéressant, quand on connaît l'importante population d'origine sicilienne installée dans la Grosse Pomme.

Pour aujourd'hui en tout cas, hormis le vol pour TUN, l'ensemble du trafic est européen. Notre vol est alors annoncé avec 30 minutes de retard, ce n'est pas un problème pour nous puisque nous avons prévu large à FCO.

Tiens, ça commence à bouger en porte. Le moins qu'on puisse dire, c'est que c'est bien organisé avec des files dédiées pour les différentes zones d'embarquement.

Etant donné le retard et la présence d'une file dédiée à la business, nous ne nous pressons pas.

L'attente n'est pas désagréable avec cette belle vue.

Notre appareil arrive de FCO à 15h15. Derrière lui un A220 qui arrive de LIN, lui aussi avec du retard.

Aujourd'hui c'est un A320 qui va nous conduire à FCO.

A priori nous allons changer d'équipage.

Pendant ce temps, j'assiste au ballet des avions. Ici LX qui décolle vers ZRH.

Une agente au sol passe vérifier les boarding pass des passagers et accole une étiquette pour les bagages autorisés en cabine (oui, on revient un peu chargés ^^).

L'embarquement est lancé vers 15h35, avec plus d'une heure de retard.

Jetbridge vitré permettant de profiter de la vue sur notre oiseau.


Dernière ligne droite !

Nous arrivons en porte, où nous sommes accueillis par deux PNC.

Il n'y a pas à dire, entre la livrée et le paysage, ce fuselage shot est particulièrement photogénique.

Nous retrouvons, comme à l'aller, une ancienne cabine Alitalia, qu'on qualifiera pudiquement de "dans son jus".

Il n'y a que deux rangées de business sur ce vol et nous nous installons au premier rang. A l'aller nous étions côté gauche de l'appareil, pour le retour ce sera côté droit.

Notre reflet dans la passerelle voisine !

Les consignes de sécurité nous confirment que c'est bien un A320. Celui-ci a fait son premier vol en octobre 2008, il y a plus de 16 ans.

La cabine est vintage, mais présente (comme jadis sur les premiers rangs des appareils AF) des accoudoirs déportés assurant un meilleur confort et une tablette centrale en dur.

La têtière porte les couleurs d'ITA (et aussi quelques cheveux du passager précédent…).

Je ne sais pas ce qui s'est passé, mais soit le logo ITA a été arraché par un pax énervé, soit il ne tenait pas tout seul et tombait sur les pieds des pax du premier rang. En tout cas ça ne fait pas très quali.

Il y a les adeptes et les détracteurs du premier rang, ici rien de bien folichon il faut l'admettre.

Nous ne sommes que 3 passagers en business, jusqu'à ce qu'un CdB arrive et se voit offrir de s'installer au 1C.

La porte est fermée à 16h10, 1 heure pile poil après notre départ théorique. C'est le moment où je suis content d'avoir pris une large correspondance à FCO, du coup no stress.

Comme à l'aller, les PNC ne sont pas très regardants sur les affaires à nos pieds, c'est tant mieux si je veux ramener des taralli entiers !

Le chef de cabine se charge des consignes de sécurité à l'avant. Les gilets gris d'AZ sont impayables, il faut bien le dire.

Allez, c'est parti. Il n'y a pas à dire, cette montagne surplombant l'aéroport est impressionnante.

Au revoir PMO, c'est sûr que je reviendrai ! (même si le prochain voyage en Sicile sera plutôt du côté de Catane et Syracuse, sur la côte est)

Comme partout en Europe, encore beaucoup de Ryanair.


Le roulage nous offre une très belle vue sur les côtes de Zingaro.

Décollage face au nord-est, et c'est tant mieux, nous serons du bon côté pour voir la côte palermitaine. J'avoue avoir regardé les départs de la matinée sur FR24 pour voir quelle était la tendance du jour. Exercice aléatoire, mais qui généralement fonctionne bien si on vise un côté particulier.

La ville de Carini et ses eaux turquoises.



Les vues sont superbes.

Nous ne verrons malheureusement pas Palerme, piquant directement vers le nord.

La montée se fait au-dessus d'une mer bleue d'azur.

Comme à l'aller, nous passons au large de l'île d'Ustica.

Puis ce sont les nuages qui prennent le dessus.

Sur ce vol domestique, la prestation est très basique, d'aucuns diront qu'elle a le mérite d'exister.

Disons-le franchement, ces cannoli n'ont rien à voir avec ceux qu'on trouve à Palerme.

Santé tout de même à tous les FRistes !

L'ambiance est très calme en cabine, le PNT s'est endormi la bouche ouverte et l'autre pax lit tranquillement.

Nous voici en vue des côtes italiennes, avec l'aéroport de FCO juste à gauche.

Et la ville de Rome au loin.

Et le lac de Bracciano.

Jolie vue dégagée sur la côte du Latium.

Le castello Santa Severa, lieu de villégiature de nombreux papes jusqu'au 17e s.

Pour atterrir, nous opérons un grand tour.

Après le littoral, nous survolons la campagne romaine.

Approche finale.

Et atterrissage. Je suis toujours surpris par le nombre d'appareils AZ garés au large dans leur propre base.

Toujours à faire du béton, les vieux 777 de feue Alitalia.

Et voilà, ça ne rate pas : parking au large, à côté d'un autre A320. Vu qu'on a déjà une heure de retard, certains pax doivent être un peu stressés quand même.

Il est temps de récupérer nos affaires. Dernière vue sur ce siège qui ne me manquera pas.

Ouverture de la porte par notre CC.

Je profite du moment pour reprendre un fuselage shot.

Belle livrée, quand même. Et aucun no photo à l'horizon, j'en profite !


A nos côtés, un Dornier 328 d'une compagnie privée allemande.

Nous arrivons au terminal à 17h40, soit 1h15 de retard sur l'horaire prévu. On comprend que de nombreux passagers ne lambinent pas.

Pour nous ce sera à droite vers les correspondances. Notre vol pour FCO ne décolle qu'à 21h30, on est large ;-)

Merci de m'avoir lu, place maintenant au bonus !




























